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Les espagnols au MAROC

Envoyé par clementine 
Les espagnols au MAROC
09 mars 2007, 10:27
Mes voisins etaient espagnols, il avaient fui la dictature de Franco.
Nous allions parfois avec eux a la CASA D"ESPAGNA a Fes, ambiance guitare et tapas.
C'etaient de tres bon chasseurs, dans leur salon tronait la gueule empaillee d'un enorme sanglier, a cote de l'immense chapelet de bois.
S'il y a des espagnols sur le forum, ce serait bien qu'ils se manisfestent et nous racontent
Re: Les espagnols au MAROC
20 mars 2007, 05:14
ca serait le reve que des espagnols notamment ceux du maarif se manifestent
les femmes en noir dans ce quartier m'ont marqué
Re: Les espagnols au MAROC
27 mars 2007, 22:45
ruemozart a écrit:
-------------------------------------------------------
> ca serait le reve que des espagnols notamment ceux
> du maarif se manifestent
> les femmes en noir dans ce quartier m'ont
> marqué
>

Ce site des Anciens du Quatier Maarif de Casablanca pourrait vous interesser :
[morido.wanadooadsl.net]

Re: Les espagnols au MAROC
27 mars 2007, 22:46
Il fallait bien entendu lire quartier et non pas quatier
Re: Les espagnols au MAROC
28 mars 2007, 08:07



LES ESPAGNOLS A RABAT




il y avait une forte présence d'espagnols au quartier de l'océan à
RABAT.

Plusieurs maisons portaient des caractéristiques architecturales bien
distinctes , montrant une continuité avec le sud espagnol.

la CASA DE ESPANA de la rue de dakar , ètait le théatre tous les samedis
soirs , de tablaos flamencos.......c'était en face de la maison de mes
grand-parents.

les espagnols étaient surtout des électriciens, mécaniciens ,artisans
qualifiés ou infirmiers.....etc.

Mme ESCOBAR tenait LE GLACIER qui rassemblait le tout Rabat et sa
glace au chantilly ou son " orchata" n'avait pas d'égal .


il y avait une école espagnole prés de la rue de léningrad et la
société de bienfaisance av.marie feuillet.

il y avait à la rue de bruxelles ( rue avec palmiers)le stade JOSO,
équipe de basket des espagnols.

il y avait l'église de l'océan SAN JOSE ( saint joseph)avec son
architecture distiguée , aujourdhui gymnase .

il existe toujours l'église de LA MISION CATOLICA rue soekarno ,côté
de la DGSN.

Actuellement , LA CASA DE ESPANA se situe ds le quartier chic de
suissi , av.bir kacem et constitue le carrefour de tous les esagnols
de rabat ainsi que tous les hispanophiles de la capitale.

le centre CERVANTES de rabat , av allal ben abdellah , est très bien
sollicité de nos jours . il délivre des diplomes de langue espagnole
et régule la selectividad pour les étudiants désireux de poursuivre
des études supérieures en espagne: j'ai eu la chance d'y avoir étudié
au début des années 70 et d'obtenir le diplome supérieur de la langue et la civilisation espagnoles........MADRE MIA !!

je n'oublierai pas de citer tous les marocains juifs venus de l'ex-
zone nord qui était sous proctectorat espagnol et qui avaient la
culture et la maîtrise de la langue et que plusieurs confondaient avec
les espagnols.

voici un aperçu sur les espagnols à rabat comme je les avais connus
pendant mon enfance et ma jeunesse.

Prochainement ,je vous raconterais sur les espagnols à TETUAN ,pouvant
faire le sujet d'une thèse d'histoire vu la richesse et l'immensité du
sujet.


Dr. rbati boukroune...........france

Re: Les espagnols au MAROC
28 mars 2007, 13:39
Bonsoir RBATI ,
Je me souviens bien de la casa espana à l'OCEAN ou il y avait effectivement des soirées le samedi soir ; j'en ai fait pas mal entre 1965 et 1975 notamment avec la famille GAMUS qui tenait un garage à l'OCEAN . Avant on allait manger des brochettes chez la "mére ESCOBAR " ( il y avait un portrait de Marcel CERDAN dans la salle ) …Tu parles de glaces …elle faisait les deux ? ou bien je confonds de resto ?
Sauf erreur de ma part la casa était d' obédience républicaine …Mais il y avait à l'OCEAN , me semble-t-il, un club espagnol plus fermé d' obédience franquiste …
Re: Les espagnols au MAROC
29 mars 2007, 01:24
cigalou a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bonsoir RBATI ,
> Je me souviens bien de la casa espana à l'OCEAN
> ou il y avait effectivement des soirées le samedi
> soir ; j'en ai fait pas mal entre 1965 et 1975
> notamment avec la famille GAMUS qui tenait un
> garage à l'OCEAN . Avant on allait manger des
> brochettes chez la "mére ESCOBAR " ( il y avait un
> portrait de Marcel CERDAN dans la salle ) …Tu
> parles de glaces …elle faisait les deux ? ou bien
> je confonds de resto ?
> Sauf erreur de ma part la casa était d' obédience
> républicaine …Mais il y avait à l'OCEAN , me
> semble-t-il, un club espagnol plus fermé d'
> obédience franquiste …








