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LES PAS DE NOS PERES

Envoyé par FUENTENUEVA 
Re: LES PAS DE NOS PERES
29 septembre 2008, 13:31
bonsoir,Mms fuentenueva,tarzancasa et harrouch, des souvenirs si lointains que vous me faites rappeler,étant agé seulement de 4 ans en 1948,je me rappelle encore,débarquant du train à la gare da la playa,en exilé avec mes parents et mes 2 frères,en provenance d Algérie (Oran),alors c est dans cette jolie ville que je me suis épanoui,j y ai fait ma scolarité primaire et secondaire,j y ai connu des amis,amies,goûtté aux plaisirs de la plage,du soleil,l environnement était sain et sinçére,j ai fréquenté des musulmans dans les quartiers de souani,tchar djedid,messalah où nous avions habité,des européens et européennes(espagnols en majorité) à casabarata et val fleury,des israélites à caillé tetouan et au lyçée Regnault,on ne peut être chez nous que chez nous,malgré d autre origine,d autre religion,d autre coutume,ce qui compte c est l endroit d adoption,enfin des années se sont écoulées depuis,mais la nostalgie très ardente nous suit,malgrés la distance qui nous sépare de notre jolie ville bien aimée,nous pensons à elle,et quand le temps nous le permet,nous la visitions pour se rémémorer nos souvenirs et se ressourcer,cordialement.
Re: LES PAS DE NOS PERES
01 octobre 2008, 11:37
Cher Harrouch 57. Merci de ton amitié. Tchao l’ami Mehdi et a Tous une Bonne Fête de Rosh Hashana Une heureuse Année.. et Merci de votre fidélité pour lire mes modestes idées sur ce qu’ aurait pu être les pas de nos bienheureux papas.

LETTRE A UN BOSS DEFUNT.

Cher Monsieur Sin: Vous étés vivant dans cet endroit de ma mémoire ou se confond les vivants et les morts. Ils sont, vous étés tout vivants puisque ils forment partie de mon « Moi-même =Ego et donc en quelque sorte vous vous animez dans les neurones de mon cerveaux et donc de ce que je suis-je vous le dois. Cela pour vous rappelez ces épisodes qui forment la trame de nos vies et répercutent comme un échos les bruits de vos pas avec ceux de nos pères.

LA VIE DE BOHEME.

Parmi les artistes dessinateurs, graphistes et autres illustrateurs que nos travaux dans l’imprimerie nous faisaient rencontrer je me souviens surtout de M. Diego Mullor.
C’était un peintre et caricaturiste assez apprécié à Tanger des années cinquante Il faisait des belles aquarelles et illustration de paysage marocains tel Majorelle ou Bertuchi ses tableaux du scène orientale étaient magnifiques.
Mais surtout dans le dessin qu’il excellait. Ses caricatures et portrait des hommes et femmes a la mode , figures tangéroises publié dans les journaux « España » « Cosmopolis » «  Africa » de Tétouan étaient célèbres.
M. Mullor; Plutôt petit un peu chétif ,chauve et demi sourd
Travaillait la nuit au Journal « España » de tendance Franquista. Comme vous vous souviendrez , les terrains vagues séparant l’édifice du journal des premières maisons de la rue Regnault (Moussa ben Noussair, devenaient à la nuit tombée de véritable coupe-gorge. Sortant de son travail très tard, il fut attaqué par un malandrin. Le couteau à la main. Cette agression lui valut l’honneur des « Chiens écrasés ».
El Señor Mullor victima esta noche de un atentado. Anoche cuando salia del taller para ir a su casa en la Fuente Nueva nuestro amigo pintor….. Etc etc

Dire que les attaques à mains armés à Tanger étaient rare n’est pas vraie mais la légende noire du Tanger- Chicago, la nuit contrabandistas y call-girls n’est rare non plus mais les journalistes aiment tartiner abondamment les faits divers avec « mantequilla » journalistique…alors ont profitaient.
Quelques jours après, venant proposer aux éditeur de l’imprimerie une série de gouaches de la Casbah pour faires des calendriers. Chacun de l’interroger sur l’attentant dont il avait été victime. Comme la plupart des malentendants M. Mullor aimait exagérer…
( Cela ne s’applique a l’auteur, Fuentenueva, bien entendu! )
D’après les explication de Diego Mullor son voleur était un, étaient plusieurs, une bande organisée.. L’attaque dont il fut victime gonflait telle la sardina del puerto de Marsella.

Je ne sais pas si c’est parce que moi aussi je suis sourd et son récit me montait à la tête …Mais il fini pour convaincre ses auditeurs (mes copains de l’imprimerie) qu’il avait été attaqué par les 40 voleurs de Ali Baba…
Pourtant le gentil Mullor s’obstinait déclarant :
- Oui, oui quand je les ai vu je lui fit face.. ils avaient peur de moi..

Un tel voisin de la calle Naceria qui travaillait avec moi murmure assez faiblement pour que Mullor ne le entende:
- La vérité c’est que vous filâtes… Te escapaste corriendo como Zatopek…

Tandis que le pauvre sourdingue répétait:
-Oui, oui, je fis front…

Pauvre ami Mullor…qui devait mourir oublié vers 1957 lors de l’ « indépendance » du Maroc.
Mes frères.. entendez vous les pas des artistes montant vers le séjour de la Muse des Arts?

L’HORRIBLE CHOSE QUE J’AI VU (1953)

(Tangier by Nigth) A la sortie des ateliers de La Dépêche Marocaine route de Rabat, kilomètre 2, près du pont des Oued Souanis se trouvait l’emplacement d’un abreuvoir où ne manquaient pas de s’arrêter bourricots et chameaux.
Une nuit d’été ( Ah, les belles nuits Tangéroises ! ) On avait resté dans les atelier assez tard puisque ce fut un n° extra qu’on imprimait. Endormi nous passions par là vers une heures du matin pour rentrer en ville à la Fuente Nueva.
Nous passions je disais quand un clameur des fathmas se fit entendre un tohu-bohu se leva: C’était pour saluer un splendide touareg complètement nu qui, dans l’abreuvoir procédait a ses ablutions. Croyez vous sur l’hysterie collective? Accompagnée par les hurlements scandalisés des fathmas venues des douars voisins de l’Andjeras portant le charbon de bois au marché du fonda Nous aussi pris dans confusion nous aussi criions le classique et strident youuh youuh du folklore marocain. Croyez moi mes amis et particulièrement Tarzancasa il faut battre le fer quand il est chaud.

UN TAXI POUR L’A.I.U.

Un représentant du bureau parisien de l’Alliance Israélite monsieur Y. C. viens de Marseille à Tanger pour une visite de courtoisie à l’école dont monsieur Albert Saguès est le directeur. celui-ci n’a pas reçu a temps le télégramme qui le prévient de l’arrivée du envoyé.
Celui-ci en descendant du bateau, ne voyant personne au quai du port pour le recevoir décide de prend un taxi pas loin du débarcadère pour aller visiter l’ école.
Monsieur Y. C. ne connaissant Tanger donne l’adresse : École de l’Alliance Israélite Universelle. Le chauffeur hoche la tête et voila qu’il partent des long quais vers la sortie du port et entrée de la ville le taxi roule et roule et le compteur aussi la voiture avance après le quai vers la rue de Cadiz et se croisse la gare du chemin de fer.. (Cher Mehdi, vous étiez par là en 1948..) puis s’engage par l’avenue d’Espagne …jusqu’au bout pour ensuite remonter.. la rue Grotius le compteur kilométrique ne s’arrête pas de tourner, le passager s’impatience et le taxiste fait un geste de fataliste, comme si il voulait déjà être ailleurs. A présent on circule par le Boulevard Antée. Notre homme monsieur Y. C. au comble de étonnement veut protester car…c’est a ce moment là que le chauffeur feignant une grande confusion lui avoue qu’il ignore où se trouve l’école en question il a du confondre avec le Lycée Regnault peut être… Le passager lui explique qu’il a eut rumeur selon que cela était situé au bas du Paseo del docteur Cenarro..! Le taxiste se gratte la tête. .il ne sait pas où tombe cette adresse ..Que faire ? … Puis le taxi s’engage vers la rue Sanlucar vers le commissariat de police
Entre temps le compteur roule aussi ..on est déjà a 27 pesetas ! ! ( 1951) Un agent à la porte du commissariat un peu étonné sans doute) indique le chemin a suivre à l’honorable représentant de la corporation des automédon tangérois.

Place de France ,rue du Statut Zocco Fuera Le taxi faillit écraser une paisible fathma qui sortait du marché couvert. Brusque arrêt, apostrophe, cris et malédiction..in partibus
a la fin redémarrage a la recherche de la calle Italia.. Enfin a l’hauteur des cinéma Capitol et le café Colon on dévisagée au loin l’école de l’A I U …
Le compteur du taxi marque 32 pesetas ! 32 pesetas pour aller du port a la montée de la Alcazaba !! …en passant c’est vrai, par Dieu sait où..

- Il y a longtemps que vous étés à Tanger?- Demanda le passager au chauffeur du taxi qu’avait l’air désolé.
- Oh, si monsieur, plus de 18 ans..
- Alors comme se fait-il que vous ne connaissez pas la rue d’ Italie?
- Que voulez vous,monsieur…La ville se développe a une telle vitesse…
Mais enfin ! Tanger n’est pas si vaste que Marseille ou Paris…
- Oh ! Si, monsieur…

- Mais cojones !! …Ce chauffeur de mes .. pourrait abandonner le volant de sa voiture et retourner son douar des Suanis, continuer a garder ses chèvres! Un professionnel du volant qui ne connais unes des écoles juive la plus importante de Tanger creuset où se sont formés des grand hommes qui par le monde vont…

Moralité à Tanger ne prenez pas des taxis le meilleurs moyen de transport…en tout cas le moins cher disent les espagnols c’est :
El coche de San Fernando. Una vez a pié y otra andando.
L’auto de St. Ferdinand,une fois a pied et autre en marchant.

SORTIE DES ECOLES

Signé par Messieurs A. Pinto, Felix Luengo et A. Levy un journal espagnol de Tanger reçu le jour de septembre de 1952 la lettre suivante .
« Messieurs. Dans les proximité de toutes les écoles Tangéroises a la exception de l’école qui se trouve en ce lieu au bas de la cote de la Casbah, face au télégraphe anglais, existent des plaques indicatrice pour la circulation automobile avec indications signalant l’existence d’une école dans l’alentour.
Il y a également un service de police pour contrôler la circulation moments avant de l’entrées et sorties de l’école.
L’école de l’Alliance Israélite n’a pas ce service de vigilance de la police ni cet panneau international indicateur d’école.
Le cas du collège Israélite est aggravé considérablement du fait que on vient d’autoriser les véhicules; auto comme camions d’emprunter la côte qui monte vers la Casbah.
Or il arrive que les voitures qui viennent par la rue d’Italie sont obligé de prendre de la vitesse pour pouvoir monter cette escarpée et difficile rue en pente. Et cela met en danger la vie des nombreux petits enfants qui entrent et sortent de l’école. En plus il y a un arrêt de voitures à proximité de cet endroit ce qui complique l‘attentions des conducteurs.
On voudrait que l’on prend les mesures nécessaires pour résoudre ce problème le plus tôt possible.
Veuillez agréer Messieurs nos salutations etc. etc.

LES PAS DE NOS ARRIERES GRAND-PERES ( 1793 )

Le médecin - Diaforus portugais n’en revenait pas.

-Cet homme, se disait- Il a longtemps qu’il devait être mort.
Le malade dans son lit de moribond regardait par la fenêtre la vue sur le Tage et murmurait:- Voila, Here are the Hudson or the Seine river …maybe Oued Al Rabia…

Thomas Barclay l’anglais des colonies qui se souleva contre le roi d’Angleterre et était un temps représentant américain à Paris se mourait mais comme il résistait tellement a l’appel de la mort cela étonnait aux médecin portugais qui les soignaient…
Mais il était alité à Lisbonne fuyant non le Paris du révolutionnaire et sanglant quatre-vingt-treize mais …de la Fuente Nueva.

Voyons, par respect des lecteurs de cet admirable forum qui est Dafina-Net on demande plus de clarté et logique dans ce charabia…Fuentenueva; tu me fera 25 lignes « Il faut écrire avec clarté chez Dafina »

MEME HISTOIRE MAIS PLUS CLAIRE.

Thomas Barclay fut envoyé comme le premier consul américain au Maroc. Venant de Paris où il essayais l’achat des armes pour aider les yankees dans sa lutte pour l’indépendance contre les anglais. Voila une contre-ordre de Washington lui-même.
-Tu ira au Morocco pour présenter au Sultan Mohammed un traité de paix et de commerce.

-Oui, Votre Seigneurie Mais on sait, on murmure par le téléphone arabe que pour contacter le Sultan qui est toujours en vadrouilles par son empire il faut passer par les caïds et autres pachas et ceux-ci, particulièrement celui de Tanger demande beaucoup de Bachick, pourboire ou comme dit les hispano: propina..
Notre ami Thomas Barclay est disposé a obéir les ordre du First American Président but what about money?

