Mouha Ou Hammou Zayani AZAII
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*Introduction Générale
*Le début du projet impérialiste.
Après la découverte de l'Amérique au XIV Siècle l'appétit des pays européens ne cesse de s'accroître. Le Maroc jadis puissant et indépendant, fit l'objet de nombreuses convoitises par la sa position stratégique et la richesse de son sol, la gourmandise des pays européens frôla l'affrontement particulièrement celle du Portugal, de l'Espagne, de la France,de l'Angleterre et du Reich de guillaume II etc : (1828-1830 : Une crise grave éclate à propos de la persistance de la course entre le Maroc d'une part, l'Angleterre et l'Autriche d'autre part. Les puissances européennes ne sont plus disposées à supporter l'insécurité engendrée par les corsaires thèse alimentée par une large information par des organismes pro colonialistes.
*Sous la 3ième république, Jules Ferry n'a pas caché ses intentions racistes envers d'autres peuples lors de son intervention au sénat le 28 juillet 1885 où il déclare ouvertement :<< Les supérieurs ont le droit sur les inférieurs>>.
<< juillet 28 du officiel bulletin Extrait débouché.[...] d?un création la c?est colonie, d?une fondation européennes, industries les toutes traversent que crise Dans avantageux.[...] plus des capitaux de placement riches pays pour sont colonies Les produits.[...] excédent bien ou capitaux, ont, qui peuples aux s?adapte celle colonisation, forme autre une a il>
*Le parti colonial ou colonialiste fondé en 1890 par D'Arenberg , qui joua un rôle non négligeable surtout dans le développement de l'information et de propagande, les but affichés sont :recueillir les fonds nécessaires pour divers missions, explorations, études, recherches etc...ce parti colonial rassemblait divers formation de la société française (banquiers, officiers, écrivains, syndicalistes, députés.
Après le règlement de leurs contentieux, le gâteau marocain revient à l'Espagne et la France. Le Maroc cédera de son autorité en signant une série de conventions, au profit des colonialistes, qui aboutiront au rétrécissement de l'indépendance du Maroc. Il faut noter que la colonisation du Maroc est très particulière comparativement aux autres pays colonisés, d'ailleurs, le Maroc était sous le protectorat, et la France n'a pas pu y séjourner longtemps.
La colonisation du Maroc fut lente et progressive, elle débuta effectivement en:
*1823 : Signature d'une convention commerciale avec le Portugal, suivie d'accords comparables avec l'Angleterre en 1824, avec la France et le Piémont en 1825. Pour écarter toute ingérence du Makhzen en Algérie, des négociation seront entamés garantissant la neutralité marocaine, cette mission fut conduite en 1932 par le comte de Mornay, dont fait partie le peintre Eugène Delacroix.
1884 fut l'année ou la France engagea ses hostilités envers le Maroc suite à l'incident de Lalla Maghnia qui déclenchera l'occupation de d'Oujda, d'Essaouira et le bombardement de Tanger à l'initiative du Prince de Joinville.
Mais la défaite marocaine à la bataille d'Isly marquera le déclin du Maroc malgré les accords du 10 septembre mettant fin aux hostilités.
18 mars 1845 : Traité de Lalla Maghnia qui fixe la frontière algéro-marocaine.La France se voit reconnaître un droit de suite au Maroc ce qui permettra à la France d'une part de s'établir en Algerie comme base arrière , d'autre part d'attaquer le Maroc confortablement puisque tous les ingrédients de la faiblesse du Makhzen y sont présents.
*La conférence de Madrid (1880):
*La conférence de Madrid ouverte en mai sur les privilèges capitulaires des Européens au Maroc se termine par la confirmation de privilèges définis par la [[convention Béclard]] : maintien du droit de protection et exemptions d'impôts pour les ressortissants et 'protégés des puissances étrangères' et généralisation de la clause de la nation la plus favorisée. Cette convention sera donc une plate-forme aux manœuvres politiques et économiques en vers le Maroc jusqu'alors indépendant. On notera que la capitale diplomatique du sultan sera la ville de Tanger.
*Une campagne médiatique de grande envergure contre le Maroc sera orchestrée depuis Tanger par une élite juive marocaine et européennes connaissant bien les rouages de la société marocaine, ces élites auront le privilège de bénéficier de la protection des pays coloniaux et d'opérer positivement pour le compte des pays coloniaux.