effectivement , merci de m'avoir rafraichi la mémoire , le 2è club
était tout près de l'ABC et de chez mme escobar et avait un club de
foot " futbol club ocean "


pour les brochettes , ce n'était pas chez mme escobar mais au mont dore
à côté de BATA.........saludos amistosos a todas y todos......rbati
>


Re: Les espagnols au MAROC
29 mars 2007, 05:05
bonjour ,
effectivement il y avait les brochettes au MONT DORE et c'est là qu'il y avait le portrait de Marcel CERDAN ...c' est pas bon de vieillir !!!

Re: Les espagnols au MAROC
09 avril 2007, 14:47

sr Rbati dice usted que pronto contara cosas de Tetuan,lo cual me agradaria mucho pues soy Tetaunia.Saludos
Re: Les espagnols au MAROC
09 avril 2007, 16:51


Les espagnols ont bien marqué le nord du Maroc.

Voici quelques photos de la jolie ville d'Asilah. Azaïla comme disent les nordistes.
Pièces jointes:
image944.jpg
Re: Les espagnols au MAROC
09 avril 2007, 16:55


La ville d'Assilah
Pièces jointes:
image945.jpg
Re: Les espagnols au MAROC
09 avril 2007, 17:02


Assila.
Pièces jointes:
image1320.jpg
Re: Les espagnols au MAROC
10 avril 2007, 00:22
lilita a écrit:
-------------------------------------------------------
> > sr Rbati dice usted que pronto contara
> cosas de Tetuan,lo cual me agradaria mucho pues
> soy Tetaunia.Saludos



amiga mia...........contar sobre tetuan es algo muy amplio ,muy
largo y riquisimo ......el tema tiene de ser bien presentado y por
eso yo necesito tiempo.

con mi profesion de medico y mi apoyo sobre el terreno a un candidato
a la presidencia de francia ( mi otro pais donde vivo despues muchos anos) el tiempo es cada vez màs escazo .

gracias por su comprension y hasta luego muy prontito IN CHALLAH

AMISTADES




Re: Les espagnols au MAROC
14 avril 2007, 14:39
rbati boukroune a écrit:
-------------------------------------------------------
> lilita a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > > sr Rbati dice usted que pronto
> contara
> > cosas de Tetuan,lo cual me agradaria mucho
> pues
> > soy Tetaunia.Saludos


.....hola lilita...........algo de tetùan.........HASTA LUEGO !!!



LAS FAMILIAS TETUANÍES DE ORIGEN ANDALUSÍ







HASNA DAOUD. Conservadora de la biblioteca Daoudia Tetuán




Salares (As-Sharq, al-Andalus) 19 de septiembre de 2004



Ante todo quería dar las gracias a los encargadas de organizar este seminario par haberme invitado a participar en este encuentro que tanto interés tiene para nosotros los marroquíes como para ustedes los españoles, y sobretodo los Andaluces, ya que trata del tema de Al-Andalus, reavivando una fase de la historia, que es –en parte- nuestra gloriosa historia común, teniendo en cuenta que las ocho siglos que han pasado nuestros ancestros musulmanes árabes en las tierras de Al-Andalus, fueron - sin duda - una época de civilización, de cultura, de arte, de aproximación, y mas que todo de convivencia entre distintas fés, cosa que tanto añoramos en nuestros días.

Es evidente que la Providencia hizo que se cruzaran nuestras destinos, y que como fruto de esa convivencia, hayan surgido varios vínculos que hicieron que se entrelazasen nuestra sangre, nuestra vida, y nuestro destino durante un buen largo rato de la historia, para el bien de la humanidad.