- Comme pourra je payer ce que ce soit avec mes maigres appointement? the American Treasure est a sec avec cette guerre d’Indépendance et en plus Fort Knox n’existe pas encore? Quoi faire Georges?

Georges (Washington, pas Bush ) - Je veux rien savoir arrange-toi comme tu veux mais je tient a ce que tu puisse t’interviewer with the Sultan himself… et si possible lui demander des sous pour nous aider a chasser les angliches..

-Très bien Georges, J’espère que ces maures comprendront un peu notre « american way of life…

- Ainsi en 1786 Thomas Barclay s’approche des côtes berbèrisque de Tanger déjà pour prend la température des fonctionnaire du Makhzen a quelques encablures du port voit passer une barcasse portant quelques hébreux qui avec les autorisations du Sultan faisaient le commerce entre Tanger et Cadiz. Thomas les hélas:

-Hello, My friend.. On fait payer beaucoup de Tip, Bachick Tax an so on le Pacha et les Amines du port à Tangier?

Fuentenueva s’imagine que la réponse des commerçants maritime israélite serait:

- A nosotros poco, porque Judio y pobre. Pero a ustedes mucho porque Américano y rico.
(A nous pauvres, pas beaucoup mais a vous riches beaucoup)

Ce qu’il fallait pour que Thomas Barclay donne ordre de
prend la tangente .. s’aller plus au sud atlantique dans un petit port loin des mains tendues des parasites anti-chambriste du Sultanat. Après une journée de voguer en évitant les pirates qui pullulaient on trouve un petit port appelle du joli nom de Mogador…et sans pachas a vue de nez. Barclay donne ordre de faire jeter l’ancre.
( et cela tombe a pic dans les deux sens du mot )

La colonie juive de Mogador est très élevé par rapport a celui d’autres religions. Malgré les pirates la ville est calme.
On met pied a terre et sans façon Thomas Barclay demande à un yaouléh rue Haddada si c’est loin le palais du Sultan.

- Ay Ma -répond celui-ci… Il faut aller a Marrakech C’est pas la Dar d’a coté..(250 kilomètres selon le guide Michelin.)

Tant pis notre homme qui comme américain « Time is Money » Il va « arréando » (en monture de bourricot) et traverse la distance pendant quelques jours jusqu’à la joie de voir de loin la tour de la Koutoubia… Mais sa joie est mitigée a la vue aussi des indésirables pachaliks et leurs mains tendues en attente d’une indispensable mannes où dons qui les us et costume au Maroc on rendu légendaire.
Ainsi a la première question de l’interprète:

-Quel cadeaux as-tu, étranger, l’intention d’offrir au Sultan?

Notre envoyé spécial prend le risque de réagir avec arrogance, de le prend d’haut:

-You know. We american no bussine like that.. Sachez que nous américains ne faisons des affaires comme cela ..Si vous croyez que nous sommes comme les européens qui donnent des cadeaux au Sultan pour protéger ses vaisseaux marchands.. Vous vous trompez You’re misleading…

- Dans ce cas à bientôt - et Thomas Barclay fit mine de se retourner à son vaisseau sans présenter ses lettres de créances au Sultan.

Astonish.. Véritablement étonnés d’entendre un tel langage courageux et inhabituel dans ces lieux avant-seuil du trône l’entourage du Sultan Mohammed (pour cette époque) ne réagirent pas… Mais finirent pour comprendre que le Sultan serait fâché si ses serviteur auraient par ses maladresses et cupidité chassé le représentant de cette lointaine république que lui le Sultan Mohammed III voulait reconnaître le premier.

De toute façon à l’entrevue l’américain offrit quand même des présentes (il n’était pas si rat) et puis ce qu’il refusait c’était les intermédiaires rapaces , avec les objets donné (une sorte de mappemonde ) lui donne la copie de la Déclaration d’Indépendances des USA. Il obtint pour son jeune état un traité de commerce

( De là date l’invasion des bouteilles de Coca Cola qui submerge Tanger dans les années cinquante)

Amérique ne voulait et n’avait pas besoin de payer tribut au Sultan pour que les pirates algéro-marocaines épargnent ses nefs…Comme tribut les américains confiaient dans les canon de leurs bateaux. Mais bon.. Vaut mieux un traité de paix …C’était the american way of life.. Na!

Mac Cain et Obama se regardent aujourd’hui comme des chiens de faïence mais a l’époque le sénat était en meilleure cohésion ainsi le traité de commerce Maroc- Usa arraché par Thomas Barclay au Sultan Mohammed fut rectifie par cette assemblée et signée même par Thomas Jefferson et John Adams en 1787.

Comme remerciement Barclay Il fut un des premiers sinon le premier agent diplomatique d’Amérique au Maroc et pris ses basques a Tanger.

C’est tout ? Non
Il y a que les Portugais ne sont pas gais.

A la mort du sultan Mohammed succède en 1788 Moulay El Yazid, celui là décide de nommer gouverneur de Tanger son frère Moulay Moslama, ce qu’embêté Thomas Barclay qui était tranquille dans la ville.
Le nouveau gouverneur commence a demander des bachick a tout va..

La Fuente Nueva grogne…elle en a marre de taxe et des tips

Quand le sultan Moulay El Yazid meure en 1792 commence la pagaille, Le frère du défunt, Moulay Moslama s’auto- proclame Sultan de la région de Tanger.

Ce qui n’est pas au goût des habitants de la Fuente Nueva en effet; les tangérois acceptent plutôt Moulay Slimane qui avait été nommé sultan par les Ulémas à Fès.

.. Et puis quoi encore ?

Avant que commence le baroud et le souck notre ami américain décide de transférer ses pénates a Lisbonne. Toutes cette marimorena ( Dispute de tous les diables) lui donna des migraines et tomba malade.

Les Diaforus - médecin Porto se demandait comme ce parpaillot américain avait pu tenir à Tanger, proie de la guerre civile.

Mais là vraiment commençait a expirer.. pour de bon..
Pauvre Thomas Barclay loin de sa Patrie et de Tanger..

Ses derniers mots furent:

- Si un américain commet un jour.. un crime si horrible qu’il ne puisse pas expier …la plus terrible punition serait… de le nommer consul des USA à la Fuente Nueva…

Certains érudits prétendent que cela fut dit par autre Yankee un tel Mark Twain qui visite aussi Tanger, des spécialistes historiques plaide pour Thomas Barclay…

Fuentenueva le pauvre c’est pas un expert (Il n’a pas, hélas) inventé le fil a couper le beurre…
Tel je l'ai écris, tel je vous le laisse.
Y la Paz Amigos de Dafina Net FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
06 octobre 2008, 06:38
Mes chers amis de Dafina-net. Bonjour nous donne le ciel…

VIVA LA SIESTA ! ! (1954 )

Un ancien ami et voisin de la calle Naceria m’a raconté comment s’était fait voler son chapeau le 9 janvier 1954 vers 14,30 heures dans un café du Zoco Chico. Notre voisin était
allé visiter le commerce hindou Casa Chandu situé rue de la Marine (pas loin de l’ancienne Mosquée ) et voila que a la sortie entre dans le Cafés Fuentes pour il laissa son chapeau sur le portemanteau avec confiance mais après a la sortie hélas Desagradable sorpresa el sombrero no estaba en su sitio
Après demandé aux clientes près du portemanteau et aux garçons du cafés sans succès. Il alla se plaindre a l’agent de police le plus proche devant la Banque d’Etat.

- C’est pas mon service - Dit celui-ci - Voyez s’il n’a pas un autre agent..

Il n’y avait pas ,ni sur le Petit Socco ni sur la rue des Siaghines. La victime du vol se rendit au commissariat de Police et expliqua ce dont elle se plaignait on lui répondit de s’adresser à un agent qu’il devait avoir sur la ruedes Siaghines ou le petit Socco.

- Il n’y a pas - dit le volé- J’en viens et n’y ai trouvé personne
- C’est possible - lui dit-on: A cette heure- ci il doivent encore faire la sieste.

Devant cette réponse inattendue la victime se retira poliment. Mon ami et voisin me dit qu’avant de partir avait demandé des excuses pour avoir risqué de déranger les agents de la Police internationale dans ses fonction de « siesteros »
Cette information sera sans doute méditée par les voleurs de chapeaux professionnels de la Fuente Nueva.

EL PERRITO DE LA JUDIA ( 1952 )

Preciada B. jeune et charmante habitante de la Fuente Nueva possède un petit chien blanc pour le quel elle a une grande tendresse, alors imaginez, mes amis de Dafina, si fut grande son indignation quand elle vu le pourvoyeur de la fourrière de Tanger, Davantage connu dans la ville comme « El Chato de la Perrera » attraper brutalement son petit chien pour l’emmener a la fourrière.
Ses plaintes et protestations étant inutile, elle se lance sur le bourreau et avec l’aide de deux voisines de la calle des Bains elles essaient d’enlever récupérer le petit animal.
Délit qui relève l’agent n° 350, témoin de la scène.
Celui-ci verbalise Preciada N. pour entrave à l’activité normale d’un fonctionnaire de l’administration Internationale.

C’est au Tribunal Mixte de Tanger qui se déroule la deuxième partie de cette affaire. De toute façon. Avec le parfait esprit de justice cet magistrat qui est le procureur monsieur de Villarejo prévienne le Tribunal que ce fonctionnaire de l’administration est en ce moment accusé de divers délits d’escroqueries et cela diminue considérablement la valeur de son témoignage.
Selon l’avocat l’indignation de Preciada est humaine et explicable et les voisines n’ont pas fait que défendre la jeune femme de ce grossier personnage.

L'HOMME QUI N'AIMA PAS LES CHIENS (1927 )

Qui était « El Chato de la Perrera »? Selon une légende dont j’au lu quelque part et que ne peut pas donc assumer la authenticité de ce récit… le véritable nom avec lequel on connaissait ce pourvoyeur de la fourrière était Shaitan el Caleb (o El Diablo de los perros) mais il n’était pas Tangérois d’origine.
Notre homme était né dans un village a quelques kilomètres de Bad -Taza Il possédait un chien de chasse qui il nommait « Anoual » en souvenir de la défaite de l’armée espagnole au Riff en 1925. Le Chato et Anoual allaient partout ensemble. Quand Abdelkrim proclame la république rifaine
Chato et Anoual se engagent avec les tirailleurs rifain qui harcelaient les troupes espagnoles. Pour les chasser jusqu’à la mer. Quand les troupes d’Abdelkrim avançaient par la région de la Yelaba et la zone proche de Xauen (Chechauen)
Le danger était si grand que les espagnols durent d’évac les positions pour se retirer vers Alcazarquivir (Ksar-el-Kebir) et la coté de Larache. Dans une embuscade nocturne que le rifain préparait contre un petit détachement militaire espagnol près du Oued Lukus. Les attaquant; groupe où se trouvait Chato et son chien avancent avec précaution.
Soudain Anoual sent la présence proche des espagnol et afin de prévenir son maître se mis a aboyer comme un fou. Les militaires espagnol alertés par les aboiements se défendirent a temps si bien que les embusqués laissèrent quelques morts sur le terrain.
Shaitan el Kaleb furieux se jette sur son chien et de rage le mord férocement le queue et presque se l’arrache au pauvre cleb…le quel a son tour se retourne enragé de douleur d’un coup de croc arrache le nez de Chato…
Ensuite tandis qu’Anoual se sauvait en pleurnichant tristement et sans queue fut accueilli par un légionnaire du Tercio espagnol appelé Mario Curro Guiroga qui le soigne et le adopte le nommant Protectorat

A son tour le pauvre Chato ( Chato en espagnol veut dire un verre de vin mais aussi sans nez ) avec la main sur son visage ensanglanté il cours toute la nuit par la Yebala et Oued Ras, Khandar et afin en Sidi Masmoudi, son campement.

Le Tebid arabi essaye de guérir avec des herbes, ungüent et incantations . Plusieurs jours gravement malade que presque allait clamser mais a la fin sa terrible blessure cicatrice et bien qu’il pu se sauver sa figure sans nez faisait penser a ces gueules cassées de la guerre de 1914-18

Son Toubib lui conseille de porter une venda (Bandeau) qui lui cachait le centre de son visage ainsi fit et Chato se retira de la bataille après que les troupes espagnoles et françaises se unirent pour vaincre Abdelkrim lequel se rendit aux français en 1926. Après la fin de cette guerre « Chato » no pouvait voir un « can » (clébard) ni en peintura chaque fois que voyait le meilleur ami des hommes par les rues il le chassait. Chato resta à Xauen pendant une saison mais ne trouvant rien comme travail pour gagner sa vie il décida de aller a Tanger ville que tous marocains traitait de vendues aux infidèles mais que une fois en elle on voulait quitter ce petit paradis.
D’abord trouva un travail de « Basurero » (balayeur) en la Fuente Nueva . Malheureusement avec cette manie qu’il avait de donner un coup de pied aux chien qui croissait sa route …

Ainsi en balayant un jour la rue du Sebu il vu un errer un roquet et lui donna un coup de balai qui presque casse la pauvre bête… Le propriétaire du chien un avocat français Maitre Claustre porte plainte et voila notre homme dans la rue ..mais sans balai.. Obstiné, il voulut travailler avec M. Simonico comme parfumeur hélas on lui donna a entendre que pour cette place il manquait du…nez!

