MEKNES ...... 2

Bonsoir lussac,

Tu n'es pas "virulent" du tout !!!!!

Je m'éxcuses pour l'érreur que j'ai commise,c'est plutôt lire : Francis MAS au lieu d'Yves.

Il était amie de Renée MAZET.

Je crois essayer de mettre une pile en plus,pour ton"éclairage" !!!!!

Mais,d'après GABRIELA,il paraît qu'il habitait près du bd Gouraud,où habitait "crimont",CHRISTINE MONTOYA


tarzancasa

Bonjour les meknassis

tarzancasa je viens de rajouter ta pile et apparemment je crois connaitre un Francis Mas mais je n'arrive toujours pas a mettre un visage dessus ,Renéé Mazet connais pas c'est certain ,"crimont" Montoya ( famille nombreuse ) oui je connais ,par moments il me faudrait une pile atomique ,c'est pour cela que je t'envie ta mémoire " eléphantesque ".Mes salutations a Gabriéla ,et tout cela bien sur sans ètre "virulent".Mes amitiés.

Bonjour Luz ,tu m'as fais plaisir en parlant de notre "station météo" meknassis ,mon père employait souvent les termes de "tarbouche" ou de "burnous" en regardant le Zehroun ,et parfois cela se vérifié ,mais le Zehroun je l'ai vu d'assez prés lors de mon baptème de l'air ........souvenirs ...souvenirs ,parfois douloureux ,parfois joyeux ,mais oh combien agréable de s'en souvenir.Toujours bien sur sans ètre "virulent".Avec mes amitiés.

LUSSAC

Pour les Meknassis, l'hiver c'était le vent glacé, les pluies interminables, mais aussi des journées radieuses et cristallines... Les écoliers portaient des capes en laine qui ne séchaient jamais, car les porte-manteaux se trouvaient dehors, sous le préau. Aprés l'étude, on posait sur nos épaules nos pélerines gelées; avec le cartable on écartait le vêtement alourdi par l'eau, pour éviter le frottement de la laine mouillée et rugueuse contre les gerçures de nos jambes nues...

A la fin des années 50, des Meknassis, aprés leur service militaire de 3 ans, ont été seduits par le discours de "recruteurs sans scrupules". Ils vantaient les attraits du Quebec : "certes il faisait froid l'hiver, -25°-30° etc. mais personne ne travaillait dehors" disaient-ils. Les émigrés pouvaient trouver un emploi dans des usines chauffées... Bref on avait moins froid qu'au Maroc.
De nombreux jeunes sont partis avec une valise en carton et moins de 100 euros en poche... Arrivés comme émigrés, ils ont dû tout accepter pour survivre, y compris le travail sur les chantiers par -25° le blizzard en plus. Certains ont travaillé la nuit et leurs collègues canadiens disaient : "les Français vont geler".
Ils n'ont jamais gelé, bien qu'en ce temps-là on ne connaissait pas les vêtements chauds et isolants que chacun peut s'offrir maintenant.
Ainsi, des enfants qui avaient rêvé en faisant des ricochets sur l'Oued "Ouislame" (Ouislane, ou Wislane...) ont côtoyé des jeunes qui avaient eux, appris à pêcher la ouananiche à la mouche dans la Metabetchouane...
Voilà donc plus de 50 ans qu'ils affrontent les hivers les plus rigoureux... malgré "le réchauffement climatique".
A chacun ses souvenirs, ils sont inaltérables, gravés dans nos mémoires... et la valeur qu'on leur accorde est strictement personnelle.

Amitiés.

Luz toujours aussi intéréssant tes sujets ,dans les annéés 50 ,a l'école de Bretagne nos vétement etaient accrochés dans les couloirs et dans les classes nous avions un poele a bois qui ronronnais ,bien sur les enfants a coté avaient trop chaud et ceux du fond pas assez ,comme tu dis si bien ,chacun a ses souvenirs et cela est agréable de les faire partager.Mes amitiés.

Un petit souvenir avant de déménager pour Meknes 3
Pièces jointes:

Bonjour Luz - Super et merci pour ton dernier post et oui ils n'ont jamais gele. Je ne peux pas parler pour moi bien sur puisque je vis sur la "Cote d'Azur" du Canada, a Vancouver. Mais j'ai appris a aimer la pluie et qu'est ce qu'il peut pleuvoir ici.

Lussac - Je me rappelle du poele a bois a l'Ecole de Bretagne (mon maitre Mr. Diveu et sa baguette et je ne parle pas du genre a manger...). J'ai quitte cette ecole en Juin 1951 pour rentrer au lycee Poeymirau en Octobre 51.