Par le biais des journaux édités à Tanger et Tetouan, l'esprit colonialiste mobilise une propagande farouche désignant le Maroc de pays primitif habité par les pirates, obligeant le sultan d' entreprendre des réformes qui engageront le Maroc dans le progrès à l'instar de l'europe, au nom de la civilisation (1883-1900), outre l'implication de tout un système complexe de propagande mené par : l'alliance française, missions médicales, missions chrétiennes (ordre :la Mission Franciscaine, évangéliste), franc maçonnerie, capitalistes influents, qui à la fin du XIXe siècle, les Européens décident de coloniser l'Afrique pour écouler leur surproduction). Ils se heurteront à la résistance des chefs locaux tel Mouha ou Hammou Zayani à Khénifra, Abdelkrim El Kahttabi au Rif et les frères Basslam des Ait Atta .
En 1902, la France avait commencé à prendre pied au Maroc. En 1911, des circonstances favorables permirent tout d'abord une intervention militaire. En mai 1911, le sultan Moulay Hafid, qui avait détrôné son frère, le sultan Moulay Abdel Aziz, fut assiégé à Fes par les tribus Amazighes rebelles. Il fit alors appel à la France, dont une colonne, commandée par le général Moinier, qui dégagea sa capitale Fes qui subi les attaques des tribu avoisinant Fes et Meknes.,c'est pour cette raison que le général Lyautey opte pour Rabat comme nouvelle Capitale du Maroc.
En février 1912, toutes les banques du consortium (ce consortium monopolisera l'économie du pays), sous l'égide de la banque de Paris et des Pays-Bas, fondaient la Compagnie générale du Maroc pour la mise en valeur du pays. Le 30 mars, Regnault, le ministre de France à Tanger, qui avait été le représentant en 1905 du syndicat des porteurs français de la dette, imposa à Moulay Hafid, malgré son refus, le traité de Fes qui fut signé, établissant le protectorat de la république française sur le Maroc (30 mars 1912). Cette date fait entrer le Maroc dans une mutation politico-sociale radicale.
Sous le régne du sultan Moulay Youssef (1912-1927), la résistance marocaine contre les français et les espagnoles était remarquable et inquiétante pour les colonisateurs, mais elle n'a pas atteint son objectif,car les guerriers n'ont pas eu de vision stratégique unifiée dans le cadre nationale .Le caractère sporadique des interventions menées par divers opposants ,qui n'ont pas arrivés à unifier leurs efforts et ce par manque de maturité politique,le facteur régional l'empota sur le national ce qui facilitera la tâche aux colonisateur d'obtenir la soumission des tribus l'une après l'autre ,après un massacre de la population par l'emploi d'armements de destruction massive (cas des rifains de Abdelkrim El Khattabi).
Personnage de Mouha ou Hammou Zayani (AZAÏI)
Mouha ou Hammou Zayani (AZAII)
Le personnage de Mouha ou Hammou ne peut être traiter en dehors du contexte historique du XIX Siècle et le rôle des puissances coloniales (espagnole , portugaise,anglaise,française ,du Reich, Italie....),qu'elles ont jouées à faire du Maroc un lieu de règlement de leurs comptes à titre d'exemple la crise marocaine Le 31 mars 1905 Guillaume II soutint le Maroc contre la France à Tanger, en 1906 La Prusse bombarde la ville d'Agadir. 16 janvier au 7 avril :La conférence internationale d'Algésiras sur le Maroc est un succès pour la France et démontre l'isolement diplomatique de l'Allemagne. Selon les déclaration du général Ditte, qui impose , alors à Paris une décision audacieuse : « Je donnerai tout ce que l'on me demandera et je garderai ici tout le Maroc conquis (...) comme un réservoir où je puiserai pour alimenter sans cesse nos forces en Europe (...) » Issu d'une famille envoyée par le sultan My Sliman ben Mohammed ben Abdellah ben Ismail en 1791,parmi les 4215 soldats pour soumettre les tribus d'Ichkirne (Elkbab) et d'Ait Soukhmane (Aghbalou) influencés par l'idiologie maraboutique de Sidi Ali Amhaouche,secte hostile à l'autorité du Makhzen (de tendence wahabiste
ounite salafite),ses tribus ont un mauvais passé avec le sultan My Sliman connu pour sa fermeté contre les zaouias , il subit une défaite en 1818 au moyen atlas.
