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LES PAS DE NOS PERES

Envoyé par FUENTENUEVA 
Re: LES PAS DE NOS PERES
17 juin 2008, 18:29
Menuda historia de lo que paso alli ; no sabia que habia baile en ese cafe
aunque en el zoco chico podia ocurrir cualquier cosa. Me has recordado el
cafe Tingis, el cual nombre se me habia olvidado. Amigo Fuentenueva me estas
recordando mi infancia y lo aprecio.
Bien para terminar con el 30 de marzo, je dois dire que les jours qui suivirent furent penibles et contraignants pour tout le monde. En effet,
les musulmans devaient enterrer leurs morts et tout le monde vivait dans
l'angoisse de voir qu'allait-il arriver apres.
Les autorites de la ville firent appel a l'aide et ce sont les espagnols
stationnes non loin de la ville, environ 25 a 30 kilometres qui envoyerent
l'armee. J'ignore si vous le saviez mais je puis vous dire qu'il y avait
parmi tout ca des tanks en plein centre del zoco grande pour parer a toute
eventualite.

Le cortege se mit en branle non loin du zoco chico et les morts etaient
portes sur les epaules des gens ; la horde de monde qui suivait ce cortege
etait impressionnante et apeurante en meme temps ; cette foule montait
la rue des siaghins comme pour aller au zoco grande et de la a Buarrakia
ou se trouvait le cimetiere musulman.

Tout le long de cette parade, j'avais l'impression que la foule se divisait
en deux groupes : en avant des morts et en arriere mais ce qui donnait des
frissons c'etait le chant et versets du Coran pour les morts (la, je ne
fais que supposer) car ces versets se repetaient sans cesse ; quand ceux
en avant finissaient, ceux en arriere entamaient et ainsi de suite. Ces
cris qui resonnaient partout donnaient vraiement la chair de poule car
notre imagination nous faisait croire qu'il y aurait grabuge par apres.

Grace a la presence des soldats et de la police, il narriva absolument rien ce jour la et tout le monde respira tranquille ce jour la. Je me souviens
que nous sommes restes a la maison, bien barricades toute une semaine apres
quoi nous avons quitte le petit zoco pour la rue Goya.

Des lors, Tanger ne revint jamais plus a ce qu'elle etait et qui nous rendaient si fiers ; d'ailleurs, on etait tellement imbu d'etre Tangerois
que rien ne se comparait a nous. C'etait nle debut de la fin, helas.
Re: LES PAS DE NOS PERES
19 juin 2008, 21:29
Chers Dafina-Net-eurs en général et Cher Grizzly en particulier. Merci de ton témoignage Tu a chers ami parfaitement raison de nous me rappeler la suite si éprouvante (tant pour les musulmans, que pour les juifs marocains et les européens ) cette manifestation collective de deuil. Laquelle virait au cauchemar quand les prières collectives avec ses lancinantes appel vers Allah montaient dans un climat de tension. Certains courageux européen je veux dire tangérois habille en coutume de villes faisaient une allée au passage du cortège (un peu en retraite,quand même ) certain par conviction comme par peur se découvraient au passage des corps porté en simple brancards sur les épaules …On sais la coutume musulmane de inhumer les défunt a même le sol; sans cercueil, enveloppés dans un blanc suaire ..Selon des autres témoins certains draps étaient rougi avec du sangs des victimes.
S’apercevant les rares témoins d’européens courageux qui en retraite des foules voulurent rend aussi un hommage aux morts arabes Les participant les apostrophent : Miralo bien Miralo Bien…( Regardez Bien.. Prenez le temps de regardez ..et ne l’oubliez pas.!! ) C’était plutôt des menaces voilées et annonçait des futures réactions de vengeance.
On ne menait pas large. Comme souligne Guilam. et des autres témoin de la pénible scène.
Cette soirée je me suis mis en demeure d’expliquer a mon petit frère de 10 ans le fait que nous européens n’étions tout a fait chez nous et que Tanger faisait part d’un état en gestation ..enfin que le Maroc n’était ni l’Espagne ni la France ..Tu n’a pas remarqué - lui disait je- Qu’il y a beau-coup plus de « moros » que des blancs (sic) comme nous?
-Oui - me réplique - t -il ingénument- J’ai déjà vu tu sais au coté droit du Cinema Capitol c’est toujours plein de Moritos.
Ce fut ma seule ingérence dans le champ de la Sociologie…
Mais pour rester sérieux L’intervention des troupes , La réaction et répression ne tarda a se faire jour
Sur la demande de l’administrateur de la Zone Internationale et du Consul de l’Espagne et de France des troupes de la Mehallah Cherifianne Espagnole de Tétouan ainsi que de la Gendarmerie Française motorisée provenant de Rabat et forces des chars anti-émeutes firent leurs apparition et le jour d’après les terribles noirs du Goum sénégalaise (Si haïs des Marocains) avec leurs longs bâton qui disperse les manifestants.. Casse-tête de presque un mètre de long lequel d’un coup te cassait un reins.. Aïe.. Aïe.!
Manifestation - répression.. la spirale sans fin …le cercle vicieux de la réaction était mis en place …Le Maroc de Papa.
Le Tanger de nos Pères était atteint de anti-colonialisme.

Cher Grizzly, ta remarque sur les « Bals » du Café Central à tanger étaient justes. Il n’y a eu jamais des bal de salon. seulement une espece de avant scène a gauche du café une sorte de « tablado » où les danseur de flamencos et autres sévillanes chantaient et dansaient pour le public cet spectacle que attirait notre petite Celia. Merci de rectifier.

Aussi je me suis laisser dire en parlant de Marc Saguès « ce réputé cardiologue » (sic) C’est évident que Radiologue aurait été plus conforme a la vérité.
Les intelligents Dafinnois auraient rectifié d’eux-mêmes. Merci. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
20 juin 2008, 09:29
Salut le-z-amis de Dafina-net. Les pas de nos pères ne sont pas les pas-perdus dans la cours d’une gare…Ils ne tournaient pas en rond, chaque époque a eut sa logique ,ses fins, ses buts et ses espoirs…
Je dit cela pour ceux qui nous ont procrées et on resté la bas
Là bàs au Maroc.. leurs vies, leurs restes mais dans nos sang et dans nos esprit il y a les souvenirs de leurs actions.. bonnes ou mauvaises.
Même si pour nous ils n’étaient que la génération du sacrifice; pour eux, à la lectures des anciens récits , pour eux ils vivaient l’histoire, ils avançaient vers un humanisme plus épuré.. Plus juste. Les parents voulant que leurs fils vivent mieux que eux-mêmes ils créaient aussi l’évolution, la progression vers les libertés auxquelles les êtres humains aspirent.
La marche vers Sion était innée ou acquise ? N’étant pas (a ma connaissance,juif ) Je peux pas me prononcer de moi-même. Mais… J’ai tant lu sur ce extraordinaire peuple (Je dis bien peuple, pas race) Que je suis persuadé que l’histoire (Depuis l’invention de l’écriture) ne nous présente pas autre cas analogue au Peuple d’Israél; cette adhésion collective vers un but a une signification qui nous échappent a ceux qui pensent que la métaphysique est un vain mot…Tout cela est mystérieux.. et passionnant. Voila pourquoi j’aime ce peuple.
Entonces amigos de Dafina na na nanette …Adelante…Année 1934, le 15 de mars; un article:
"Comme il faut s’attendre le bal organisé dimanche dernier le
1° février au Gran Teatro Cervantes par les Eclaireurs Israélites de Tanger connu un véritable et immense succès. Un nombreux public avait tenu a prouver par sa présence la déférente sympathie qu’il nourri a l’égard de ses vaillantes scouts dont les éloges ne sont plus a faire. On pouvait noter la présence de Monsieur Placido Alvarez Buylla,Consul Général d’Espagne. Monsieur Mimon Serruya, , Madame Alegrina Pinto, Luna Israel Bendrao Mademoiselle Luz Pariente Monsieur Jaime Benlisha etc etc La plus franche gaieté ne cesse de régner pendant la durée du bal qui se prolonge fort tard dans la nuit et fut ainsi un des plus réussi de la saison.
Des nombreux travestis confectionnée avec un goût tout particulier, rivalisaient de beauté, rendant ainsi plus difficile la délicate mission du jury, qui comme nous l’avions dit était composée des personnalités les plus marquant de notre ville Le 1° prix fut décerné a un « groupe de forçats » dont la magnifique prestation a droit a toute nos félicitations.
D’autre prix de valeur furent également attribué aux déguisement le mieux présenté. Nous avions ressenti un faible par ce groupe de espagnols déguisé en locataires du Biribi. D’autant plus que les 4 personnages avec leur survêtements pénitentiaire rayée et enchaînées a cette boule de fer sont bien surveillé par un gardien uniformé, armé d’une escopette et avec la tête couverte par le classique tricorne de la Guardia Civil . Tel déguisement ne passait pas inaperçus. Pendant toute la soirée, la bataille de serpentins et confettis fit rage dans le salon du Cervantès richement, artistiquement aménagé par la circonstance.
Nous félicitons chaudement les organisateur de cette brillante manifestation et tout particulièrement Monsieur Jacob Bendahan dont les louables efforts permirent ainsi un aussi beau succès. A. S. Berdugo
Mais que ça co? O Fuentenueva.. Ca va pas la tête ? Tu commence par un discours pseudo philosophique et lénifiante pour ensuite nous présenter une sorte de compte rendu d’une fête dont personne.. Aucun Dafinois en tout cas se souviennent sans doute aujourd’hui… Nous voulons quelque chose plus ..vibrante plus émotionnant… enfin plus prés de nous et davantage tangible sur la calle Naceria…
-Bueno.. Ahi va quelque chose plus « piquante » hi! Hi! une chronique plus « aiguillonnant » puisque tel es ton désir…

UN JEUNE ET VAILLANT SAUVETEUR le 8 mai 1951
« En haut du quartier Fuente Nueva; rue Ouad Ahardan un enfant de dix ans Elias Dahan jouait a sauter de terrasse en terrasse; dans un moment donné ne se rendit pas compte que en une d’elle avait une ruche; en trébuchant contre le contenant fut assaillit pour les abeilles.
Le pauvre enfant criait et dans la rue les gens ne savaient pas quoi faire pour lui venir en aide. Finalement chez un commerçant on trouva une échelle et le jeune Benadiba Simon n’écoutant que son courage se porta volontaire pour monter et sauver le petit garçon. Arrivé en haut il prend et jette a l’enfant depuis la « azotea » aux passant qui tendaient les bras (la terrasse qui n’était pas trop haute) Les abeilles se dispersa et le petit garçon dut de recevoir des soins dans le dispensaire Municipal ainsi que son jeune sauveur; le quel non plus ne fut pas épargné par les insectes  »
-Hombre… c’est pas mal FUENTENUEVA mais ici manque d’action On voit pas un acte répréhensible.. un délit etc…
-Bueno, ahi va otra histoire… Répréhesible..(sic)

« Entrer sans payer au cinéma "Capitol" ...C'est ce que voulait a tout prix... si l'on peut dire; un ivrogne nommé Abdelkader. Il ne fallut pas moins de deux agents pour le faire sortir du cinéma où il prétendait assister au films sans acquitter sa place.. En fureur il se retourne contre les représentants de la loi et les abreuva d'insultes et des coups...
Il ira passer gratuitement trois mois a la prison de la Alcazaba... Mais sans cinéma..!  » 4 Octobre 1944.
-Eso va mieux ..pero no tiene ? ..Tu n’a pas quelque chose « cinématographiquement parlant; davantage romantique, Tangérois et avec une fin plus poétique ?
-Mais oui… Moview and Love…Voici: MARIAGE

« Madame Veuve David Bentolila et Monsieur et Madame Haim Cohen ont le plaisir de faire part du prochain mariage de Monsieur David Bentolila l’un des sympathique directeur du Cinema Capitol avec Mademoiselle Estrella Cohen. La cérémonie nuptiale aura lieu mercredi 26 mars 1941 à 16 heures à la Synagogue Nahon. »

L’auteur de ces lignes remercie aux mariées qui ont montré que l’amour et les promesses existaient a Tanger mêmes dans les temps difficiles et il fais des vœux pour qu’ils auront été heureux.
Mazel Tov et un abrazo aux amis de Dafina-net…
FUENTENUEVA
Attend attend Fuentenueva.. un momento...
-Que pasa?
-Pourquoi tu a mis l'histoire du bal des Eclaireurs Israelite ?---He bien ... Pardon par fierté..Pardon.. le Guardia Civil des forçat etait mon oncle Rafael Olalla...Et deux des forçats (malgré eux) etaient l'un mon père Francisco T. et autre mon autre oncle, son frere Andres T et le deux derniers forçats deux amis hebreos de Tanger en 1934..Et il ont gagné le 1° Prix...(ouf)
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
24 juin 2008, 21:31
Bonjours Mes amis.. Quel bon vents emmène votre serviteur a ce bon Forum?…Quoi sinon le plaisir d’évoquer le temps jadis quand nous étions dans la terre de nos ancêtres …
Qui parle? Non; la misérable individualité de Fuentenueva …sinon les ancêtres Juifs qui s’établissaient de nouveau a Tanger vers 1684 des que les affreux portugais et espagnols et autres british avec leurs infâme inquisitions quittaient la ville reconquise par le bajà Abou-i-Hassan Ali ben Abdellah el Temsamani al Riffi (ouf ! )
Si les Portugais et espagnols étaient là depuis 1471 avec comme prétexte la Santa Cruzada ( Sainte Croisade)
Les anglais occupèrent la ville de 1662 jusqu’à 1684 ils n’étaient pas fou les « rosbif » ils employaient plus de 1.500 soldats irlandais c’est-à-dire les plus papiste du Royaume Unis.
La population de Tanger pendant cette période était de 2.500 habitants entres soldats et civils anglais (514) Musulmans (5) Mais oui… Puis espagnols, portugais, autres nations (79) A noter toutefois que pendant la courte période d’occupation anglaise on tolérait 51 juifs parmi le quel un tel Pariente …
Caramba..!! Ils étaient pourtant les plus anciens du pays…
Ceci pour vous dire que des que la population juive commence a s’agrandir certains allaient vers la colline du Marshan et par hasard ils découvrent en grattant un peu le sol des reste d’un ancien cimetière israélite d’avant les « roumis » et il s’exclament: - Merci Seigneur.. Voici l’accomplissement de ta promesse que nous, ton peuple élu nous retournerons un jour au pays de nos ancêtres.
Ainsi c’est cette confiance que fait la pérennité d’Israél.

