La ville Kasba Tadla

Je crois que j'ai déjà dit que les journaux marocains de 1951 sont visibles sur Gallica ,avec les articles et les photos à propos du tueur comme si on y était .

livre écrit par Alarabi Benjelloun, paru en 2019, même les non-arabisants devineront le sujet du livre
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voici la réponse gouvernementale à la sécheresse, ici, chacun en pensera ce qu'il veut, la procrastination ne me semble pas très éloignée ; cet article confirme ce qui se disait au Tadla cet hiver : l'arrêt de l'irrigation dans certains secteurs irrigués, le rôle de l'OCP grand consommateur d'eau ; on peut aussi s'interroger sur le coût des usines de dessalement, leur consommation énergétique et les tonnes de sels générées

à l'été 2009 le barrage Ahmed El Hansali était bien rempli
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le Monde du 22 février 2022 signalait la prochaine interdiction (2023) par l'union européenne de la commercialisation des ampoules fluocompactes (contenant du mercure) mais pas de leur fabrication ; 35 pays africains s'opposent à leur vente chez eux ; dommage que cela n'ait pas été le cas avant avec les produits phytosanitaires dont certains totalement interdits en Europe continuent de se retrouver dans la terre marocaine (les Pays-Bas viennent de pointer du doigt des oranges marocaines contenant de tels produits) ; le 10 septembre 2020 Le Monde publiait l'infographie ci-dessous
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On a vu au jt français de brèves images de singes sous la neige dans l' Atlas , J 'espère que ce ne sont pas des images d'archives .
Les projets : les usines de dessalement , il va falloir des années .
Des barges pour pomper dans la vase ? On atteint le fond ?

encore au sujet de l'eau, deux photographie du canal de dérivation de l'Oum er-Rbia entre Kasba-Tadla et Kasba Zidania, prise au même endroit, au niveau d'Aït Souder à 6,5 km (à vol d'oiseau au Sud-Ouest de Kasba-Tadla) à proximité d'un pont enjambant le fleuve ; encore un article sur l'eau (même si le site est peu rugueux, on y glane des infos qui peuvent être approfondies ailleurs), ici

j'ai vu et commencé à lire les journaux sur le tueur du Tadla sur Gallica, suite à la levée des droits d'auteur (70 ans pour la presse, en général) et découvert d'innombrables incohérences factuelles ; je pense avoir identifié très précisément le lieu des derniers assassinats, il suffira de s'y rendre, de photographier (le pont existe encore) et de comparer ; d'après les comptes rendus journalistiques, Ahmed el Hansali était un grand marcheur, entre le 09 mai (au soir) et le 23 mai (matin) 1951, il a parcouru à pieds 156 km à vol d'oiseau, en moyenne montagne certes, mais boisée et parfois pentue (pour y avoir marché, et d'un bon pas, je sais que les sentes atlassiques sont épuisantes, beaucoup plus que celles des Alpes par exemple) ; il devait bien connaître le terrain et les chemins, ou bien, contrairement à ce que l'on avance parfois, il a bénéficié d'une aide importante des populations pour au minimum s'orienter
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Deux photos impressionnantes.

Je plains les paysans marocains.

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les journaux , ils n'avaient aucun recul , aucune possibilité de vérification , il fallait rendre sa copie .
I l y avait une grande dramatisation , il est vrai que la mobilisation policière , militaire , on le voit sur les photos ,était impressionnante !
On avait déjà parlé des capacités de marcheur du tueur et des gens de la région .
Les derniers crimes : les pêcheurs ?