Bonsoir lussac,richie et fench,


Tu sais lussac,je ne connais personne de cette génération,mais en travaillant sur le net,j'enregistre en mémoire et j'éssaye de faire des ramifications,dès fois ça réussie !!!!!

Mais j'èspère qu'on trouvera ce Francis Mas ?????


richie et fench,

Le plaisir de vous voir apparaître de temps en temps !!!!!


Au plaisir de vous lire.



tarzancasa

Le Colonel Raymond Lescastreyres - Meknes

Reconnaissez vous ces lieux?

Bonjour les meknassis

Quamefil ,passionnante la vie de ce Raymond Lescastreyres ,je suis en train de lire sur le net "Souvenirs de guerre d'un jeune Français",j'ignore ou tu as déniché ces photos mais elle sont rares.Pour ta devinette des quatre Spahis je dirais sans aucune certitude ,dans l'hopital Louis ,ne connaissant pas les casernes de Meknes.Amitiés.

Lussac: à ma connaissance il ne s'agit pas de spahis, d'autant que le seul régiment de spahis Marocains "Le 4° Régiment de Spahis" était basé à Fès au quartier Bournazel. Il ne s'est intallé à Meknès qu'après l'indépendance. C'était un régiment équipé d'EBR (Engins Blindéss de Reconnaissance) donc légers et rapides. Sur la photo il y a un ancien char d'assaut...?

Bonjour...la carrière de feu le colonel Raymond Lescastreyres est bien connue...fin 1941 il a bien servi au 3ème Régiment de Spahis Marocains à MEKNES...Reste à trouver,comme le précise Quamefil,le lieu exact du casernement de ce régiment à Meknès...le petit char des années 1910 est purement décoratif...

Bonsoir Quamefil,


Pour la première photo représentant les quatre militaires,ce serait fort possible que c'est le Bureau de la Place de l'avenue Jean-Jaurès et au fond on apperçois l'Hôtel de Flandres.



L'enquête est ouverte !!!!!!!



tarzancasa

Il est évident que si la 4° Régiment de Spahis existait en 56, basé à Fès, il faut supposer l'existence antérieure des 1°,2° et 3° Rgt de Spahis Marocains... Donc du 3° a Meknès ? Je dirai que la photo a été prise dans le quartier militaire que le 4° Spahis, venu de Fès, a occupé par la suite à Meknès après 56, près du camp d'aviation ?
Pour la petite histoire... Raymond Lescastreyres n'est resté que quelques jours à Meknès.
En 56 j'ai rejoint le 4° Régiment de Spahis à Fès... alors qu'il le quittait !!! Nous aurions pu nous rencontrer ! mais je ne me souviens pas l'avoir connu. A l'époque c'est le Colonel Dornano qui commandait le Régiment.