Mais ici et maintenant nous sommes en 1940 mois d’avril. en France aux frontières, des soldats Teutons et Gaulois se regardent en chien de faïence en attendant de la Guerre éclair dans quelques semaines …et en Tanger? On se croisse les bras dans la communauté Israélite? Non.
UNE HEUREUSE INITIATIVE
Nous apprenons que grâce a une généreuse initiative prise par la pharmacie Sarita Saguès et aux premiers fond fournis par cet établissement une œuvre d’intérêt capital viens d’être crée à Tanger. Nul n’ignore les conditions misérable d’une importante partie de la population israélite: enfants chétifs et rachitiques, femmes anémiées, prédisposées par leurs triste conditions d’exista a toutes les affections et toutes les infirmités tel est le spectacle que s’offre tous les jours à nos yeux. La cause du mal? Les taudis et la sous-alimentation.
Ils appartient à l’état de donner une solution aux taudis.
Mais tout les cœur compatissant ont la possibilité de donner un morceau de pain a ceux qui ont faim. La pharmacie Sarita Saguès décidé de servir à ses frais et pendant un certain temps un repas substantiel à un certain nombre de malheureux, persuadé que ce exemple ne tarderai d’être suivi. En fait des dons ont affluées qu’assurent à l’œuvre une existence de quelques mois. Cette œuvre pourrait bientôt être élargie et établies sur des sérieuses bases fidèles aux con- cours qui s’offrirons a elle. Tanger le 8 avril 1940.

BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIENLe 8 décembre 1920 la Fuente Nueva était en commotion le bruit s’était répandu que quelques « señoritas hebreas » avaient disparues. L’alarme fut donne par une famille qu’habitait le Patio Paris.. paraît que c’est une mystérieuse historie d’enlèvement ou pire… certains prétendaient que c’est au port de Tanger que se perdait leurs traces … Noyades..? Ils s’agissait a la suite d’une noce juive que les jeunes femmes avaient disparues.. escamotées parties en fumées …Quel grand malheur pour les pauvres parents..! Quelle époque que nous vivons …Quel signes dans le temps Seigneur ….Quand est-ce que arrivera le Messie ?

Tanger a un port et dans son quai principal il y a un bateau du service maritime Compañia Transmediterranea.
Le paquebot s’appelle « General Silvestre ». Il a été mis en service por la liaison Tanger -Algesiras des 1910.

En la Fuente Nueva d’autre part il y a une noce; une belle cérémonie nuptiale bénie par le Rabbin dans la Synagogue Benatar ..Jusqu’à présent rien de surréaliste. Tout va bien. Six demoiselles d’honneur de la mariée Estrella C. Esterita, Mesody, Rica, Bidy, et Lunita accompagnèrent les mariées au port après les fêtes du mariage et monterez elles-mêmes sur le bateau avec « los novios » afin de dire au revoir a Estrella et son mari qui partaient en voyage de noce.
Et en parlant a bord entres elles, ne se sont pas rendues compte que le bateau avait levé l’ancre et appareillait et ainsi habillée en robe de cérémonie arrivèrent avec les mariées au port d’Algesira. Le Capitaine courtois, invite les charmantes et distraites beautés tangéroises a dîner et leur permis de passer la nuit dans le bateau au même temps que envoyait un télégramme au consignataire de Tanger.
Au jour suivante elles retournent de bonne heures matinale avec le paquebot et furent reçue dans le port avec l’anxiété qu’on devine par les mamans, les gestes sévère des papas ainsi que les sourires narquois des frères et amis.

Car déjà les journalistes des faits divers de « Tangier’s Gazette » avaient publiés des gorges chaudes sur ce incidents.
C’était le 9 décembre 1920.…

Mais l’histoire, le destin eut une fatidique …Si las « Señoritas » ne disparurent point le paquebot « General Silvestre » pendant la dernière guerre mondiale une nuit de grand brouillard sur le Détroit de Gibraltar entre en collision avec un transport de la marine de guerre alliée.


ANNONCE LEGALES Vente d’un fonds de Commerce
D’un acte sous seing privé en date du 14 janvier 1947
Il appert que Madame Victoria Rueda a vendu a Madame Benhaim Berthe son fond de commerce sis à Tanger 47, rue Naceria dénommé Hôtel ESPERANZA
Pour opposition s’adresser à Madame Benhaim, 47 rue Naceria dans la quinzaine du second avis. Pour le 1° avis
Berthe Benhaim


LES BEAUX DRAPS DE LA FUENTE NUEVAMariana Dominguez n’a pas de chance. Elle part de l’ hôtel de Madame Laura Bitton sans payer en en plus la patronne constatait le lendemain la disparitions de deux draps de lit.
L’hôtelière dépose plainte et la fugitive est condamnée par contumace à trois mois de prison avec sursis et une amende.
Mais un matin Mariana réapparu dans la rue Naceria pour s’opposer au jugement, elle déclara que dût de partir d’urgence a Ceuta où son enfant était gravement malade.
Elle, a son retour a Tanger son premier reflex c’est de payer la note de l’hôtel (son loyer) En ce qui concerne la« sàbana » (draps de lit) elle n’a pas la moindre idée où Diable se trouve, puisque elle partit sans rien prendre.
La Chambre d’appellation du Tribunal Mixte de la Zone l’acquitta reconnaissant sa bonne fois et la faute de preuves.
Madame Bitton devrait mieux surveillée ses draps.

Et comme d’habitude notre chronique Chers amis de Dafina termine avec une note optimiste et prometteuse.

NATALICIO Nous avos appris (un peu tard) mais avec le même plaisir la naissance d’un petit garçon qui a reçu le nom de Jacob, chez Madame et Monsieur Elies S. Nahon Samuel Nahon agent d’assurance de la Société « L’UNION » et grand-père du petit Jacob. Félicitations. le 25 Juillet 1935
Et viva Dafina-net. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
27 juin 2008, 13:39
Bonjours les amis de ce bijou de communication qu’est Dafina-Net. Shalom aussi a la Hija del Mar y del Sol…A propos de Mer et Beauté. . .

Ce dimanche 26 juin 1927; Tanger se réveille avec une mer reposée après plusieurs jours de houle. Dans le quai du port en fête une foule sympathique, nombreuse malgré l’heure matinale. Le tout égayé par la musique des éclaireurs juifs. Ha!. . .Ce Moisé Serruya toujours sur la brèche.
C’est l’accueil de tanger a mademoiselle Maxa N.
Une silhouette élégante, dans une toilette claire, un profil accusé, des grands yeux noyés de rêves, des manières aisées, une voix harmonieuse, c’est Mademoiselle Maxa N.
Dimanche 26 soir Mlle Maxa déléguée de la jeunesse prend contact avec la jeunesse juive de Tanger dans une syna-gogue? dans une salle de conférences? Dans un décor de rêve, au son d’une orchestre entraînante dans une ambiance de gaieté, de cordialité affectueuse: Au Florida Kursaal.
Lundi 27: Grande conférence au Téatro Cervantes. Public très nombreux; sur l’estrade on remarquera outre Mlle Maxa N.; Monsieur Abensur, président de la Communauté Israélite, monsieur Ribbi président de l’Union Universelle de la Jeunesse Juive que présente en termes excellentes la conférencière.
Mademoiselle Maxa N. parle d’une voix claire, veloutée harmonieuse et n’était l’intérêt du sujet traité, au reste, avec une remarquable maîtrise. On négligerai volontiers les sens des paroles pour se laisser bercer par la voix musicale de Mlle Maxa.
M.N. est une oratrice très femme, elle perle d’un langage simple, mais d’une grande pureté, sans fougue, sans gestes, sa voix pénètre, conquiert Mlle Maxa fit à grand traits l’historique de cette renaissance juive à laquelle nous assistons émerveillés en partant de l’époque où l’on cherchait par tous les moyens, et compris l’apostasie, à dissimuler la qualité de juif, jusqu’au moment présent où l’on ne comprend pas qu’on puisse être juif sans connaître l’hébreu, Mlle Maxa souligna le rôle prépondérante joué par le sionisme dans l’évolution du judaïsme: - « Sans le Sionisme a-t-elle dit, il n’aurait pas eu la renaissance juive »
La conférence de Mlle Maxa à été très fréquemment coupée d’applaudissements et récompensée a la fin, par une grande ovation.
La conférence de Mademoiselle Maxa Nordau à Tanger a été un véritable succès.

En effet petits frères de Dafina City. Il s’agit de la charmante artiste peintre et fille unique de Max Nordau ( 1849-1923 ) co-fondateur du Sionisme avec Theodore Herzl lors de sa visite à Tanger quatre années après la mort de son papa.


THESE DE DOCTORAT
Nous apprenons avec plaisir que le Docteur Marc Saguès actuellement aux armées, à soutenu avec succès à la faculté de Paris, devant un jury présidé par Monsieur le professeur L. Binet une thèse de doctorat portant sur le sujet suivant: « Etude de l’influence de la baisse de tension de l’oxygène respiratoire sur la température de l’homéotherme »
Ajoutons que le Docteur Marc Saguès est également licencié ès-sciences. Tanger, le 15 Février 1940

Bravo… On est fiers des Tangérois… Qu’on se le dise par la rue Naceria ! !

(Nota Bene) L’ami FUENTENUEVA a sans doute abusé un peu de l’aguardiente. En réalité le éminent radiologue Marc Saguès (Casablanca 1911 - Toulouse 1981) était en vérité né a Casa.. Qu’on se le dise rue Lacépede. ! !

Et hasta pronto Hermanos… FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
30 juin 2008, 10:39
Tanger, ...enfin if you prefer le 13 Mai 1932
Que buen site has hecho Dafina-net… escapados de mal..
Sanos y gueno esteis todos.
Mira lo que te digo; mi Rey: On prétend laisser de coté notre communauté et notre Fuente Nueva? On veut faire peser sur la calle Naceria un silence de mort? Que lo que yo pienso para mi se quede…Je plaide pour mes amis hebreos Tangerinos… Notre communauté vit, D. merci , elle agi..et elle fais de belles choses cette année de 5693, ce mois d’lyyar la palme revienne sans contredit à l’œuvre de nourriture de Madame Messody Hassan cette œuvre affirme son existence deux fois par jours par la bouche ( C’est le cas de le dire) de ses 800 pupilles.
J’ai écris deux fois par jour car autre la soupe chaude du midi elle lui sers le matin un bol de thé agrémente d’une tartine de beurre ou de confiture… Mais que croyez vous ? Vous prenez nos petites têtes blondes pour des ploug,…Ils n’ont pas droit nos petits pauvres de la Fuente Nueva au beurre et aux douceurs? …Mais En..fin!! Cette œuvre ne se contente de nourrir mes petits voisins …Elle les habilles aussi. Une lingerie a été crée et leurs distribue de linge.. non.. Mais..! Il y a aussi les douches, des douches chaudes merci aux libéralité de notre coreligionnaire Monsieur Salvador Hassan. Ces douches fonctionnes deux fois par semaine dans les locaux de l’école dirigé par Monsieur Abraham Saguès. Nos petits gars sont énergiquement frottées, frictionnées (J’allais dire étrillé.. Que Dieu me pardonne..)
Connaissez vous notre salon de coiffure?? Non? Vous aviez raté le mieux probablement non parce que Dafina-Net interdit la réclame…Mais la petite clientèle ne manque pas..
Nos PTB (Petites Têtes Blondes ..et Brunes) sont pèles et tondus (mais a tour de rôle..) Aviez vous entendu parler de nos cours de vacances? C’est aussi une initiative de notre œuvre de nourriture . Les maître ont, bien entendu droit au repos …mais comme laisser cette petite racaille de petit Tangérois traîner par la Fuente Nueva? Ne sont il capable de faire les 400 coups? …Depuis un certain temps les trois mois les plus chaud de l’année ils sont sous la fraîcheur du préau en jouant et l’après-midi on les amène manus militarus accompagnée de quelques maître de bonne volontés a la plage ou au Campo del Marshans pour s’aérer sous l’œil vigilante de madame Maudy ..A la moindre incartade de ces morveux elle lui décroche un ….. à assommer un bœuf !! Caramba.Mais d’où arrive l’argent.. mi bueno? Nous a Tanger nous ne recevons pas des subside du Protectorat…Quel malheur que d’être international ! ! Aucune des 9 nations qui nous gouvernent ne nous donne ni una perra chica ni un rial hassani… L’Œuvre de Nourriture ne compte presque uniquement que sur la générosité des nos frères et coreligionnaires. Citer les noms de nos donateurs serait long et tout les forum de Dafina ne suffirait … Ce sont les riches, les pauvres,la masse anonyme des Tangérois qui soutienne l’Oeuvre…Venido Bueno…
La association des ancien élèves de l’AIU fait ce qu’elle peut mais procède par pétarades: une conférence des banquets, des réunions, des bals de bienfaisance se succèdent sans répit …Mais brusquement c’est l’accalmie.. l’affaissement, la léthargie. ( La sacro santa siesta.. quoi! )
Nous avions Gouanish.. mais nous ne l’avons perdu…Enfin ne vous fiez pas.. L’association a des réveils brillant et…bruyants, elle est présidé par des hommes énergiques et persévérants qui marchent d’un pas décisif.. N’entendez donc les pas de nos pères?
Je suis un peu jaloux de vous, frères de Dar el Beidah vous avez un beau local rue Lacépédes.. Vous les Rabatis.. Vous aviez la résidence, peut-être l’aide tutélaire du Protectorat..
Sacré Forastero. va!! Vous étiez comme des coq en pâte..
Quelle chance d’appartenir au Protectorat C’est la pactola !
Je vous entends crier : « - Vous étés riches.. » Non. Je ne vous entend pas… (Je suis sourd de naissance) Sacregneugneu… (La Suisse n’était point à la conférence d’Algesiras..)
Notre Sociedad de Hebreos Tangerinos n’est la plus ancienne du Maroc? Sur ce point nous ne craignons la comparaison.
Les Juifs de Tanger ne serons jamais domestiqués! Foi de la calle Naceria!! Avec notre Organisation de la Communauté Juive nous damons le pions aux autres.. Nous sommes élus au suffrage universel et si nos réunions sont parfois chaudes (avec de l’électricité dans l’air) mais cela ne se case jamais Notre budget (1932) c’est d’une simplicité puérile. Recettes:
600.000 francs. Dépense écoles:400.000 bienfaisance:200.000
Le compte est bon. El señor Berdugo avait cela sur le cœur et il vous l’a dit. A la prochaine amis Dafina et sans rancune.