Uno de los aspectos mas relevantes de la aproximación que hubo entre nuestros dos pueblos, fue el de las diferentes emigraciones que ha habido entre las dos orillas del Estrecho durante varios siglos: primero las emigraciones de los musulmanes magrebies -árabes y beréberes- hacia la península Ibérica, en tiempos de la expansibilidad del Islam a partir del siglo VIII, y prolongándose este hecho después durante todo el período de la soberanía marroquí sobre gran parte de dicha península, y mas tarde las emigraciones individuales o/y sobretodo colectivas de los musulmanes y judíos desde Al-Andalus hacia el norte de Marruecos en tiempos de la pérdida del reinado de los reyes de Taifas sobre las tierras peninsulares a partir de los finales del siglo XV.

Antes del año 1492, que fue la fecha de la conquista de Granada por los reyes católicos, ya hubo un gran personaje granadino que emigró hacia Tetuán en el siglo XII, fue el Sheij Abdul-Kader At-Tabbin Al-Andalusi, que después de permanecer un período en Ceuta con el Sheij Abu Abdil-Lah Al-Fajjar, se trasladó con él a Tetuán, donde adquirió un terreno sobre el cual hizo construir una mezquita y una vivienda, que se conservan y se veneran por los tetuanies hasta hoy en día. Hay quien afirma que At-Tabbin no emigró solo, sino que fue acompañado de otros emigrantes que se instalaron con él en esta ciudad, y que ellos son los que en verdad representan la primera ola de emigrantes andalusíes hacia Tetuán, antes de que viniera el gran combatiente granadino Al-mandarí, pero no hay pruebas históricas que aseguran una emigración colectiva en dicha siglo.

Sin embargo el éxodo mas importante que se conoció desde las tierras andalusies hacia la ciudad de Tetuán, fue el que tuvo lugar pocos años antes de la caída del Reino de Granada - el último bastión del Islam en Al-Andalus- en manos cristianas a finales del siglo XV, que es cuando emigró Abul-Hasan Alí Al-Mandarí hacia dicha ciudad, que era en aquel entonces una ciudad destruida y abandonada durante casi todo un siglo.

Con el citado capitán Al-Mandarí, emigraron varias familias granadinas que se encargaron de reconstruir la ciudad de Tetuán hacia el año 889 de la hégira, 1484 de la era cristiana, instalándose en ella con sus hijos, sus usos y sus costumbres, y simbolizando así la nueva vida de los andalusíes-marroquíes en dicha ciudad, que se conoció desde entonces coma la pequeña Granada o la hija de Granada, dado el aspecto de vida con espíritu granadino que se llevaba por sus habitantes.


1 - Mohamed Daoud - Las familias de Tetuán (Manuscrito).

En cuanto al número de familias o personas que emigraron con Al-mandarí, y que contribuyeron en la reconstrucción de Tetuán, pues hay tres versiones:

1- La de Abu Hamed Al-Arbi Al-Fassi (2), afirmando que fueron 46 hombres y 10 mujeres.

2- La de Abdessalam Squirech (3), diciendo que fueron unas 80 personas.

1- La del autor del «Manuscrito anónimo» (4), quien declara que fueran unas 40 casas.

El historiador de Tetuán, que fue mi padre el Prof. Mohamed Daoud -que en paz descanse- pudo sacar una conclusión de estas tres versiones, diciendo que no hay ninguna contradicción entre ellas, sino que acumulándolas todas se puede llegar a una asimilación de pruebas que se refuerzan entre sí, afirmando que el número de emigrantes andalusíes hacia Tetuán puede que haya sido de 80 personas, de los cuales 46 eran hombres, 10 eran mujeres, y los veintitantos restantes eran mozos y niños pequeños, _y que todos habitarían unas 40 viviendas.

De otra parte, y según el historiador Juan León Africano (S. XVI), que nació en Granada pocos años después de la reconquista de esta ciudad por los cristianos, y que se trasladó a Tetuán siendo un niño, Al-Mandarí pudo reconstruir Tetuán con la ayuda de una selección de 300 audaces caballeros granadinos (5).