Son nom Mouha ou Said dit Mohammed ou Hammou ben Akka ben Ahmed surnommé 'Amahzoune ben Moussa' , il fut nommé Caid sur les Zayanes par le sultan Hassan I en 1877.
selon le bibliographe Ahmed Al Mansouri (natif de Khénifra en 1897, originaire des Idrissides de Meknes , de formation Quaraouite et disciple du sophiste Abou Chouaïb Eddoukali qui avait même rencontré Mouha Ou Hammou Ezzayani) ; dans son manuscrit (ßÈÇÁ ÇáÚäÈÑ ãä ÚÙãÇÁ ÒíÇä æÃØáÓ ÇáÈÑÈÑ) : qui le décrit comme grand leader charismatique, miltaire et politique, nommé l'invisible, il avait été obstacle pour la mainmise coloniale sur le haut et le moyen Atlas, malgré divers promesses prodigieuses proposées, par le chef militaire de la région de Meknes Henry's, qui avait envoyé le caid Driss Ourahou Lamtiri d'El Hajeb en tant qu'émissaire pour gagner l'estime de Mouha ou Hammou ,déjà Lyautey avait échoué de le convaincre à se soumettre par l'intermédiaire des personnalités influentes au sein du Makhzen en particulier le premier ministre Driss El Boukili et le Pacha de Boujaad Hadj Driss Cherkaoui. Mouha Ou Hammou refusa tout compromis et choisit de continuer la lutte armée, contraint de quitter la Ksbah (aujourd'hui défigurée) de Khénifra et d'Adekhssal pour se réfugier dans les montagnes où il mena des opérations de guérilla sporadiques d'usures sans impact militaire sur les légionnaires de Charles Mangin, jusqu'à sa mort suspecte , à 30 km de khénifra à Tamallakt le 27 mars 1921, (surnommé Amahzoune en raison de sa longue chevelure ). Mouha ou Hammou succéda ses prédécesseurs pour continuer sa domination sur la tribu des Zayanes au XIXe siècle, en tant que représentant du sultan My Hassan I, dans le but de pacifier les tribus berbères rebelles qui ne semble pas totalement islamisées : selon (E. Michaux Bellaire) les berbères étaient des primitifs dont la croyance était un mélange de coutumes orffières ,animistes et panthéistes, l'Islam constituait une croûte superficielle facile à déraciner et prêt à s'intégrer dans le nouvel ordre européen : il s'agit donc là d'une vision colonialiste visant à distinguer les communautés berbères de celle des arabes , projet de christianisation des berbères annoncé fort longtemps par l'église. C'est dans cette perspective que le leader Mouha Ou Hammou immobilisa les zayanes à confronter les Iroumines , en vue de faire obstacle aux menaces de christianisation des berbères par le biais d'espions (service des affaires indigènes) , d'orientalistes toute discipline confondue et d'expéditeurs exemple à citer le père Charles de Foucauld (1858-1916) connu pour ses travaux d'une utilité extrême, qui serviront de base pour la conquête du Maroc, même des peintres comme Ankarcrona Henrik August, Ce peintre fut auparavant colonel dans l'armée suédoise puis entra au service de la France,et fit la campagne du Maroc en 1859. L'année suivante, il servit l'armée espagnole. Toutes ces travaux marqueront la phase préparant la colonisation du Maroc au XIXe siècle. Profitant de la faiblesse de l'autorité du Makhzen des sultans My Abdelaziz (1878-1943), et Moulay Hafid (1873-1937), et celle du climat politico-social qui y régnait (Siba), la France commença à exécuter le scénario colonialiste de René de Ségonzac et du général Bugaud en bafouant toutes les clauses du traité de 1845 signés avec le Makhzen (selon les notes confidentielles du 18/12/1898).
Mouha ou Hammou remplaça son frère à l'âge de 20 ans à la tête des tribus Zayanes à la place de son frère en 1883, il s'est imposé en tant que chef guerrier incontestable en 1905, sa popularité ne cesse de s'affirmer en dehors de Khénifra, est sera nommé caid par le Sultan Alaouite Moulay El Hassan I en 1886. Sa renommée a eu écho dans toute la région Meknes , de la Chaouia,et de Tadla.