LOS MUESTROS
Bagarre entre étudiants a Paris
Paris, ( 7 Février 1932 ) Au cours d’une bagarre qui s’était produite ce matin, Boulevard Saint-Michel à l’angle de la rue des écoles sept ou huit étudiants ont été assez sérieusement blessées. Autre bagarre rue Saint-André-des- Arts où des étudiants de l’Action Française ont attaqué les vendeurs de « La Patrie Humaine » une dizaines de ceux-ci ont été blessés.
Parmi les blessés citons Jacques Bendayan, 20 ans, originaire de Tanger, étudiant.
Le jeune Bendayan est un des bénéficiaire de l’œuvre des « Bourses Abraham Ribbi » fondé il y a quelques années, grâce à l’initiative de M. S. D. Lévy en faveur des étudiants israélite marocains. Nous espérons que la blessure de Jacques Bendayan n’aura rien de grave.

Nous aussi et en attendant Que sanos y gueno esteis todos.
Votre dévoué. FUENTENUEVA.
Re: LES PAS DE NOS PERES
03 juillet 2008, 13:07
Mes chers amis de Dafina: Trois lettres de Tangérois d’il y a plus de soixante dix ans.. Des histoires pour prend la tension et température de l’époque de nos pères.Dans la plus stricte intimité

D’un directeur d’école a leur Centrale de Paris:

Tanger le 4 décembre 1938 Monsieur le Président:

REFUGIES.- J’ai l’honneur de porter a votre connaissance que douze réfugiés allemands et autrichiens sont arrivés dans notre port refoulés de Lisbonne sur Tanger. Le comité de la communauté a été ému de leur dénouement. Il a nommé une commission dont je fais partie en vue d’assurer à ces réfugiés le logement et la nourriture jusqu’au moment où ils pourrons se procurer une situation correspondant à leurs capacités. Une souscription ouverte en leur faveur a rapporté vingt mille francs à ce jour.

LA VEDETTA DI TANGERI.- Ce périodique Italien recommence sa campagne antijuive, plus violente que par le passé. Le Comité de la Communauté israélite vient de faire une nouvelle démarche auprès du Mendouh du Sultan pour y mettre fin.
Nota Bene La Vedetta di Tangeri est une petite feuille qui sortit à Tanger lors des premiers bravades Mussolinienes. Curieusement l’administration de ce journal avait été confié a un juif (?) . Suite a une campagne antisémite Monsieur Abraham S. eut un entretien avec un diplomate Italien et il avait tenu a affirmer que l’Italie avait le même respect pour toutes conventions , que le Judaïsme jouissait des mêmes prérogatives que le catholicisme et que aucune distinction raciale n’étant faite entre les citoyens italiens.
Les attitudes des autorité italienne à Tanger a toujours été très libérale. Pendant très longtemps le collège italien a donné congé les samedi pour ne pas obliger les élèves israélites qui fréquentaient ce établissement à manquer à leur obligations religieuse, un professeur israélite d’instruction religieuse y était même attaché.
Le ministre Italien dit que le journal en question échappe a son contrôle et influence et qu’il reçoit les instruction directement de Rome.
Monsieur A. S. conseille alors a la Communauté de déposer plainte auprès du Tribunal Mixte.

La Vedetta di Tangeri Suite et (?) fin
Après de l’intervention du Comité de la Communauté Israélite auprès du Mendouh celui-ci à déposé plainte au nom du Sultan contre le journal italien. Par ailleurs le Comité du Control de la zone internationale de Tanger a rappelé que ne saurait pas admettre d’attaquer les Juifs, sujets marocains; ainsi il menacé ce journal de fermeture si persiste . 30 Janvier 1940.
La Vedetta di Tangeri a cessé sa campagne. ( Hamza ! ! )

LES NUAGES TOXIQUES s’accumulent hélas …

Le Consulat d’Allemagne à Tanger transformé en Consulat Général.
A la suite d’un accord intervenu avec le gouvernement espagnol le consulat d’Allemagne à Tanger est élevé à la catégorie de consulat général, avec juridiction sur tout le Maroc espagnol et les places de Ceuta et Melilla .
C’est M. le Docteur Kurt Rieth envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de 1° classe qui a été chargé de la direction du consulat général du Reich à Tanger.
Le 3 Juin 1942.



QUELQU'UN QUI SAIT PARLER. Conférence de M. Azancot (1939)

« C’est une époque la plus tragiquement confuse de l’histoire. Dans la confusion générale le peuple juif désemparée se débat dans une lutte qui parait sans issue, le sol même semble se dérober sous ses pieds. Malgré tous il semble qu’il se cramponne a la vie. Qu’il ne désespère point. Les peuples comme les hommes se révèlent dans l’adversité.

Notre peuple est trempé par deux mille années de martyrologie. Il survivra a cette crise 1938-39 comme il a survécu aux calamités qui pour lui se sont succédées par intermittences pendant 20 siècles.

Le juif sera sauvé dans la mesure où il restera foncièrement, intensément juif, le juif intégral survivra . . .

Renforcer sa personnalité juive c’est pour les juifs la seule, l’unique planche de salut . . »
Mais Force est resté a la Vie et au Espoir ! !Sonnez et résonnez Trompettes Aujourd’hui 30 décembre 1942 j’ai une bonne nouvelle pour mes amis de Dafina.. Oyez ! !

Madame Veuve A. Pimenta à l’honneur de faire part a ses amis et connaissances du mariage de son fils Samuel avec mademoiselle Messody Cohen. La cérémonie a été célébré dans la intimité en notre maison route de la Montagne.

Et encore:

Mr. Salomon Habib Abecassis et Me. sont depuis samedi 4 septembre 1943 les heureux parents d’une petite fille prénommée Camila Victoria

Un deuxième prénom prédestiné pour une enfant de l’espoir.

Y muy buenas noches aux Dafinistas ! ! FUENTENUEVA

Re: LES PAS DE NOS PERES
07 juillet 2008, 08:59
Cher amis de Dafina. Bonjour, commençons cette page avec quelques histoires a dormir debout afin de ne pas nous prends trop au sérieux. Le plat principal viendra après.
LA KAHINA FUENTENUEVA ET LE TAXISTE
Cinquante années après la mort de Mahomet. Vers la fin du VII siècle. Les premiers « conquistadores » de l’Islam sont au seuil de l’Afrique du Nord. Ils boutent avec une résistance acharnée, vigoureuse d’une tribu Berbère (de religion Juive dit-on ) la quelle serait guidée par une femme qui serait l’âme de la rébellion. Cette force serait gouvernée par une femme exceptionnelle: la Kahina.
Dans un premier temps cette la Kahina écrase et fait reculer les envahisseur musulmans. Mais parmi les prisonniers que elle fait il y a un jeune guerrier avec un nom à résonance télescopique. Sid Hazmer Ben Reir Ain Drisss Trohaniz . On sait pas comment ce jeune devient le favorito de la Kahina comme Moisé enfant séduisit la fille du pharaon. Mais temps plus tard Sid Hazmer délaissant la Kahina il prit la fuite s‘exile (je dis pris un taxi ) pour quitter cette terre des schleuhs, rifains et kabyles.
La Berberie quoi..!! pour la douce Gaule Transalpine.
La Kahina hélas! Sera tuée plus tard dans un combat, dans les mois qui suivirent sa mort, tous le Maghreb se convertit a l’Islam comme si la personne de la Kahine aurait été la dernière barrière. Le détroit qui plus tard sera nommée Gibel Tarik sera franchi et il fallut attendre trente années seulement la bataille de Poitiers pour arrêter cette course.
Dans le brouillard des siècles passées j’invite aux dafinates de scruter cette phénomène, cette femme (Juive peut-être ) qui a eut une singulière présence dans l’histoire de nos ancêtres: la Kahina.
Mythologie? Légende? Histoire? étant moins croyable que l’histoire mais plus convaincant que le mythe. J’ai choisi l’ironie pour écrire ces lignes assez éloignés de la Fuente Nueva. L’ironie, la prosa satirica a un avantage pour le narrateur: elle lui permets de ne pas qu’il se prends au sérieux et se prétendre historien officiel. J’avoue que je ne me prive pas de cet avantage. Je veux toujours être sincère avec mes amis de Dafina qui ont la bienveillance de me lire.

Et maintenant a nos moutons..

Les agents de la sûreté Keurti et Daîmussi ont arrêté le nomme Mohamed Ben Ahmed Cherraka âgée 40 ans environs, sana profession pour vol des babouches au préjudice de Sieur Ahmed ben Mohamed Soussi commerçant demeurant 14, rue Ouad Ahardan (Fuente Nueva) L’inculpé a été présente a la Mendoubia.
-Mais Fuentenueva C’est pas nos moutons .! ! No son los nuestros ! Ha !! Bueno Perdona hermano ahi va los nuestros:

COMMERCE FRANCAIS A TANGER ( 1898 )Un des nos commerçants importateurs au Maroc Monsieur Benjamin Braunschvig, viens d’être nommé par le Ministre du Commerce conseilleurs pour le commerce extérieur. Monsieur Braunschvig, est gérant de la maison Irenée et Cie
De Lyon pour les soieries et étoffes. La colonie française salue avec sympathie ce nommément. Cette création de conseilleur du commerce est de récente date.
Mais c’est très administratif… On n’est pas dans le Finantial Times ! ! mais Dafina net… Quelque chose plus frivole, plus mondain… Fuentenueva…por favor..Claro Amigo… Ahi Va….

La fille de Monsieur Braunschvig, le éminent membre de la Commission d’hygiène de Tanger a jouée, exécute sur piano la grande valse de concert de Mos Kosky dans les salons du Minzah le 17 février 1898.
La jeune et sympathique artiste, amateur dilettante qui s’est prodiguée au cours de cette soirée sans se lasser est complétée dans cette valse qui mets en relief les agilités de ses doigts, la mais trisse de son style, ses mains communique aus clavier d’ivoire sonores vibrations, ses petits pied pédalent comme si elle était fervente de la bicyclette. « Mademoiselle Braunschvig- disait une voix derrière nous- est a la musique ce qui est la bouteille de Leyde a l’électricité. » Finissons avec cet éloge. …Ca Boume?…
Encore Musica Maestro.. dans le Tanger des pas de nos PèresLE MARSHAN ( Belle colline a l’ouest de Tanger )
Les réunions dominicales du soir vont devenir décidemment très courue au Marshan, grâce au petit concert de musique organisé, au grand air, a la vue splendide du lieu, et aussi au concours des jolies femmes , des jolies demoiselles, un assaut de toilettes blanches et roses printanières. Voici le programme de dimanche prochain 5 juillet 1998 à 6 heures.
Pas redoublé: SIXTTEN Mr. Gabay. Mazurka: AZUCENA Mr Broca. Valse: LA VUELTA AL MUNDO Mr Gounot. Polka: CONCHA Mr. Gaspar. Fantaisie: CAPRICHO Mr. Soto. Et pour finir. Pas redoublé: EL VALEROSO Mr Soto.
Le Marshan prend décidemment de plus en plus bonne tournure et figure champêtre avec des jolies villas qui continuent de s’y lever avec double façade sur la pelouse et sur la mer des riches portugais de confession juive Fortune réalisées au Bresil, au Perou, dans l’Argentine, a Lorenço Marquez forment au Marshan une petite colonie.
Peu a peu ils reprennent possession de ce sol qui fut jadis propriété de leurs ancêtres ainsi qu’attestent les tombes portugaises semées sur un coin du rocher. Une espèce d’atavisme, joint au culte de la vie a l’air libre, les ramènes ici. Sachons gré a ces hôtes de maintenir aux terrains du Marshan son caractère, de ne pas la gâter avec des odieuses constructions. Le Marshan serait la plus belle station sanitaire du monde s’il n’y avait avant lui la montagne, ses jardins, ses fourrés de verdures et une fraîcheur qu’il serait difficile de trouver dans une autre station du littoral méditerranéen. A la Montagne parole d’honneur, il fait frais comme en Suisse. Et colorin colorado el cuento se acabado .
-Mais Fuentenueva…Et la Fuente Nueva ?- Heu Ha… What a pity… dans la prochaine. Promis!! Juré!!
Y muchos besitos amis (es) de Dafina FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
07 juillet 2008, 09:09
Pardon Le concert au Marshan fut donné le 15 juillet 1898...
Aussi Mademoiselle Braunschvig avait la maîtrise de ses doigts..pas mais trisse.. O la la si j'aurait étudié dans l'ecole de la Allianza...
Re: LES PAS DE NOS PERES
09 juillet 2008, 01:21
Amigos y ennemis de Dafina-net: Quel plaisir de vous retrouver toujours si jeunes (pour les gars) et pour ( les dames) si pimpante! !
C’est avec un plaisir renouvelé que votre serviteur s‘adresse a vous. Chaque fois que je consulte n’importe quel thème de votre forum.
J’apprend des choses sur les pas de nos pères (et grand pères) Même en lui suivant a la trace tel Sherlock Holmes je suis émerveillée du chemin parcouru par eux. Merci a leurs désir de renaissance envie de se libéré de leurs condition de « Djim » D‘une manière toute a fait intelligents ils ont chercher ..et trouve les conditions d‘un changement que ne pouvaient que leur faire du bien « Renacimiento Judio » comme disait ce grand espagnol philosémite qui fut el señor Angel Pulido; senador de la II Républica Española.
Le « Revival of Moroccan Jews» comme disent les Yankees.