Ainsi fini pour accepter le métier de pourvoyeur de la fourrière (la Perrera) Et sans doute son zèle pour liquider les klebs de Tanger le poussa vers le Tribunal Mixte.

Mais je laisse cette histoire de chiens écrasé pour vous parler d’autre chose plus charmant.

LA MODA DE LOS PLATILLOS VOLANTES ( 1951)

Arrêt du Tribunal Mixte de la Zone Internationale de Tanger. Vu la demande en date de 25 février 1951. Vu le Dahir du Mendouh Sid Mohammed Tazi du 5 Ramadan 1349

Moi B. Secrétaire du greffier du Tribunal Mixte de la zone
Venont déclarer le suivant arrêt (ukase) concernant le survol, l’atterrissage et le décollage des aéronefs d’origine extraterritoriaux dit « Soucoupes Volantes. »

Art 1° Sont interdit dans les territoires de la zone International de Tanger tous engins de cette sorte avec immatriculation extraterritoriale.

Art. 2° Tous contrevenants au présent décret verra son véhicule confisqué sur le périmètre urbain et remis a la fourrière.

Art 3° Les gardes champêtres et fonctionnaire de l’autorité de la Zone sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent décret.
Le greffier en chef du Tribunal Mixte
( Illisible )
( Cette farce-annonce sorti dans un journal locale a l’occasion du 1er Avril 1951)

A QUI LE CHIEN ? ( 1953 )

Petite chienne marron répond au nom de « Chiquita » a poil ras perdue mardi aux alentour de la place de France . Rapporter contre récompense a: J. Santos, 16, rue Romana (Fuente Nueva )

PUISQUE IL L’A VU. . . ( 1933 )

Au cours d’un récent voyage à Fès le collaborateur israélite d’une importante revue d’Afrique du Nord M. Boutet a découvert à l’asile de Fès (Asile d’indigents de Guerouaoua) un musulman âgé de 106 (?) ans qui fut témoin du martyre de Sol Hatchouel (La Sadequet) La sainte On a beau demander et se demander si cet vieil homme est victime d’une mythomanie ou s’il délire mais il possède une extraordinaire mémoire pour se rappeler ce qu’il dit d’avoir vu quand il avait sept ans a peu pré.
Les souvenirs de cet ancêtre nommé Madawi Ben Thamiel Hiouf sont d’après l’interprète et témoins digne de fois dans la mesure ou il a toujours vecu à Fès depuis le sultanat de Moulay Abderrahman .. C’est un passé qu’on croyait dans la légende, passé qui surgit par les paroles et voix tremblotantes du vieillard..

- Hatchouel la Tandyawi,…La Juive… Bad Dekaken… J’ai vu.. j’était là.. La Juive. La tandyawi en prison… Sidi Faj (?)
Tout les jours elle filait de la laine …

Face a un tel miracle de longévité de mémoire et au même temps de renaissance du passé. On a même consulté a l’époque à M. Moisés H. Levy de Tanger ainsi que le rabbi Jacob Toledano magistrat du tribunal Rabbinique de Tanger (1933) (Il avait étudié chez Rebbi Moshé El Yaquim Président du Tribunal Israélite de Casablanca. )
Et tous les deux concordent avec le récit du vieux centenaire de l’asile de Fès .

Quand le sultan ordonne au Kadi et pacha (Bajah) de Tanger de emmener la jeune fille Sol Hatchouel (La heroina Hebrea) a son palais de Fès c’était pour la faire comprendre que valait mieux pour elle que se convertisse a l’Islam …

Moulay Abderrahman n’était pas méchant il voulait sauver la jeune fille juive mais sous l’influence des ulémas de Fès et ses fkih..
Mais stoïque et impassible Sol se refuse d’adjurer sa foi

Quand le bourreau finit son répugnant rôle et la tête de la belle jeune tangéroise fut séparée du tronc, Les juifs se jetèrent sur son cadavre et avec un drap de lino qui servit comme suaire et rapidement ont courus vers le mellah..

C’est de cette scène que le vieillard se souvient, dit avoir vu..
- Mes yeux l’ ont vu…
Le vieux fassis (qui était devenu aveugle des sa quatre-vingt dix années) déclare avec sa voix gutturale:

- La Juive. La tandyaoui…Les juifs avaient emporté son corps

A qui faut croire… Mes amis de Dafina ?

Je me permets de vous rappeler que en dehors des prétentions selon laquelle Sol Hatchouel vivait sur la Marshan (?) en réalité et selon découverte des historien en réalité cette jeune fille martyre était née à la Fuente Nueva…

Plusieurs historien et commentateurs du drame de la jeune martyre tangéroise écrivent sur la demeure de sa famille , elle était situé Zancat Mostafa unes des rues qu’aboutis en plein cœur de notre quartier.

Cela n’empêche pas de que l’auteur vous souhaite un bonne et heureuse année israélite... Chana Tova !
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
08 octobre 2008, 12:56
Bonsoir Fuentenueva,
Un petit souvenir des "diarios" de tanger
Pièces jointes:
diarioesp.jpg
Re: LES PAS DE NOS PERES
09 octobre 2008, 13:17
Diarios de tanger
Pièces jointes:
democracia1.jpg
Re: LES PAS DE NOS PERES
09 octobre 2008, 13:19
DIRIOS DE TANGER (suite)
Pièces jointes:
journal.jpg
Re: LES PAS DE NOS PERES
09 octobre 2008, 13:57
Diarios de Tanger (suite)
Pièces jointes:
peri_1.gif
Re: LES PAS DE NOS PERES
09 octobre 2008, 14:00
Diarios de Tanger (5)
Pièces jointes:
porvenir.gif
Re: LES PAS DE NOS PERES
09 octobre 2008, 14:02
Diarios de Tanger (fin)
A bientôt
hharrouch
Pièces jointes:
vedetta1.jpg
Re: LES PAS DE NOS PERES
13 octobre 2008, 12:41
Bonjour a tous et particulièrement a vous l’ami Harrouch

Cette photo du journal (Periodico) España me traen recuerdos (apportent des souvenir) d’une époque, d’un autre monde où j’ai dû de vivre il y a une soixantaines des années.

EL DIARIO ESPAÑA

Je lisait alors ce journal presque tous les jours et on peut dire que malgré son tendance « Franquista » le journal en question jouissait (merci a la particularité d’être Tanger une zone libre neutre et cosmopolite) jouissait d’une liberté de ton qui n’existait en la metropole espagnole.

Je me souviens que pendant la guerre européenne. Une fois que L’Espagne nationaliste avait compris que la tendance vers la victoire penchait vers les Nations Alliées plutôt que a l’Axe. (1943) Franco retire ses troupes (Division Azul) du front russe et passe de la notion de « Neutralité » a la nomination de « Non Belligérant »
A partir de cette date aus pages centrales du journal apparu quotidiennement deux colonnes opposées: à droite Aliados (Alliées) et à gauche Eje (Axe) et dans chacune des colonnes le compte rendu de la continuation de la guerre vue par leurs respectives officine de propagande. ( Ainsi allait le monde…)

Après mai 1945 le journal continuant sur sa lancée; son directeur d’alors M. Gregorio Gorrochano compris que vu la féroce censure sur les journaux que continuait a l’intérieur de l’Espagne mise au bans des nations par la ONU
Successeur de la défunte Société des Nations. Il valait mieux profiter du régime plutôt libre de Tanger pour argumenter d’une manière plus impartiale dans les nouvelles, plutôt que rester un porte-parole des consignes des milieux franquistes. Ainsi le journal España fut une référence dans le monde de la presse espagnole à l’étranger. A la fin de la guerre Vint collaborer au journal M. Jaime Menéndez homme plutôt démocrate qui commence pour écrire dans le quotidien des thèmes jusqu’à là interdit comme liberté, démocratie, socialisme …et même critique les fusilamientos (exécution en masse) du régime franquiste …ce que l’oblige a disparaître pendant quelques mois quand il s’aperçu que la Seguridad Politica le cherchait dans Tanger pour l’arrêter (je crois qu’il se cachait a Casablanca, zone française. )
Par la suite quand les USA reconnu les apport de l’Espagne dans la lutte contre le communisme (Guerre froide) Les choses rentrent dans l’ordre et il put revenir au journal.

Je me permets une petite anecdote personnelle: A cette époque j’était un enfant de environs 7 ans sourd de surcroît et (Mais oui..) cancre a l’école espagnole en lisant le journal je croyais qu’il arrivait quelque chose de très grave dans la politique internationale car après d’avoir « lu » les titres a la une.. je parti en courant a la cuisine où mes parents se trouvaient et je me mis a crier:
- Papa..Maman.. La aviacion Inglesa bombardean Malaga..
- Quoi ?- criait l’ auteur de mes jours - Donne-moi ça a lire…
Je vis mon pere d’abord étonné et incrédule et ensuite se mis a rire …
-Tu ere un asno (burro del zouck) Zito.. No sabes leer..?

( J’avais confondu les mots Malaga avec Malacca )

Je ne voudrai pas terminer cet petit commentaire sans rendre hommage a un collaborateur israélite du journal « España »

M. Samuel Cohen quoique né à Tétouan fut un authentique Tangerino. Fin journaliste humaniste il parcouru le monde entier avant de devenir rédacteur du journal. Samuel Cohen fut le créateur du hebdomadaire « España Semanal » qui sortait les dimanche et obtint une grande diffusion dans le nord du Maroc et aussi en Espagne malgré la censure du temps. « España Semanal » fut (si l’on peut dire) l’ancêtre de la presse du cœur, du genre « people »

Comme écrivain (car il était aussi essayiste) Samuel Cohen écrivit et publie en 1952 le livre « Una puerta abierta »

Un des thèmes de ce singulier livre était sa phrase  - il disait Samuel Cohen - «  La terreur est clouée dans le centre de notre époque » cela est valable même aujourd’hui en ce temps de crises, des menaces bellicistes et des catastrophes naturelles.
Dans ce sens M. Samuel Cohen était un visionnaire.

Il mourut à Tanger sa ville qu’il aima à l’âge de 58 années d’un attaque cardiaque a la fin d’un match amical de tennis.

Repose en Paix Samuel Cohen journaliste,humaniste et homme sefardi de bonne volonté.

Je écrirais sur les autres journaux que tu présente aussi dans une autre chronique.
Merci donc, cher Harrouch de tes apports graphique à Dafina Net.

UNA BUENA MAESTRA DE ESCUELA ( 1879 )

Mademoiselle Hortense Cohen ancienne élève de l’école préparatoire des filles ( Institution Bischoffsheim ) nommé directrice de l’école de filles à Tanger est arrivée a son poste le 14 février, elle a ouvert ses classes avec 30 élèves toutes pauvres, désignées par voie de tirages au sort par monsieur le grand rabbin et Monsieur Haïm Benchimol Tanger le 24 mars 1879

LETTRE D’UN TEMOIN DE L’ECOLE AIU DE TANGER
( 10 janvier 1887 )

Revenant du Maroc, je pense que vous trouverez de l’intérêt a recevoir quelques nouvelles directe de l’école de l’Alliance à Tanger, que j’ai visité d’une manière semi-officielle en qualité de commissaire général du Maroc pour l’Exposition de 1878. Les professeurs se sont tous mis très gracieusement à ma disposition et plusieurs d’entre eux spécialement le professeur d’anglais ont fait passer un examen à leurs classes, et je dois dire que j’ai été étonné de la bonne tenue des élèves.
L’école en elle-même est un peu petite pour le nombre d’élèves qui la fréquentent ainsi des classes de 20 mètres carrées ou moins contiennent 40 écoliers.
La connaissance des langues principalement est très avancées et on a fait devant moi des exercices dont des garçons de 10 à 12 ans se tiraient à merveille.
Je trouve très utile de pousser beaucoup à l’étude des langues, car par cela même ces élèves, devenu hommes voyageront et se mettront plus facilement en rapport avec l’Europe, ce qui est à désirer.
Le Maroc qui est si près de l’Europe, s’est jusqu’à ici refermé en lui-même et n’a pas rechercher aucune relation au dehors, aussi le commerce international y st-il insignifiant et le pays moins connu que s’il était a l’autre bout du monde.
Encore une fois, la seule chose qui m’ait frappé, c’est le manque d’espace si nécessaire a la jeunesse. T. Goltdammer

S A C R I L E G I O (Cela se passe en l’année 1907 )

Vol a la Synagogue,. Un vol avec effraction a été commis à la synagogue du rabbin Mardochée, les voleurs surpris au moment où ils quittaient les lieux saint chargés d’un fructueux butin, l’ont laisser choir et ont pris la fuite sans oser revenir sur leurs pas… (Ce ne sont pas les pas de nos pères.. Note de l‘Auteur). … pour le ramasser.