Es cierto que después de aquella fecha tuvieron lugar otras emigraciones desde la Península Ibérica hacia el norte de Marruecos, especialmente después de que los moriscos fueran obligados a desterrarse a lo largo del siglo XVI, y que muchos emigrantes prefirieron instalarse en Tetuán, sabiendo que era una ciudad restaurada por sus compatriotas andalusíes, participando de este modo en construir los nuevos arrabales de la ciudad; sin embargo la emigración definitiva que se efectuó fue cuando los moriscos fueron totalmente expulsados de la península a los principios del siglo XVII por el rey Felipe III, que fue quien decretó su expulsión el día 9 de abril de 1609. Según algunas fuentes solamente de Andalucía fueron expulsados 80.000 moriscos, mientras que algunas otras fuentes aseguran que la expulsión de los moriscos del año 1609 y los años sucesivos afectó más en número a los moriscos de los reinos de Valencia, Murcia y Aragón que a los andaluces, y que fueron 118.000 los moriscos que salieron de Valencia, 61.000 de Aragón, 45.000 de Castilla y Extremadura, 16.000 de Murcia, y solo 32.000 de toda Andalucía", En conclusión fueron unas 275.040 los moriscos que salieron de la península durante el proceso de la expulsión que no se dio por acabado hasta el año 1614.

Pero aun así, se puede confirmar que el número de los moriscos que existían en tierras peninsulares era mucho mayor que 275.000, lo que significa que no salieron todos, sino que quedaron muchos millares que ante la disyuntiva de convertirse al cristianismo o desterrarse, optaron por la conversión, y tal vez hasta par cambiar de nombre, para poder seguir viviendo ellos y sus descendientes en sus tierras y disfrutar de sus bienes.
-- Abu Hamed Al-arbi ben Yussef Al-fassi, gran erudito del siglo XI de la hégira (M. 1052) (S. XVII) autor de una pequeña anotación sobre la historia de Tetuán.

(3) - Abu mohammad Abdessalam Squirech (M. 1250 de la hégira) (S. XIX)- Autor del manuscrito «Nuzhatu Al-ijuán wa saluatu al-ahzan fi al-ajbar al-wárida fi bina¡ Tetuán wa man hakama filia awtakarrara mina al-aaián ».

(4) - Así es como ha llamado el Prof. M. Daoud a un manuscrito anónimo antiguo que trata de la Historia de Tetuán y que se encuentra en su biblioteca privada de Tetuán (Biblioteca Daoudía).
'Juan León Africano (S. XVI) - Descripción de África. (Lapeyre - Según un artículo anónimo publicado en internet bajo el título de « ¿Desapareció realmente Al-Andalus o somos aun Moriscos?»)

Dicho esto, se nos ocurre una preocupante pregunta:

¿Qué pasó con aquellos moriscos que quedaron en tierras peninsulares españolas? Acaso no son aquellos los tatarabuelos de muchas familias españolas actuales que no saben que sus antecesores eran musulmanes árabes? Acaso ha habido un interés suficiente por parte de los investigadores para conocer el origen, la genealogía, y el linaje de los descendientes de los moriscos en España?

De todos modos el tema merece ser estudiado muy detenidamente, aunque solo sea por curiosidad.

Después de esta pequeña introducción histórica, y después de estas interrogaciones, quisiera aclarar que el tema del destino que tuvieron las familias andalusíes emigrantes hacia Marruecos y especialmente hacia Tetuán, sí que ha sido y sigue siendo un tema interesantísimo para nosotros, y que tal vez el trabajo que hicieron los historiadores de Tetuán' tratando precisamente de sacar información sobre las raíces y la procedencia de sus familias, haya aportado un grano de arena en este campo tan digno de investigar.

En este área, tenemos a la obra manuscrita que dedicó mi padre Mohamed Daoud a este tema, titulada «Las familias de Tetuán», que consta de más de 700 páginas, analizando toda la información que pudo acumular sobre las familias que han habitado Tetuán desde su última reconstrucción por los andalusíes hasta el siglo XX (8).

Entrando ya directamente en el tema, diré que siendo Tetuán una ciudad que ha sido totalmente reconstruida por los emigrantes andalusíes, es evidente que la mayoría de sus familias fueran en aquel entonces de tal origen, mientras que la minoría restante era de origen o fasí (de la ciudad de Fez), o Rifi (de la región del Rif en el norte de Marruecos), o Yeblí (de la región de Yebala de la misma zona norteña), que son los elementos que ayudaron en su reconstrucción. Es cierto que todos contribuyeron en dicha obra después de pedir la autorización del rey de Marruecos que era entonces Mohammad Al-Cheij Al-Wattasi, pero también es cierto que todos lo hicieron bajo el mandato del combatiente granadino Al-Mandari, que fue quien asumió la responsabilidad de dirigir las acciones, así como la de gobernar la ciudad después de instalarse en ella con su gente.

