MEKNES ...... 2

VANCOUVERT

Heureux de te retrouver. Comme notre ami le BERBERE devient faignant il m'a demandé de passer l'article de Mohammed EL AOUENNE.
Je crois que ce n'est pas très réussit, donc toi la spécialiste je te charge de rectifier le Tir.
Amitiés

Bonjour a toutes et tous,

Kiki - Je commence a me remetre petit a petit du jet lag...Il le faut car demain c'est retour au bureau...Franchement je n'ai plus envie..

Pour l'article de Mohammed une partie est lisible et une autre non, alors je remets donc. Pour le berbere tu pourrais lui montrer comment faire "copier/coller.

Azrou-Ifrane :
L’agonie du cèdre dit Gouraud
Par
Mohammed EL AOUENE

Publié dans Al Bayane du 28 novembre 2002

La force du lien familial est tellement ancrée dans la culture marocaine que le retour au village natal, au moins une fois par an, est plus qu’impératif. La visite aux parents, proches ou lointains, est une nécessité. N’est-ce pas François BONJEAN qui, il y a plus de quarante ans, écrivait que « le peuple marocain est l’un des peuples les plus polis du monde » et à travers ce noble sentiment qu’est la politesse surgit celui du maintien et du respect de lien familial et auquel nous sommes fiers de ne pas y échapper.Le retour au pays est en général caractérisé par des points d’encrage hérités surtout de l’enfance. Alors que Les anciens d’Ifrane se vanteront de la sculpture du lion de l’Atlas, de la cascade des vierges, de la source Vittel, etc.… ceux d’Azrou vous feront l’éloge du grand lycée Tarik ibn Ziyad et de son histoire, de la pisciculture, du centre artisanal, etc. …. Personnifiés, ces lieux sont considérés, par les Azrouis et les Ifraniens, comme des êtres qui leurs sont chers. Mais le facteur commun à ces deux petites communautés demeure, sans équivoque, la futaie de cèdres qui les surplombe.

Supplice

Aujourd’hui, cette forêt est, malheureusement, exposée à une menace, quasi totale, des « mafias de bois » avides d’argent et un surpâturage abusif d’un élevage extensif sans pour autant oublier l’immonde chenille processionnaire qui n’épargne rien au passage. Le magot pour sa part apporte sa portion de gangrène et participe activement au dépérissement de cette forêt en décortiquant toutes les pousses terminales des jeunes cèdres. Les sangliers en sur nombre, laboureurs acharnés, à la recherche de tendres racines et de vers mous, contribuent à la dégradation de cette forêt.

Repères historiques

Espace longtemps tenu comme vierge, la cédraie du Moyen Atlas fut subitement violé au début du siècle dernier par le passage des troupes de Lyautey probablement des légionnaires dirigés par le général Gouraud, colonel à l’époque. Ce passage sera immortalisé par un nom de baptême en l’occurrence celui de Gouraud qui le hasard a voulu que celui-ci soit estropié d’un bras. Pas surprenant donc de constater que le choix de ses parrains avait été porté sur ce cèdre. En effet ce dernier a un long bras accolé au tronc ce qui lui donne cette impression de manchot. Il y a aussi lieu de signaler, parallèlement que non loin, à l’orée de cette même forêt, le plateau de Timahdite (Province d’Ifrane) fut le théâtre d’une forte résistance à l’occupant ce qui a amené l’armée coloniale à ériger une stèle commémorant ses soldats morts au champ des batailles. C’est ainsi qu'il est inscrit sur la face nord de cette stèle: « Français qui passez ayez une pensée pieuse à l’adresse des héros tombés sous notre drapeau pour la grandeur du pays ». De même que l’on peut lire sur la face sud : « En souvenir des durs combats livrés par les troupes françaises de mai 1917 à septembre 1921 »