Recueillis par les passants les objets du culte ont été rendus a leur propriétaire. Une enquête est ouverte par le Pacha.

Enfin une bonne nouvelle pour finir

PETICION DE MANO ( 25 Septembre 1952 )

Par Monsieur Mair Abitbol et pour son neveu Monsieur Moisés R. Abitbol, a été demandé a Madame et Monsieur Benzaquen la main de leur charmante enfant Mademoiselle Flora.

Et soyez sûr cher amis (amies) de Dafina net que l’amour finira aussi pour frapper a votre porte.
Hasta la semana proxima. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
21 octobre 2008, 15:15
My Dear Friend of Dafina net. Bonjour Heureux toujours de pouvoir compatir (ou partager) avec vous les pas de nos pères et aïeux. C’est un honneur qu’il méritent. Les souvenirs forme part de nos esprit. La vraie mort c’est l’oubli. Ils étaient plus ou moins ainsi….

UN 14 JUILLET TRAGIQUE ( 1919 )

C’était un lundi, naturellement cela faisait un pont; cette année avait la particularité que ce serait une fête nationale dans paix des armes depuis 1914. cette fête patriotique se célébrait avec comme fond triste et tragique de cette guerre mondiale premier du nom et qu’on ne voyait pas la fin quoique la révolution bolchevique donna encore des doutes mais la paix était signé depuis le 11 novembre de l’an d’avant et il y avait de la vraie joie parmi la colonie française de Tanger.

On décida avec l’accord du consul français et le corps diplomatique que des cérémonies se déroulerai sur le bas du front de mer; qu’on danserait, que on entendrais des discours et pour finir; un grand spectacle pyrotechnique se ferait a la nuit tombée pour faire comme en métropole, toutes fusées pointant vers la mer bien sûr; pour écarter tous danger de retour de flammes.

La ville des diplomates n’était pas encore sous le statut de internationale Déjà depuis 1909 elle avait droit mais les lenteurs des ambassadeurs… et surtout le blocage qui avait signifié la grande guerre fit obstacle.
Mais depuis un ans des entrevues a grand niveau se faisait a Londres et Paris le statut international sera défini en 1923.
Ceci était l’attente des investisseurs entre-temps la ville traînait sans développement immobilier ni industriel.

La dette contracté par le Maroc envers les banques européennes devaient être soldé et donc les marchandises qui entraient et sortaient du port de Tanger payaient des taxes qui revenaient aux gouvernement des pays respectif de ces banques. Puis a la demande du Sultan. les accord de Fès sur le Protectorat garantissaient les créations des ports et la sécurité de routes et développement urbain. C’est-à-dire les pays qui signent les traités de protectorat assument le rôle de protection comme son nom indique.

Après cette longue et malheureuse guerre mondiale la colonie française respire enfin réjouisse de la paix et invite tous les indigènes comme les européens de Tanger a cette fête qui redonnerai éclat à la présence française. La population israélite pratiquement tous les juifs de la ville étaient là sur le haut de la terrasse Renschausen sur les abords de cette Front de Mer (le nom avenue d’Espagne vint après) le dépôt des fusées et pétards était gardée par un groupe de soldat du Tabor n° 2 presque face a l’hôtel Majectic.
La population juive tangéroise afrancesada par les vaillantes écoles de l’Alliance Israélite étaient française d’intellect même si chez eux la plupart parlaient avec leurs cœurs l’accent du haketia hispano-arabe andalou.

C’était (Je me répète?) le lundi 14 juillet 1919 a las diez de la noche (22 heures) on pouvait entendre les pas de Francisco Troyano Sierra de 14 ans d’âge et futur père de l’auteur de ces lignes. En mémoire duquel je nomme ces pseudo - chroniques « Les pas de nos pères » La plupart des spectateur s’agglutinaient en haut de la terrasse du Terraplén non loin de l’endroit où plus tard serait construit le kursaal français. Le public tangérois toujours populaire et bon enfant. Les retardataires devaient de se contenter de rester en bas dans cette allée pentue qui passe de l’ancien petit phare en haut de la rue des Tanneries jusqu’à l’arrêt des premier bus Tanger-Tétouan près de la porte de l’hôtel Majestic.

Mes cher amis de Dafina Net qui connaissent Tanger Je vous prie de imaginer notre splendide plage des années 1950/1960
Une des meilleurs du monde disait-on-

Rien a voir avec celle en 1919...Faute de jetée les vagues avançaient jusque le lieu où plus tard dans les années 1925 serait édifié la gare du chemin de fer. Les palmiers de l’avenue d’Espagne offert par le roi Alfonso XIII à la ville pas encore plantés. Tout ces terrains avait un aspect pas très encourageant; plutôt des dunes et terres sablonneuses que les vagues venaient effleurer. Et quand la marées montaient c’est de l’haut de ce mur du phare que les tangérois voyaient la mer arriver au pied du Front de Mer.

Mais retournons a notre fête du 14 juillet.
Après les discours des autorités aurait un bal et a la fin les feux d’artifice que le public aimait tant c’était quelque nouveauté dans leurs banal quotidien. L’orchestre des musiciens amateur appelée l’Avenir Musical de Tanger composée en général par des français était a l’honneur. Elle jouerai des javas et Mazurkas mais surtout l’ hymne national français.

L’être qui allait devenir mon père avec autres membres de la famille; heureux et bien placé en haut de la terrasse se sentaient caressés par la légère brise qui venait de l’ouest, de l’atlantique cette nuit d’été de 1919 faisait du bien au corps la journée avait été suffocant et c’était un plaisir la nuit de ce retrouver dans cette de fête… . para tomar el fresco.

Parmi cette bigarrée foule de curieux on y voyait beaucoup de femmes européennes; des françaises, mais beaucoup des espagnoles, italiennes et surtout le haikes blanc des fathmas ici et là plutôt regroupées, le vêtement féminin composés en général de jupes longues jusqu’aux chevilles mais parmi les françaises élégantes de la classe haute, et certaines anglaises commençait a se voir les jupes claire jusqu’au genoux à la mode mais Tanger n’était pas Paris. A noter aussi beaucoup de personnes habillée en noir deuil, la grippe « espagnole » avait passée par là.

En bas du terraplen mon papa dut d’entendre les discours patriotique du consul de France monsieur René Taillandier qui recevait la colonie française tangéroise,environs mille habitants de cette nationalité alors (1919) la gens arrivaient tant pour la rue de la plage coté du théâtre Cervantes comme par la rue de la Tannerie en face a l’hôtel Majestic la foule s’agglutinaient et certain jeunes faisait éclater des pétard et « trikitrakes » Les chevaux des ces hippomobiles que certains riches français avaient utiliser pour venir depuis le mont et le Marshan étaient inquiet et certains donnaient des ruades de peur sous l’explosions et fracas des « cohetes » individuel.. lo peor vino despues… (Le pire était a venir)

En bas la orchestre jouait « La Marseillaise »

En bas des ennuyeux discours dit en français et puis la réponse du Pacha félicitant au consul au nom du Sultan Youssef cela n’intéressaient pas les espagnol ils attendaient tous les feux d’artifice, certains jeunes juifs criaient « Vive la République » on voyait que c’était les anciens de l’Ecole de l’Alliance.

(Monsieur Mosé Serruya n’avait pas encore formé les éclaireurs Israélites.) Par contre L’avenir Musical attaquait La Madelon ( Pas des allemand dans la foule depuis son exile involontaire de 1914)
Bon disaient en haut de la terrasse: les discours ont conclus, en effet les redoublement des tambours annonçaient qu'une nouvelle phase de la fête allait commencer. Les force du Tabor n° 2 qui s’occupait de l’extérieur de la ville ( Dirigé par des officiel français conforme a les accord d’Algésiras) après les coups de tambour.

les quelques drapeaux et oriflammes s’incliner en un solennel minute de silence a la mémoire des ceux tombés dans la guerre. Pendant le silence quelques gamberros ( garnements) voyous espagnols s’amuser a siffler sans respect pour le recoquillements des familles des tombés sur le champs de bataille. (La connerie est éternelle comme on y voit encore de nos jour)

Mon pere n’eut pas le temps, bien sur d’apitoyer sur ces jeunes qui se croyaient dans un Tanger espagnol où tout lui étaient permis car soudain une énorme flambées monte en haut et partout dans la nuit tangéroise une forte explosion retentit les clameurs de peur et cris de souffrances en bas furent étouffé par les hennissements des ânes et cheval qui se cabraient. les explosions se succédaient encore avec violence. le gens courrait en tout sens pour échapper au flammes et bien sûr; femmes et enfants furent rapidement écrasées par terre par les foules en panique qui montaient vers la ville pour se dégager des masses.. Les explosion continuait de plus belles; les indigènes au fond du terreplein pouvaient courir pour se mettre a sauf vers la plage en direction de l’hôtel Cecil. Mais la majorité juive et européenne localisés près des bâtiments se trouvaient cernés par les façades des hôtel, maisons des consignataires et agence d’assurances qui occupait les façades des grand immeuble de l’avenue du front de mer.
Avec des cris de panique et poussés par la peur des foules, les portes et baies vitrées volaient en éclat tandis que les consommateurs atterrés essayaient de rentrer a l’intérieur des cafés. Les chevaux lancés tiraient de leurs carrosse écrasant les piétons, des ânes dont des morceaux de éclats avaient tombé sur leur robe et brulaient épouvanté d’effrois et de douleurs courraient se mettre hors de cet enfer écrasant leur entourage, les personnes qui malheureusement se trouvaient sur se chemin.

Mon pere vit avec horreur une femme juive qu’il recordait avoir vu par la Fuente Nueva, elle se retordait par terre tandis que de fumées sortaient de sa robe brûlés. Les ayes, cris et appel au secours s’entendait de loin. On voyait par terres des corps inanimés une fois la foule allait remontés la rue de la Tannerie. Des corps disloquées principalement de femmes et des enfants. les haikes blanc des femmes arabes tachée de sang, des juives qui certaines brûlaient de cheveux et robe et quelque survivant aux explosion essayaient de la couvrir avec ses vestes pour étouffer les flammes.

Mon pere comme tous le spectateurs de la terrasse eut un mouvement général de recul vers les murs du Kursaal mais des fusées qui n’avaient pas encore éclatés sortait du lieu enflammée des fracas et fusaient comme balles folles choisissant n’importe quelle direction même la haut parmi la foule en panique..

Quand enfin les explosion baissèrent en intensité alors des personnes courageuses avec précaution descendirent peu a peu pour prêter aide aux brûlés aux blessés. Des appels des noms fusaient, chacun cherchaient le chers proches qui avaient disparu pendant la tragédie des nom de mères, des nom des enfant furent criés de toute part..

Déjà la nouvelle avait été annonce au zoco chico et une théorie des ambulancier (Les juifs avaient le monopole) avec leurs hamac allaient courant vers les lieux du drame. Eux se croisant avec ceux qui rescapés du feu courraient en sens inverse par la calle del Correo vers la Fuente Nueva et le quartier du Progrès pour rassurer les siens.
Les autorités consulaires furent prévenue immédiatement ainsi que des docteurs lesquels se déplacent rapidement sur les lieux du drame.

Il eut quatre morts deux brûlés et deux écrasés trois femmes et un homme et une vingtaines de blesses plus ou moins graves parmi lequel en majorité des enfant on ne saurait jamais combien d’arabes de la campagne furent blessés et ou brûlés puisque les amis et familles emportèrent leurs corps…

Pas de français blessés.. parmi les morts deux femmes israélites et un espagnol; autre cadavre ne fut jamais réclamé mais semblait une personne de apparence européenne, des blesses furent envoyés au centre d dispensaire d’urgence sis dans Zanka el Bahr (rue de la mer (?) près de Dar Baroud

QUESTIONS:

Quelle était la cause de cette catastrophe qui vint endeuiller la fête nationale française du 14 juillet 1919? L’auteur a chercher en vain Les journaux de l’époque me font défaut:

On disait que ce fut un attentant fait pour le bandit Raissuli
…On doute a cette époque l’homme était déjà vieux malade et mis sur surveillance chez Abdelkrim El Jatabi, le chef de la révolte du Riff contre les espagnols.