Déjà en 1910 des observateurs qui sont venu au Maroc pour examiner les conditions de vie des juifs Marocains. Voici un rapport de 1910.
« J’ai pu comparer les israélites du Moghreb avec leurs coreligionnaires d’Algérie et de Tunisie et je constate avec surprise que ces négociants juifs de Tanger et Casa sont beaucoup plus européanisé que leurs frères algériens et Tunisiens ou ceux d’Orient. Seul les pauvres se vêtent encore à l’orientale. ( et d’une ! )
Voix timide d’un lecteur: - M’sio parle nous de la calle Naceria…
- Chaque chose en son temps, monsieur n’a pas fini son rapport. A vous la parole, monsieur l’observateur..
Quelle fut votre première impression en arrivant à Tanger?
- Merci. Lorsque j’ai débarqué venant de l’Espagne au Maroc, j’ai eu l’impression que je retrouvais une terre française. Dans les grandes rues de Tanger ou Casablanca presque toutes les enseignes sont rédigée dans notre langue que on entend causer dans le plus grand nombre de magasins, c’est a la population juive que nous devons ce résultat si remarquable
Les écoles de l’Alliance Israélite, au Moghreb comme partout l’Orient, serve notre pays avec éclat qu’elle doivent à l’expérience et au dévouement de leurs directeurs et de leurs maîtres…
Voix timide:- M’sio parle nous si vous plait de la Fuente…
-Mais.. Nom d’une pipe ! Faut pas couper la parole à monsieur… Je te redis que plus tard …Pouvez vous continuer votre exposé monsieur l’observateur..

-Oui, Merci. Voici quelques mois s’est passé à Tanger un événement très caractéristique de l’état d’esprit des Juifs indigènes. La légation d’Allemagne compte dans la Fuente Nueva un certain nombre de protèges , on obligea ces pères de famille à envoyer leurs enfants à la nouvelle école allemande, un monument imposant et laid qui côtoie le palais de M. Rosen. Le jour de l’inauguration une centaine d’écoliers s’assirent sur les bancs. C’était un désastre pour les classes françaises, mais après quelques mois, ces israélites au risque de perdre l’avantage de la protection germanique, remirent leurs garçons à l’école de l’Alliance. Aujourd’hui il n’y a pas guère que vingt enfants de x s’instruire en allemand tandis qu’avec sept cents petits juifs suivrons les cours de français…

Voix timide habituelle: -M’sio S’il vous…-François , au coin ! ! Non mais…
-Continuez monsieur l’observateur…

-Oui, enfin je vais finir en vous disant que d’après mes observations je suis arrivé a la conclusion que l’intelligente population israélite, sait qu’elle doit l’amélioration de son sort et sa liberté à la France et les commerçants avec leurs sens des affaires, ont compris que géographiquement et historiquement, les français conserveraient leur situation d’européens les plus influent du Maroc. …Voilà !

-Merci bien monsieur l’observateur pour votre exposé pour les lecteurs de Dafina.. François, a ta place.

Voyons rue Naceria… UN ROBO EN LA FUENTE NUEVA
Pardon; un vol… « Dans la soirée du samedi un vol d’une audace inouï a été commis au préjudice de un riche juif du quartier de la Fuente Nueva, monsieur Siporra Bengio. Lequel habite seul depuis qu’il est veuf dans une maison situé derrière les bureaux de l’agence Bourgeaud Renthann et Cie. Ayant sorti a sept heures et demi pour faire une visite, monsieur Bengio retourne chez lui vers neuf heure du soir et trouva son appartement totalement dévasté.
Dans ce court lapse de temps , les voleurs ont faits mains basse sur tout les objets de valeur qui étaient a leur atteinte.
Les bijoux, espèces ou meubles volées représente une valeur de 700 douros.
Plainte fut aussitôt déposé chez le Cadi mais celui-ci comme les autorités marocaines se déclarent incompétents vu que la garde nocturne ne fonctionne que a partir de 21 heures et le cambriolage fut commis avant. » Le Réveil du Maroc 1896

Tu vois.. P’tit François rien de beau. Enfin consolons nous en apprennent ceci:

Le 24 octobre 1931 Victor le jeune Tunisien « Young » Perez gagne son combat de boxe contre l’américain Frankie Genaro et devient champion du monde…C’est tout ce que j’ai pour le moment sur la main..
Encore la voix timide …-Dans la Fuente Nueva ? Non, au Palais des Sports de Paris…François au coin!
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
12 juillet 2008, 05:02
Mes amis de Dafina net Venido Bueno Voici pour rester dans la note les (Gai) pas de nos pères pour vous rappeler que les vacances ne sont pas un apanage seulement de notre époque…
Déjà en 1898. C’est-à-dire il y a 110 ans…

NOUS IRONS A TETOUAN ( esquisse Tangéroise )
Estamos en primavera…
Nous sommes en printemps, c’est l’époque des déplacements et des promenades; on va à Tétouan, sûrement comme de Paris on va à Saint Germain en Laye. L’hasard nous a fait assister mardi matin au départ depuis la plage a l’hauteur des établissement Gautsch d’une smala juive.
Le coup d’œil était des plus pittoresque. Sur des mules chargées a couler bas des matelas, des couvertures et des provisions, des dames élégante ma foi, Esas hermosas señoras Hebreas con cuerpo de Walkiria se hissaient et s’installaient entres deux bâtons formant supports.
Les moutards enfourchaient des ânes, d’autres bourricots portaient les bagages.
Il ne manquaient que les chameaux de la Bible pour représenter un déplacement aux temps d’Abraham, les arabes ajoutaient a la couleur locale.
Le chef de famille ou de la tribu montait un cheval blanc et par-dessus d’un complet de la Belle Jardinière de 55 francs cinquante il avait passé un ample burnous blanc, un voile de toile blanc aussi s’enroulait auteur de son feutre genre coiffure britannique avec Cela tenait plutôt d’un grand mouchoir blanc avec les angles nouée en oreille de lapin.
Un tableau digne de Alphonse Daudet. Les chiens aboient mais la caravane passe.

L'IMPRIMERIE EST L'ARTILLERIE DE NOTRE PENSEE
Il y avait des journaliste jadis au Maroc qui réalisaient miracle d’équilibre pour écrire des choses désagréables aux juifs et se déclarer leur ami. C’était le cas de Christian H. lequel semblait regretter dans un article de 1933 semblait regretter je répète; les temps… «  où les juifs étaient habillé de noir et n’avaient pas des journaux »

Caramba!! Une petite rectification s’impose, dans ma prima jeunesse j’ai travaillé au Maroc en plusieurs journaux (comme apprenti typographe ) et je sais par les anciens que ces juifs vêtu de noir, qui nous ressembles comme des frères (comme dirait le poète ) avaient plusieurs journaux aux temps en que les Sultans on été bienveillant avec les juifs.
Mon ami le docte Pierre Cohen spécialiste sur les journaux juifs de l’ancien Maroc d’avant guerre m’a appris que l’un de ces périodique qui était édite en langue judéo-arabe s’appelait « El Horia » , un autre qui paraissait en langue française et qu’avait contribué a la pénétration , avait pour titre « La Liberté » Diable.!. A croire que Christian H. semble regretter que les juifs aient des organes pour exprimer leurs idées . Sous la plume d’un prétendu journaliste, cette opinion est pour le moins surprenante.

CA TONNE… Tanger ( 19 août 1941 )
Cette nuit vers 23,30 une violente canonnade et des explosions venant du Détroit de Gibraltar ont été nettement entendue à Tanger d’où on s’apercevait a droite et à gauche de Tarifa, les feux des projecteurs des navires de guerre et les feux des pièces d’artillerie antiaériennes, ainsi que à Gibraltar. Courons aux refuge, quoique… Tanger no esta en guerra.
CA TONNE… Tanger ( 19 août 1941 )
Cette nuit vers 23,30 une violente canonnade et des explosions venant du Détroit de Gibraltar ont été nettement entendue à Tanger d’où on s’apercevait a droite et à gauche de Tarifa, les feux des projecteurs des navires de guerre et les feux des pièces d’artillerie antiaériennes, ainsi que à Gibraltar. Courons aux refuge, quoique… Tanger no esta en guerra.
Chaque epoque de notre Tanger Internationale nous montrent un visage different... Mais ne nous trompons pas c'est la même ville qui fut honorée par les pas de nos pères..et bon Shabah Mes amis. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
14 juillet 2008, 06:19
Bonjour de fête… Vive la République …Vive Dafina-net…
Ils est temps que je vous dise qui habitaient dans cette singulière rue Naceria …d’après ce que j’ai pu découvrir:

Au 79, Monsieur David Edery lequel était conducteur de poids lourd (en 1947)

Depuis 1927 les bureaux sis au n° 39 appartient a monsieur Luiz Fortunato Pinto citoyen brésilien et représentant ainsi que consignataire (Les magasin de la firme étant rue du Commerce.)

On demandait une « pantalonera » (faiseuse de pantalons) et une apprentie aux atelier Kaltex au n° 50. (Juillet 1951)

A louer de suite, grand et magasin, ancienne légation de France; près de la Fuente Nueva. S’adresser à M. Yomtob Sabah. (Dépêchez vous car l’annonce date de 1899. )

Mais déjà dans les temps plus récentes 1946 ..A l’époque que nos pères arpentais de ses pas la Fuente nueva il y avait en plein centre du quartier c’est-à-dire au début de la rue Tidjania ( a peine douze pas de la fontaine) le n° 17 au bas de ce qui fut dans le temps les bureaux des Frères Cazès, les importateurs bien connu de la ville et bien le n°17 abritait vers les années quarante le salon de coiffure de Emilio Mendez Gaman dit Mendez « l’Achouar » je ne sais pas le pourquoi ce surnom. Peut être a cause de son strabisme l’ami Emilio on l’appelait aussi « El muerto-vivo » (Le mort-vivant) Because il arriva a notre sympathique coiffeur nous dissions « barbero » qu’il « décéda » un jour. Je ne sais pas quel docteur Many ou Amieva ou Marchena vint pour examiner et après de constater que le défunt était bien défunt et établir ainsi le permis d’inhumer.
On raconta que déjà allait la cortège funèbres chemin de Boubanna (Cimetière catholique) quand « le mort » commençait a s’asphyxier dans sa boîte de.. Hamza! ! » et revient a soi en s’apercevant qu’il était enfermé ( selon les témoins ) Commence a donner des coup de pied tel Just Fontaine ou Ben Barek contre le cercueil. Après les Wuo de mi ! ! et Valgame Dios ! ! On s’empressa de ouvrir la boîte d’où sorti notre sympathique Emile el Ajouar et quand il se rend compte d’où il revenait.. ça presque lui donne un patatus ( tourne de l’œil…) déjà qu’il louchait…
Ce qu’est arrivé est que notre ami étant malade avec de la fièvre tomba dans un collapse et resta pendant deux jour dans un coma si profond que son cœur hiberna et ses poumons restèrent en apnée comme on dit. Sûrement la suffocation d’être enfermé et le va-et-vient pour le transporter au cimetière le fit revenir a soi …On s’empressa chez le revenant…On réanime a la pseudo veuve On blâma le docteur.. etc etc . Mais Happy end of story.. Une semaine plus tard notre ami Mendez « el muerto vivo » continue de couper des tifs comme si rien n’était, parlant des matchs du Real Madrid et les tirs de Kubala au Barcelona CF qui sont les conversation par excellence chez les figaros Tangérois.
En ce qui concerne le suite et les excuses du docteur on sait bien à Tanger comme à Casa que quand un médecin se trompe le mieux c’est d’enterrer l’affaire!
Cette histoire nourri les conversations des habitués de la calle Naceria pendant une ou deux décennies.