Localisation

En marge du temps, ce cèdre se voulait perpétuel au milieu des siens qu’ils se terminent tantôt en pyramide, signe de jeunesse tantôt par de longues branches aplaties au sommet, signe de vieillesse. Situé, non loin et entre les villes d’Azrou et d’Ifrane, les deux « sœurs ennemies » dans l’émulation, le cèdre Gouraud a, des siècles durant, résisté à la violence qui l’a et l’entoure toujours d’ailleurs. Il a lutté contre les déprédations de l’homme, les dégâts perpétrés par les singes ; Il a aussi bravé la colère du vent, supporté la fureur des pluies torrentielles, endurer le poids de la neige, esquivé « les tirs » de la foudre et enfin échappé aux ravages causés par les incendies. Supplicié, il l’a été, mais cela ne l’a pas empêché à régner en maître sur sa contrée. C’est, peut être sa stature, presque dix mètres de circonférence, qui l’a aidé à tenir tête au temps et aux intempéries.

Point de vue

Ma dernière visite à ce « monument végétal » remonte au mois d’août de cette année. Je m’étais brusquement trouvé devant ce colosse déjà marqué par l’âge. Combien de touristes ont-ils eu la poitrine contractée, combien de simples visiteurs ont-ils eu la gorge serrée en découvrant l’état d’étiolement avancé de l’imposante carrure du vieux conifère ? Que dire de l’angoisse de l’enfant du pays ? Le doyen des cèdres du Moyen Atlas est aujourd’hui en train de succomber à la vieillesse. Ses feuilles, pourtant persistantes, desséchées et prématurément flétries commencent à tomber, une à une. Ses branches qui, naguère, longues et fournies, recevaient les visiteurs comme des bras ouverts se dénudent progressivement. Certaines sont déjà complètement dépouillées de leurs feuilles.

Largement «carte-postalisé » certes, mais pas suffisamment protégé, le cèdre Gouraud subit encore le sacrilège des photographes, de cette plaque métallique que quelque inconscient lui a clouée au tronc, de cette échelle de location pour atteindre le bras du géant, de ces kiosques ne respectant même pas « l’ordonnancement architectural » du milieu, etc.…

Protection

Afin de permettre à ce vieux cèdre moribond une retraite, un repos bien mérité, une sorte de zone non aedificandi est devenue pour ce patrimoine national une nécessité voire une obligation. Un simple coup d’œil sur les alentours suffirait à l’éventuel curieux pour être fixé sur le sort qui attend ses cadets. Beaucoup ont déjà été la cible des « chercheurs de miel » qui, semble t-il, tout en fumigeant les abeilles à l’aide de la bouse de vache mettent ainsi en flammes la base du tronc du cèdre. Une mort inéluctable attend donc tout arbre sujet à cette méthode apicole peu enviable. Et bien sûr les petits braconniers attendent à la lisière pour en profiter au maximum avant l’arrivée des mafiosi de bois.

Puissions-nous, par cette modeste contribution, avoir rendu un vibrant hommage à ce témoin de plusieurs siècles d’histoire du Moyen Atlas ! Le cèdre dit Gouraud restera jusqu’à la fin de ses jours chargé de mystères que seules des recherches approfondies peuvent dissiper.

Publié dans Al Bayane du 28 novembre 2002
Par
Mohammed EL AOUENE

GG3035

je partage ta peine, j'aurai une pensée pour elle ce soir dans mes prières. Sincères condoléances.

Bonsoir CIGALOU

Bien reçu J'y vais ...Merci bien !

Bonsoir les Meknassis et bienvenue a MAMIENET et ses 83 printemps ,belles photos historiques ,j'aime bien la devise de la première .

ROUAMZINE ,l'Hopital Louis on ne s'en lasse pas de le revoir ,pour ton premier essai c'est une réussite .

LUZ VANCOUVER ,certains de ces prof.étaient aussi dans d'autres lycéés ,bon courage a notre Canadienne pour la reprise ,revoie la devise "tout doucement le matin et " ........

ASPHODELE FENCH ,je crois me souvenir d'une piste d'attérissage en terre et d'un hangar dans les annéés 63.64 ,j'y avais vu des pipers faire de l'épandage .

Mes amitiés.