Mais ni Raissuli ni Abdelkrim tenaient a provoquer les français. Certes l’ année suivante le Chef Riffain attaque les espagnols et lui fait reculer jusqu’au le bord de la coté mais il voulait épargner Tanger futur centre de communications avec les puissance européenne lors de sa future République Riffaine…

On disait que les arabes qui se sauvèrent par la plage vers Tanger El Balia et zone de l’Andjera parlaient d’un attaque du « Valiente » autre chef de rébellion indigène qui se cachait vers la région de Ceuta et voulaient aux espagnol mais cela ne tombe pas bien …

En tout cas la possibilité que cela fut un accidente n’est pas a écarter... les gardien de la poudrière de feux d’artifice et de Bengale du Tabor français dont un fut blessé aussi peut être fumaient sans se rendre compte du danger d’une allumette ou un mégot mal éteint… En tout cas ce fut une journée de deuil dont il parlaient pendant longtemps dans les chaum…douars et les patios de Tanger ce 14 juillet
SOURCES:

Récit personnel de mon père qui avait 15 ans et fut témoin depuis la terrasse Renschaussen.

Quelques strophe du roman « La vida Perra de Juanita Narboni »

Rumeurs et allusions des certain écrits ancien sur Tanger et…

Ce qui m’a fais vous raconter ce vieux souvenir des pas de nos pères:
Un appel lu il y a quelques mois dans un forum des ancien du Maroc (J’ai oublie quel site cela était; qu’on me pardonne)

J’ai eus confirmation avec ce appel. Je n’ose pas répondre a cause de mon ignorance complète du faits divers.
APPEL DE AURORA LEVY

Hola soy Aurora Levy; hija de David Haim Levy y Simy .
Mis abuelos eran Isaac y Sasbona Levy .Vivian arriba del Zoco Chico. Se que mi abuelo vendia muebles. Mi padre era electricista. Mi tia Orduena y mi tia Simy tambien son tangerinas. Se tambien que el hermano de mi abuelo se llamaba Yacob y su mujer Rahma. Ellos estan enterrados en Tanger. Yo naci en Rabat pero se que mis padres y toda la familla son tangerinos. Mi padre me parece que se quemo en un tiempo en la playa de Tanger el dia de 14 de julio cuando tiraron los cohetes ,se que murieron personas y tambien se quez aco se que mi padre debia tener 18 o 20 años en ese tiempo.

(Mon pere je crois qu’il s’est brûlé une fois sur la plage de Tanger un 14 Juillet quand il y eu lancer des feux d’artifice, je sais que des personnes furent tué dans cet accident.

Mon pere devait avoir 18 ou 20 ans Me parece en 1908 o 1914.

Je crois que cela est arrivé en 1908 ou 1914

J’en doute, en 1908 Le Raissuli enleva le Caïd MacLean sergent anglais, instructeur des troupes du Sultan et l’emporte au Zinat. Ce qui fait sentir la crainte à la population tangéroise, Un ans avant le jeune français Albert Charbonnier de la Compagnie Algérienne est assassinée sur la même plage de Tanger par un fanatique (J’ai visité sa tombe en France) les côtes, la plage, étaient dangereuses pour les européens.

Puis c’etait l’années des évènements de Casablanca et les israélites de Casa arrivaient à Tanger et ensuite partaient vers Gibraltar ou ailleurs…Le 14 Juillet 1914

…Hum… Dans 15 jours c’est la guerre! l’ordre de mobilisation serait affichée. Je ne pense pas que les français ont du cœur à participer cette fête vu que le Maréchal Lyautey a déjà affiché l’ordre de la prémobilisation des officiers français et Joffre qui sens que l’attaque allemand ne tarderai de demander le rapatriement de trois régiment de tirailleurs du Maroc .

Ce fut après la guerre le Fête Nationale Française de 1919 celle de la Victoire...
Mais laisson la parole à notre amie Aurora Levy(Joli Nom)

Mi tia Orduena estaba casada con Juda Trojman El Camanji . Mi tia Simy con Salomon Medina. Enfin mucho no se de todos y quisiera que si alguno conocio a mi familia que se contacte conmigo. Tambien Mair Levy es de mi familla. Quisiera ver el cementerio judio y tambien las tumbas de mis abuelos si es possible. Gracias por la atencion, no vivi yo en Tanger pero me acuerdo muy bien del pueblo hermoso con su playa. Que es maravilloso. Saludos a todos los tangerinos.
Y gracias Aurora Levy

Aurora Levy… C’est un amour. Mais le pauvre Fuentenueva est en panne de lumière…Il oublie même parler de sa Fuente
Mais au prochain envoi …Oui. C’est promis… Juré ! !
Y un abrazo a todos Viva Dafina Net. Les Pas des nos Pères
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
26 octobre 2008, 13:26
Camarades Dafinistes. Bonne journée nous donne D…,
Crise ou pas crise, la vie continue et la vie c’est une crise permanente. Nos pères on vecu en crise interrompues et nous ont montrés une bonne dose de courage. Imitons les pas de nos pères et soyons fiers d’eux.

Señores de Dafina Net. Laissant la méthode cacophonique que votre humble serviteur vous a servi je vais ici changer pour vous regrouper en vue d’une visite en randonnée par les sinueuses voies de la vieille calle Naceria. Suivez le guide.

WHO is WHO ? Quién es quién? ( 1952 )

La Fuente Nueva vers les années cinquante ce populeux et populaire quartier mi-juif, mi-européens et mi-indigènes (combien des demi parts a un tout ?) attirait les cousins de la campagne. Le travail ne manquait pas , des bijoutiers, ferblantiers, tisserands et autres bakals prospéraient et faisaient appel a des neveux, frères et cousins avec qui pouvaient avoir confiance pour agrandir le négoce.

Ainsi Thami S. marchand en tissus tout genre sis au 55, rue Sebou a deux pas de la fontaine trouve normal de faire appel a son compatriote Ahmed Mohammed Hamdouch, cultivateur au village de Dchar ez-Zeitun ( limite du Fahs).
Le bon homme du pays des que le téléphone arabe fonctionne et il est avisé qu’il avait de l’avenir à Tandja la chienne, (Ville des infidèle ..) abandonne les scrupules ainsi que sa binette et a pied, par monts et vaux arriva a notre Fuente Nueva; mère nourricière de la population à la dérive.

Notre bon paysans fini pour prend racine en la ville , son chef heureux de lui avoir appelé, les voisins de la rue Sebou comme ceux de la calle Naceria acceptent et apprécie la présence d’Hamdouch parmi eux comme un d’eux. La Fuente nueva est un petit village n’est-ce pas ?

La chose se gâte quand un agent de police se présente pour donner une convocation. Il est objet d’une plainte de la part de X et son affaire sera mis en délibéré au tribunal le 14 Rabia el Ouel 1369 (enfin le 4 janvier 1950 si vous préférez )

Naturellement notre bon ami qui n’avait rien a se reprocher
Se présente immédiatement à la Mendoudiah demandant le pourquoi de la convocation. Là bas on lui fit comprendre que c’était au Tribunal Mixte qu’il fallait aller.

Ainsi parmi les affaires du Tribunal correctionnel ce 4 de janvier 1950 présidé par M. Apostoli se met a la barre notre Hamdouch mais sa présence là révèle du mystère pour les témoins et public car le pauvre homme interrogé par moyen d’un interprète explique sa comparution comme il le peut:

- J’ai été convoqué, je suis venu…
Le président:
- Vous étés condamné pour infraction à la loi sur la circulation, vous aviez mis en route une auto sur la rue du Statut…
- Mon Dieu, comme aurait je fais? Je ne suis jamais monté dans une auto, et je ne sais même pas comme cela se manipule…

Le ministère public représenté par M. Rodière, et bien obligé de reconnaître la bonne foi flagrante de notre bon cultivateur devenu tisserand dans la Fuente Nueva, ce brave nouveau citoyen, qui répond franchement mais fermement aux question la plus saugrenues (pour lui) qu’on lui pose.

Le président:
- Etiez-vous déjà passé par la rue du Statut?
- Rue du Statut? Connais pas..

L’interprète lui explique ou se trouve cette rue.
- Mais, oui; je suis déjà passé…
- Ah..
- … A pied quand je suis venu du douar pour aller voir mon patron qui habite la Fuente Nueva.
Le président interroge les assesseurs. il y a des choses qui va pas…il demande si l’inculpé s’appelle Hamdouch, et en effet.

- Vous vous nommé bien Hamdouch?
- Bien sûr mais il a plus d’un Hamdouch dans mon douar, à Tanger et même en tout le Maroc…

La logique infaillible de notre homme pourrait paraître suspecte mais tout s’éclaircit enfin, le jugement prononcé a l’encontre d’un autre marocain plus ou moins homonyme âgé de 40 ans lui était signifié à lui, qui a environs 22 ans.

Le Tribunal le renvoie a ses cultures.

Hamdouch semble heureux de se retrouver a bon compte.

Le président bon enfant et secrètement admiratif de l’aplomb de notre ami lui demande:
- Ca va au Douar? Vous aviez de l’eau ou il y a sécheresse?
- Oh, no problème, l’eau on le cherche à la Fuente Nueva..

Le président n’en revienne pas.


ANNONCES LEGALES ( ..Mais vieux de 58 ans )

Je me permet d’attirer l’attention de nos amis de Daffina net que d’un acte sous signature privés en date de cette même année el señor Don Antonio Pachego Balzaga achète à la Societé Veramgousa (?) le fond commerciale a usage de Restaurant Bar et Café sis au n° 55 de la rue Naceria et prénommé « La Catalana » Qu’on se le dise.


Mais il y a pire: Votre serviteur a vecu pendant environs dix années de son enfance dans le n° 24 de l’étroite ruelle Benassayag ceci est une allée sans issue qui part de la rue Naceria pas loin de la librairie El Galy et dans cet callejon il y a aussi le n° 12 a quelques mètres de chez nous un procès verbal a été dressé en 1950 à charge d’un quidam demeurant en dit lieu nommé Luis H. R. pour trafic de cocaïne et a l’encontre de divers autres individus pour complicité.

Drôle de voisins…Zito escapado de mal…

TANGER NO ES UNA SINACURA

Non , vivre à Tanger n’est pas une sinécure d’après le sieur Sémach qui peut être a étudié au lycée Lakanal de Paris …mais sûr il a été professeur à Beyrut où il vivait comme un pacha…Mais quelqu’un haut placé de la parisienne rue La Bruyère eut le fatalité de l’envoyer enseigner à Tanger à quelques encablures de la Fuente Nueva.. Le pauvre homme se plaignait (nous sommes en 1912 )

…Que si l’école des filles c’est pas mal mais le terrain est propriété du Mahzen.. par contre l’école des garçons..
O là là! Notre population scolaire - dit-il - est des plus pauvres…Nulle part ailleurs je n’ai vu des élevés si mal mis. Quand on les voit tous ensemble en récréation on dirait qu’on se trouve dans la cours d’un asile pour mendiants.

Dieu merci ( L’épreuve ne dure pas éternellement et vers 1920 el señor Sémash se fué a cielo mas clémentes …à Casablanca.

Tout cela est compliqué si je ne m'explique pas mieux.

En 1867 quand les écoles de l’AIU furent fondés dans l’empire Ottoman. Une institution pour préparer les maîtres de ces école fut crée à Paris; L’Ecole Normale Israélite Orientale ( ENIO si vous préfère) et formait les jeunes professeurs qui par la suite partaient en Turquie, Grèce, Palestine, Irak, Bulgarie et Maroc Mais un grand nombre sinon la majorité de ces professeurs frais émoulus qui venaient pour se former à Paris étaient d‘origine turc.

Et alors ? Diriez vous. Alors il arriva que los judios los menos favorecidos (pardon pour mon francpagnol)
Les moins favorisés étaient les juifs (de la chine?) Non, du Maroc.

Les jeunes procèdent des Balkans qui se forment dans l’Enio et avec le brevet élémentaire sont prêt a commencer a enseigner dans les écoles primaires aimait retourner là d’où ils venaient, c’est-à-dire au Levant.

Nadie es profeta en su tierra.

Les pas des nos pères montre que la pression des orthodoxes étaient bien forte au Maroc et c’était difficile que la famille accepte de laisser un fils ( et moins encore une fille juive marocaine) aller a ce lieu de perdition qu’était Paris…Même pour étudier (Je parle de la génération de nos arrière grand-père. Oyez bonne gens

(1890 ) Cuando le dije a mi abuelo y mi padre que queria irme a Paris para hacerme profesor… casi me matan !!

(Quand j’ai demandé à mon grand-père et a pàpà que je voulait aller a Paris pour me former comme maître d’école…
Je faillit être lynché ! ) .. Bon Fuentenueva exagéra ..