De otra parte sabemos que hasta los principios del siglo XX, y antes de que avanzara la avalancha de emigrantes desde el sur de Marruecos hacia nuestra ciudad, Tetuán se destacaba como ciudad de rasgos claramente andalusíes, tanto fisonómicamente como a nivel de la calidad de vida de sus habitantes.
Mas las familias de origen andalusí que se conocieron en Tetuán, siempre han intentado conservar -dentro de lo que cabe- todas las costumbres y las tradiciones que heredaron de sus antepasados andalusíes, tanto en su modo de hablar, como de cocinar, de cuidar y de atender las tareas que representan los diferentes aspectos de la vida cotidiana. De hecho ya esos antepasados -que fueron los primeras emigrantessiempre han conservado y se han adjudicado el título a el adjetivo de (Al-andalusí) que consta en casi todos sus actas notariales y sus documentos jurídicos, enorgulleciéndose de su procedencia del «Paraíso perdido», que es el sobrenombre con el que siempre se han llamado las tierras de Al-Andalus por los árabes después de abandonarlas.

Una pequeña comparación de un simple aspecto de la vida cotidiana que es el dialecto hablado por los tetuaníes descendientes de las andalusíes y el de los que no lo

- Señalamos aquí que el [aquí]¡ Ahmed R'honi en su obra histórica sobre Tetuán titulada «Umdatu arrawin fi Tariji Tittawin". ha dedicado un gran capítulo al vocabulario utilizado en esta ciudad. en el cual cita los nombres de las familias conocidas en ella. mencionando a los personajes más destacados. (8) - El Prof. Mohamed Daoud f 1901 - 1983)

son, nos puede probar que los primeros han conservado ese tono, ese acento, esa delicadeza y esa finura con la que se ha caracterizado el idioma o el dialecto hablado en Al-Andalus. De esto puedo testificar basándome sobre otra obra de mi padre el Prof M. Daoud que trata de un estudio sobre el refranero de Tetuán (9), en la cual podemos destacar que el parecido que existe entre las refranes que se dicen actualmente en Tetuán y los que se decían antiguamente en Granada, Sevilla o Córdoba"' es espectacular. lo que significa que el dialecto usado en Tetuán sigue siendo mas o menos el mismo que se usaba en Al-Andalus.

No hablemos de los demás aspectos que conciernen a la arquitectura, la gastronomía, la repostería, el arte ... de Tetuán, que se reconocen en esta ciudad como un legado digno de ser conservado can mucho esmero, por ser una herencia de las gloriosos antepasados andalusíes.

Volviendo al tema de las familias, observamos que entre las familias que cita mi padre el Prof. M. Daoud en su obra antes citada sobre las familias que han habitado Tetuán hasta principios del siglo XX, y que llegan a ser unas 1400 familias, podemos apreciar que unas 182 de ellas son las que pudo asegurar que son de origen andalusí, lo que representa una media de un 13 %. Aunque en mi investigación personal, y tratando de continuar la obra que empezó mi padre, he podido comprobar que el número de dichas familias puede ser superior al que hemos citado, ya que he tenido la posibilidad de trabajar sobre más de 2000 actas notariales y documentos varios de los que he podido sacar mucha información sobre el origen de varias familias que no han sido citadas en dicha obra por falta de pruebas documentales.

Esto sin contar con las familias judías que se han instalado igualmente en Tetuán, sabiendo que la mayoría de ellas es de origen sefardí procedente de Al-Andalus, y que esta diáspora tuvo una presencia realmente espectacular en dicha ciudad, conservando a su vez sus nombres, su religión, sus costumbres, y sus actividades que se diferencian de las de las musulmanes, y que merecen ser estudiadas e investigadas muy a fondo".

Otro investigador que se interesó por las familias tetuaníes es el Sr. M. Ben Azzuz Hakim, que publicó un libro titulado «Revelador de los nombres de las familias de Tetuán desde el año 1492 hasta 1900», en el cual menciona 1682 nombres de familias de las cuales 821 eran de origen andalusí, o sea un 48,81 %, asegurando que de las 1099 familias que seguían existiendo en Tetuán el año 1900, unas 447 de ellas eran de origen andalusí, o sea un 40,67%.