Bonsoir à LUSSAC et merci pour votre " welcome " je débute et découvre ! il n'est jamais trop tard...amicalement,

Tarzancasa,

Je ne doutais bien que tu ne connaissais pas Mme Carmen de l'hôtel Victoria du moins pas celle à qui je pensais. J'espérais tout de même des anecdotes entendues par ci par là, dommage... Ils ont tenu le restaurant le "Français" en 1936-39.Beaucoup plus tard il a été remplacé par un magasin de meubles.
Tous parlent des écoles Marollo, Bretagne, la Boucle mais personne de l'école qui se tenait au rez-de-chaussée des services municipaux. Au dessus il y avait la salle des fêtes, le bal du carnaval avait sa place.
Il y a quelque temps déjà tu parlais de Dominique et Achill Lambrou. Tu savais que la famille de Dominique a habité la rue de Lyon? J'ai joué avec ses enfants, au foot,à tchi tcha la fava, à cache-cache, à la carriole et grimper au grand murier qui se tenait sur le terrain vague face aux services municipaux.
C'est loin mais cela fait du bien d'en parler.

bonsoir, à bientôt.

Zemmour.

Jules Ibanez

Je cherche le nom du bal près ou à côté du "bar américain" à la ville ancienne, à moins qu'il appartenait au bar. Tes parents t'ont ils parlé de leur jeunesse? Peux-tu m'aider? J'ai déjà posé cette question sans réponse.

Dès que possible je viendrai sur l'autre site parler de Moulay Bousselhem.

A bientôt,

zemour.

SALAM ZEMOUR

SI TU AS FREQUENTE LA RUE DE LYON ON DOIT SE CONNAITRE CELA DEPEND DE L AGE POUR MA PART JE SUIS NE EN 1945

CAR J AVAIS LES MEMES JEUX ET AUX MEMES ENDROITS

AMITIES GIGI

Bonsoir mamienet,



Un plaisir de te lire et de voir ces bélles photos.

Je te souhaïte la" BIENVENUE " dans ce forum qu'est DAFINA.NET,ce site est intèrrèssant et instructif sur tousles sujets.


tarzancasa



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/11/2008 14:46 par tarzancasa.

Bonsoir zemour,


Le bal de la rue Rouamzine,ça date de quand ??????


Celà doit être dans les années 1925/1930,ce serait chez Mr.PEROT,le café " GLACIER " ou bien à la Brasserie des Négociants,chez notre ami Charlot ?????

Je ne vois pas ailleurs ?????


tarzancasa

Bonjour,

Mamienet je te souhaite la bienvenue et ce qui dit tarzancasa est vrai "ce forum est intéressant"
à bientôt,

zemour

Salut Gigi,

Mêmes jeux aux mêmes endroits mais peut-être pas aux mêmes moments. Je suis née en 41, j'ai habité l'immeuble Zemmouri (d'où mon speudo) mais j'étais toujours à la rue de lyon.Dans une de tes interventions tu nommes Rigolet que j'ai connu mais pas fréquenté, il habitait le même immeuble que la famille Schmitt, Paulo et Michel. Dick Dick en parle mais je pense avoir quitté le Maroc à cette époque en 57.

Plaisir d'avoir discuté avec toi, à bientôt.

zemmour.

bonjour Tarzancasa,

Le bal n'était pas à la rue rouamzine mais à l'impasse américain. La jeunesse de cette époque, autour des années 30, fréquentait ce bal. les jeunes filles étaient chaperonnées et la plupart avec un cavalier pour chaque danse d'autant plus qu'il y avait des concours. Ma maman m'a parlée de ce temps là mais je n'ai jamais posé la question sur le nom de cet endroit, je regrette...

A force d'en parler peut-être quelqu'un me fera la surprise.

Salut,

zemour.

Salut ZEMOUR,
Je ne peux pas te venir en aide concernant le bar américain???Je suis né en ville ancienne rue rouamzine et suis resté jusqu'à l'âge de trois ans avant d'habiter en ville nouvelle.
Pour la famille LAMBROU Dominique( mon cousin)il avait trois enfants...Rolland...Jean-Pierre et Hélène. Je me souviens du terrain vague j'y allais de temps en temps chez eux passer la journée et nous allions jouer à tous les jeux dont tu fais références...