UNA LECCION DE TOLERANCIA ( 1935/1940 )
Quand la révolution éclate en Espagne et quand les fanfare espagnole de Tanger; brusquement converties à l’anticléricalisme le plus farouche, refusent d’escorter le traditionnel cortège de Première communion.
Pourrait-on- voir sans en conserver une fine et malicieuse tolérance l’harmonie des boys-scouts israélite convoyer jusqu’à l’église dans le fracas de ses cuivres, la race « impure » des goys?
Caramba ! ! Des histoires comme cela seulement peut arriver sur les pas de nos pères dans le Tanger d’autrefois.
..Et la Nave va.. A très bientôt amis(ies) Dafinois(noises) FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
19 juillet 2008, 12:47
Amis de Dafina-net. Buenas Tardes. Revenu de quelques jours en Normandie a méditer face à l’Oceano Nox Atlantique (J’allais dire Mare Nostrum) Méditerranée Qu’est-ce que j’apprend?
Raissuli, le célèbre bandit ou patriote ( selon l’angle de vue)
Possède à Tanger une grande maison située dans le quartier de la Fuente Nueva on estime que cet immeuble peut valoir 20.000 Douros (1907)
Le maghzen a eu l’idée après avoir procédé à l’expropriation
d’affecter les revenus de la maison au mohtasehn de Tanger pour grossir les sommes destinées a l’entretien et à l’hygiène de la ville. Qui l’eut cru? Cette mesure ravit la calle Naceria.

GUERRA CIVILE ET TANGER ENTRE (DEUX) BANDOS

(Novembre 1938) En la Fuente Nueva habite une pauvre femme empoisonnée par le virus « rouge » qui avant d’être affiliée aux cocos assistait très souvent à la messe de l’église de la rue des Siaghines et manifestait ainsi ses sentiments religieux.
Elle a un fils unique qui se trouve en Espagne défendant les tranchées républicaines et qui jusqu’à ce jour il est indemne de blessures et des maux dans tout les combats où il a participé. La mère pense que cela est dû aux prières et requêtes qu’elle envoie a l’Être Suprême.
Afin de continuer a obtenir la protection divine, cette bonne femme a décidée d’offrir une lamparilla con aceite (une sorte de veilleuse) qui restera allumé en permanence preuve de sa confiance dans la volonté du ciel.
Mais voici le terrible dilemme: La mettras elle dans l’église ? Pas question ! ! Quelle idée ! ! Que dirons les camarades?
Et comme l’offrande devrait être mise et briller dans un temple, elle a pensé ..N’avait pas une autre solution… que la porter (et elle fut accepté) au temple synagogue Nahon. Olé !
HOMMAGE à Madame et Monsieur SEMACHTrès bel hommage de sympathie que celui rendu par la communauté de Tanger à Me et Mr Sémash, directeurs de la Alliance Israélite à la veille de leur départ. Il trouve une expression durable dans un message rédigé en hébreu et en français et signé par les présidents et secrétaires du conseil communal et de toutes les institutions juives d’éducation de Tanger. Voici le texte en français du message:
« La communauté Israélite de tanger représenté par son conseil communal et ses institutions d’éducation et bienfaisance, présente à Monsieur et Madame Yomtob Sémash, à la veille de leurs départ de Tanger ,qu’elle regrette profondément , l’expression de sa réconnaissance pour les services exceptionnel qu’ils on rendu pendant les 14 années qu’ils ont, avec un talent professionnel hors ligne et un dévouement sans borne dirigé les écoles de l’alliance Israélite universelle de cette ville. »
Ce message fut remis à madame et monsieur Sémash par Monsieur Abensur président de la communauté israélite , au cour de la manifestation organisé au Théâtre Cervantes par l’association d’ancien élèves de la AIU. Après que Monsieur Joseph Levy, secrétaire au conseil communal, au nom du comité au nom de la communauté et Monsieur Abraham H. Laredo, président de la association des anciens élèves eurent tours a tour, rappelle les services rendu par madame et monsieur Sémash et le regret de tout de les voir partir.
Monsieur Sémash remercie avec effusion et rejeté modestement l’hommage dont madame et lui-même étaient l’objet sur leurs fonctions d’éducateurs de tout temps honorées en Israél.
L’exécution de l’hymne national « HATIKWA » par les éclaireurs juifs écouté debout par l’assistance, clôture heureusement cette manifestation vraiment sympathique.

Ma qué! ! S’écrieront certains dafiniste.. Le chant national juif chanté à Tanger. ? Ca va bardé du côté du Maghzen…
Hé! Oui… Cela s’explique: Cette manifestation date du 29 Octobre …1926.. Heureux temps et heureux pas de nos pères.. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
20 juillet 2008, 04:57
Amis de Daffina and dear F. Bonjour Je commence avec une

CHRONIQUE D'UNE SOLIDARITE ANNONCEE

La colonie Israélite de Tanger envoie des vivres a ses coreligionnaires de Casablanca. Le vapeur ESPAÑA affrété par des riches israélites de Tanger est parti à quatre heures et demie dans l’après midi de hier pour porter à Casablanca 2.000 pains à leurs coreligionnaires ( Juin 1908 )

LA PUBLICITE NE PERD PAS SES DROITS

Achetez toujours les coffres-forts FICHET Les seuls qui aient résisté à l’incendie et à toutes les attaques des pillards de Casablanca Pour tout renseignement s’adresser Henri Robic.. Mécanicien à Tanger. ( Octobre 1908 )

21° A L’OMBRE 21° A LA SOMBRA

Non.. Amis Daffina… tistas (sic) il ne s’agit pas du part météorologique du Oued Bou Regreg mais une histoire de la Fuente Nueva. 1950 Les Services de la police internationale vient d’arrêter Ahmed ben Mohamed ben Larbi auteur d’un vol de 160 pesetas par le procédé du « tiron » (vol a l’arraché) en plus il a volé un billet de la Loteria Benéfica de Tanger.
Cet individu est connu par la pègre de la Medina avec le surnom de « Veintiuno »(21) Espérons toutefois que le tribunal de la Mendoudiah ne condamne pas ce pauvre diable à 20 años + 1 dia dans la prison de Malabata ! !

CONFERENCE D’ALGESIRA ( 7 avril 1905 )

Déclaration de Mr White Ambassadeur des USA. En faveur des Israélites Marocains:
Le gouvernement des Etats-Unis a toujours considéré comme un devoir de s’associer à tout ce que peut contribuer au progrès des idées humanitaires et d’assurer le respect dû à toutes les croyances religieuses, animé par ces sentiments et par l’esprit qui a si longtemps subsisté entre lui et l’empire Marocaine dont il suit le développement avec un profond intérêt, mon gouvernement m’a chargé d’invoquer le concours de la Conférence au moment où elle est sur le point de terminer ses travaux, dans le but d’émettre un vœu pour le bien des israélites au Maroc.
Je suis heureux de constater que la condition des sujets israélite a été de beaucoup améliorée et que le sultan actuel ( Moulay Abd el Aziz note de F. ) autant que cela lui est possible, les avoir traité avec équité et bienveillance. Mais les agents du Maghzen, dans les parties du pays éloignée du pouvoir central ne s’inspire pas toujours des sentiments de tolérances et de justice qui anime leurs souverain.
La délégation américaine vient donc prier la conférence de vouloir bien émettre e vœu que Sa majesté Chérifienne, continue dans la bonne voie, inauguré par son père ( Moulay Hassan I note of F. ) et maintenue par elle-même par rapport à ses sujets israélites et qu’elle vise a ce que son gouvernement ne néglige aucune occasion de faire savoir a ses fonctionnaires que le Sultan tient a ce que les israélites de son empire et tous ses sujets , sans distinction de croyances, soient traités avec justice et équité. »

Encore note de ce farfelus de F. ( Thank you Mister White)….
Y viva el Tio Sam.! ! Y viva Daffina-net ! ! FUENTENUEVA[/[/i]


Re: LES PAS DE NOS PERES
21 juillet 2008, 15:16
POUR LE SCOUTISME JUIF

Le 23 août 1929 deux jeunes gens MM Henri Aghion et Marc Saguès démarraient de la place de la Concorde dans une Citroen B 12. Ils étaient chargés par le comité central des éclaireurs Israélites de France à faire une propagande en faveur du scoutisme juif auprès de la jeunesse israélite de l’Afrique du Nord.
Ces délégués ont visité les communautés juives de Tunis, Sousse,Sfax,Gabès,Djerba,Constantine,Alger,Miliana,Mosta- ganem, Oran, Tlemcen, Oujda, Fès, Mekhnès, Rabat, Casablanca, Safi, Mogador et Marrakech. Ils ont terminé leur mission à Tanger, se sont embarqué à Ceuta pour traverser l’Espagne, et seront ces jours à Paris place de la Concorde, au même point d’où ils sont partis.
Accueillis partout avec un enthousiasme spontanée, ces délégués ont eut leur mission grandement facilitée pour les jeunes gens et les notabilités juives qu’ils ont pris contact. Des cercles on été crées dans les principales agglomérations juives et nous sommes persuadés que sous peu surgirons de la terre africaine des nombreux groupes E.I.F.
M. Aghion fait en cours des routes des causeries sur le scoutisme aussi bien pensées qu’écrite et qui n’ont pas été sans réveiller parmi la jeunesse des sentiments empreints de noblesse, de bonté et de virilité.
31 Octobre 1929
La Tribune Juive

HISTOIRES DE LA FUENTE NUEVA

( Faits Divers ) Le sieur Abraham était en mauvais termes avec sa belle-sœur Rahma. Jeudi dernier dans l’après midi après de l’avoir nommé avec des noms de oiseaux ainsi que a sa mère et l’avoir accusée de recevoir des visites clandestines des messieurs. Ensuite il tente de la frapper (ou la frappe, comme insinue la dame Rahma) Quoi ce que ce soit les voisins en émoi s’enquirent de la présence de la force publique , ce fut l’agent 155 en faction dans le Zoco Chico qui a la demande des proches de la famille monte a la rue Naceria pour amener la calme, comme Abraham ose injurier aussi au représentant de la force publique. Plainte fut déposé vendredi matin par le ministère public à l’encontre du irascible voisin.

LETTRE A UN PATRON DEFUNT

Cher Monsieur S.
La première fois que je vous ai vu, c’était dans votre bureau de la rue de la casbah dans cette année de grâce de 1949 et si je me suis permis de glaner quelques souvenirs de jeunesse c’est parce qu’il coïncident avec vos début en terre marocaine.
C’était au carrefour Calle Italia, Paseo del Doctor Cenarro, rue de la Casbah et calle Nueva. C’était dans un bâtiment un peu sinistre, au pied de la rue pavée et en escalier qui monte vers la Casbah que le journal « La Dépêche Marocaine de Tanger » tenait ses assises. Ecrasée entre le Télégraphe anglais, les cinémas El Alcazar et El Capitol, face a un café maure « Kaouadji » le journal et les Editions Internationale cohabitaient dans la même imprimerie
A droite de la façade ,une porte en fer forgé donnait à un patio où au fond,a gauche, vous aviez votre bureau avec une fenêtre sur la cour qui servait de terrain de football aux petits arabes du quartier jusqu’à ce que asommé de bruit vous fassiez appel à Soussi (et son gourdin)
Pour retrouver un peu de calme. Il faut être juste, Soussi ne faisait que le montrer, son bâton et pour cause…comme des moineaux, la bande s’était envolée.. pour quelques quarts d’heures. !
A l’époque de mon embauche (25 pesetas à la semaine) vous n’étiez pas encore arrivé ; il était a votre place un tel Nahon , je crois directeur des Editions. Dans les bureaux qui donnaient sur la rue de la Casbah en face de l’Ecole de l’Alliance et a coté de la Huerta Benoliel travaillait en ce bureau un israélite cassier-comptable du nom M. Cadji, il commençait son travail par du « café con leche y churro » que lui apportait le kaouadji voisin ou le Café Colon, travaillait aussi une secrétaire très charmante prénommée Adelita…

Coté atelier. Il y avait un tel Diego Sanchez a la linotypie et Joseph Bensadon à la Minerva (Machine à imprimer ) une foule de typographes et toujours à son bureau à la typographie le maître du lieu Don Mariano Garcia. Chez les « cajistas » arabes un tel Mohamed Cherif et Ahmed Tangi qui vous ont suivi plus tard a votre autre imprimerie.
Mais je reviens a celui qui me faisait rire Soussi (celui du bâton ) Il travaillait comme homme a tout faire.. Il était (Horresco refferend) toujours avec une botella de vino dans la main, ce que comme vous saviez était très mal vu des israélite et des musulmans…Coiffé avec son tarbouch (ou fez rouge) qu’il ne quittait jamais …Quand il arrivait ivre quel tapage il faisait!!

Parmis les imprimeurs (Conducteurs de machines) on voyait Rafa et aussi on remarquait José Polito qui a fait son chemin depuis dans l’imprimerie…Comme le temps passe..)

De votre couloir partait un couloir qui menait (a droite) à la rédaction du journal avec sa ancienne Baudot (ancêtre des télétypes)
Je m’amusait a lire dans cette bande de papier qui sortait …Reuter Stop …Guerra fria entre stop..America y Rusia stop Reuter

Encore plus loin de la rédaction a droite aussi une porte qui donnait au patio ou se trouvait une fontaine (no la Fuente Nueva)

Cette fontaine verte avait la particularité de faire venir l’eau en balançant un levier a la manière des gazolineras d’autrefois ! !
Mais retournons au couloir car ce couloir déjà étroit il était encore rétrécis parce que sur le mur de gauche étaient suspendus a des clous par des ficelles les bandes annonces des abonnées du journal il y avait des centaines des clous avec chacun ses bandes de papier et on s’accrochais au passage.
Un de mes travaux consistait à arracher tous les après midi, une collection complète des bandes avec adresses pour l’expéditions du journal après de son impression dans la nuit.
Ahora viene lo bueno ! !

Un soir que faisais cette obligation le rédacteur en chef M. Pierre Malo ou M.Daniel Saurin (Je n'en sais rien...!!) très pressé butte contre moi et toutes les bandes que j’avais déjà arraché s’envoler emporté par le vent et tourbillonant dans le couloir et même la cour. Je pus récupérer un certain nombre et je pensais que manquaient quelque une alors croyant bien faire les choses j’ai remplacé les bandes perdues par des autres prises a l’hasard..!!
(Le compte y était, c’était là le principal but de ma mission…)

Cher M. S. D’où vous étiez maintenant.. Pardon cet aveu tardif.. Le Ciel est témoin que je croyais bien faire…

Voila pourquoi vous fûtes assailli de réclamations des abonnés des le lendemain: Certains ne reçurent pas le journal, mais des autres en avaient deux ! !