Mas si analizamos las apellidas de todas las familias tetuaníes musulmanas de origen andalusí, podemos observar que una media muy importante de ellas lleva nombres árabes, teniendo en cuenta que son nombres de familias árabes musulmanas que habían vivido en Al-Andalus en tiempos de la soberanía islámica, y que han salido de allí sin voluntad propia a consecuencia de hechos y acontecimientos

(9) - La obra se titula «Al-amtal al-áammia Tetuán wa al-hilad al-arabía». v es un estudio sobre los refranes utilizados en Tetuán_ comparados con las que se utilizan en los diferentes países árabes. De esta obra se ha publicado el primer tomo repasado y complementado por Hasna Daoud (Tetuán - 1999).
'" - sobre el tema de los refranes en Al-Andalus se puede consultar la obra titulada «Ray Al-awam va maraáa as-sawam fi nucati al jawass wa al-awam» de Abu Yahya Abdul-Lah b. Ahmad Azzajjali AlCortobí (m. 1294) - Y también la obra titulada «Hadáik al-azahir fi mustahsani al-ajuiba wa almudhikat wa al-amtal wa al-hikaiat wa al-nawadir» litografiado en Fez _ de Abu bakr Muhammad b. Aasim al-Garnati al-Andalusi (m. 142F).

" - Repasando la obra de mi padre sobre «Las familias de Tetuán», he pensado añadir al final un anexo que trata de las familias judías de Tetuán.

' - Mohamed Ben Azzuz Hakim "Kashaf asmaá aáilát Tittauen» - Tetuán 1999.

conocidos históricamente, conservando siempre sus nombres, y llevándose consigo su religión y sus costumbres hacia las tierras del exilio.

Mientras que las demás familias llevan un nombre totalmente español, aun siendo musulmanas y sin que sus nombres tengan ningún significado en lengua árabe. Este fenómeno puede tener dos interpretaciones posibles:

1- Que son nombres propios de familias cristianas que en tiempos de la soberanía islámica se han convertido al Islam, conservando sus nombres españoles, tanto en tiempos de su estancia en Al-Andalus, como después de la emigración forzosa a la que se sometieron a causa de la conquista cristiana.
2- Que son nombres de familias musulmanas que en tiempos críticos bajo la soberbia cristiana, tuvieron que buscar alguna forma de camuflar su identidad, cambiando así sus nombres árabes por nombres españoles que conservaran hasta después de su emigración hacia Tetuán.

Pero lo mas sorprendente en este asunto es que las familias citadas hayan mantenida su apellido español tal y como es, aunque con unas muy pequeñas deformaciones en algunos casos.
Y para dar ejemplo de este fenómeno tan curiosa voy a mencionar unas cuantas familias tetuanies andalusíes que han conservada su apellido español, apartando la trascripción del nombre como se pronuncia en árabe:

1- Abril = Abril

2- Acevedo = Zbida

3- Algaida= Algaida

4- Alicante Allecanti
5- Alvara = Albaro
6- Aragón = Ragún
7- Aranda = Randa
8- Ayala = Ayana
9- Baeza = Baesa
l0 Bailén = Bailén
11- Barreiros = Barriroch
12- Benavides = Benavides
13- Bermejo = Bermiyo
14- Blasco = Blachco
15- Boyer = Buiyer
16- Bueno = Bueno
17- Burguete = Berrquita
18- Cabrera = Kabrera
19- Candela = Kandila
20- Cárdenas = Kardenach
21- Carrión = Karrión
22- Castillo = Kachtilio
23- Chaves = Chaves
24- Chulo = Chulo
25- Conacho = Konacha
26- Doblón = Doblón
27- Federico = Federico
28- Fernando = Fernando
29- Flamenco = Flamenco
30- Fuentes = Fuentech
31- García = Garsía
32- Guzmán = Kuzmán
33- Hernando = Herrando
34- Jaén = Yajin
35- León = Lión
36- Lobato = Lebbat
37- Lucas = Lukach
38- Madera = Madira
39- Maldonado = Maldonado
40- Manco = Manco
41- Marchena = Marchena
42- Marín = Marín
43- Martín = Martin o Martil
44- Marzo = Marso
45- Mayo = Mayu
46- Medina = Mdina
47- Mendez = Mendis
48- Mendoza = Mendosa
49- Molina = Molina
50- Montemayor = Montemaior
51- Montemío = Montemío
52- Montoro = Montoro
53- Morales = Moralech o Morarich
54- Mulato = Molato
55- Murcia = Mursia
56 Noche = Nodche
57- Paez = Paes
58- Pereda = Breda
59- Pérez = Peres
60- Polo = Bolo
61- Ponce = Panzi
62- Puerto = Puerto
63- Ramírez = Ramires
64- Ramón = Ramon
65- Ramos = Remmuz
66- Redondo = Redondo
67- Reina = Raina
68- Requena = Rcaina
69- Rocas = Rocach
70- Ronda = Ronda
71- Roque = Rek
72- Ruiz = Ruiz
73- Salas = Salas
74- Sendero = Chendir
75- Serrano = Cherrano
76- Sordo = Sordo
77- Torres = Torres
78- Valdivia = Bendibia
79- Valenciano = Balensiano

