La ville Kasba Tadla

Merci Minat, voici une photo satellitaire qui essaye de replacer les bâtiments, la cour devait être au nord côté rue Ibn Ziad (toilettes encore visibles au coin Nord-Est) les bâtiments correspondent, je pense à ce qui ce nomme sur le plan "Fondation des oeuvres sociales de l'enseignement"
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le hasard est un truc magique, trouvé sur le site www.maroc-hebdo.press.ma ; ainsi c'est une banque qui possède l'Hôtel Bellevue ; qui va racheter un hôtel laissé à l'abandon depuis plus de 20 ans ?
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pour l'école "franco-arabe" selon la terminologie de l'auteur, voilà des informations très précises qui demandent une vérification approfondie
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j'acheterais si je pouvais et si j'étais plus jeune, j'aime beaucoup cet hotel, situé sur la route en allant vers Ksiba
Bonne soirée Minat

On peut se demander pourquoi cet hôtel a été abandonné , il était moderne sans réelle concurrence ? Y il avait -il une clientèle potentielle suffisante ? qu' en est-il de nos jours ?
Il est est proche des " colonnes " sensées symboliser les 4 colonnes de soldats parties dans 4 directions pacifier la montagne .
En juillet 52, en conclusion de manoeuvres militaires "musclées" que chacun a bien compris comme une forte pression ou intimidation ( le correspondant d'un journal se dit ironiquement " correspondant de guerre"! ),donc cérémonie au pied des colonnes avec le général Duval ( considéré déjà comme un dur en matière de répression depuis 47 en Algérie ) . O n veut honorer les 4000 morts officiels de la pacification au TADLA (français , "sénégalais" goumiers , partisans ... ) .Pas un mot sur les morts des insoumis combattants ou pas !
Une cérémonie religieuse spectaculaire est organisée avec le RP ADRIEN avec un autel entre 2 auto mitrailleuses ( cf un journal ) !!!!!
Tout cela n'a pas tant intimidé que ça puisqu'à la fin de l'année , à Beni ,suite à une intervention contre quelques commerçants musulmans qui voulaient faire grève , 1000 manifestants se dirigent vers le contrôle civil, heurts avec les moghaznis , tirs , morts et blessés ( cf les journaux français du Maroc ) .
Les aumôniers militaires fransciscains faisaient partie intégrante des colonnes militaires , à cheval en robe de bure cependant paraît- il , , ils veillaient au moral chrétien des troupes , surtout au repos de l'âme de ceux qui vacillaient vers la mort . DAPZOL aurait donné l'extrème onction à De le rocque , il l'aurait aussi un peu soigné puisque le futur Croix de feu aurait survécu !
ils suivaient la pacification , comme les grecs , construisaient des chapelles de garnison , puis avec l'afflux des civils ( familles de militaires , de commerçants , colons . ils organisaient des paroisses avec construction d'églises .
L e RP ADRIEN motocycliste allait célébrer des messes chez Doefler à Beni (avant l'église ) mais aussi à Bin sur les chantiers , à AIT Ouirda , Taalat , Tiloulguit et encore plus loin
A Khouribga , il célèbrait la Ste Barbe , pour les mineurs français , alors qu'il y avait des grèves .
O n ne sait pas trop , s'ils se préoccupaient un peu de la misère de leurs frères humains juifs ou musulmans , je l'espère mais je n'ai pas trop trouvé de traces d'oeuvres charitables à K Tadla ( je suppose qu'il y en a eu ! ) comparables à l'action des pères Peyriguère ou Lafon vers A zrou ou EL KHAB

U n jour , dans un journal français de chez moi , j'ai vu un article émanant de la Croix rouge qui concernait une aide au foyer des soldats de Kasba Tadla , ciblée plutôt sur les "sénégalais " qui souffraient du froid l'hiver . I il y avait.aussi à certains endroits des aumôniers protestants et peut- une petite "communauté protestante à Kasba Tadla ?
A Kouribga , il a été bâti une église dite russe ou orthodoxe, peut-être à l'usage de russes "blancs ? ," arrivés à l' Ocp
L es Grecs fréquentaient quels lieux de culte ?
Pour l'école , cette liste a un certain mérite mais aussi ,peut -être certaines faiblesses
1917 , la fondation me semble , je me trompe peut-être,un peu "légendaire " comme la Fondation de Rome !
Ecole , il faut élève ? et enseignants
Ecole d'élèves maitres en 61 ? EN 65 il existait une école régionale assez neuve à Béni , un transfert????
La notion d'école franco arabe n'existe nulle part , au moins officiellement .
Des classes dites foraines ou satellites ont bien existé dans les années 50 , du moins autour de Béni , particulièrement dans les zones où on a voulu développer une agriculture moderne .