Appart Tanger et sa Fuente Nueva où vivaient (les juifs) se habillaient moderne comme dans les capitales européennes. Tanger n’avait pas de mellah ni de guetto. Mais en autre part du Maroc les innovations étaient difficile. La petite guerre entre le curé et l’instituteur made in Morocco c’était la guéguerre entre le Rabbin et le directeur de l’AIU…

L’ admission à l’Enio était réservé aux meilleurs élevés. Mais au moment que messieurs Saguès ou Semach demande aux familles l’autorisation de l’envoyer au loin pour faire des professeurs…

C’était l’occasion de entendre pousser les hauts cris…

Finalement comme il faut que cela se fasse ...
... On envoya les élèves qui étaient des orphelins…

Nul n’est prophète en son pays… Tu véz Rico mio…

Ainsi va le monde …Et vous avez tout (surtout toutes) un bisou de
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
03 novembre 2008, 05:18
Mes chers amis Tangérois et forasteros (hi hi ) de Daffina net
Forasteros en español n’a rien de péjoratif veut dire simplement personne qui habite en dehors de un lieu.

Mais à l’époque du protectorat nous n’étions pas protégé des interprétations erronées et on croyait que ce mots désigne personne qu’on aime pas quand en réalité veut dire personne différente. Or différence ne veut pas dire antagonisme. Je plaisante donc en mentionnant les judios forasteros vu que depuis que nous avions perdu tant le protectorat comme l’internationalité nous sommes tout dans le même sac …où le même bateau comme dit les gens de mer.

C’était pas le cas a la mi-août 1907...

LOS FORASTEROS NOS SUBMERGENT…

La Fuente Nueva était dans tous ses états.. Les affaires de Casablanca étaient dans toutes les bouches. On avait une pensée émue pour les frères du Mellah On disait que les pilleurs de la Chaouïa avaient passé par là et on se lamentait pour ceux qui avaient liens avec des Casablancais.
S. El Galy je crois (sans pouvoir l’assurer) avait des relation avec autre librairie de là bas …Certes l’intervention des « cols bleus » du cuirassier Galilée pourrait défendre les consulats des nations européennes mais si la populations civil avaient pu trouver refuge en ces édifices quoi devenait des juifs? Ils n’étaient pour rien dans cet soulèvement des fanatiques …

A la porte de la rédactions du Réveil du Maroc le journal de M. Benchimol qui s’imprimait dans la même place de la Fuente Nueva les Tangérois colons et commerçants venaient pour les nouvelles

Déjà la notice que des Juifs de Casa s’entassaient au débarcadère venus de la ville de Casablanca en guerre et ayant laissés tout derrière eux campaient dans le même port attendaient la possibilité de s’embarquer vers Gibraltar ou Oran.

Curieusement le bureau de la Dette était dans la même place (Plus tard emigre de la Fuente Nueva au Boulevard Pasteur)que le journal et la Maison Cases et celui-ci comme ceux qui connaissaient la situation merci aux renseignements de monsieur Christian Houel journaliste (envoyé spécial de la Dépêche Marocaine) qui se trouvait sur place défendant la ville depuis la terrasse du consulat de France a Casa répétait que la situation était tenue en mains que allait mieux et que les juifs du mellah en accord avec les marins débarqués du « Galilée » et les autorité française commençait le triste devoir de enterrer les morts.
Mais comme les Fuentenuevista ne se rassuraient pas le journal se vu dans la necèsité de publier le suivant article:

CA VA! CA VA! TOUT VA BIEN A CASA ( 1907 )

La frousse règne sur Tanger, un énervement intense saisit les européens et sévit particulièrement sur la population israélite de la Fuente Nueva. Chaque jour c’est par centaines qu’on compte les départs, les fuites vers Cadix, Gibraltar, Algesiras, les rues sont encombrées de mobilier hâtivement déménagées, des ânes poussées par des joyeux marocains qui s’amusent, transfèrent des matelas et des cages à poules jusqu’au warf. On part, on part profitant de l’inquiétude des hardis fumistes sèment la terreur, et annoncent par des téléphones anonymes un débarquement des andjeras.
Il serait grand temps de donner aux marocains qui nous épient, une idée un peu plus relevée de notre courage.
Au surplus, l’attitude la peur ne pourrait qu’encourager les fumeurs de kif au Zoco Chico de tenter quelque mauvaise coup de matraque sur le crâne d’un européen.
Sans nier que la prudence est de mise, convenons bien que les bateaux français, en rade pourrait mettre à terre en une heure six cents hommes.
On sait que à Casablanca les 75 marins du « Galilée » ont pu résister à des milliers d’indigène fanatisées; il est a supposer qu’ici, on peut attendre - le cas échéant - de nos cols-bleus autant d’hardiesse et de bonheur, ajustons enfin que toutes les mesures utiles sont prise pour protéger s’il y a lieu- la vie des européens.
Attendons donc les événements et calmons-nous.

Leer el articulo en los corrillos de la tertulia
(reuniones de discussions ) Calme la atmosphères de froussard.
Selon une personne bien informée: - La situation ici à Tanger est aussi bonne que possible …L’ordre n’a pas été troublé depuis le bombardement de Casa - Rien n’indique d’autre part que les tribus voisines du Charf aient des intentions inquiétantes. Dans le district du Fahs et autres régions la tranquillité n’a pas été aussi bonne …

Alors mes amis il faut pas que la peur fasse des ravages…Chaque fois qu’on voit des israélites faisant l’exode vers le port…

- Mais ..On a le droit de partir non? On dit que à Fès nos frères ils sont cernés dans le Mellah.. sans pouvoir fuir…
- Oui la peur. . .Je sais cela ne se commande pas… mais bien sûr vous pouvez partir de la Fuente Nueva où bon te semble..
- Je dis seulement que ce geste n’a rien d’élégant et que si - mais cela je ne le crois pas - L’ordre venait a être troublé à Tanger Vous seriez seuls responsable par l’alarme injustifiable que vous répandez dans la ville.

ALLEZ JE SUIS FACHE. JE PASSE A UNE AUTRE DATE

Deutsch land uber alle ! (1937)

Nouvelles probablement fausses

…Los tangérois sont des types épatants et qui soignent leur publicité - descendez au Minzah…Descendez au Lutetia…
Aoooh Yes… Merveillous..Kolosale…Déliciou!!
Il y a même a Tanger des distractions originales et des spectacles inédit si l’on crois « L’Écho de Tanger » Par générosité ou par faiblesse les gouvernements intéressées ont autorisé l’Allemagne a envoyer des bateaux de guerre à Tanger. Cent cinquante marins allemand ont défilé hier sur l’avenue d’Espagne au pas cadencé, en chantant un hymne hitlérien…

Sont-il hôte que l’on tolères ou son-t-il en pays conquis?…

-Est-il vrai, d’autre part, qu’un marin français ait été cravaché récemment par un agent de la police locale?

Alors Hôtel Minzah , Lutetia, Villa Valentina?
Ahoo Pour cette fois.. Merci et baraka laoufik
J’irai à l’Hôtel Andaluz; sis Fuente Nueva.

AHORA ESTO VA MEJOR ( Cela va mieux ) (1942)

Nuestro amigo David Medina… Quoi ? Vous ne le connaît pas ? Eh Bien allez calle Sebu n° 16 Quoi? Il est pas là? Peut-être qu’il est entrain de faire chanter les oiseaux des îles.
Los canarios de la Pajarera, hombre!!

Por tu vida..Va à la taberna en la plazoleta; au Zanzi-Bar face à la Fuente Nueva.
Demandez a Don Jacob una copa de aguardiente. avale cul sec puis essaie de partir sans payer …Me dé un Wouo qu’avant de donner deux pas te salta una furia encima.

Se trata de Kid Mosca. Davidito Medina Le grand pugiliste de boxe de Tanger. Gloria de nuestra Fuente Nueva… y por esa ..por esa …que va a payer double ton Anis del Mono

Bueno, Hier soir il a battu sur le ring du Fronton rue des Vignes M. Souani et il a gagné enfin le titre de champion de Tanger .(Poids Mouche) Yahsra.. mi Rey …

PUIS VIENS EN L'ANNEE 1950 ET PIGE CA ! !

Je vais terminer cette petite intervention en donnant la enhorabuena aux gars qui furent mis au tableau d’honneur dans la classe du sixième du Lycée Français ce mois de Juillet 1950...Ahi Va lo bueno
Salomon BENGIO; Moisé BENMERGUI; David BENSMIHEN; Charles CANO; Jean GIMENEZ-MELGAR; Moîsé LEVY; Robert OBADIA; Antoine RAMOS et Hébert VAN-AMERINGEN
..et des gros bisous aux tangéroises Gloria de sus padres…
Aussi mises au Tableau d’Honneur:

Lily BENHAMOU; Alegria BENSADON; Sakin BOUAYED; Elisa CONCIENCIA; Conchita NUÑEZ; Roselyne PEREZ; Maria-Louisa ROSERO; Rose SAUL; Esther SERFATY et Estelle TROYANO. ( Mais oui!)

Allez les filles vous avez la bénédiction du cancre de l’école:
Votre dévoué FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
03 novembre 2008, 14:42
Je lis ces nouvelles et j'apprecie beaucoup, j'ai toujours entendu de Tanger et la traite des blanches, rumeurs ou faits reels?
Fuentenueva avez-vous un recit la-dessus?
Re: LES PAS DE NOS PERES
12 novembre 2008, 14:27
Bonjour mes amis(ies) de Dafina. Bonjour Clementine Merci de tes lignes. J’essais de varier les envois afin de ne pas ennuyer les lecteurs mais toujours en mettant l’accent en le rôle prépondérant de nos anciens pour chercher pour nous une vie meilleure.

C’est cela que j’appelle les pas de nos pères. Comme la ville, le quartier qui m’a vu naître et grandir c’est la Fuente Nueva à Tanger. Cette localisation reste le but de mes discrétions que je me permets de partager avec vous . Ces récits il faut pas le prendre au premier degré. Que personne ne se sent pas visés car je ne crois pas a la vérité en histoire. On est toujours subjectif. Chacun interprète le passés à sa façon.

Voila pourquoi j’emploi l’ironie car comme historien je ne me prend pas au sérieux. Pour le nom des personnes des fois je donne des nom propres, des fois des initiales. Loin de mon intention blesser ou me moquer de quelqu’un. Mon but c’est que ceux qui se reconnaîtront dans ces gazetillas soient fiers d’avoir marqué ces empreintes de pas qui sont un exemple pour nous: Les pas de nos Pères.

L’ITALIEN, L’AGENT N° 110 ET LE PISSEUR ( 1943 )

Celui qui écris ces lignes faisait « pipi au lit » jusqu’à l’âge de six ans (Horreco referens) Naturellement tout le monde dans la famille me demandait si je n’avait pas honte.
Bien sûr que oui, j’avais honte …et je me faisait petit sous cette incontinence en 1943...
A présent en âge une fois et demi canonique je suis un homme libre mais hélas j’ai perdu cette bonne habitude et je le fais cette miction libératoire comme Monsieur Untel, Señor Fulano ou comme Mister So-and-so c’est-à-dire le matin debout et sur le WC.

Enfin sans doute a cause de mon enfance si précaire et maladive dans la Fuente Nueva. La énurésie infantile m’attendait au tournant de la casbah. Arriba España !


Que faisais je si tard dehors? Sans doute mes parents m’avaient autorisé a jouer avec autres petits voisins a la porte de la maison et puis l’idée m’étais venue d’explorer le vaste monde…Ainsi peu a peu je m’éloigne ainsi de la porte de la maison.. et puis la nuit tombe ..Mes parents tranquille pensant que j’était a quelques mètres de la maison familiale..

Puis soudain l’envie me vint de faire pipi …comme tout le monde…et dans ma tête de enfants de 5 ans je me disait que vaut mieux le faire …en la calle que en la cama…,

Je cherchait alors « un buen retiro » parmi les sombres recoins de la Fuente Nueva et je le trouve coté droit de la taverne de Jacob Medina c’est-à-dire dans une étroite rue appelle rue Romana, Là personne pourrai me voir puisque la lumière n’arrivait jusqu’à là ..et bien pisssssss

Je commençait a me soulager quand j’entendis cris et protestations indignées, de voix avec l’accent européen d’un monsieur qui accompagné de son épouse, semblait me reprocher quelque chose …Pourtant j’était bien camouflé dans l’ombre
..Como Demonio me habia descubierto?

Ce qui est arrivé c’est sans doute que comme la petite ruelle était en pente et l’inondation d’urine se étire comme un train de marchandise en sortant de l’ombre à la lumière.

La dame européenne voyant cette serpent jaune s’allonger ..
…mais moi je ne pouvais pas m’arrêter ! ! Mais en allongeant mon cou je voyais dans la lumière et prés de la fontaine que le monsieur criait..
A présent criait contre un policier indigène … Mais d’où sortait celui-là? Ils se disputait a cause de moi ou autre affaire?

Autres personnes commençaient a s’arrêter voir comme finissait cela attirés sans doute par ce spectacle improvisés a haute heure de la nuit. Ainsi des arabes et des curieux sortaient des maisons environnant voir que ce passait a ce tardive heure du soir.