Où était situé le stade "Ruchou" à Kasba-Tadla dont parle la Vigie Marocaine à propos de l'inauguration de la piscine de Kasba-Tadla le 21 mai 1944 ?
photo jointe : la nouvelle piscine privée (2002) de Kasba-Tadla à côté de l'ancienne lors de sa transformation en stade nautique (2014/2015) mais qui me semble aujourd'hui non fonctionner

le journaliste de Qui Détective (juin 1951) n'était pas sous pression ; il parle de la crue de L'oued el Abid, infranchissable (comme la Vigie Marocaine), avant les derniers meurtres commis rive gauche de l'oued alors que les premiers furent commis rive droite ; il questionne Dordoni et la Vigie parle de Dordonne ; etc. ; c'est cela que je nomme incohérences factuelles ;

sur le forum, on parle du lieu des derniers meurtres en situant l'oued où cela se déroula, comme un affluent proche de l'actuel lac du Bin el Ouidane, or la lecture des journaux de l'époque montre clairement que les deux derniers meurtres eurent lieu à six kilomètres d'Azilal en direction de Tanant, où coulent des affluents rive gauche de l'oued el Abid qui le rejoignent bien en aval du barrage ; ce qui explique les recherches en pays Aït Attab et du côté des cascades d'Ouzoud et l'hypothèse d'une fuite du meurtrier vers la Zaouia D'Ahansal dans le Haut-Atlas central évoquée dans des articles ; enfin n'oubliant pas que la majorité des militaires déployés étaient des goumiers
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IL est bien possible que se soit moi , il y a plusieurs années ) qui ait indiqué un oued qui se jette dans El ABID un peu avant l'actuel barrage qui coupe la route d'Azilal à Bin , il me semble d' après un schéma vu sur un journal français de l 'époque .
Le tueur a forcément franchi l' El ABID , si ce n'était pas possible à gué , , il y avait des ponts , en particulier celui de Bin el OUIDANE détruit à la construction du barrage , il y avait aussi le pont suspendu beaucoup plus en aval vers les Ait ATTAB .
Depuis on a plus de détails avec les journaux marocains , à l'époque l'endroit était parfaitement connu , les journalistes basés à Bin y sont rapidement allés , il y a une photo . les commentaires disent à 6 km d' AZILAL donc bien plus loin que je ne pensais , les victimes en vacances à Azilal seraient parties à la pêche ( en voiture ? car il y avait un bébé ) l e lieu du crime aurait eu lieu pas très loin de la" route " au bord d'un oued nommé d'après eux , à l'époque Akalzaouit .
ON peut supposer que cet oued se dirigeait vers Ouzoud ou les Ait ATTAB .
ON a bien cherché le tueur dans cette région , certains le disaient originaire de la région , on l 'a aussi recherché vers Zaouia Ahansal , on aurait interrogé sa mère !!!!!

Je n'ai aucune sympathie pour le tueur mais la dernière phrase de Détective me pose problème .
Clairement les journaux le nomment natif de Z aouia Ahansal et posent la question d'une aide locale .
Très tôt sont évoquées des menées surtout communistes dans la région et aussi des troubles depuis un certain temps
Pas mal d'incohérences aussi .

J'aime bien la couverture du livre avec le méchant policier blanc et son méchant chien...au milieu la pauvre et innocente victime marocaine Ahmed Hansali avec son regard triste,tout de blanc vêtu avec les poignets enchaînés...et derriere le peloton d'exécution avec des méchants messieurs armés de vilains fusils .

J'espère qu'on va enseigner aux élèves marocains la vie de ce saint homme...victime innocente de la barbarie colonialiste...mais c'est peut-être déjà fait ?

Salut Tadla 60 ...merci de transmettre ces ouvrages d'intellectuels,historiens marocains ...c'est très enrichissant .

Tu as l'air étonné que l'ignoble tueur de civils français (dont des femmes) mais aussi d'un marocain ait pu parcourir 156 km en 12 jours...franchement parcourir,à pied,13 km par jour c'est pas compliqué,même avec des dénivellés et des zones boisées.

Par contre si le grand résistant à l'occupant colonialiste effectue 156 km dans l'Atlas avec une vache ça change tout .