Figure légendaire et énigmatique de l'histoire de Khénifra et du Maroc, Mouha ou Hammou se sent humilié par le traité d'Algesiras (1906) reconnaissant aux français le droit d'intervenir au Maroc, dans le cadre du programme dit: la pacification du pays (œuvre du Maréchal Lautey), régi par l'anarchie. Après l'occupation d'Oujda et de Casablanca en (1907). Mouha Ou Hammou Zayani engage les zayanes d'intervenir au côté des Chaouias dans la bataille de Mediouna en (1908). Le contingent des Zayanes intervient avec l'aide de Mohand N'hamoucha Caid des Beni M'tir à Fes contre le mouvement français en (1911) sous le commandement de Moinier. Après le signature du protectorat, Mouha Ou Hammou continue sa lutte sans répit, après la mort suspecte du sultan My Hassan I,il organise des interventions en dehors de la tutelle du Makhzen qui à ses yeux il s'agit d'un jeu politique orchestré par le puissant chambellan Ahmed Ben Moussa dit: Bahmad,qui cachera la mort de Moulay Slimane (1894)et organisa la Bayaâ sans le consentement des Oulémas de Fes,pour éviter toute confrontation avec ses opposants,il quitta Fes pour Marrakech et dirigea le pays avec tyrannie jusqu'à sa mort en 1900,le sultan Moulay Abdeaziz se trouva face à un pays en ruine se qui rendra sa tâche de gouverner très délicate dans un milieu politique confiné,il perd alors sa popularité,l'image du sultan se ternît surtout après la ratification du traité d'Algésiras. Plusieurs foyers insurrectionnels éclatèrent dans le pays, suite à des réformes fiscales suggérées par ses conseillés notamment celles de fameux anglais Mac Lean qui institua l'impôt sur les biens agricoles ""le Tartib"". La situation socio-politique se dégrade en faveur de la France.
Mouha ou Hammou opta pour la rébellion en dehors de la tutelle du Makhzen et participa activement au coté des rebelles aux confins de Khénifra jusqu' a Mediona près de Casablanca, mais toutes ses interventions n'ont pas été fructueuses,il s'est avéré que certaines Zaouias ont portés leur soutient discret au colonisateur,ce qui explique la défaite de Mouha ou Hammou, suite aux soumissions de certaines tribus habitant les plaines marocaines. son projet anti-colonialiste s'est volatilisé ; harcelé par les troupes coloniales et les Zayanes soumis,Mouha ou Hammou se retira à l'arrère base au environ de Tamallakt (35 Kms de Khénifra) ou il périt lors d'une attaque à laquelle il était venu assiter en spectateur malgré son âge, et à laquelle participaient ses fils... dans le camp adverse.
Il eut bien sûr de plusieurs épouses et concubines, donc une nombreuse descendance. Les fils qui eurent le rayonnement le plus important furent Hassan et Amarok .
- Hassan devint Pacha (gouverneur) de la province de Khenifra, était un homme fin, intelligent, diplomate, épicurien, au physique noble et imposant.
- Amarok, cavalier et guerrier infatigable, petit, maigre, sec, aux yeux de feu dans une physionomie toujours en mouvement, était le chef de guerre, le capitaine, le stratège
- Bouazza, qui de 22 à 29 ans, mena d'incessants combats et razzias contre les insoumis, avant de mourir lors d'une charge de sa cavalerie sur la Haute Moulouya. Il avait obtenu la légion d'honneur pour faits de guerre et le droit de présenter des galons de lieutenant de l'armée française (Dr Serre) Consultez le site de Mr francisboulbes.com.