Résumé de Carrière.
Raymond Lescastreyres, né le 18 septembre 1923 à Parentis-en-Born dans le département des Landes.
Engagé volontaire le 21 octobre 1941 au titre du 3ème Régiment de Spahis Marocain stationné à Mekhnès (Maroc).
En attendant de pouvoir rejoindre son régiment, est placé en subsistance au 3ème Régiment de Hussards stationné à Montauban (Tarn et Garonne).
Muté provisoirement au 1er Régiment de Spahis Marocains pour rejoindre l’Afrique du Nord, débarque à Alger en décembre 1941.
Rejoint le 3ème Régiment de Spahis Marocains à Mekhnès où il ne restera que quelques jours car, volontaire pour servir dans une unité de cavalerie motorisée, il est muté au 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique stationné, partie à Rabat, partie à Casablanca.
Est affecté au 5ème escadron porté, stationné à Casablanca. Assiste en novembre 1942, au débarquement des troupes américaines où il reçoit, bien à contre cœur, son baptême du feu.
Est nommé Brigadier le 16 février 1943, puis Brigadier Chef le 1er juillet 1943.
Le 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique (1er RCA) passé à 12 escadrons, étant alors scindé en deux régiments : le 1er RCA et le 1er Régiment de Cuirassiers (1er Cuirs), est affecté au 4ème escadron du 1er Cuirs dès sa formation.
Est promu au grade de Maréchal des Logis le 1er mars 1944.
Embarque avec son unité à Mers el Kebir sur le LST 502 et débarque à Saint Raphaël (Var) sur la plage du Dramont le 20 septembre 1944.
Participe avec son unité aux campagnes de France et d’Allemagne et se trouve à Bregenz (Autriche) lorsque la guerre prend fin.
Est alors titulaire de deux citations.
Reste en Allemagne avec son régiment, est promu Maréchal des Logis Chef le 1er janvier 1947 et est admis au peloton préparatoire à l’entrée à l’Ecole Spéciale Militaire Interarmes (ESMIA).
Reçu au concours d’entrée, quitte le 1er Cuirs en novembre 1947 et entre à l’ESMIA à Coêtquidan (Ille et Vilaine) à la même date.
Elève officier, suit les cours de la 8ème série ESMIA qui prend le nom de « promotion Général Leclerc ». Son classement lui permet, à l’issue, de retourner dans la cavalerie, son arme d’origine et il intègre donc, en octobre 1948, l’Ecole d’Application de l’Arme Blindée-Cavalerie (EAABC) à Saumur (Maine et Loire), où il est promu Sous-Lieutenant le 1er mai 1949.
A l’issue de son stage d’application, est affecté au 6ème Régiment de Chasseurs d’Afrique (6ème RCA) stationné à Spire (Speyer) en Allemagne à compter du 1er septembre 1949. Promu Lieutenant le 1er mai 1951.
Désigné en juin 1952 pour servir en Extrême-Orient au titre de la relève de la Légion Etrangère, quitte le 6ème RCA pour le 2ème Régiment Etranger de Cavalerie (2ème REC) à Oujda (Maroc), puis Sidi bel Abbes et le camp de Nouvion en attendant son embarquement.
Embarque en août 1952 à Alger avec un détachement de Légion Etrangère sur le « Campana » et débarque en septembre à Saigon.
Est affecté au 1er Groupement Amphibie du 1er Régiment Etranger de Cavalerie (1er GA du 1er REC) avec lequel jusqu’à la fin du conflit indochinois il participera à de multiples opérations menées tant au sud, qu’au centre, qu’au nord @#$%& dans tous les deltas et zones côtières.
Décoré de la Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures en Juillet 1954 - Termine sa campagne indochinoise avec trois citations et rentre en France en octobre 1954.
A l’issue de son congé de fin de campagne, est muté au 4ème Régiment de Spahis Marocains stationné à Fes qu’il rejoint en janvier 1955.
En octobre 1955, participe avec son escadron aux opérations de maintien de l’ordre menées dans le Rif, à la frontière entre le Maroc et le Maroc espagnol.
Est fait chevalier de la Légion d’Honneur à la même époque.
Est promu Capitaine le 2 octobre 1956.
Est muté le 1er juillet 1957 à Saumur (Maine et Loire) au 1er Régiment de Dragons où il prend le commandement de l’escadron de chars moyens.
Le 1er février 1960, quitte Saumur pour le 3ème Régiment de Chasseurs d’Afrique stationné en Algérie sur le barrage électrifié à la frontière algéro-tunisienne, à l’est de Tebessa, entre Bekkaria et El Ma el Abiod où il prend le commandement du 1er escadron stationné au lieu dit « Le Dispensaire » où il est chargé de la surveillance d’environ 30 kilomètres de barrage et d’assurer la présence française par des incursions sporadiques menées dans le « no man’s land » qui s’étend entre le barrage et la frontière tunisienne.
Assume cette fonction jusqu’au accords d’Evian, termine cette campagne avec deux nouvelles citations et rentre en France en août 1962.
Muté à compter du 1er septembre 1962 au Centre d’Instruction des Blindés de Treves (Trier) en Allemagne où il exerce les fonctions de chef du centre de formation des tireurs de chars.
Promu Chef d’Escadrons le 1er juillet 1964, y prend les fonctions d’officier adjoint au Chef de Corps.
Muté le 1er juillet 1967 à l’Ecole d’Application du Génie à Angers (Maine et Loire) en qualité d’instructeur d’Arme Blindée-Cavalerie, y restera jusqu’au 1er juillet 1970, date à laquelle il est muté au 3ème Régiment de Cuirassiers stationné à Saint-Clément, tout près de Lunéville (Meurthe et Moselle) où il exerce les fonctions de commandant en second du régiment
Est promu Lieutenant-Colonel le 1er avril 1972.
Promu au grade d’Officier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, quitte le 3ème Régiment de Cuirassiers pour prendre le commandement du Groupement des Moyens de la 4ème Région Militaire à Bordeaux le 1er juillet 1973, où il restera jusqu’au 1er septembre 1976, date à laquelle il est muté à la Délégation Militaire Départementale de la Charente Maritime à La Rochelle.
Promu Colonel le 1er Avril 1977, des ennuis de santé le contraignent à quitter l’armée en 1978 avant d’être atteint par la limite d’âge.
Raymond Lescastreyres est décédé le 22 décembre 2007 à Audenge (Gironde). Lui survivent son épouse Andrée et leurs quatre enfants, Anne-Marie, Marie-France, François et Laurence ainsi que sept petits-enfants.

