La ville Kasba Tadla

Une trouvaille peu commune !
Donc? en 61 , P FAURE installé au Québec , trouve à s'épancher, en première page, auprès d'une journaliste en langue française sur La Patrie : média qui ne devait pas trop s'attarder à des vérifications . On se demande quels lecteurs de Montréal étaient sensés s'intéresser à une telle révélation !
Certaines photos ne sont pas très connues mais il y en a qui ont été éditées en cartes postales ; Paul Faure devait vendre des cartes postales , il me semble en avoir vues avec la marque de son nom .
Quant au récit : tout se mélange : les événements qu'il a réellement vécu , ceux qu'il a cru voir , les exagérations et la vantardise .
Intéressant , les sentiments de ces gens qui sont partis avec l' Indépendance, ce ne devait pas être facile .
Pourtant dans la région des commerçants de son genre sont restés et ont continué longtemps leurs activités avec satisfaction . Peut- être y avait-il des problèmes liés spécialement à Ksiba ou à la personne de P FAURE ?
Paul Faure et son établissement Henri 4 étaient incontournables dans la région : le propriétaire un notable pour les activités touristiques, événementielles , gastronomiques, hôtelières et autres commerces .
j 'ai mangé en 65 à Henri 4, c'était très réputé en particulier pour le gibier , , l'établissement était tenu par un français dont j'ai su et oublié le nom qui était très apprécié localement ( c'est ce qu'il me semble) par les français et les marocains tout comme M Anglade le directeur du Collège . P Faure lui avait-il vendu l'établissement ?
J'y ai logé dans la fin des années 80 , les chambres vieillottes mais tout était assez bien tenu . et aussi mangé, je ne sais pas si c'est la même année , Le gérant français nous a discrétement demandé si on voulait goùter à son sanglier , il a fallu attendre un peu que les clients marocains partent du bar .
Quelques années plus tard , changement ( pas de décors ) mais de gérants : deux français complétement farfelus et dépassés face à une révolte du personnel ; on a fini par avoir une platée de haricots verts .
Je sais par des gens de Ksiba que plus tard encore le bar tenu par des marocains (licence d'alcool ) était devenu très mal famé !

Dans un roman
Pièces jointes:

sur le même site canadien, des journaux de 1932 montrent des annonces où des militaires stationnés à Kasba-Tadla demandent à correspondre avec des jeunes femmes canadiennes

j'ai lu quelque part dans le même ordre d'idée des bidasses de Kasba Tadla ou des "pitons" du coin passer des annonces dans rubriques spécialisées de journaux , je ne sais plus c'étaient des journaux marocains ; A l 'époque le Chasseur français était réputé pour ce genre d'annonces .

Henri 4: grandeur et décadence. ..Souvenirs de savoureuses haltes gastronomiques à la fin des années 70.

Maintenant, on y vient passer les nombreuses soirées de désoeuvrement pour étancher sa soif devant des alignements de cannettes. Le ton monte au fil des heures.
Il y a 3 ou 4 ans nous nous y étions arrêtés pour taquiner la nostalgie. Attablés dehors devant quelque lamentable Fanta, une serveuse ou une femme de ménage, elle aussi accablée par la déchéance des lieux, était venue nous supplier de racheter l'auberge . Malheureusement, ce jour -là nous avions oublié notre carnet de chèques. ..

mis en ligne aujourd'hui un document sur André Maux, médecin militaire et écrivain, mort à 29 ans en 1915 et qui fit la campagne du Tadla en 1912/1913, dont le combat de El Ksiba

mise en ligne en forme d'appel

je n'ai trouvé ni photographies de lui, ni ses textes sur Internet, (on peut se procurer le tome IV de l'Anthologie des écrivains combattants morts à la guerre 14-18), ici (onglet poème, textes et peintures)

Je ne sais rien du docteur Maux
Dans le domaine médical, au TADLA furent crées , à je ne sais quelle date, des "infirmeries indigènes
On trouve le docteur Valette , le docteur Védrenne qui deviendra médecin libéral à Beni Mellal ( dont j'ai d'ailleurs été le "patient" en 66 ou 67 ) ;on avait beaucoup parlé de lui avec Bléon .
Pièces jointes:

merci pour ces informations, dommage pour André Maux car il écrivit, semble-t-il, sur le Tadla, de petits faits comme peut le faire un ethnologue, il aurait écrit sur les rites funéraires au Tadla ; à propos d'ethnologie je conseille un excellent livre qui vient juste d'être traduit " Tuhami, portrait d'un Marocain" de Vincent Crapanzano" édition Anacharsis, 2022

à Kasba-Tadla pour quelques jours
lien vers Le Monde, ici
lien vers Medi1, ici
Pièces jointes:

Tous ces articles ou vidéos sont sympas ,attirants , belles images mais bien loin de la réalité du marocain moyen .
J 'entends vanter la richesse agricole du Rif , ses oliviers !!
Oui , toutes ces assos , c'est bien ( peut_ être pas toutes ! ) mais quel est leur impact ?