Peut-être une idée de film comme celui dans lequel Fernandel traverse la France occupée avec une vache...ça peut-être sympa...
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Evidemment c'est la trame pour le début du film...après je laisse le soin au réalisateur en accord avec les historiens marocains d'imaginer la suite...par exemple Ahmed HANSALI rencontre des méchants colons français en train de pique-niquer...ces racistes refusent de donner à manger à la vache... alors légitimement Ahmed HANSALI les tuent ...en plus ça peut amuser les enfants .
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156 km à vol d'oiseau, sur le terrain cela représente bien plus ; les berbères sont, effectivement, de grands marcheurs, nous avions rencontrés le 05 mars 1983 au Tizi n'Aït Ouri (pour sortir de la vallée des Aït Bouguemez en direction de Sremt) un bûcheron qui disait venir de Zagora, il avait juste un petit baluchon et sa cognée, couchait chez les habitants, il était en route depuis 25 jours pour 159 km à vol d'oiseau et se dirigeait vers Azilal ; nous avions randonné trois jours et demi faisant à partir de Tamda une boucle d'environ 60 km avec un bon sac à dos (2 bivouacs) ; il n'est donc pas impossible que le tueur est effectué sa boucle meurtrière même si la traversée (par deux fois) de l'oued el Abid, en crue semble-t-il, n'a pas pue s'effectuer par des ponts ou gués gardés en toute logique lors de type d'opération, mais gardés par qui ? des goumiers ? au même moment se déroulaient en Indochine une guerre où des "goumiers" étaient présents se battant contre un ennemi communiste et ... les choses devinrent compliquées et surprenantes, voir "Poussières d'empire" de Nelcya Delanoë (PUF 2002)

Cigalou doit se rendre à l'évidence, aujourd'hui au Maroc, Ahmed el-Hansali est considéré comme un résistant, et plus je diversifie les recherches, plus je m'aperçois que même en 2020 des français de passage à Bou Noual s'étonnent de ne pas y voir au moins une plaque à sa mémoire, ils avaient donc connaissance de cette histoire gauchie par leurs informateurs ou leurs lectures sommaires sur Internet

Tadla 60,

Je ne doute pas un seul instant qu'au Maroc aujourd'hui les marocains,en particulier tous les jeunes,croient que le dénommé AHMED HANSALI fut un combattant de la "Résistance" ,un "héros"...c'est tout à fait normal après plus de soixante ans de bourrage de crâne.Je crois que le premier boulevard dénommé Ahmed Hansali au Maroc était celui de Casablanca (ex Boulevard du 4ème zouaves).L'Istiqlal,le PDI et le PCM étaient à la manœuvre...en août 1957.Avec l'accord du Palais Royal.

Mais cela ne m'empêche pas,sur ce site DAFINA ,de dire la vérité historique concernant ce tueur,ce massacreur d'innocentes victimes civiles françaises,dont des femmes.

Un pays a besoin de "héros"...et si ça manque on en fabrique ...comme tu le dis justement,aujourd'hui, avec internet, c'est facile.

il y avait probablement des tadlaoui.e.s étudiant en Ukraine, voilà un article du Monde qui les évoquent, ici

mis en ligne aujourd'hui des articles de la Vigie Marocaine, agrémentés d'autres documents, du 14 mai au 27 mai 1951 ; j'y propose un lieu possible pour les deux derniers meurtres ; des corrections interviendront ultérieurement probablement, ici, onglet une imposture
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le ramadan approchant, les marocain.e.s s'inquiètent de l'inflation ; ce qui étonne dans cet article publié hier par Le Monde Afrique (réservé au abonné.e.s, mais c'est un cadeau) se sont les prix ; on dit souvent qu'à Casablanca les prix sont bien supérieurs à ceux des souks de campagne, à Kasba-Tadla le kilo de tomates est supérieur à 10 dirhams en ce moment, et le pain rond (petite taille) est depuis bien des années à 1 dirham, à condition d'aller directement au four, les épiceries le revendant 1,20 dirhams ; quand on mange le pain tadlaoui à 1 dirham, on a la sensation de mâcher de l'air (mon épouse le compare à de la paille, il pourrait s'envoler tant il est léger)

je profite de ce message pour faire un appel à don : qui pourrait m'envoyer l'article de TelQuel sur le tueur du Tadla ? et qui connaîtrait le mémoire d'une centaine de pages fait par Michel Baroin, "le nationalisme marocain" de l'été 1951 ? Michel Baroin, alors à Sciences Po, passa, un moment, cet été là à Kasba-Tadla, d'après la biographie écrite par JM Blanquer, actuel ministre)
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