Amicalement Jules IBANEZ

a vencouver

Merci d'avoir passe l'article d'ifrane de mon ami Mohammed El Aouenne
Je suis un vrai hmar berbere de l'informatique
Amities
le berbere

Bonsoir TARZANCASA

Merci pour votre acceuil, en effet ,les quelques pages que j'ai parcourues confirment l'intérêt de ce site à bientôt


Bonsoir ZEMOUR

Merci pour l'acceuil et pour l'encouragement, à bientôt

Bonjour
Natif de 1952 à Meknes Rue de Dakar puis en 1965 Rue de Paris ex Rue de Marseille au n°9 dans un immeuble que d'autres ont habités....
Je vous suit depuis de long mois sans oser intervenir mais j'ai fait le pas.

Tout ce qui se dit dans ce forum est très riche en émotion.

Ecole maternelle avec Mme Sana puis école de la Boucle avec des maitres comme Mr.SOUTRIC et un directeur comme Mr.DIVEU pour terminer à JJRousseau avec Mr.Gagnière puis Paul Valéry jusqu'au bac en 1972.

Puis deux années encore à Meknes où j'ai enseigné l'anglais et Histoire -géo à l'école Acker puis départ en 1974 pour la France.

Mon père entrepreneur de travaux publics à construit beaucoup à Meknes notamment l'hôtel Rif (architecte Mr. Koolen où travaillait mon frère ainé et le papa de Vancouvert), le cinéma Rif, les transformations de l'hôtel Transatlantique, la SEFITA, le "nouveau" marché d'Ifrane, la réfection de l'école d'Azrou,etc...

Concernant Mr.VALES notre professeur de dessin, sur les dernières années de sa vie j'avais récolté de sa part de nombreux dessins que j'ai vendu à des anciens et je lui ai remis l'argent dont il avait besoin de par ses soins fort onéreux.

En 2006 avec mon frère j'ai organisé le moussem de Palavas où nous avons reçu près de 300 anciens qui ne s'étaient, pas vu pour certains depuis 30 ans!Un séjour riche en émotion, larmes et autres embrassades. Nous avons fait venir Melle Olivéro qui avec ses 81 ans n'avait pas changé, toujours élégante et vive (levée à5 h du mat et 1 h de gym!!!)Pour elle également un grand moment d'émotion à revoir ses anciens élèves tous au petits soins avec elle. Hélas, depuis elle nous a quitté.

Eglise ND des Oliviers où avec mon frère nous assurions l'animation des messes à la guitare avec une chorale que nous avions monté avec les jeunes de la J.E.C dont j'étais le responsable au niveau national auprès de l'évêque Mgr.Jean Chabbert.
Bien connu les curés de l'époque BERTHIER, D'ARGENT (avec qui j'assurai régulièrement les messes à Ifrane, Azrou etc...)BOUCHERIE, GRADIS.

Nous avions monté toujours avec mon frère le local des jeunes (équivalent d'une MJC) en premier lieu au presbytère dans les salles communicantes de la bibliothèque, et nous utilisions également la salle de spectacle en bas des escaliers, puis nous avons migré vers un local en face de l'internat des filles à Paul Valéry et enfin l'ancienne chapelle du Christ Roi de la place d'arme.

Beaucoup trop de choses à dire mais cela viendra petit à petit...

Une dernière chose, je me nomme Gérald VICENTE j'ai 1 sœur et trois frères dont l'ainé se trouve toujours à Casa.

Amitiés à tous

BIENVENU GEVE SUR LE SITE

SI JE PEUX JE VAIS T OFFRIRE LE VERRE DE L AMITIE QUE J AI INSTAURE

VOILA PLUS D UN AN
Pièces jointes:

SALAM A TOUS LES NOUVEAUX SUR LE SITE

CETTE FOTO S ADRESSENT AUX NOUVEAUX IL Y EN AURA POUR TOUS

IL NE MANQUE PLUS QUE L ANISETTE

A PLUS GIGI