Ouf ! J’ai attendu un demi siècle pour soulager ma conscience Je vais donc ce soir dormir l’âme en paix.

Merci Mr S. d’avoir écouté avec votre esprit ces pas de nos pères et vous amis de Daffina net. .Bonne Nuit.

DIX-NEUF ANS après POUR LE SCOUTISME JUIF

L’ Aéro Club de Rabat organisait le 3 juillet 1948 sous l’égide de la Fédération Aéronautique Marocaine un rallye aérien.
Cette épreuve fut remporté par l’Aéro Club de Tanger sur un appareil « Leopoldoff-Colibri a moteur Salman de 40 cv piloté par le Docteur Sagues et ayant comme navigateur de bord M. J. Rousseau.
L’appareil étant le plus petit avion engagé dans cette épreuve et n’ayant aucun instrument de navigation.
Samedi matin au départ de l’aérodrome de Tanger le décollage fut rendu extrêmement délicat par suite d’un vent qui soufflait a plus de 60 a l’heure, c’est-à-dire qu’il s’agissait d’un vrai « sport » et la réussite de ce départ sont toute a l’honneur des deux occupants sympathiquement connu dans notre ville.
Les 600 km furent couvert avec une régularité parfaite avec cinq atterrissages Salé-Rabat, Mékné-Fès, Port Lyautey et Rabat.
Dimanche matin au cour du meeting organisé sur la base de Rabat en présence du Général Juin, Résident Général de la France au Maroc, S A I le Prince Moulay Hassan et des hautes personnalités civile et militaires le « Leopoldoff-Colibri » fut présenté au public.
6 juillet 1948
La Dépêche Marocaine de Tanger

Ré..bon Nuit mes amis FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
24 juillet 2008, 14:16
LOS TESOROS DE LA FUENTE NUEVA
Il ne s’agit pas, amis Daffinais, de la grotte d’Ali Baba mais il faut reconnaître que dans certains de ces belles mansions seigneuriales que furent bâties a la fin du IXX siècle dans la calle Naceria se cachait de fois des formidables bibliothèques, des ouvres d’art et objets précieux que semblaient endormi là, attendant q’une fée viendrai un jour le redécouvrir et montrer au monde comme les israélites de ce quartier étaient aussi des personnes avec une culture et un goût raffiné. Commençons par le commencement (sic)

Un Ange ou un tel Angel demande a dans un autre forum à cette autre ange du nord du Maroc appelée Soly Anidjar
( Ha.. Qu’elles sont jolies les filles de mon pays…) La question suivante: Me gustaria saber si alguien sabe, como se llamaba un señor judio ….qui fut à Tanger pendant sa jeunesse ami intime d’un grand peintre catalan José Tapiro y Baro; ce peintre tenait a la Fuente Nueva son atelier de peinture. Cet artiste était né a Barcelone en 1830 et il est décédé à Tanger en 1913. Je ne me souviens pas si le nom de ce monsieur juif était Bendayan ou Benatar …

Quand j’ai lu cela Fuentenueva, votre serviteur, mes amis de Daffina.. faillit avoir une syncope.. La Fuente Nueva ! !
et comme dirait La Momy: - . . Et moi qui suis décoiffée. . ! !

Je pense connaître un peu ce « monsieur juif » A tout seigneur tout honneur. Même que j’ ai parlé avec lui malgré ma surdité. Son nom était Mesod Benitah et habitait effectivement au 6 rue de la Fuente Nueva.
Notre correspondant fait une petite erreur Le peintre José Tapiro avait son étude en haut de « la escalerita americana » c’est-à-dire dans cette ouverture de la ancienne muraille qui fut ouverte face au port pour permettre a la ancienne mine de respirer. Tapiro avait comme vue depuis sa fenêtre la baie de Tanger vue sur le Détroit de Gibraltar le ciel et la mer unique endroit au monde (je pense ) où les eaux bleues de la Méditerranée se unissent aux grises ondes de l’Atlantique.
A la mort du célébré aquarelliste. La Municipalité se honorera donnant a la rue où il avait vecu à Tanger ( dans le quartier Bencharki ) le nom du peintre: Calle Tapiro.
Mais ne nous trompons de cible ici c’est du señor Mesod Benitah que du quel je crois entendre encore ses pas si non dans mes oreilles, dans ma mémoire.
Je me souviens assez bien les nuits des années cinquante.
( j’habitait alors la calle Romana a deux pas de la fontaine) La nuit où monsieur Benitah vint en protestant parce que les « Tertulia » (réunion avec parlotes ) en bas de nos maison, nous les « djeune » d’alors on mettait tellement de force en nos discussions et palabres que cela était plutôt des cris interjections et scandale nocturne dans un patio sevillano que de réunion d’amis. Il vint en nous rappelant, montrant sa carte de journaliste qu’il pouvait alerter l’autorité et nous faire un procès …Heureusement que nous avions compris a temps…
Su Casa era un Museo… Oui; sa maison était un vrai musée
Don Mesod collectionnait de toutes sortes de choses des fois artistiques des fois insolite mais il avait une vraie passion pour les tableaux de maîtres, il y avait aussi une belle collection de « muñecas » (Poupées) et des bébés en matière plastique, on sait la valeur de ces petites poupées anciennes et comment les collectionneurs européen donneraient une fortune pour compléter un patin qui manque à leur séries.

Invité une fois par mon ami Juan Cintrano le jeune peintre qui Mesod Benitah avait adopté a son tour et enseigné l’art de la peinture j’ai pu, merci a la gentillesse de Don Mesod admirer des aquarelles de Tapiro qu’il ( M. Benitah ) me montrai, des belles œuvres d’art avec une couleurs formidablement rehaussé et un dessin splendide…Tapiro arriva a Tanger en 1860 avec autre peintre espagnol Mariano Fortuny Ce dernier mourut jeune tandis que José Tapiro enamorado du paysage tangérois décida de séjourné à Tanger où il retournait après de ses expos dans le monde entier de Madrid à Chicago, de Vienne à Paris et de Barcelone à Berlin. Don Mesod fut le protégé du grand peintre car orphelin de son plus jeune âge M. Benitah ne eut pas une jeunesse facile. Une masque mortuaire de l’artiste présidait son bureau en souvenir de son ami et protecteur.

C’était un musée extraordinaire qui cachait sa belle maison au cœur de la Fuente Nueva. Mais il faut pas croire que il menait une vie en jouant a la poupée. M. Benitah avait a son actif on peut dire qu’il a écrit plus de soixante-quinze livres, des contes, des comédies, des nouvelles et même des poèmes ! !
Sa vie est un roman dans le sens que honore les pas de nos pères. C’était en 1887 l’année qu’il naquit à Tanger . Il existe en Espagne une collection de dictionnaire encyclopédique appelle ESPASA quelque chose comme le Larousse en France et comparable a la Encyclopedia Britanica et bien M. Mesod Benitah qui était un vrai polyglotte collabora en langue espagnole dans ce monumentale collection ESPASA dans les années 1930
La perte de sa maman quand a peine il avait une dizaine des années fit qu’il se formait au travail tout en continuant ses études a l’école de l’Alliance de sa ville natale dirigé alors par M. Semach. Il travailla déjà a l’age de dix ans…Ce fut alors quand il reçu la protection du grand peintre catalan José Tapiro y Baro. Plus tard il fut un agent maritime fort connu sur la place de Tanger.
Au même temps il collaborait comme journaliste ses articles furent publiée dans la plus parts des journaux tangérois républicain d’avant guerre « Eco Mauritano », « Heraldo de Marruecos », « El Porvenir », « Adelante », même dans la ancienne revue illustrée française « Je sais tout »

Dans l’an 1941, année sombre pour ses coreligionnaires dans le monde le malheur frappe aussi intimement. le 21 Octobre de cette année, une fille de son matrimoine Anita Benitah décéda à l’age de 15 ans. Quel chagrin pour les malheureux parents ainsi que pour ses trois frères Samuel, Marcos et Jaime… Sa famille proche; Buadana, Elmaleh ainsi que Elies S. Toby et Amram I. Amar de Meknès pleurèrent aussi la mort si jeune de cette pauvre enfant.

Ce fut après la guerre que M. Benitah décida dans un geste de caballerosidad d’ offrir a la ville natale du peintre pour un hommage posthume, des souvenirs de son ami artistes et la transport de son corps (ou ses cendres ) en Espagne.

"A propos de récent transport en Espagne des restes du fameux aquarelliste catalan José Tapiro décédé à Tanger en 1913 et inhumé dans l’ancien cimetière en voie de disparition la presse espagnole signale que c’est le publiciste israélite tangérois M. Mesod Benitah grand ami du peintre défunt qui proposa à la municipalité de Reus villa natale de Tapiro le transferts aussitôt accepté accompagné d’un hommage posthume de l’artiste."
C’est vrai qu’on le voyait dans son troisième âge en animé conversation non loin de l’école espagnole face a la Pescaderia (Poissonnerie) de la Cuesta de la Playa chez son ami le marchand d’épices et produit coloniale M. Chalom. Les entretiens d’un anciens journaliste et en plus polyglotte comme Don Mesod devait être une délice (Heureux ceux qui entendent)
Le correspondant de Soly Anidjar ajoute:
Cuando yo lo conoci en los años 60 este señor ya tenia alrededor de los 80 años, Il avait (Don Mesod) en 1960 environs quatre-vingt ans. Or l’histoire a une belle fin le Ciel offrit a ce gentil homme une très longue vie.. Voyez vous

En 1975 me trouvant a Paris à la gare Saint Lazare j’eus la surprise de retrouver attendant un train de banlieue à mon ancien ami tangérois le peintre Juan Cintrano. Surprises.. Embrassades.. Questions and so on. Après 15 ans de séparation et en parlant de celui qui fut (disais-je) son aimable mentor feu Monsieur Mesod Benitah…
Mon ami Cintrano me répondit - Mais pourquoi « était »? Il est! il vit encore vivant dans sa maison de la Fuente Nueva…
Alors 80 +15= 95 années… Il résonnerons longtemps les pas de nos chers parents… Merci de votre patience et . . .
Vayas con D. amies et amis de Daffina. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
25 juillet 2008, 01:23
Fuente Nueva ! me conmueve sus cartas, mais OU vous puisez tant d'anecdotes ?? j'en suis emue et vous en remercie ! dans votre dernier article vous citez "un Elmaleh" qui est-il? par hasard c'est mon ancien nom de famille (soltera). merci encore! et bon week-end
Re: LES PAS DE NOS PERES
26 juillet 2008, 13:06
Mes chers concitoyennes et concitoyens ( Ouh, là là que pompeux..! ) de Daffina… Chère Ghilam Lisez ceci… UNE VIEILLE HISTOIRE

M. X et sa suite arrivèrent à Tanger le 11 décembre 1863. Ils furent reçus avec beaucoup de respect par la communauté de Tanger et par des délégations de Tétouan, Larache, Arcila, Meknès, Fès, Mogador et Azemmour. Hôte de Mosès Pariente. M.X se reposait des enthousiasmes de son arrivé . Bien que habitué a être reçu les bras ouvert il fut ému du sympathique accueil de se coreligionnaire de cette première ville qui visitait dans l’empire Marocains.
Un peu mieux disposé après un descanso M. X avait déjà un âgé plus que canonique ce qui faisait l’admiration de ceux qui l’avaient reçu. Mais sa rigoureuse vie si bien réglée entre travaux, repos et prières lui permit toujours de pouvoir éviter les ennuis de santé qui depuis sa retraite des affaires en 1824 (le veinard..) embêtait les personnes de son âge.
Il profitait alors de la fraîcheur du climat tangérois quand des membres de sa suite anglaise lui firent savoir que une délégation de indigènes musulmans de les environs de Tanger ayant eu vent de son arrivé et avaient demandés l’honneur d’une entrevue au grand Sheick le Houdij.
Quoique l’intérêt principal de son long voyage fut une grave affaire d’injustice envers des juifs commis a Saffi, une petite ville côtière du Maroc assez loin de Tanger (Affaire provoque par un irresponsable consul espagnol désirant humilier le pouvoir du Sultan en lui dictant des ordres) La guerre de Tetouan et la victoire ne suffisait pas, apparemment au orgueil espagnol.

M. X accepta de recevoir ce groupe qui voulait demander conseil et donne son accord pour que puisse les voir.
Cette smala d’une cinquantaine de personne attendaient près du Zocco Chico tandis que trois de ces indigènes musulmans furent ainsi reçu chez M. Pariente par l’illustre visiteur. Ce groupe qui représentait les marocains attendant à l’extérieur appartenait a la tribu des Andjerah dans la plaine de l’est de Tanger là où commence le Rif et ils étaient descendant de ceux qui jadis avaient repris Tanger aux anglais en 1682. Des farouches hommes descendant du grand Gailan et qui avaient un grand respect pour leurs saint patron Hadj El Baqqal enterré dans le cimetière musulman du Grand Socco ( ce saint patron de Tanger était connu comme Bu’ Arraqquya ) et était l’objet de pèlerinages et Moussen depuis toujours.

Le motif de leurs visite était de présenter ses hommage au Kebir Sheick Le Houdij et lui prier de intercéder auprès du Caddi - Gouverneur de Tanger et même demander la grâce de la part du Sultan Hassan pour un homme de leur tribu qui selon les émissaires,était en prison injustement accusé d’avoir tués deux juifs.