École Régionale mixte qui perdurait, à côté de la Délégation, dans les années 80...
Maintenant, elle est au iable Vauvert sur la route de Marrakech, dans les environs de la Sucrerie...

le site egliseevangeliqueaumaroc.fr évoque le Pasteur Jalaber qui avait accepté les fonctions d'aumônier militaire et visitait régulièrement les régiments de la Légion étrangère cantonnés dans plusieurs du Maroc, dont Kasba-Tadla (jusqu'en 1917 ?) puis d'autres pasteurs Serfass, Jules Roche, Théo Calas qui nommés sur Casablanca, ou Fès ou Meknès ou Marrakech semblent avoir desservi plusieurs villes de garnison ; on évoque aussi le choix d'un terrain en 1943 pour construire un temple, à Marrakech

je ne connais pas le fonctionnement de l'aumônerie militaire mais, aujourd'hui pour l'aumônerie des prisons, les aumôniers, quelque soit leur confession (juive, catholique, protestante, musulmane) se disent aptes à recevoir et écouter tous les prisonniers sans s'occuper de leur confession spécifique et le font car ils sont peu nombreux à avoir ce statut officiel
France Culture, consacra, au moins, deux émissions à des aumôneries : l'aumônerie musulmane (04 octobre 2020), ici et l'aumônerie musulmane aux armées, (11 novembre 2018) ici

on voit bien dans le témoignage du R.P. DAPZOL à propos du doyenné de Oued-Zem qu'il est militaire dans l'âme autant qu'il est prêtre ; la croyance ou une fonction religieuse même importante ne rend pas forcément les Hommes meilleurs, sans remonter au rôle de l'église catholique lors de la 2° guerre mondiale, souvenons nous que des responsables du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 occupaient des postes religieux d'importance et appelèrent les Hutus au massacre à la machette de leurs voisin.e.s

DAPZOL était un "vaillant" comme on dit au rugby , il a connu les tranchées de la grande guerre , au Maroc , il a été malade mais est revenu darrre darre au" four crématoire .
Ces gens , pratiques sur le terrain étaient parfois capable d 'argumentations philosophiques ou théologiques de haut niveau .
Mais il ne se posaient pas trop
de questions sur la nature de la pacification .et pas trop sur le salut des âmes musumanes ou juives ; .
Au Tadla ( français ) , il y avait des syndicalistes , des communistes mais dans les milieux militaires et chez les cathos on était le plus souvent assez réac et ACTION FRAN CAISE (avant guerre ) . Pendant la guerre , jusqu'au débarquement , on était plutôt légitimiste pétainistes ( comme dans beaucoup de régions françaises ) ;
Quant à Mgr Lefevre, il était très "conservateur " en matière de religion au moins .
AU Maroc , il y a eu aussi des oeuvres cathos , en particulier des "bonnes soeurs" qui ont essayé de sauver quelques orphelines de la misère, ouvroirs de broderie par exemple ! comme à Midelt
D'autres prêtres comme Peyrigures ou Lafon étaient ermites dans la tradition de Foucauld mais au milieu et en contact avec la population berbère ;d'ailleurs dans les milieux dirigeants cathos , on s'interessait , il m'a semblé ,plus aux berbères qu'aux arabes .

je pense aussi à autre chose , sans rapport avec kASBA TADLA ? L'armée dite d'Afrique , à Cassino qui était aussi une vraie boucherie , y avait- il des aumôniers catholiques pour les 'français" et des homologues musulmans ; on sait que certaines femmes, souvent des prostituées les accompagnaient mais ce n'est pas le même rôle .Je suppose qu'on ne les laissait pas sans support spirituel face à la mort ?

