Cher Harrouch 57. Merci de ton amitié. Tchao l’ami Mehdi et a Tous une Bonne Fête de Rosh Hashana Une heureuse Année.. et Merci de votre fidélité pour lire mes modestes idées sur ce qu’ aurait pu être les pas de nos bienheureux papas.
LETTRE A UN BOSS DEFUNT.
Cher Monsieur Sin: Vous étés vivant dans cet endroit de ma mémoire ou se confond les vivants et les morts. Ils sont, vous étés tout vivants puisque ils forment partie de mon « Moi-même =Ego et donc en quelque sorte vous vous animez dans les neurones de mon cerveaux et donc de ce que je suis-je vous le dois. Cela pour vous rappelez ces épisodes qui forment la trame de nos vies et répercutent comme un échos les bruits de vos pas avec ceux de nos pères.
LA VIE DE BOHEME.
Parmi les artistes dessinateurs, graphistes et autres illustrateurs que nos travaux dans l’imprimerie nous faisaient rencontrer je me souviens surtout de M. Diego Mullor.
C’était un peintre et caricaturiste assez apprécié à Tanger des années cinquante Il faisait des belles aquarelles et illustration de paysage marocains tel Majorelle ou Bertuchi ses tableaux du scène orientale étaient magnifiques.
Mais surtout dans le dessin qu’il excellait. Ses caricatures et portrait des hommes et femmes a la mode , figures tangéroises publié dans les journaux « España » « Cosmopolis » « Africa » de Tétouan étaient célèbres.
M. Mullor; Plutôt petit un peu chétif ,chauve et demi sourd
Travaillait la nuit au Journal « España » de tendance Franquista. Comme vous vous souviendrez , les terrains vagues séparant l’édifice du journal des premières maisons de la rue Regnault (Moussa ben Noussair, devenaient à la nuit tombée de véritable coupe-gorge. Sortant de son travail très tard, il fut attaqué par un malandrin. Le couteau à la main. Cette agression lui valut l’honneur des « Chiens écrasés ».
El Señor Mullor victima esta noche de un atentado. Anoche cuando salia del taller para ir a su casa en la Fuente Nueva nuestro amigo pintor….. Etc etc
Dire que les attaques à mains armés à Tanger étaient rare n’est pas vraie mais la légende noire du Tanger- Chicago, la nuit contrabandistas y call-girls n’est rare non plus mais les journalistes aiment tartiner abondamment les faits divers avec « mantequilla » journalistique…alors ont profitaient.
Quelques jours après, venant proposer aux éditeur de l’imprimerie une série de gouaches de la Casbah pour faires des calendriers. Chacun de l’interroger sur l’attentant dont il avait été victime. Comme la plupart des malentendants M. Mullor aimait exagérer…
( Cela ne s’applique a l’auteur, Fuentenueva, bien entendu! )
D’après les explication de Diego Mullor son voleur était un, étaient plusieurs, une bande organisée.. L’attaque dont il fut victime gonflait telle la sardina del puerto de Marsella.
Je ne sais pas si c’est parce que moi aussi je suis sourd et son récit me montait à la tête …Mais il fini pour convaincre ses auditeurs (mes copains de l’imprimerie) qu’il avait été attaqué par les 40 voleurs de Ali Baba…
Pourtant le gentil Mullor s’obstinait déclarant :
- Oui, oui quand je les ai vu je lui fit face.. ils avaient peur de moi..
Un tel voisin de la calle Naceria qui travaillait avec moi murmure assez faiblement pour que Mullor ne le entende:
- La vérité c’est que vous filâtes… Te escapaste corriendo como Zatopek…
Tandis que le pauvre sourdingue répétait:
-Oui, oui, je fis front…
Pauvre ami Mullor…qui devait mourir oublié vers 1957 lors de l’ « indépendance » du Maroc.
Mes frères.. entendez vous les pas des artistes montant vers le séjour de la Muse des Arts?
L’HORRIBLE CHOSE QUE J’AI VU (1953)
(Tangier by Nigth) A la sortie des ateliers de La Dépêche Marocaine route de Rabat, kilomètre 2, près du pont des Oued Souanis se trouvait l’emplacement d’un abreuvoir où ne manquaient pas de s’arrêter bourricots et chameaux.
Une nuit d’été ( Ah, les belles nuits Tangéroises ! ) On avait resté dans les atelier assez tard puisque ce fut un n° extra qu’on imprimait. Endormi nous passions par là vers une heures du matin pour rentrer en ville à la Fuente Nueva.