La délégation insistaient sur le fait qu’il ( le prétendu assassin ) était depuis deux ans enchaîné dans la prison de l’Alcazaba. Car le procès n’avait pas encore eu lieu. La délégation vint prouver que le présumé coupable n’était pas ,ne pouvait pas être le responsable de ces crimes ils apportaient les preuves qui montraient et témoins qui témoignait qu’il n’ était pas sur le lieux au moment du crime.
Et priaient a M. X de intervenir auprès des autorité du Mahgzen pour la libération d’un innocent qui croupissait en sinistre oubliettes.

M. X qui (on peut dire) n’était pas né de la dernière pluie) fut émerveillée de la solidarité et l’équité ainsi du courage d’avoir faire cette démarche quoique les arabes étaient généralement hostiles vis-à-vis d’un juifs, quoique étranger, promis d’étudier leur demande.

M. X fit étudier (carrefully) le cas pour autres membres de sa suite anglaise et effectivement la culpabilité du prisonnier ne pouvant pas être prouvée. Il eut des pourparler avec le Grand Rabbi Mordejai Bengio et aussi avec Pachah de la ville (avant Dar Niabab) et arriva a convaincre au Maghzen avec de preuves et témoignages de l’innocence de l’arabe en question.

Celui-ci fut libéré de ses chaînes et présenté pour remercier a l’auteur des négociations à laquelle il devait sa libération. M. X profita pour expliquer a ce libéré que il serait juste que de faire aussi preuve de justice quand un juif du Maroc serait aussi victime d’une telle injustice…

Les membres de la tribu, toute la smala promirent solennellement que tous les juifs qui traverseraient désormais la terre de Andjerah pouvaient être rassurés que rien de mal pouvait leur arriver…
Et le prisonnier libéré, partit avec sa smala avec louanges et bénédiction celui qui nous appelons Sheick le Houdij.

-Mais Fuentenueva … Por tu madre… quid de M. X ?
-Ha, Oui, perdona hombre : Sir Mosé Montefiore

Sir Mosès à Tanger inaugura la synagogue « Sheerit Yosef » et obtint immédiatement la libération des juifs impliqués dans « l’affaire de Safi ». Il quitta la ville en direction de Marrakech accompagné du Consul britannique à Tanger, de Mosès Nahon de Tanger et du secrétaire général du Board of Deputies, Samson Samuel.

Le voyage de Sir Mosé Montefiore fut également important dans le domaine de l’éducation. Outre l’ouverture d’une école juive à Mogador – l’anglais servant de langue d’enseignement
- La vérité; j’ignore s’il visite Mazagan.. Désolé !! -

Le philanthrope participa aussi à la création d’une école pour jeunes filles juives à Tanger où l’on devait enseigner l’hébreu, l’espagnol et la couture. Mais, surtout, il poussa l’Alliance Israélite de Paris à ouvrir un réseau d’écoles au Maroc.

Sir Mosès Montefiore mourut à Ramsgate en 1885 et sa maison devint un centre d’études juives. Sa mémoire fut honorée par de très nombreuses communautés, l’éloge funèbre étant prononcé à Tanger par le vénéré Grand-Rabbin Mordehai Bengio de qui j’en écrirai très prochainement.


Bueno… de la Fuente Nueva… No hay nada?…Niente.. Houalou. Nitchevo ? Anything?
Ay que meno… Pues si…

ECHOS DU TANGER JUIF

La section tangéroise de l’Alliance Israélite Universelle adressait récemment un appel à la charité publique en faveur des malheureuses victimes des troubles antijuifs en Russie. (Progroms)
Cet appel a été entendu et la souscription a pu atteindre 4.020 pesetas 45c. Qui seront transmise au Comité Central de Paris. Ce résultat qui dépasse toutes les espérances récompense les méritoires efforts de Monsieur Ribbi et de ses dévoués collaborateurs, en même temps qu’il affirme l’esprit de généreuse solidarité de la colonie Israélite de la Fuente Nueva et de de tout Tanger. 22 décembre 1905 t
Hasta Pronto Amigos FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
28 juillet 2008, 22:19
Amis de Dafina net.. Salud y Prospéridad On vous souhaite une bonne semaine avec Température agréable pour ceux qui sont en vacances et moins de chaleur pour ceux qui sont au travail. Amen.

DEUXIEME LETTRE A UN PATRON DEFUNT.

Le journal La Dépêche Marocains de Tanger fut interdit en 1963 ou 1964 C’était pourtant le plus ancien quotidien de l’Empire Chérifien fondé en 1904. N’en déplaise à La Vigie, ou autres Petit Marocain. Mais la presse d’expression européenne se retrecisait en peau de chagrin au début des années 1960 Puis ce fut la disparition de Maroc-Presse à Casa, Diario España de Tanger, Diario Africa de Tetuan qui disparurent. Peu de temps avant le journal en langue de Shakespeare  Tangier-Gazette avait lui …filé a l’anglaise.

Et l’imprimerie que vous fondâtes en 1952 et où je vous suivi
GRAMA (GRAphique MArocaine) était une nouvel pari et une nouvelle aventure pour nous tous.
L’atelier avait ses assisses au 107/ 109 rue d’Angleterre, face a la Boulangerie Martinez dans ce quartier de Tanger connu comme Callera Paquette ? Sans doute dans le temps avait là une usine de cal « chaux » qu’on livrait en paquet ? ? Dieu seul sait.

Ici votre bureau donnait sur un petit jardin que vous aviez fait ménager autour d’un pied de vigne et d’un oranger , ce que vous permettait de temps en temps de respirer un peu de chlorophylle ( a l’époque je entendais déjà très mal et je me demandais qui était cette dame Clocorica..) Un vieux jardinier espagnol que vous aviez engagé vint arroser les fleurs et mettre de l’ordre dans ce petit paradis vert. Nous les apprentis nous l’appelions « El Abuelo »

Une nuit sans lune un petit Yaouled saute le mur de ce jardin et au lieu de ramasser des jonquilles eut la fâcheuse idée de forcer une fenêtre qui donnait a votre bureau se faufiler par là et vous voler une machine à écrire.

Le pauvre diable fut arrêté une semaine plus tard par la police internationale… « Bien mal acquit ne profite jamais » ..Mais le pauvre garçon ne lisait pas sans doute Jean de la Fontaine !

Il y avait toujours devant la porte donnant a l’atelier offset une fathma elle vendait pendant l’hiver du charbon de bois et l’été figues de barbarie (Chumbo) elle avait un petit garçon presque un négrillon qui nous avions baptisé « Kisito » Il tournait toujours a travers la porte.

Comme elle était a cette place depuis des temps immémoriaux, elle renouvelait d’autorité son « bail commerciale » elle était inséparable de la imprimerie. Un jour je m’amusait a lui demander depuis quand elle était la vendant sa marchandise. Elle me réponde dans son sabir riffain et moi malgré qu’étant sourd je pus quand même (enfin, je crois) comprendre qu’elle était là depuis la Domination Portugaise de Tanjah.

Hélas! mon cher patron disparu, mes chers hermanos de Dafina..
La situation stratégique de ce point de vente attira la convoitise des fathmas d’un Douar voisin de la ville et un funeste jour à l’occasion des fêtes d’Aid el Kebir nous vîmes débarquer toute une smala de marchandes des quatre-saisons qui, telle une nue de sauterelles prirent d’assauts couloirs et trottoirs du bâtiment.. Madre de Dios

L’imprimerie Grama devenait un @#$%&… Cris, appels aux clients, palabres, you you, disputes sur les prix, de haikes et des haikes fantasmas blanco, avec grand chapeau de paille avec des borlas multicolores, tache blanche que ne aurait pas dédaigner le peintre Majorelle ou Bertuchi remplis tout le quartier de Calera Paquette…

Excédés et indigné vous fîtes appel au commissariat pour nous délivrer les otages que nous devenions de ce Grand Souck ! !

Je me souviens assez bien du gardien de l’imprimerie que vous aviez engagé tout au debout de l’inauguration Sidi Ahmed Zugari, ancien agent de la Police internationale a la retraite, Assis a la porte de l’imprimerie , son thé à la menthe (Hierbabuena) à la portée de sa main Sidi Zugari tel un vénérable pacha il prenait la vie et les événements avec philosophie.. Zugari ne peinait point a son boulot, adossé à la machine à imprimer le Bulletin Officiel de la Zone de Tanger, on peut dire qu’il n’était pas fait pour suer le burnou.

Zugari était né un vendredi selon me dit un jour. Vendredi; jour de repos pour les musulmans, donc « Nehar e- Joumâa »  Calme, Placide , il cumulait les fonctions d’imprimeur et gardien. On le voyait des six heures du matin assis a la porte où il m’avoua qu’il ..« Comptait les bourricots qui passaient et repassaient »
Cette dernière fonction m’intriguait jusqu’au soir que je me rendit compte que je passait par là tous les soir pour aller voir ma fiancée et il me saluait … Zito, Ca va? Va ver la Novia?
Je pense qu’il comptait mentalement…

Pourtant Sidi Ahmed Zugari qui s’abstenait de parler politique (Sur ce thème il en avait vu d’autres). Une médaille pour ses bons et loyaux services dans la police Chérifienne lui fut remise par S. M. Le Sultan Moulay Ben Youssef lui-même au stade du Marshan. Cela se passait en 1947 à l’occasion de la fameuse visite a Tanger du souverain Alaouite, où il prononça ses premiers discours autonomiste qui lui valurent. en 1953, des excursions en Corse et à Madagascar.

Philosophe, gardien, imprimeur, policier; notre ami Zugari avait encore une autre corde à son arc: Il était aussi acteur de théâtre.! …cette activité la moins connue de notre cher regretté, (Zugari décéda en juin 1974) je l’ai connue par mon ami Mohamed Farrach , metteur en scène et auteur des pièces de théâtres marocain. Il fit appel a ma personne pour la réalisation des décors de la pièce « Sueño y Humo » (Rêve et Fumée) Farrach me raconta que dans une pièce jouée en matinée au Cinema Théâtre Mauritanie de Tanger. Zugari qui tenait le rôle d’un usurier israélite du Nord du Maroc. Habillé de sa lévite noire et son couvre chef de la même couleur couronnant sa magnifique tête de cheveux blanc , ses chaussettes rayées et avec ses godasses , notre ami Zugari ressemblait à s’y méprendre à un hébreu sefardi de la Juderia de Tétouan.

A chaque apparition sur scène - Me disait Mohamed Farrach
- Le public musulman se levait pour rire et le applaudir Pour son réalisme si saisissant il en fallut de peu que certains
ne crie pas - Ah!.. l’Oujdi !! ah.. L’ Oudji !! Rembourser !!

Vous voyez … Cher patron comme c’était le Tanger des Pas de nos pères…et comme leurs empreintes sont reste en nous.

LES POTINS DU MAROC D’AUTREFOIS (1895 )

Le nommé Fuentenueva dont les écrit semblent sortir tout droit de la rédaction composée d’une assemblée de fous explique les évènement du Maroc de Tanger et de son quartier d’une manière assez désinvolte et comme le docteur Cabanié par de secret d’alcôve. Cette semaine il à écrit qu’il est question d’un amour du jeune Sultan El Aziz pour l’une des deux filles du Caïd MacLean, chef de son état majeur et il vante l’adresse de cette jeune femme qui, en ne concédant rien, a su contenir son royal adorateur dans « l’esclavage » de ses charmes emprise utile aux vue d’influence personnelle de son père.
Ceci doit être un canular.

C’est par elle qu’Abd El Aziz aurait pris le goût des sport européens les quel scandalise les citadins de Fez. Pour rétablir l’équilibre rompu ainsi en faveur de l’influence britannique, l’Espagne et la France auraient combattu le mal par le mal , en faisant pénétrer dans le harem du Sultan une chanteuse française et une blanchisseuse espagnole; une Arlésienne et une « Valenciana » toutes les deux également belles.
Ceci aussi doit être un canular.

Par ce moyen toute au moins singuliers et selon les jeux capricieux des passions du Souverain. La France, l’Espagne et l’Angleterre se seraient disputé l’influence sur le Magzhen, ruinant la considération du Sultan, mécontentant toutes les puissantes politiques et religieuses dont parle les journalistes pour nous compliquer la vie. Mais le pire est a venir le journal « El Eco de Ceuta » dans son n° du mai 1895 influencé sans doute par la lectures et les blagues de ce maudit Fuentenueva et poussant plus loin ses divagations prétend même que le Sultan aurait secrètement adjuré l’islamisme et s’aurait converti au Protestantisme, dont il pratiquerai le culte en particulier…

Il va de soi que tout cela est absolument faux.. Ceci je ne le répéterai assez … Ce n’ est qu’ un canular. .
Avec toutes ces histoires voilà pourquoi il y a une révolution au Maroc. ( On peut pas se fier même pas à Fuentenueva !! )

ISRAELO - TANGERINATION DE L’ EUROPE ( 1903 )

On parle rue Naceria et au Zoco chico de la europérisation de Tanger. Si notre ville tend de jour en jour depuis cette date fatidique de 1900 à se européaniser c’est pas parce que les jeunes israélites de la Fuente Nueva ont tendance d’aller tête découverte ( sauf le Shabat) et à laisser tomber le faragia pour le coutume croisés européen.

Non c’est c’est surtout sous le rapport du luxe que cette constatation est évidente. Il suffit, pour s’en convaincre de voir l’affluence considérable de monde qu’attire depuis quelques jours le magasin de nouveauté de Mrs. Nahon et Lasry sis au Zoco Chico où l’on vient de recevoir des grands assortiment de toutes sortes d’objets de luxe et de toilette provenant des meilleurs fabricants de France, d’Angleterre et Suisse, que Monsieur Nahon a dernièrement visité.