J'ai cru entendre que demain sur les Champs Elysées défilerait un régiment de Spahis... avec la gandoura Bleue !!! C'est celle que portaient les Spahis Marocains: en tous cas celle du 4°Spahis !
A suivre demain 14 Juillet ?

Bonsoir fench,

Très beau téxte et très bien rédiger avec tout les détails et parcours de ce valeureux soldat.

Rare de lire un tél parcourt d'un homme de l'Armée avec tant de citations et de mérite,monté de grade à chaque mutation.

fench,

Et bien bravo pour avoir émis tous ces détails captivants !!!!!


Amitiés.

tarzancasa

salut tout le monde et un grand merci bien que tardif à tarzancasa de m'avoir donné l'information que je cherchais.
juste un petit mot pour lulu, sachez que je ne suis pas la seule à critiquer ce qui se passe à meknes les gens se plaignent et surtout de la place lahdim et ses abords, la circulation y est devenue impossible surtout après y avoir aménagé un carrefour disproportionné .la place lahdim, j y étais cette semaine et c'est un grand foutoir, la place est envahie par les vendeurs de jus d'orange et de cafés qui dénaturent le site, faute d'organisation et d'absence totale de touche esthétique pour s'y intégrer, la place lalla ouda n'est vraiment pas une réussite et cela m'étonne beaucoup de l'ami Haffou car il a aménagé aussi le jardin en face de la place de la gare et je préfère de loin le résultat, si vous avez l'occasion de venir à meknes encore une fois allez voir ce jardin et vous allez surement me donner raison.

sachez aussi que toute cette critique n'est pas de mauvaises intentions mais tout simplement parce que j'adore ma ville et j'aimerai de tout mon cœur qu'elle puisse retrouver son cachet et sa splendeur d'antan..

pour tous ceux qui habitaient le mellah ou berrima cela me fond le coeur l'état que connaissent actuellement ces deux quartiers. berrima a perdu toute identité mais le melleh on y trouve encore des maisons d'une certaine valeure architecturale et artistique. malheureusement c'est le délabrement total conjugué à la pauvreté.. la médina bien qu'elle connais aussi des problèmes mais dernièrement plusieurs étrangers commencent à venir s'y installer, il y a beaucoup d'opportunités d'investissement sous forme de maisons d'hotes et de restaurants, même le centre Américain y a déniché une belle maison qu'il est en train d'aménager en annexe d'apprentissage de langue.

(si jamais quelqu'un cherche une opportunité d'investissement j'ai assez de tuyaux à ce sujet et suffisamment de contacts)

bien sur et avec l'aide de certaines personnes mordue de médina et de patrimoine on cherche à suivre ce mouvement pour un certain niveau de contrôle pour éviter les erreurs qui ont été commises à Marrakech par exemple, et ce afin que la médina garde son cachet et son identité .

mais sachez tous que cela me touche ennormément les sentiment que tous les dafinautes vouent à meknes une ville qui mérite vraiment qu'on oeuvre pour la sauvegarde de son patrimoine et sa prospérité..

salut..

bonjour à tous.je vous lis tous lesjours.
j'ai reconnu trois personnes sur la photo de Music,de la page69 du site.
groupe de personnes,hommes,femmes. à droite debout avec des lunettes.
galéra amédée,sa femme assise devant lui,marie rose,(soeur de mon beau
frère,sanchez jean). debout à coté d'amédée,jo godillo. (qui est le mari de ma cousine (germaine dekestére) .a bientot
christine montoya.avec l'espoire d'etre reconnue par quelqu'un du site.

Bonjour les meknassis

fench ,remarquable la reconstitution de la carrière de Raymond Lescastreyres ,il a participé a tous les conflits et a payé de sa personne ,sa progréssion au sein de l'arméé est tout a fait mérité ,on voit que le narrateur est un ancien militaire .Mes amitiés.

crimont bonjour ,j'ai été en pension ( Anthian ) en 54 55 a Ifrane avec un certain Dekestère ,que des bons souvenirs ,on formait avec Martin un beau trio de farceurs.Mes amitiés.