Nous passions je disais quand un clameur des fathmas se fit entendre un tohu-bohu se leva: C’était pour saluer un splendide touareg complètement nu qui, dans l’abreuvoir procédait a ses ablutions. Croyez vous sur l’hysterie collective? Accompagnée par les hurlements scandalisés des fathmas venues des douars voisins de l’Andjeras portant le charbon de bois au marché du fonda Nous aussi pris dans confusion nous aussi criions le classique et strident youuh youuh du folklore marocain. Croyez moi mes amis et particulièrement Tarzancasa il faut battre le fer quand il est chaud.
UN TAXI POUR L’A.I.U.
Un représentant du bureau parisien de l’Alliance Israélite monsieur Y. C. viens de Marseille à Tanger pour une visite de courtoisie à l’école dont monsieur Albert Saguès est le directeur. celui-ci n’a pas reçu a temps le télégramme qui le prévient de l’arrivée du envoyé.
Celui-ci en descendant du bateau, ne voyant personne au quai du port pour le recevoir décide de prend un taxi pas loin du débarcadère pour aller visiter l’ école.
Monsieur Y. C. ne connaissant Tanger donne l’adresse : École de l’Alliance Israélite Universelle. Le chauffeur hoche la tête et voila qu’il partent des long quais vers la sortie du port et entrée de la ville le taxi roule et roule et le compteur aussi la voiture avance après le quai vers la rue de Cadiz et se croisse la gare du chemin de fer.. (Cher Mehdi, vous étiez par là en 1948..) puis s’engage par l’avenue d’Espagne …jusqu’au bout pour ensuite remonter.. la rue Grotius le compteur kilométrique ne s’arrête pas de tourner, le passager s’impatience et le taxiste fait un geste de fataliste, comme si il voulait déjà être ailleurs. A présent on circule par le Boulevard Antée. Notre homme monsieur Y. C. au comble de étonnement veut protester car…c’est a ce moment là que le chauffeur feignant une grande confusion lui avoue qu’il ignore où se trouve l’école en question il a du confondre avec le Lycée Regnault peut être… Le passager lui explique qu’il a eut rumeur selon que cela était situé au bas du Paseo del docteur Cenarro..! Le taxiste se gratte la tête. .il ne sait pas où tombe cette adresse ..Que faire ? … Puis le taxi s’engage vers la rue Sanlucar vers le commissariat de police
Entre temps le compteur roule aussi ..on est déjà a 27 pesetas ! ! ( 1951) Un agent à la porte du commissariat un peu étonné sans doute) indique le chemin a suivre à l’honorable représentant de la corporation des automédon tangérois.
Place de France ,rue du Statut Zocco Fuera Le taxi faillit écraser une paisible fathma qui sortait du marché couvert. Brusque arrêt, apostrophe, cris et malédiction..in partibus
a la fin redémarrage a la recherche de la calle Italia.. Enfin a l’hauteur des cinéma Capitol et le café Colon on dévisagée au loin l’école de l’A I U …
Le compteur du taxi marque 32 pesetas ! 32 pesetas pour aller du port a la montée de la Alcazaba !! …en passant c’est vrai, par Dieu sait où..
- Il y a longtemps que vous étés à Tanger?- Demanda le passager au chauffeur du taxi qu’avait l’air désolé.
- Oh, si monsieur, plus de 18 ans..
- Alors comme se fait-il que vous ne connaissez pas la rue d’ Italie?
- Que voulez vous,monsieur…La ville se développe a une telle vitesse…
Mais enfin ! Tanger n’est pas si vaste que Marseille ou Paris…
- Oh ! Si, monsieur…
- Mais
cojones !! …Ce chauffeur de mes .. pourrait abandonner le volant de sa voiture et retourner son douar des Suanis, continuer a garder ses chèvres! Un professionnel du volant qui ne connais unes des écoles juive la plus importante de Tanger creuset où se sont formés des grand hommes qui par le monde vont…
Moralité à Tanger ne prenez pas des taxis le meilleurs moyen de transport…en tout cas le moins cher disent les espagnols c’est :
El coche de San Fernando. Una vez a pié y otra andando.
L’auto de St. Ferdinand,une fois a pied et autre en marchant.
SORTIE DES ECOLES
Signé par Messieurs A. Pinto, Felix Luengo et A. Levy un journal espagnol de Tanger reçu le jour de septembre de 1952 la lettre suivante .
« Messieurs. Dans les proximité de toutes les écoles Tangéroises a la exception de l’école qui se trouve en ce lieu au bas de la cote de la Casbah, face au télégraphe anglais, existent des plaques indicatrice pour la circulation automobile avec indications signalant l’existence d’une école dans l’alentour.
Il y a également un service de police pour contrôler la circulation moments avant de l’entrées et sorties de l’école.