Publicité clandestine? Dieu m’en garde messieurs de Dafina Cette réclame date de plus d’un siècle … Il doit d’avoir prescription.

Sana Tova FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
31 juillet 2008, 05:51
Good Morning Amigos de Dafina. Oh Sapientisimo Juan Francisco (ou Jean François if you preffer..) How do you do?

FORTUNA DEL MAR
(My father a Tangier during civil war in Spain )

Mon oncle Andrès T. bloqué avec sa grande sœur Maria , sa femme Pépa et son fils Agustinito dans Espagne en guerre.
Mais pourquoi ce farazmal; né à Tanger n’est pas reste dans la Fuente Nueva?
Hélas!! le Docteur Marchena à Tanger lui avait découvert un début de tuberculose et l’avait conseillé d’aller faire une cure de repos à la campagne prés de Granada…
Entre temps Les troupes espagnole du Maroc se sont soulevés contre le gouvernement républicain légitime à Madrid et… les liaisons maritimes furent interrompue pendant quelques mois entre Espagne et Tanger …

Mon père Francisco (Paco) resté à Tanger allait souvent au port accompagné par ma grand-mère Conception ou (Conchita) avec l’espoir de voir son frère et ma grand-mère son fils de retour à Tanger leurs désirs étaient voir dans le lointain arriver un paquebot de passagers ou marchandises de Algecira ou Malaga avec eux ou au moin quelques espagnols qui auraient pu s’en sortir du blocus et qui auraient pu donner des nouvelles de mon oncle.

Les vaisseaux des républicains étaient concentrés dans la baie de Tanger et contrôlaient tous les bateaux qui passaient..

On murmuraient rue Naceria que dans certains bateaux de guerre fidèle a la république les marins se seraient soulevés et auraient jetés a la mer (en haute mer) leurs capitaine et officiel fidèles aux nationalistes de Franco.
Quelle horreur!! ( Holita Chocron de la calle Naceria, 15 ans, demandait a la cantonade, ingénument, si ils savaient nager…)
Mais pour retourner a mon papa J’imagine qu’il ruminait ses pensées noires, Il voulait seulement savoir ce que était devenu son frère et famille
..Quelle manque de pot pour son frère Andrès d’en être malade et surtout d’y aller avec femme et enfants a la péninsule simplement pour prendre repos et respirer l’air sain de la Sierra Morena , quelle folie de la part du médecin de l’avoir recommandé l’Espagne dans un période si trouble sous l’incertaine 2° République naissante avec un gouvernement inexpérimenté et un peu laxiste… Voila …Laisser le tranquille Tanger International pour se mettre dans la gueule du loup…
Ils étaient sans doute profitant de ces vacance quand le Pronunciamiento militaire vint leurs couper l’herbe sous le pied…
Caramba ne pouvaient pas attendres… Voila Voilà.. tous ces andalous en parlotes et meeting communistes et anarchistes et quand levèrent leurs yeux sur la situation.. les troupes de Regulares depuis Ceuta avaient déjà traversés le Detroit…fermant ainsi les ports de sorties du sud d'Espagne Tarifa, Cadiz, Algésiras… Pauvre tonton Andrès… Qu’est-ce qui est arrivé à Andrés T. S.? Il aurait été arrêté? Les phalangiste l’auront ils fusillé ? Ils l’aurons pris pour un espion républicain?..Les Franquistes pensent que venant de Tanger tout est possible.. On dit bien que Tanger est un nid d’espions…Le certificat médical qui l’ordonne de aller chercher et respirer l’air pur d’Andalousie? Ne me faite pas rire .. Ils savent que Tanger est plein de medecins non patriote, des juifs, des hommes d'extrème gauche , étrangers cosmopolites et franc-maçons… quand pas communistes.
Il devait de penser ces tristes idées mon père descendant avec ma grand-mère la rue de la Marina quand, arrivant a Dab el Marsa ou porte de la marine soudain une ordre sèche en charabias dite par le "Chaouf" indigène Gardien de l'entrée balaya toutes ses cogitations:

-No pasa! Non.. Non passer ..Solo Marinero passar.. No mujera , no Hombri !! Walouh..

(Un peu plus et c’est le slogan républicain « ! No pasaran ! »)-

Nous allons attendre un frère en el puerto ..Capitan…
Et ma grand-mère insiste angoissée ..-C’est mon fils.. Hamido.. por Dios… Laisse-nous passer…

Mais l’ascension de grade militaire ne intimide ce 2° classe.

Inexorable le Chaouf reste sur ses positions: -Non. No possible !! non marino, no pescador Safi… Toi comprender ?..
Un officier espagnol attire pour la discussion sort de son bureau d’entre les intérieur des arcades. Porte uniforme de douanier.
-Hassan.. Que passa? - Et voyant ma grand-mère..- Que desea usted Señora?

Elle très contrite:- Mire Ud. Señor official…Nous voudrions passer C’est seulement pour voir si jamais arrivent des bateaux de Algesiras ..de Espagne.. Je n’ai plus des nouvelles de mon grand fils qui devrait être déjà de retour..
et celui-ci (signalant a mon père) c’est mon fils cadet qui me guidera jusqu’au quai…

-Madame , on peut pas passer sans autorisation de Dar Niabah ou de la administration… Actuellement avec les événements de ahi arriba (la haut, Espagne )..On peut pas laisser passer les civils sans ..Ici il y a militaires des toutes nations et certaines zones du port sont interdites aux civils. Des bateaux d’Espagne ils n’y a très peu qui accostent. Et même quand arrivent, avec grand retard ils sont, inspecté par un ou autres des bandos (factions)
Señora... como todo el mundo hay que espérar. Il vaut mieux rester chez vous attendant votre fils.
Mon père intervient timidement: -Señor Oficial Por favor On ira pas au long quai, seulement au port de pêche, on restera là… Se lo juro.. On attendra un peu voir si arrive si non, nous rentrons.. je vous prie…

-Por Caridad señor -insiste Conception- Estoy desesperada.. Porqué se fué? Porqué se fué ? ( Pourquoi il est parti ? )
Ma grand mere sorti un mouchoir de son sac et le porta a son nez …Mais pourquoi tu t’est en allé ?
Le douanier voyant bien qu’elle était au bord des larmes eut pitié ..fit un geste d’impatience et regardant autour, murmure a voix basse. -Voyez, vous étiez irresponsables..
Señora passez avec votre fils …Hassan- dit-il au « Chaouf » qui regardait la scène avec impassibilité - laisse-les entrer ..Mais écoutez bien vous deux... Si jamais vous arrive un incident. Je ne veux rien savoir Vous ne me aviez pas vu.. Vous direz que vous aviez passe par la plage au port.. Yo no quiero lios (histoires) avec la administration..! !
-Hiallah! hiallah la Maria !Sir, sir.. Balek -enchérit le chaouf
-Gracias.. Señor Aduanero. Que Dios se lo pague… (a mon père)- Allez Paco, N’a pas entendu a ce monsieur? Allez..va
Pauvre femme- Se dit le douanier voyant les deux clandestins
raser les murs de l’Hôtel Continental vers le port de marchandises- Maldita politica.. Maldita Guerra.. Combien des larmes encore ? - Il tapote le bras de Hassan en un geste de résignation. Celui là souleva les épaules disant:- Mektoub

A petits pas ( Les pas de nos pères) Paco et sa mère se sont avancés ver la dàrsena (bassin) en passant prés des sacs, caisses rangées, des filets des pêcheurs et des chaloupe de pêche mis a caréner depuis un coins pas loin d’un gros maleçon on pouvait suivre le mouvement maritime.
Si des bateaux espagnols étaient bloqué par ordre du Comité du Control de la Zone on pouvait suivre les manœuvres des autres bâtiments non espagnol. On voyais dans la baie où les profondeur marine étaient assurées. Entres autres l’énorme bâtiment de guerre anglais « Barham » de 26.000 tonnes et autres croiser plus petits. Mais à sa hauteur mais plus loin le croiser italien « Alberico di Bardiano » de 6.000 tonnes. accompagnés de deux destructores (destroyers) de 500 tonnes.
En plus en haute mer mais dans les eaux neutres de la zone un croiser allemand de la série « Deutschland » de 10.000 tonnes. Enfin à bâbord pas loin du cap Malabata plusieurs petits navires de guerre non identifiés. Un torpilleur portugais et un destroyer qui arborai des drapeaux français.

C’était incroyable.. Les trois pays qui n’ont pas rien à faire à Tanger ; les allemands, les italiens et les anglais sont représentes en eaux tangéroise tandis que la France malgré le Traité de Fès n’ont que un seul bâtiment de guerre C’est bête.
Et nous les espagnols, population majoritaire à Tanger ?
C’est vrai que los franceses con su frente popular sont affaibli
Si les allemand avec cet hystérique de Adolfo veut la guerre..

(Mon père doit de penser cela mais il le garde envers soi pour ne pas inquiéter ma grand-mère) laquelle cherche désespérément si quelque bateau avec « gueule » espagnole s’approche du long quai. Mais mon père, plutôt neutre, sait ce qu’on dit au Zoco Chico du coté du Café Central..
.. le Général Mola et Franco ont l’appui des Falangistas et no tarderons pas à s’emparer de Tanger pour liquider les républicains qui habitent ses murs protégé par le statut international et ceux du Café Fuentes ..ils vont en baver.

-Paco.. Cela, ces bateaux là que on voit au lointain.. No es la Paloma ? ( Les tangérois avaient baptisé le vapeur courrier d’Algésiras bien blanc avec le surnom  Paloma Colombe)
- Non maman.. C’est es un bateau anglais de Gibraltar…
- Et ces deux mais grise, qui vont très rapide?…
-Non ceux sont du Movimiento ils vont et viennent pour inspecter les petits bateaux voir si des républicains veulent quitter Tanger vers avec armes…
En effet Concepcion T. prenait le cuirassé « Almirante Cervera » avec le croisé « Canarias » (Nationalistes) patrouillent hors des eaux territoriales de la Zone et la nuit échanges des signaux morse avec les bâtiments de guerre allemands et italiens qui surveillent l’escadre du Gouvernement de Madrid fidèle a la république et réfugié dans les eaux internationale.

Après une attente de trois heures a la recherche d’un problématique bateau de l’Espagne mon père et ma grand-mère durent de se retourner vers la ville car mon pere disait que vers midi le soleil.. on risquait d’attraper une insolation..
La pauvre vieille femme suivi mon père découragée et murmurant:
-Cuando viene? Cuando viene?
-Mon père pour la consoler et l’animer lui disait …
-Tout cela va finir bientôt maman.. La républica ne tardera pas avec l’aide de la France de chasser ces fascistes et le rejeter d’Espagne et on verras Andrès revenir.. ( Tu parle..)
Andrès- continuo mon père- A été soldat avant le Pronunciamiento a fait son service militaire et il a tous les papiers en règles ..Puis il n’est pas seul il y a Maria (ma tante) avec eux…mais le pauvre Agustinito (mon cousin) Celui-la avec 11 ans on a dû de le garder chez nous…
-El Agustinito- et comme un écho la pauvre femme pleure- Mais pourquoi on a traîné le petit a tout cette aventure?
Ha Paco si ton père pouvait lever la tête.. Et voyait ce qu’est devenue sa patrie.. Et lui qui voulait s’engager quand la guerre Hispano- américaine… Quelle honte…

Ils repassent les arcs de l’entrée du port ..Le chaouf écarte les bras dans un geste d’impuissance… Elle voulu quand même aller remercier l’officier dans son bureau mais mon père la dissuade
- Maman.. Il a dit que ne voulait être mêlé a notre passage…
En montant la rue de la marine pré de la Mosqué principale de Tanger la pauvre femme était moralement et physiquement détruite. Par sa tête défile les etapes de sa vie de enfant en Andalusie.. ses deux matrimoines, l’arrivé a Tanger le bonheur retrouvé avec mon grand père. La vie si dure dans ce Tanger du debut du siècle avec ses portes fermées la nuit, Le Raissuli, La visite del Emperador aleman la mort accidentel de mon grand-père (1906) La grand Guerre, le Statut international. Sa vie à Tanger avec des bas et des haut
…et maintenant elle allait perdre son fils Andres dans cette malheureuse guerre civile ?..

Soudain elle eut comme une malaise et donna son bras a son fils. Très fatiguée elle se traînait et voyait difforment le Zoco Chico.

Concepcion S. veuve de Agustin T. ma grand-mère décéda à Tanger en 1942.
Andrès T. son fils mon oncle décéda de tuberculoses à Tanger en 1937.

Francisco T. mon pere, né à Tanger décéda de mort naturelle à Zaragoza (Aragon) en 1998 à l’âge de 95 ans.

LADRON DE BICICLETAS
VOLEUR DE BICYCLETTES Tangier City 1940


A Tanger s’est réveillé une grande attirance, un fort péchant au sport vélocipède. Particulièrement entre les élément jeunes marocaine. Celui qui n’a pas assez d’argent pour louer un vélo on demande un ami de le prêter, et quand on a pas ni vélo ni ami on prend la première bicyclette qui serait a l’atteinte de la main et allez roulez…
C’est cela on a fait hier Mohamed El Mesauri , graisseur d’automobile et Abdesalam Zeruali, marchand de journaux.
En voyant une « petite reine » à la porte d’un bacal rue Naceria et trompant la vigilance du Soussi ils sortirent par la Fuente Nueva en en la faisant rouler, mains au guidon et ensuite en pédalant vers le Zoco Fuera.

Hélas . ..La Police prévenue stoppa net rue San Francisco la course des jeunes cyclistes. On n’encourage pas assez les sports.

Y hasta pronto Amigos « Dafinalistas » FUENTENUEVA
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