80- Valenzuela = Bensuila

81- Vargas = Bargach

82- Vera = Bera



Junto a estas, están las demás familias tetuaníes andalusíes que no se conocen sus equivalentes entre las familias españolas, mientras que su procedencia de Al-Andalus es totalmente segura y probada en los documentos antiguos que se conservan tanto en los registros de los habices y de las antiguas mezquitas, como en las actas notariales de los archivos personales de varias familias. De este tipo citaremos como ejemplo las familias de: Agzul - Al-andalusí - Al-mandarí - Al-attar - Chaudrí - Chorbí - Cortobí - Daoud - Del-lero - El-hach - Gailan - Garnatí - Lebbadi - Mostfa - Quaisí - Ráfeí - Seffar - Tnana - Tob . . . etc.

De otra parte, debemos destacar un aspecto digno de realzar en la historia de Tetuán, y que tiene que ver con la cohabitación entre familias andalusíes y españolas. Nos referimos al hecho de que el destino quiso que esta ciudad fuera ocupada por (os españoles das veces consecutivas, una durante la guerra de Tetuán en 1860, y otra durante la época del protectorado (1912 - 195b), cosa que permitió a varias familias españolas vivir en esta ciudad, y por consiguiente cohabitar con las familias tetuaníes descendientes de andalusíes, creando de este modo un fenómeno totalmente curioso, o tal vez único y singular en todo el mundo, ya que ha permitido que vivan en la misma ciudad familias musulmanas y familias cristianas que se apellidan igual, que escriben y pronuncian sus apellidos de la misma manera, y que a la mejor descienden de los mismos antecesores.

Partiendo de este punto, M. Daoud, trató de clasificar de un modo preciso estas familias, señalando que hay dos tipos de ellas:

Primero: las familias tetuaníes musulmanas de origen andalusí que comparten el mismo nombre con familias españolas cristianas, y que han cohabitado juntamente en Tetuán en tiempos del protectorado, como las familias de: Aragón - Baeza - Bermejo - Boyer - Castillo - Lucas - Marchena - Marín - Martín - Medina - Molina - Morales - Paez - Rocas - Ruíz - Salas - Torres - Zecri ... etc.

Segundo: las familias tetuaníes musulmanas de origen andalusí que comparten el mismo apellido que algunas familias españolas, simplemente que la rama musulmana ya se ha extinguido de Tetuán, manteniéndose su citación en los documentos archivados especialmente en las bibliotecas tradicionales y privadas de esta ciudad; mientras que la rama cristiana, si que se ha registrado como habitante de dicha ciudad en la época del protectorado, como las familias de: Bailén - Blasco - Bueno - Cabrera - Cárdenas - Chaves - Concha - Federico - García - Grande - León - Maldonado - Mendoza - Montemayor - Pereda - Ramírez - Ramón - Redondo - Reina - Rodrigo . .. etc.

De todos modos, se puede decir que tanto las familias andalusíes que siguen existiendo en Tetuán, como las que ya se han extinguido, todas han contribuido en darle a esta ciudad ese toque especial, ese embrujo que hizo que se destacara como una ciudad de un encanto particular, una ciudad que aun siendo pequeña, comparándola con las demás ciudades imperiales de Marruecos, ha sido la cuna donde se adoptó a ese legada andalusí tan precioso que estaba al borde del abismo, dándole cobijo y amparo, y protegiéndole para mantenerlo vivo hasta nuestros días. Tanto es así, que el precursor en el campo de la preservación y protección de todos los poemas y los zéjeles que se cantan en Marruecos dentro del arte musical majestuoso que se denomina «Al-ala al-andalusía» o la música andalusí, es un tetuani llamado Mohammad ben Al-husain Al-haik Al-andalusi (S. XVIII), cuyo manuscrito especial en este tema está en nuestra posesión" como obra de un valor _y de una belleza verdaderamente impresionante.