Mais qu’est-ce qui se passe ? D’autant plus qu’une dame juive depuis une fenêtre se mêla a la discussion…donnant son opinion.. Enfin comme tout cela ne semble rien a voir avec ma petite « coulée de pipi » je remis mon petit oiseau dans sa cage et parti en courant chez moi. ( En sortant par l’autre but de la ruelle)

Arrivé chez mes parents je racontais que à la Fuente Nueva était ameuté car la police avait arrêté un bandit etc etc

..Mais pas question de mon petit arrosage involontaire car dans la rue cela ne se fait pas …

FAIT DIVERS DANS « LA DEPECHE MAROCAINE »

Tribunal Mixte de Tanger Audience Correctionnelle du …
Président: M. Malmusi; Procureur: M. Rodière; Interpretre: M. Cherif; Greffier: M. Serafini.

Un italien de notre ville; M. Michele Spagnolo, en compagnie de sa femme se promenait aux environs de la Fuente Nueva quand il aperçu un enfant, qui sans la moindre pudeur satisfaisait petite certain exigence de la nature.

Monsieur Spagnolo justement indigné, fit a haute voix des sévères réflexions mérité par l’indigène inconnus mais vexante voire méprisante pour l’agent 110 de service en ce lieu.
L’agent incriminé exprime son étonnement à M. Spagnolo et lui demande sa documentation, de décliner son nom.. .prénom..
Refus de M. Spagnolo menaces, insultes à la police et…a la religion musulmane.

Le représentant du Ministère Public requiert pour le prévenu, une peine de prison et une amende.

L’avocat de l’accusé rejette la responsabilité sur la police,et surtout sur l’inconnu qui fut cause de la discussion et demanda l’acquittement ou tout au plus une peine légère adoucie par le sursis.

Monsieur Spagnolo est condamné a huit jours de prison avec sursis. En ce qui concerne l’auteur du délit d’uriner sur la voie publique; il cours encore. ( Il y a prescription? )

BLANCHES COLOMBES ET VILAINS MESSIEURS

Je reviens de Marseille où j’ai été avec mon épouse pour voir des amis. J’ai tardé de répondre a notre bonne amie qui demandait… J’ai bien lu la demande de Clementine notre curieuse Dafineuse.

On peut dire que la traite de blanche a dû d’y avoir lieu a Tanger comme dans les plus grand port du monde. Sur le métier lui-même…Le noble artisanat féminin dont est question, qui remonte a l’haute antiquité (C’est le plus ancien métier du monde?)

Certes la traite de blanche, exploitation des femmes est quelque chose d’ignoble que la loi et la morale réprime. C’est souhaitable que n’importe quel tache, métier ou travail soit accomplit librement par celui qui le fait et non pas obligé de le faire par un autre.

Je pense que Tanger n’a pas échappé à des délits de cette sorte mais dans la mesure du possible la loi de la zone internationale réprimait cet abus que c’est le proxénétisme.

D’ailleurs la loi Marthe Richard 1946 sur la « fermetures » des maisons « closes » loi française; ne s’appliqua pas à Tanger qui avait sa propre jurisprudence. Les maisons « closes »continuèrent « ouvertes » jusqu’à la perte du statut de ville internationale.. soit jusqu’à 1957

Concernant la question vis-à-vis de notre thème je fais savoir aux grandes instances que le quartier « réservé » était situé à l’est de notre Fuente Nueva. ..Il y a des chemins qu’on ne l’oublie jamais…

Ainsi gentille Clementine. Vous aviez posé la bonne question …et Fuentenueva vous a donné une réponse ..évasive.

LES PRECISIONS MATHEMATIQUE…

… rien de plus fidèle que les exactes précisions des actes du Tribunal rabbinique de Tanger quand de quelque chose importante se traite.

Voyez vous, ce digne citoyen marocain de confession juive Monsieur Shalom Carlos Esayag est fils des époux décédés Monsieur Mesod Esayag et Madame Mery Benasayag et il est né à Tanger (Fuente Nueva) Le deuxième du mois de Ab de l’année hébraïque cinq mille six cent cinquante et deux ( Environs juillet 1892 )

Les témoins de cet acte étant: Monsieur Haïm de Mosé Monsoniego et Monsieur Joseph de Jacob Lugassy.

Ce document signé le 13 Juin 1933 par le président du Tribunal Rabbinique de Tanger, Monsieur Judah Benchimol
et le greffier, Monsieur Marrache, montre avec justice quel précision on peut donner aux pas, a l’histoire des pas de nos pères; merci aux écrits de ces sages colporteur de notre passé marocain.

Que grâces leurs soient rendues.

PORQUE CHILLA LA PATRONA ?

Oui. Pourquoi elle crie la patronne? La question est posée par notre ami Tarzancasa qui habitant L’Hôtel Andaluz sit a la calle Naceria La « Dueña » de l’ hôtel ne sait que crier toujours énervée.

Cet hôtel fut vendu en 1940 par Ladislas Darvas a Monsieur Ernest Janowitz. Le liens entre la patronne et le propriétaire vers 1953 (époque des cris ) je l’ignore...

Mais pour échapper a ces cris ( Mais étant sourd moi-même, je suis pas bon juge) sans doute pour échapper a cette cacophonie notre bon mesquines de Tarzancasa ne peut que fuir au Zoco Chico...
au Café Pilo (centre intellectuel des l’intelligentsia tangéroise)
et raconter ses insomnie et problèmes a son bon ami « el cartero » de
P T T Monsieur Léon Botbol.

Ainsi va le monde

Ohé.. les anciens de la Fuente Nueva ! !
Qu’avez-vous fait de votre Jeunesse?
Je vous embrasse tous!! Votre dévoué FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
15 novembre 2008, 08:38
Bonjour mes cher amis de Dafina net. Que les forces tutélaires des êtres humains vous bénisse et vous fasses passer un bon fin de semaine. Bon Shabbat a tous !!!

Heme aqui (Me voici) avec le plaisir de vous reparler de nouveau des pas de nos pères ces pas ces actions que eux accomplirent afin de nous élever dans la rectitude et l’amour.

Fuente Nueva. Quartier de Tanger qui merci aux murs dont les portugais entouraient la ville rendirent difficile de refaire un autre mur intérieur ainsi absence de mellah traditionnel permit au peuple juif marocain de Tanger de vivre mêlée au cosmopolitisme ambiance de sa population internationale.

Cela dit, malgré la diversité de sa population et la diversité de croyance Los Hebreos Tangerinos gardèrent jalousement leurs traditions et rites religieux. Les pas de nos pères dans son ensemble nous guident même aujourd’hui.
Soyons digne de leurs démarches et ne les oublions pas.

LAS NIÑAS DE MI PAIS ( Elles sont belles, elles sont belles)

Nous sommes le lundi 15 août 1938 Un groupe nombreux de jeunes filles et jeune hommes de la Fuente Nueva vont vers la plage de Tanger. La notice a parcouru la ville que on allait élire Miss Tanger au balnéaire Freddy’s Beach.

Déjà un jour avant, le dimanche, chaque établissement de la plage recevaient les bulletin que les tangérois remplissaient pour leur candidate. Ainsi vers la fin de l’après midi chaque balnéaire dépouillaient les bulletins déposé et furent proclamée pour le titre de Miss Miramar pour Mademoiselle Palazon; Miss Freddy’s Beach pour Mlle Yvette Modena; Miss Guinguette: Mlle Alegria Suissa, Miss Uncle Tom’s Cabin: Mlle Akerbladh, Miss Onde Bleue: Mlle Lozano, Miss Pavillon Bleue: Mademoiselle Claire Elmaleh, Miss International: Mlle Angelita Rubio, Miss Sultana: Mlle Le Bot et enfin Miss Apollo pour Mlle Salles.

Alors on comprend l’impatience du nombreux spectateurs qui se pressait au Freddy’s Beach ce lundi pour assister a l’élection finale de Miss Tanger 1938 entre les candidates de chaque balnéaire.
Le jury présidé par M. Mariani, président de l’Office du Tourisme assisté de MM. Goligher, administrateur de la zone, Thiébaut,président de la commission des fêtes, de Chabot, de M. Raulin et du peintre anglais M. Apperley. Monsieur Toledano de l’office du Tourisme assurant les fonctions de secrétaire du jury.

Et voici le résultats: fut proclamée Miss Tanger 1938 Mademoiselle Gisèle Salles laquelle fut élue le jour antérieur Miss Apollo.

( Une certaine déception pour les habitants de la Fuente Nueva qui avaient mis leurs espoir dans leur candidate la señorita Clara El maleh)

Enfin, après la proclamations des résultats Monsieur Goligher, administrateur de la zone eut l’élégance de remettre à la reine et à ses demoiselle d’honneur les superbes cadeaux que les tangérois lui avaient offert avec une gerbe de fleurs.

Une coïncidence fit que mon frère cadet Francisco travailla par la suite dans le magasin Bazar , Sport et Camping du papa de la señorita Gisèle. Monsieur Jean Salles.

Ce magasin existait rue du Statut en face de l’hôtel Minzah. Sans doute mon frère l’a dû de connaître Mlle Salles.

Miss Tanger Playa (Plage) 1938 s’établi par la suite en France sur la Côte d’Azur.
Un bel endroit pour une si jolie femme.

Mais en ce mois de août 1938 nos amis de la calle Naceria fans de Clarita Elmaleh retournèrent avec un peu d’amertume chez eux.
L’année prochaine Miss Fuente Nueva? Hélàs vint la guerre.
L’année prochaine à Jérusalem?

FUENTE NUEVA Quel Quartier.. Madre mia!! ( 1897 )

Un indigène de Tanger habitant à la Skeyia Djedida dans une petite chambre arabe a été assassiné dans la nuit du samedi a dimanche par des coreligionnaires avec lesquels il prenait le thé chez lui sans méfiance.
On lui coupa le cou pour lui voler 2.000 francs qu’il venait de toucher pour la vente d’un petit bout de terrain aux Souanis.

Le Khalifa faisant fonction de Pacha a opéré rapidement et très énergiquement des que le crime fut connu; on arrêta une trentaine de individus mal famés dont plusieurs étaient soupçonnés et l’on trouva le coupable encore porteur de 1.000 francs. L’autre part de la somme volée ayant été emporté par un complice qui est en fuite.

Attention Dafinista.. Ce sont des pas a ne pas suivre.
En tout cas; ce n’était pas mon pàpa.

LE DOCTEUR MANY DANS LA FUENTE NUEVA

Grand et très bon médecin tangérois fut le Docteur Many qui laisse un très bon souvenir dans la colonie juive de notre ville. Arrivé a Tanger venant selon l’un de Turquie selon autre de Palestine. Déjà dans les années vingt du siècle dernier cet médecin très empirique allait en bourricot par la Fuente Nueva pour soigner autant de juifs comme des arabes car il avait la baraka ce docteur.

Quand la révolte de la population de Fès en l’année 1912 Et que le le Sultan Moulay Haffid assiégé dans son palais fit appel aux troupes du général Monnier. Les blessés juif fuyant du Mellah et réfugiés auprès du palais du Sultan furent soignés par le Docteur Many ( Déjà là )

Puis plus tard il vint à Tanger, où comme j’ai écris plus haut il avait la confiance de tous car il respectais toutes croyances et religions. Et en plus homme de cœur ses honoraires étaient en fonction de la situation économique du malade.

Un bon ami me raconte que ses avis étaient le plus logique que pouvait Une fois un pharmacien de Tanger mais natif de Gibraltar nommé M. Willy. Je ne sais il était docteur en Pharmacie mais il avait ouvert la Farmacia Wall a côté de l’église de la rue des Siaghines.

Il se sent mal un jour et alors il ferma sa boutique et alla voir le Dr Many qui a l’époque avait son consultorio en haut du Marchan (Plutôt l’hôpital Benchimol) Quand le Docteur écouta les symptômes du pharmacien. Il lui demanda si avais venu en consultation a pied ou en voiture. M. Willy lui dit qu’il était venu a pied alors le Dr Many le tranquillisa:
-Si vous aviez monté a pied toute la pente du Marshan pour venir me voir. Vous n’avez rien de grave . Si vous étiez malade vous n’aura pu le faire.

En effet le docteur Many avait raison et le pharmacien compris que ce qu’il avait c’était simplement de la fatigue passagère.

Ainsi etait le Dr Many et j’admirais la sagesse de ses propos .
Le Dr Many marié avec une non juive resta a Tanger même après de l’indépendance du Maroc pour mourir a une âge avancée. J’aurais occasion d’écrire encore sur lui.

Et enfin mes cher amis de Dafina net pour rester dans la note je vous faire lire ce petit entrefilet apparu je crois sur La Dépêche Marocaine de Tanger dans l’année 1953.

« En el Hospital Benchimol y atendida por el Doctor Many a dado a luz felizmente una niña la esposa del distinguido arquitecto Don Samuel Toledano, tanto la madre como la recien nacida se encuentran en perfecto estado de salud. »
Tanger 15 febrero 1953.


Je ne sais si en langue espagnole ou française mais…

Ce n’est pas beau? ai-je besoin de vous le traduire? No lo creo.