de la lecture en vue, ici

je "travaille" en ce moment sur la casbah de Tadla, je pensais aller vite et voilà que les quatre portes connues de moi deviennent 5 et peut-être six ; sur ses propres photographies on ne regarde pas tout (l'homme de dos est mon beau-frère, Mohammed, décédé en 2019) ; la porte sur la photographie est la 5°, mais ne correspond pas tout à fait avec une porte visible sur d'autres photographies anciennes (cartes postales) ou personnelles
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Je vais peut- être dire une¨ânerie mais les premières photos datent de plus de cent ans , il y a une possibilité certes petite , qu'il y ait eu des remaniements à ces murs ou portes bien que la casbah ait été inscrite au patrimoine .

Je viens de lire l'onglet "ici et son annonce pour les archives
Je note que de plus en plus on emploie le terme "historiographe ", on parle même" d'historiens de l'historiographie " ; cela me dépasse , ,? auparavant , je croyais qu'il y avait une histoire au jour le jour et une histoire avec un certain recul .

oui la casbah est inscrite au patrimoine depuis un dahir du 28 janvier 1916 ainsi que le pont mais si on regarde les nombreuses photographies disponibles de la casbah, on voit bien que les aménagements internes ont continué, que les remparts (ouverture de portes) se sont poursuivis, et c'est cela qui est stimulant, cette porte que j'ai numérotée 5 est non pas visible directement mais un chemin blanc en suggère la présence ; cette photographie de Flandrin (mort en 1957) à moins de cent ans, et la porte 3, visible sur une carte écrite en 1938 n'est pas encore présente (la porte 4 s'ouvre sur la tour au coin sud-est
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Déjà au début, à la prise de la casbah , il y a eu , il me semble des destructions puis une occupation par les troupes qui ont occasionné des travaux qui ont du continuer avec l'utilisation des lieux , les ravages du temps etc...
L'historique de l'utilisation des lieux et des travaux donne peut-être des clés .archives locales , je ne sais pas si ça existe , BO du Maroc, il y a aussi une revue des travaux publics et le grand nombre de photos plus ou mois datables .
c'est une enquête locale pas facile !!!

peut-être une 6° porte à la casbah de Tadla, je cadrai un four à pain au niveau du rempart Sud et ne vis pas la porte murée à l'arrière plan, je la découvre 9 ans après, sans savoir exactement à quel endroit du rempart Sud, elle se situe, je sais précisément quelle sera ma première sortie tadlaouie lors de mon prochain séjour
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voilà une photographie, disponible dans un reportage photographique à la base aérienne de Kasba-Tadla en août 1943, mais la date de cette photographie et son auteur sont inconnus ; les photographies sont de bonnes qualités mais de résolution nettement moins bonne que pour celles disponibles sur le site de la BNF ; j'avoue avoir un sérieux doute sur la localisation de ce bâtiment au camp Nord de Kasba-Tadla ; reportage ici ; cela ne serait pas la première qu'un site officiel propose une piste fausse
à propos des portes de la casbah de Tadla, une photographie est localisée parfois à Oued-Zem, parfois à Kasba-Tadla, parfois à Bir Mezoui, le recueil intitulé Campagnes du colonel Mangin au Maroc, situe bien cette porte à Bir Mezoui et la photographie date du 17 mars 1913
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les commentaires de photos sur la campagne du Tadla ne sont pas toujours localisés correctement .
Cette école en 43 donc elle a au moins 80 ans, il est possible qu'il en reste des traces .

j'ai demandé à un ami tadlaoui, j'attends sa réponse

L'armée a campé à Bir mezoui , il y a des photos , je ne sais pas si la localité avait des constructions , fortifications ?
Cette école , en particulier, des transmissions a-t-elle fonctionné au delà des années 45 46 ? Je crois avoir lu qu'il y a eu déménagement vers Marrakech et la métropole .Y a-t-il eu encore des aviateurs français à l'Indépendance en 56 , puis des marocains ?
Ce beau bâtiment a bien du être réutilisé , au moins un certain temps .