L’école de l’Alliance Israélite n’a pas ce service de vigilance de la police ni cet panneau international indicateur d’école.
Le cas du collège Israélite est aggravé considérablement du fait que on vient d’autoriser les véhicules; auto comme camions d’emprunter la côte qui monte vers la Casbah.
Or il arrive que les voitures qui viennent par la rue d’Italie sont obligé de prendre de la vitesse pour pouvoir monter cette escarpée et difficile rue en pente. Et cela met en danger la vie des nombreux petits enfants qui entrent et sortent de l’école. En plus il y a un arrêt de voitures à proximité de cet endroit ce qui complique l‘attentions des conducteurs.
On voudrait que l’on prend les mesures nécessaires pour résoudre ce problème le plus tôt possible.
Veuillez agréer Messieurs nos salutations etc. etc.
LES PAS DE NOS ARRIERES GRAND-PERES ( 1793 )
Le médecin - Diaforus portugais n’en revenait pas.
-Cet homme, se disait- Il a longtemps qu’il devait être mort.
Le malade dans son lit de moribond regardait par la fenêtre la vue sur le Tage et murmurait:- Voila, Here are the Hudson or the Seine river …maybe Oued Al Rabia…
Thomas Barclay l’anglais des colonies qui se souleva contre le roi d’Angleterre et était un temps représentant américain à Paris se mourait mais comme il résistait tellement a l’appel de la mort cela étonnait aux médecin portugais qui les soignaient…
Mais il était alité à Lisbonne fuyant non le Paris du révolutionnaire et sanglant quatre-vingt-treize mais …de la Fuente Nueva.
Voyons, par respect des lecteurs de cet admirable forum qui est Dafina-Net on demande plus de clarté et logique dans ce charabia…Fuentenueva; tu me fera 25 lignes « Il faut écrire avec clarté chez Dafina »
MEME HISTOIRE MAIS PLUS CLAIRE.
Thomas Barclay fut envoyé comme le premier consul américain au Maroc. Venant de Paris où il essayais l’achat des armes pour aider les yankees dans sa lutte pour l’indépendance contre les anglais. Voila une contre-ordre de Washington lui-même.
-Tu ira au Morocco pour présenter au Sultan Mohammed un traité de paix et de commerce.
-Oui, Votre Seigneurie Mais on sait, on murmure par le téléphone arabe que pour contacter le Sultan qui est toujours en vadrouilles par son empire il faut passer par les caïds et autres pachas et ceux-ci, particulièrement celui de Tanger demande beaucoup de Bachick, pourboire ou comme dit les hispano: propina..
Notre ami Thomas Barclay est disposé a obéir les ordre du First American Président but what about money?
- Comme pourra je payer ce que ce soit avec mes maigres appointement? the American Treasure est a sec avec cette guerre d’Indépendance et en plus Fort Knox n’existe pas encore? Quoi faire Georges?
Georges (Washington, pas Bush ) - Je veux rien savoir arrange-toi comme tu veux mais je tient a ce que tu puisse t’interviewer with the Sultan himself… et si possible lui demander des sous pour nous aider a chasser les angliches..
-Très bien Georges, J’espère que ces maures comprendront un peu notre « american way of life…
- Ainsi en 1786 Thomas Barclay s’approche des côtes berbèrisque de Tanger déjà pour prend la température des fonctionnaire du Makhzen a quelques encablures du port voit passer une barcasse portant quelques hébreux qui avec les autorisations du Sultan faisaient le commerce entre Tanger et Cadiz. Thomas les hélas:
-Hello, My friend.. On fait payer beaucoup de Tip, Bachick Tax an so on le Pacha et les Amines du port à Tangier?
Fuentenueva s’imagine que la réponse des commerçants maritime israélite serait:
- A nosotros poco, porque Judio y pobre. Pero a ustedes mucho porque Américano y rico.
(A nous pauvres, pas beaucoup mais a vous riches beaucoup)
Ce qu’il fallait pour que Thomas Barclay donne ordre de
prend la tangente .. s’aller plus au sud atlantique dans un petit port loin des mains tendues des parasites anti-chambriste du Sultanat. Après une journée de voguer en évitant les pirates qui pullulaient on trouve un petit port appelle du joli nom de Mogador…et sans pachas a vue de nez. Barclay donne ordre de faire jeter l’ancre.
( et cela tombe a pic dans les deux sens du mot )
La colonie juive de Mogador est très élevé par rapport a celui d’autres religions. Malgré les pirates la ville est calme.
On met pied a terre et sans façon Thomas Barclay demande à un yaouléh rue Haddada si c’est loin le palais du Sultan.