Un abrazo para todos. Votre dévoué FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
20 novembre 2008, 13:04
Salut mes chers amis dafinois. Que la « crise » vous sois douce. Ne vous laissez pas influencé par la panique générale.

Croyez moi j’ai vecu des temps de « vraies crises » et ce qu’il a de bon est que il y a de la sortie car comme la guerre elle est passagère. Alors en avants marche…

UNA CASA DE LA FUENTE NUEVA ( 1946 )

C’est a l’hasard que je commence il s’agit du n° 75 rue Naceria. Une maison assez grande un peu plus bas que la librairie de S. ElGaly Une grande maison avec beaucoup de familles , une famille chaque deux ou trois pièces plus ou moins.

En bas dans le rez-de-chaussée ( el patio) vivait Reina Bendelac une demoiselle (en ce temps là ) una señorita de buen ver. Reina avait trois frères Aichita, Ayouch et Esther ils on fait leur aliyad et sont a présent en Israël.

Comme voisins Reina avait un couple sans enfants; elle espagnole, Manuela et son mari israélite Messoh Trojman, en haut au premier étage Jacob Benaim, le boucher, qui plus tard ouvrirait dans la ville européenne (calle de Mejico) un restaurant où il préparait des pinchitos ( brochette de viande) saucisses et toute sorte de viande grillée sur un brasero, aussi habitait au premier étage Jacob Elmaleh qui ouvrirait un café et ensuite une épicerie dans la même Fuente Nueva.

Egalement logeait là haut Rachel l’infirmière, sœur de Jacob Benaim. Très connue sur l’alcazaba, calle Naceria et bas quartier car très demandée, très adroite pour faire des piqûres.

Mêmes les femmes musulmanes avaient confiance en Rachel la enfermera parce que déjà les matin était employée au dispensaire des soins du grand Socco et l’après midi allait pour soigner à domiciles.

En haut enfin sur la terrasse un monsieur Elias , qui claudiquait un peu et était propriétaire d’une boutique de tissus rue Almanzor, vivait aussi la haut une famille; M. qui hélas, lui le mari, était alcoolique et se passait la journée étalé ou couché sur l’escalier d’entrée de son logement complètement ivre.

Autres occupants de la terrasse était la famille Benchimol.
Aussi Madame Perla… Je ne me souviens pas du nom de famille
( Elfassy ?) elle avait beaucoup des enfants qui ne s’arrêtaient pas de monter et descendre les escaliers.
A coté de cette maison était la boutique de Simonico originaire de Grecque lui-même fabriquait chez lui et vendait des parfums, eau de Colonie et liqueurs. Un perfume de sueño

Après le salon de Simonico il avait un magasin de meubles, face a lui dans cette bigarrée rue Naceria; face au magasin un petit atelier de M. Serfaty, matelassier qui fabriquait des sommiers et cousait des « colchones »
On lui voyait toujours carder de la laine et aussi bourrer les matelas bon marché avec du crin et déjà Mes chers amis Dafinois les pas de nos pères s’approchent vers la placette de la Fuente Nueva.

La dame Reina B. qui me transmet aussi des données sur des amies a elle dans la rue Naceria d’il y a 50 ans. Me rappelle que face à la taverne des frères Chaves existait (et existe, je suppose ) ce impasse (callejon Benassayag) où vivait la famille Tobelem, Madame Nanah toujours coiffée a la mode judéo marocaine, tête couverte de cette coiffe en soie et dans le fond de l’impasse tournant a gauche Madame Meriam Bendahan qui régentait avec son sévère caractère, a la limite du despotisme(sic) la moitié de la ruelle.

Meriam avait trois frères le plus âgé (qu’elle) était aveugle et il vendait des livres religieux, aussi donnait des leçons de la Torah aux étudiants du séminaire; Le deuxième frère travaillait chez les Magasins Modernes que nous appelions Los Almacenes de los Siagues.
Et enfin un frère plus jeune que elle (que Meriam) lequel était sans doute le rebelle de la famille parce que toujours je le voyait en discussion avec elle.
Carlos Bendahan ainsi était prénommé avait une infinité de amantes « queridas »
Bien sûr; il était célibataire et profitait bien de son statut… le coquin…
Une grande amie de Reina B. était Clarasol Trojman qui vivait aussi dans le callejon Benassayag.

Et enfin la famille Troyano Francisco au premier étage du n° 24. Sur la terrasse du premier étage face aux Troyano habitait là une belle blonde espagnole appelée Encarnacion Carrero.
Elle fini ses jour en New York dans les années 1968.

Ce fut elle qui était de marraine dans l’église de la rue des Siaghines vers 1938 lors du baptême de celui qui écris ces lignes…

Oh Mes amis mes frères, Pardon.. Pardon.. je raconte tout de travers.. de l’histoire ancienne qui se croissent et décroissent comme les ruelle de la Fuente Nueva.
Le narrateur ne juge personnes ni prononce des verdicts sur les pas de nos pères. ni les vies de nos voisins Le narrateur doit narrer.

Ce sont des gens qui n’existent pas? Non. Ils existent ce passé « Tant que nous racontons ces histoires, eux vivent comme nous vivons » Merci. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
29 novembre 2008, 02:47
Monsieur Fuente Nueva, je vous lis toujours avec beaucoup de plaisir, de temps en temps cela me fait du bien "me promener" avec vous dans CETTE jolie ville coquette de Tanger, si simple et si modeste dans ce vieux temps ! et surtout je languis ce Levante qui m'aidait a respirer l'air de l'eUROPE QUR JE REVAIS DE CONNAITRE DANS MA JEUNESSE (1953....)
Re: LES PAS DE NOS PERES
09 décembre 2008, 07:35
Bonjours Mes amis Dafinois. Excusez ma petite absence. Un voyage a Madrid avec mon épouse pour manger un couscous avec des vieux tangérois. (la vieille garde de 1944/1950)

Je ne vous ai pas quitté. Vous qui après deux mil ans de vie au Maroc. Vous vous aviez métamorphosés en des occidentaux mais avez su garder l’âme et le cœurs béni de vos ancêtres qui vivaient dans le pays de la mer et du soleil.

Aussitôt je reviens a la Fuente Nueva.. Qu’est-ce que je vois? Qu’est-ce qui se passe? Que signifient toutes ces violences?

J’apprend que le tenancier du Bar idéal a la Fuente nueva M. José Benzaquen, a été déféré a la Medoubia pour infraction au dahir du 15 mai 1925 ainsi que pour outrage a l’agent n° 86 dans l’exercice de ses fonctions. (1938)
Hum, hum!

Le dimanche dernier Le nommé Haron Laredo israélite de notre ville âgé de 50 ans, et appartenant à la classe ouvrière, auras mis fin a ses jours en prenant une forte dose d’arsénique. Deus heures après le malheureux expirait de la plus cruelle agonie. Des chagrin domestique auraient poussé ce malheureux au suicide. (10 juin 1885 ) Malo, malo!

Plus prés de nous Joseph Benmergui employé 34 ans et Mosés Cohen 21 ans ont été déféré a la Medoubia (Tribunal marocain) pour manifestations politiques susceptibles de troubler l’ordre public ce jeudi 6 octobre 1938. Vaya, vaya Bien sûr ce qui se passe en Allemagne énervent nos amis de la Fuente Nueva.

Le représentant de commerce Salomon B. âgé de 22 ans demeurant 12, rue Sebou (Fuente Nueva) a été déféré au parquet pour outrage a magistrat et abus de confiance de 230 francs au préjudice de M. Bonifacio Roman propriétaire de la Droguerie Américaine et de 346 francs a préjudice de Me Koehler Lucie propriétaire de l’épicerie du Souani.
Bon, ça va non?

Jeudi vers 13 heures un commencement d’incendie s’est déclaré dans la maison Francisca Ramos Garcias à la Fuente Nueva. Ce sont des étincelles jaillissant d’un réchaud allumé qui mirent le feu a un escalier en bois menant a une terrasse, le sinistre aurait pu prendre des graves proportions sans la rapide interventions des pompiers. Les dégâts sont insignifiant. ( 9 mars 1939 ) Au Feu…!!!

Le garçon de café Jacques Nahon à été inculpé d’ivresse publique, coups et blessures envers Encarnacion Pinche Suarez, enquête transmise au Parquet.. ( février 1939)
Aïe aïe On se calme?

Et cela recommence… Abdellah Ben El Aslami et Francisco Sanchez Calvo ont eut a répondre du fait de violences et d’ivresse, ce Calvo qui se promenant rencontre El Aslami qui passait rue Naceria accompagné de deux coreligionnaires.

« Arriba España » s’écria Calvo, « Arriba El Caraco » rétorqua El Aslami, ce qui le valut un coup de canne d’abord et déclencha un pugilat.

Le tribunal mets les deux antagonistes d’accord en les condamnant a 50 francs d’amende chacun-le délit d’ivresse n’étant pas retenu a l’encontre d’El Aslami. He, Oui !…

Mademoiselle Polaire l’artiste bien connue, l’artiste si applaudie dans nos grand théâtres est arrivée hier à Tanger de passage, sans se soucier de l’insécurité présente a, avec une belle insuciance, fait une promenade de la Fuente Nueva à la Casbah une promenade a âne accompagnée par une femme de chambre, dans l’Alcazaba.

Quelques indigène émus par les bijoux cependant discrets,en ont profité pour lui demandé violemment de l’argent que la charmante parisienne après s’est rendu compte que la querelle devenait risqué dans les ruelles sombres, préféra distribuer aux marocains radoucis.
Mais découragée par la senteur de les ruelles étroites des rues de la Fuente Nueva et son aventure de touristique Mademoiselle Polaire , moins de 12 heures après son arrivée ici, a préférée fuir Tanger.

Aucun bateau ne partant à Algésiras du samedi au lundi elle a profité pour prendre le passage aux dernières heures dans la soirée d’hier. ( Vendredi 17 mai 1907 )
A noter que Mlle Pauline Polaire. (Marie Bouchard) était née à Agha, en Algérie l’année 1874.

Bon tout cela ne va pas être seulement des faits divers de notre Fuente Nueva. Il y a eu que… Nous sommes heureux (Nous c’est moi) de saluer l’apparition d’un nouveau journal juif au Maroc « « Kol Hanohar » organe hebdomadaire de la jeunesse juive de Tanger . Edité en espagnol et en français.
Ce journal s’est intéressé au programme la défense des interet de notre jeunesse. Nous lui souhaitons longue vie et prospérité. (Cela se passe le 2 novembre 1927)

Autre motif de fierté… 2 novembre? Vous aviez dit 2 novembre 1927? Mais il y a dix ans une « Déclaration » nous ai fais chaud au cœur…Il faut pas oublier de commémorer cette date.

Mas Alegrias
… Ce mercredi 15 août 1934 à été célébré a Tanger le mariage de el estimado señor Elies N. Lasry avec la toute gracieuse Señorita Stella Cazés fille de Me Veuve J. R. Cazés La ceremoine nuptiale aura lieu dans le temple Nahon et une réception dans les salon de l’Hotel Minzah.

Et pour couronner le tout une bonne nouvelle:

C’est avec beaucoup de plaisir que nous apprenons la heureuse naissance de Léon Serruya fils de notre sympathique ami Mimon Serruya. Chef des Eclaireurs de France. Nous sommes heureux de la joie qui va apporter dans ce foyer aimable cette naissance et nous félicitons chaleureusement M. et Me Serruya.
Tous nos vœux de complet bonheur au jeune Léon.
Jeudi 1er février 1940.

Ainsi tout est bien qui finis bien et ce sont mes souhaits pour mes amis et amies (Guilam…merci ) de Dafina Net.

FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
31 décembre 2008, 09:00
Mes chers amis de DAFINA. Voila un certain temps que je ne vous écrivais pas. Un peu occupé. Bien sûr Je ne vous oublie pas et bientôt je continuera les chroniques sur Tanger. Mais je m’en voudrai si ne vous écrirai pas cette nuit, la dernière d’un an (en la occasion l’année 2008 mais cela pourrai être 5769 ou bien 1429...) Fuentenueva vous souhaite Bonheur Santé et Paix. Surtout la paix dans la Justice en ces moments tragique de tension et guerre. Vivement que la sagesse guide les chef des groupes antagoniques pour leur rappeler que il vaut mieux arriver a un consensus pacifique qu’a une rivalité qui débouche dans la tragédie.
Mes meilleurs vœux pour amis mes frères tangérois ou non de DAFINA NET aux organisateurs du site, aux participants forumeurs, aux lecteurs et aux gens qui visitent le forum et leurs famille.
Aux personnes de toutes langues et croyances de tous les forums, de tous les groupes de rencontres pacifique. A toutes et tous
BONNE ANNEE Bonnes résolutions. Davantage d’humanité et liens fraternelle et davantage de douceur dans votre vie en 2009. C’est notre souhait le plus ardent pour vous tous. FUENTENUEVA
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