*les interventions de Mouha ou Hammou
*1.En Chaouia 1908
*2.contre le colonel Mangin (surnommé le boucher) à Oued Zem (1913)
*3.contre le comandant Aubert à Tadla (1913)
*4.contre Duverdier 13 novembre 1914
Ces batailles se déroulèrent avant la prise de Khénifra en (1914) par Berger, qui sera marquée par la bataille d'Elhri le 13 novembre 1914 où la colonne française (1273 miltaires) sous le commandement de l'officier Laverdure , qui lança son opération suicidaire,c'était un fiasco stratégique, l'assaut fut pris imprudemment par Laverdure. Cette bataille précéda l'intervention féroce des colons français à l'aube du 13/11/1914, ce fut une surprise inattendue pour Mouha Ou Hammou,la brutalité de l'attaque avait traumatisé le contingent Zayan,faisant ainsi des morts et des otages,une de ses femmes trouva la mort l'autre fut prise parmi les otages; la revanche contre l'assaillant ne tardera pas à prendre effet et riposter immédiatement avec l'aide des berbères confédérés (toutes tribus confondues). Des milliers de cavaliers faiblement armés s'opposèrent farouchement malgré l'avantage technologique des légionnaires : déploiement de canons, de fusils mitrailleurs. La mort des envahisseurs était au rendez-vous, selon la littérature française plus de 600 morts. Du côté des Amazighes on ignore le nombre des martyrs, selon des témoins il y avait une dizaine de morts dans chaque tribu. La participation massive des confédérations Amazighes unies autour d'un seul leader en la personne de Mouha ou Hammou se réalise pour la première fois. On notera que les services secrets du Reich Prussien de Guillaume II sont présents aux côtés des marocains , avec la bénédiction du sultan; rivalité coloniale oblige (La crise franco-allemande pour la domination du Maroc), ils opéraient à partir de Tanger, qui représentait à cette époque un nid pour les espions toute discipline confondue.
Malgré cette résistance, Khénifra sera définitivement sous les bottes du colonialiste déguisé en pacificateur. L'intrigue française prend effet : par la division des Zayanis, d'une part les pro-colonialistes au sein même de la famille de Mouha ou Hammou, son fils Hassan est nommé Pacha sur les Zayanes après sa soumission au général Poymireau (02/06/1920), d'autre part les anti-colonialistes, qui seront contraints de quitter les territoires conquis, pour continuer le combat à Tazagzaout (Tazizawt) dernier bastion de la rébellion berbère (1932)
Conclusion
*Les interventions du leader des Zayanes n'ont jamais constitué une vrai menace aux troupes coloniales, malgré sa participation au côté de ses alliés tel Mouha ou Said à Elkssibae,Mohand N'Hamoucha d'El Hajeb celui-ci céda aux pressions exercées par les troupes Françaises stationnées près de Fes (Moinier protecteur de Fes des attaques des Beni M'Tir) , notamment à Timahdit et à El Hajeb . Les Zayanis ont été pris en tenaille par l'avancée des troupes stationnées à Tadla et à Boujaad et les troupes venues de Taza sous le commandement du général Baumgartner,cette opération s'inscrit dans la cadre stratégique de jonction des deux Maroc:le nord et le sud . Après la soumission de la plupart des tribus limitrophes du pays Zayane ;Mouha ou Hammou s'isola dans les montagnes sans approvisionnement en nourriture et en arme jusqu'au moment opportun (1920),où la prise de Khénifra sera définitive après un massacre des populations par l'aviation coloniale malgré le soutient des allemands et des espagnoles qui cessera en 1917.
Quoi qu'il en soit la France n'a pu soumettre la totalité du territoire jusqu'en 1934 à Bougafer dernier bastion de la rébellion Amazigh.
La résistance des Ait Atta menée par les frères Basslam a résisté pendant deux mois contre l'armée française, sous le commandement du général Huré qui décida de mettre fin à la question de Sargho,les Ait Atta subirent un massacre par encerclement, pilonnage, bombardement par l'aviation basée à Ouarzazate,le 25 mars 1933 Assou ou Basslam capitule, malgré la supériorité militaire des légionnaires, la France avait subi de lourdes pertes, l'invincible Henry de Bournazel y trouva la mort chez les AIT ATTA.
4 Bibliographie
• F. Berger: "Moha ou Hammou le zaiani, un royaume berbère contemporain au Maroc", édition de L'Atlas, Marrakech, 1929
• Abelhaq Elmrini: "L'armée marocaine à travers l'histoire"
• Charles de Foucauld : "Reconnaissance au Maroc", accessible sur Gallica
•Ch. Ageron, «La politique berbère de Protectorat marocain de 1913 à 1914 », Revue d'histoire moderne et contemporaine, T. XVIII, janvier - mars, 1971. p. 62.
•H. Basset, «Recherche sur la religion berbère », Revue d'histoire des missions, vol. LXL, p.330.
•E. Michaux-Bellaire, Revue du monde musulman, 1909, T. IX, p. 3.
Dr Serre : medecin à khénifra
* Notes et références.
Hadraj Said
Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/05/2008 15:07 par clementine.