- Ay Ma -répond celui-ci… Il faut aller a Marrakech C’est pas la Dar d’a coté..(250 kilomètres selon le guide Michelin.)
Tant pis notre homme qui comme américain « Time is Money » Il va « arréando » (en monture de bourricot) et traverse la distance pendant quelques jours jusqu’à la joie de voir de loin la tour de la Koutoubia… Mais sa joie est mitigée a la vue aussi des indésirables pachaliks et leurs mains tendues en attente d’une indispensable mannes où dons qui les us et costume au Maroc on rendu légendaire.
Ainsi a la première question de l’interprète:
-Quel cadeaux as-tu, étranger, l’intention d’offrir au Sultan?
Notre envoyé spécial prend le risque de réagir avec arrogance, de le prend d’haut:
-You know. We american no bussine like that.. Sachez que nous américains ne faisons des affaires comme cela ..Si vous croyez que nous sommes comme les européens qui donnent des cadeaux au Sultan pour protéger ses vaisseaux marchands.. Vous vous trompez You’re misleading…
- Dans ce cas à bientôt - et Thomas Barclay fit mine de se retourner à son vaisseau sans présenter ses lettres de créances au Sultan.
Astonish.. Véritablement étonnés d’entendre un tel langage courageux et inhabituel dans ces lieux avant-seuil du trône l’entourage du Sultan Mohammed (pour cette époque) ne réagirent pas… Mais finirent pour comprendre que le Sultan serait fâché si ses serviteur auraient par ses maladresses et cupidité chassé le représentant de cette lointaine république que lui le Sultan Mohammed III voulait reconnaître le premier.
De toute façon à l’entrevue l’américain offrit quand même des présentes (il n’était pas si rat) et puis ce qu’il refusait c’était les intermédiaires rapaces , avec les objets donné (une sorte de mappemonde ) lui donne la copie de la Déclaration d’Indépendances des USA. Il obtint pour son jeune état un traité de commerce
( De là date l’invasion des bouteilles de Coca Cola qui submerge Tanger dans les années cinquante)
Amérique ne voulait et n’avait pas besoin de payer tribut au Sultan pour que les pirates algéro-marocaines épargnent ses nefs…Comme tribut les américains confiaient dans les canon de leurs bateaux. Mais bon.. Vaut mieux un traité de paix …C’était the american way of life.. Na!
Mac Cain et Obama se regardent aujourd’hui comme des chiens de faïence mais a l’époque le sénat était en meilleure cohésion ainsi le traité de commerce Maroc- Usa arraché par Thomas Barclay au Sultan Mohammed fut rectifie par cette assemblée et signée même par Thomas Jefferson et John Adams en 1787.
Comme remerciement Barclay Il fut un des premiers sinon le premier agent diplomatique d’Amérique au Maroc et pris ses basques a Tanger.
C’est tout ? Non
Il y a que les Portugais ne sont pas gais.
A la mort du sultan Mohammed succède en 1788 Moulay El Yazid, celui là décide de nommer gouverneur de Tanger son frère Moulay Moslama, ce qu’embêté Thomas Barclay qui était tranquille dans la ville.
Le nouveau gouverneur commence a demander des bachick a tout va..
La Fuente Nueva grogne…elle en a marre de taxe et des tips
Quand le sultan Moulay El Yazid meure en 1792 commence la pagaille, Le frère du défunt, Moulay Moslama s’auto- proclame Sultan de la région de Tanger.
Ce qui n’est pas au goût des habitants de la Fuente Nueva en effet; les tangérois acceptent plutôt Moulay Slimane qui avait été nommé sultan par les Ulémas à Fès.
.. Et puis quoi encore ?
Avant que commence le baroud et le souck notre ami américain décide de transférer ses pénates a Lisbonne. Toutes cette
marimorena ( Dispute de tous les diables) lui donna des migraines et tomba malade.
Les Diaforus - médecin Porto se demandait comme ce parpaillot américain avait pu tenir à Tanger, proie de la guerre civile.
Mais là vraiment commençait a expirer.. pour de bon..
Pauvre Thomas Barclay loin de sa Patrie et de Tanger..
Ses derniers mots furent:
- Si un américain commet un jour.. un crime si horrible qu’il ne puisse pas expier …la plus terrible punition serait… de le nommer consul des USA à la Fuente Nueva…
Certains érudits prétendent que cela fut dit par autre Yankee un tel Mark Twain qui visite aussi Tanger, des spécialistes historiques plaide pour Thomas Barclay…
Fuentenueva le pauvre c’est pas un expert (Il n’a pas, hélas) inventé le fil a couper le beurre…
Tel je l'ai écris, tel je vous le laisse.
Y la Paz Amigos de Dafina Net
FUENTENUEVA