dans mon dernier message tout le monde a lu " leurs enfants aient (pas est) un sort meilleur que celui qu'ils eurent ", erreur impardonnable

un peu de nostalgie avec Salah ben Brahim, présent sur une nouvelle fresque sur les murs d'un stade
Pièces jointes:

nostalgie encore, quelques photos de l'intérieur de la salle "café" de l'hôtel des alliés, que Hicham Aniss (actuel propriétaire) soit ici remercié de m'avoir laissé prendre ces quelques clichés ; la Joconde trône au dessus de la porte d'entrée, l'horloge est derrière le comptoir originel ; sur la page facebook d'Hicham Aniss sont présentes d'autres photographies récentes de l'hôtel (chambres, escalier, couloir, cour intérieure, etc.)
Pièces jointes:

hôtel des alliée, suite ; outre des tableaux et gravures "d'époque" un immense écran plat est présent pour les soirées foot tant prisées des tadlaouis
Pièces jointes:

Merci Thierry de nous donner des nouvelles du bled. Comme Mona Lisa, ce bar défie l'éternité et attend patiemment le retour de nos jeunes années, cette lointaine époque où le pessimisme n'était pas de mise et l'avenir était forcément radieux.
Ce retour au bled est, étant données les hausses de tarifs annoncées par les chantres de l'Apocalypse qui saturent désormais nos ondes, à étudier sérieusement avant que les grands froids arrivent.
À Beni aussi les meutes de chiens ont envahi les pelouses et les espaces ombragés pour se reposer de leurs nuits agitées. Bien qu'ils ne contribuent guère, avec d'autres vacarmes nocturnes, à soigner mes insomnies lors de mes séjours mellalis, c'est avec tendresse que je croise parfois leurs regards de bêtes apeurées. La couleur d'un pelage me fait imaginer de temps à autre, que Luigi, mon berger berbère (allemand sur ses papiers) a, il y a une quarantaine d'années, lors de ses rares escapades nocturnes, d'où il revenait épuisé, assuré sa descendance...On survit comme on peut...

cela ressemble à une nouvelle mensongère et toxique mais depuis quelques jours l'Oum er-Rbia en aval du barrage est dans cet état là, je l'ai traversé à pied en poussant le vélo sur les gros galets ; le canal de dérivation en direction de Kasba-Zidania ne draine que peu d'eau d'eau (je dirai 1/5° de sa capacité), un filet d'eau coule sous le pont dit portugais, filet d'eau issu des égouts et dégageant des fragrances nauséabondes
l'histoire qu'un voisin me conta à propos des chiens errants ressemble étrangement à celles des "fous" : depuis 2019 il est interdit d'abattre les chiens errants même s'ils pullulent, un grand terrain devait en accueillir 20 000 pour les stérilisés mais faute de moyens ces chiens ont été conduits aux douze coins du royaume, comme les "fous" dont on dit que par manque de place ou tout simplement de structures adaptées à leurs problèmes psychiques, furent conduits en car aux douze coins du royaume et c'est ainsi qu'un matin l'épicier du quartier découvre un étranger dérangé en guenilles et faisant la manche .s
Aicha Chenna est morte hier, c'est une nouvelle bien triste qui percute l'actualité récente ; certain.e.s ont peut-être entendu l'histoire malheureuse de cette gamine morte à 14 ans à Boumia (Moyen-Atlas, au pied du Masker) suite à un avortement clandestin (un documentaire dont j'ai oublié le nom lui fut consacré, de retour en France je le retrouverai)
Pièces jointes:

A Béni les coups de feu entendus ces dernières années pour éliminer les chiens errants ont cessé . Depuis 2 ans environ , la "créature du diable" a désormais "droit de cité" (c'est le cas de le dire!).
Je n'ai pas entendu parler de ces projets de regroupements et/ou de dissémination (histoire de fous, en effet).
Victoire des "animalistes"? Les chiens vont-ils rejoindre le Panthéon des chats dont le soin affectueux qu'on leur prodigue permet de grapiller quelques années de paradis?

fresque sur le mur d'un stade, on remarquera la pelouse bien verte, apparemment les arrosages n'ont pas cessé, par contre dans ce stade face au mur d'enceinte Est de l'ex camp Nord, en limite de ville, les joueurs s'entraînent sur de la terre, par un brin de gazon ; le gardien me précisa que la pelouse sera réalisée quand la salle omnisports en construction à proximité sera terminée
Pièces jointes:

Je crains que les Aicha Chenna soient nombreuses. Hélas!

Erreur: je voulais dire bien sûr les victimes des avortements clandestins (une des causes défendues par Aicha Chenna).

comme l'oued est bas les pêcheurs sont de sortie pour choper quelques poissons nourris d'eau d'égout et du lixiviat de la décharge en amont de Kasba-Tadla (le lixiviat arrive juste à côté du @#$%& de Sidi Belkassem), c'est pour cela que ces poissons frits dans une huile éternelle sont délicieux.
en partant manger chez des amis, quatre hommes descendirent d'une fourgonnette du service " hygiène et environnement " de la municipalité, hommes munis de cannes et de lassos pour capturer quelques chiens du quartier ; il faut dire que la semaine passé un homme arriva à l'hôpital l'avant-bras déchiqueté et devant l'ampleur des lésions fut conduit à Beni Mellal
sur la photographie " Oum er-Rbia entre le barrage et le pont portugais", j'ai traversé l'oued au niveau des pointillés rouges
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