No en vano, varios literatos se han profesado como verdaderos enamorados de Tetuán, gracias a ese encanto y a ese espíritu especial que conserva del gran «Paraíso perdido», y de hecho lo han confesado públicamente -como hizo el escritor libanés Najib Abu Mulham, diciendo que Tetuán es « ... el encanto de los corazones, el hechizo de las almas, sus redes invisibles están extendidas y se pueden palpar en todos sus maravillosos componentes, tanto que cualquier extranjero que la visita desea instalarse en ella; en cuanto a aquel que piensa dejarla, pues muere olvidando que lo iba a hacer. Y si alguien me preguntara: como te atreves a dar esta sentencia siendo solamente un extraño visitante? un ignorante que no se ha hundido en el mar de su historia y sus curiosidades? y que no conoce mas que las apariencias que no son mas que cortezas que no desvelan el secreto de sus verdaderos tesoros? Contestaría: Amigo, yo soy aquel huésped que se ha convertido en anfitrión, aquel visitante que se ha vuelto residente, aquel extraño que ya es un familiar mas ... Amigo, yo soy un cautivo del embrujo de Tetuán»

Y amigos, yo por mi parte, no quisiera concluir esta modesta intervención sin dejar claro que si el destino quiso que hubiera esa época -o mejor dicho esas épocas en las que nuestras ancestros han convivido y se han aproximado, y si el mismo destino ha permitido que varios de nosotros también vivan una escena mas de convivencia y aproximación, para volver a separarnos, y para que cada cual siguiera su camino aparte, no debemos olvidar que -aun estando separados- tenemos la obligación de considerar los derechos y las obligaciones que deben de ser respetados entre los vecinos, y mas aun entre los posibles descendientes del mismo árbol genealógico, y que las relaciones entre nuestros dos pueblos deben de ser de lo mas cordial y de lo mas amistoso posible, siempre - sin duda- para nuestro bien y para el bien de la humanidad.

Muchas gracias.



Hasna Daoud (Tetuán - Septiembre 2004)


' 13 - Este manuscrito denominada "Kunnash Al-Haik» se conserva en nuestra biblioteca Daoudia de Tetuán bajo el número 144 en la sección de tos manuscritos de dicha biblioteca.

Informe sobre la biblioteca Daoudia Tetuán (Marruecos)

La biblioteca Daoudia es una institución cultural no gubérnamental que fué fundada en los años 20 del siglo XX, por el historiador de Tetuán Profesor Mohamed Daóud (1901 - 1984).

Esta biblioteca pertenece ahora por testamento legal a la familia Daoud, que ha decidido abrir sus puertas a los investigadores, después de haber sido reorganizada por Hasna Daoud, que es quien se ocupa de su administración y mantenimiento desde su apertura en el año 1986.

Dirección: Biblioteca Daoudía Bab Okla - C'/ Tadrouj -N' 18 Tetuán C. P. 93000

Marruecos Tel.- Fax: (212 -39) 97.05.46.


Contenido:
La biblioteca comprende tres secciones:

1. Sección de libros impresos:

-En árabe: 8684

- En castellano: 1004

- En inglés: 804

- En francés: 752

- En otros: 66

Total: 11.310

(datos a junio de 2004)

2. Sección de archivo:

- Manuscritos: 761

- Documentos históricos: 1106

- Documentos jurídicos: 1800

- Fotografías : 14.000

- Colecciones de mapas, de sellos, de visita ...etc. de invitaciones, de tarjetas.


3. Sección de hemeroteca:

- Colección de prensa en árabe: 529 títulos

- Colección de prensa en español: 18 títulos

- Ejemplares de prensa árabe mundial: 1436 títulos


Objetivos:
1. Conservación del patrimonio cultural de Tetuán.

2. Intervención en actos y exposiciones culturales con el fin de hacer resaltar el aspecto histórico y civilizado de Tetuán.

3. Ampliar la actividad cultural, entablando relaciones con instituciones de la misma índole.

4. Aportar servicios culturales a los investigadores.

5. Edición v publicación de la obra del profesor M. Daoud

Necesidades:
Renovación de estanterías Climatizadores de aire Estabilizadores de humedad Cámara de fumigación Termómetros.

Hilo musical.

Renovación de la red eléctrica Alarma contra incendios extintores.

Fotocopiadora.

Restauración de manuscritos Encuadernación de periódicos y revistas Equipamiento de archivo.

Productos de fumigación y control de humedad.


Tetuán, 23 de junio de 2004





Re: Les espagnols au MAROC
15 avril 2007, 15:07


A LILITA LA HIJA DE TETUAN



HAS VISTO LO QUE ACABO DE ANADIR A PROPPSITO DE TETUAN TAL COMO TE LO

DESEABAS...........HASTA MUEGO CON OTROS TEMAS SOBRE TU CIUDAD LA

PALOMA BLANCA.............AMISTADES.


Rbati de boukroune............france
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