Azilal , Demnate et regions

Haut-Atlas Central Tabant années 70 (suite)

Ceux qui connaissent Tabant peuvent mesurer l'importance de son développement et la richesse de son souk.

Ces 2 photos sont extraites du livre "Aït Imi - le Maroc des hauteurs" (Michel Teuler et Driss Chraïbi -Edition Soden.)
Pièces jointes:

Le Souk de Tabant en 2000

(Collection particulière)
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Tabant

La rue principale, le jour du souk.
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Tabant -Souk el Had

Parc de stationnement pour les ânes et les mules le jour du marché.
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Magnifique Tabant. On voit que la célèbre formule de Bernardo Trujillo "No parking, no business" s'applique partout, l'enclos des quadrupèdes en témoigne.
Les poteaux électriques ont poussé depuis, le réseau électrique a du mal à s'intégrer au paysage, excusez le il vient d'arriver lui aussi. Il faut lui laisser le temps de s'acclimater, et je pense qu'il finira par se faire plus discret.
Dans un autre registre des mêmes montagnes, le célèbre rat en décembre 2009, juste avant le grand froid.
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LUZ
Tes photos me rappellent un autre beau livre, des années 70-80, sur le Haut-Atlas, préfacé par Tahar Ben Jalloun: Atlas, exil de pierre.(Editions du Chêne)
Peut-être le connais-tu.

Ait Alla
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Bonjour Tasmi
Ait Alla par la route de Demnate Warzazat au kilomètre 60
prenez la direction Ait tamlil

AIT ALLA
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Ait Tamlil
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Tasmit

J'ai beaucoup entendu parler de ce très beau livre "Haut-Atlas, exil de pierres". Un fidèle dafinaute nous l'avait signalé... mais nous ne l'avons pas dans notre collection. Peut-être est-il encore possible de le trouver ?
Merci. Nos amitiés

Ait tamlil
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Luz, si ma mémoire ne me fait pas défaut, ( je ne me sers pas assez de mon téléphone mobile pour m'épargner d'Alzheimer, dernière trouvaille des opérateurs, il parait que ça marche sur les souris, non pas les souris d'ordinateurs, les vraies souris de laboratoire) ce dafinaute, c'est moi. En effet, j'en ai posté pas mal de photos ci et là, mais surtout Ici.

Tasmit, tu es vivement invité à suivre le lien ci-dessus et y passer le temps que tu veux, on ne s'en lasse pas.

Demnati, tu nous donnes envie de prendre cette nouvelle route qui va de Demnat à Ouarzazate, visiblement, elle offre des paysages merveilleux.
Une mauvaise langue me l'a déconseillée, et pour quel motif, tenez vous bien, elle n'est même pas couverte par le réseau me dit-il. le réseau GSM bien sûr, comme s'il faut être couvert par les ondes pour voyager de nos jours, mais où l'on va?

Ait tamlil
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Chasse à Ait Aalla
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chasse au sanglier Imi nifri Demnate
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Ogzilal

Nous n'avons pas oublié ta participation dans la rubrique "De Meknès à Imassine": la photo du berger dans la montagne enneigée exprime une solitude absolue. Comme tu le dis si bien, il faut aller puiser les ressources au fond de soi-même pour survivre dans ces conditions.
Citons A.Camus puisque nous commémorons le cinquantième anniversaire de sa disparition :
" J'ai aimé avec passion cette terre où je suis né, j'y ai puisé tout ce que je suis, et je n'ai jamais séparé dans mon amitié aucun des hommes qui y vivent...Bien que j'aie connu et partagé les misères qui ne lui manquent pas, elle est restée pour moi la terre du bonheur, de l'énergie et de la création."

Damnati

Tes photos concernant la région d'Aït-Tamlil sont très intéressantes : notamment celles qui concernent la bergerie (?) le grenier (?) ou le refuge (?) où on est heureux de s'abriter quand la tempête menace. Les troncs qui soutiennent un enchevêtrement de branches et de poutres démontrent la détermination des hommes à sauver une architecture ancestrale.
...Mon père chassait le sanglier dans le Moyen-Atlas, dans la région de Aïn-Leuh, ta photo rappelle bien des souvenirs, comme le goût unique du jambon cru et des saucissons préparés à la maison.
Au cours de notre randonnée en 2000, nous avons emprunté la piste Damnate-Magdaz qui passe à Aït-Tamlil et suit la vallée de la Tessaout. Au niveau de Toufguine, nous avons vu l'embranchement de la piste vers Ouarzazate en travaux.

Nous vous adressons nos amitiés

Luz, le voici notre berger, tu as raison de le nous le rappeler. Il occupe bien le centre de l'image.
Il y a des photos comme celle là que l'on n'oublie pas. On n'oublie pas non plus le photographe qui l'a couchée sur papier car il n'a pas eu à refaire 2 ou 3 fois la prise, on n'est pas dans un studio ici.
De plus c'était l'époque de l'argentique, il ne voit pas ce qu'il prend en photo, la surprise, il l'a lors du tirage, loin des conditions de la prise de vue.
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Ogzilal

Merci d'avoir publié à nouveau cette photo. L'artiste a su capter , avec une grande sensibilité, toutes les nuances de gris, de verts et de blancs. La sobriété des tons traduit parfaitement la rigueur et l'austérité de la survie dans ces régions.

Je suis aussi très impressionnée par la photo suivante, extraite du livre de A.Fougerolles: "Le Haut-Atlas, la montagne des montagnes". C'est le cirque de Targhia (région de Zawyat Ahençal) Les montagnes culminent à près de 3000m d'altitude.
Le village est dominé par l'Aiguille de la Taoujdat, avec à sa droite la tour de l'Aoujdad. La neige souligne les parcelles de cultures. Ce village n'est plus habité... On le comprend car les conditions de vie devaient être très difficiles. Reste-t-il des témoins de cette époque ? On ne peut s'empêcher de penser à ceux qui ont passé toute leur vie au fond de cette vallée...
Nos amitiés
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Luz, image sublime effectivement. Et ce n'est pas une route goudronnée déblayée que l'on voit au fond de la vallée, car ici à l'époque, il n'y avait pas de routes. C'est le petit filet d'eau encore vive.
Il y a des photographes comme ça à qui tout réussit car ils savent être là où il faut quand il le faut.
On comprend un peu pourquoi le village n'est plus habité, ce n'est pas facile d'être rustique. De nos jours, dans toutes les contrées du monde, les nouvelles générations cherchent la facilité.

Un exemple même si ça n'a rien à avoir avec les montagnes, regardez ces olives qui ont mûri sans aucun additif chimique et qui auraient donné une huile d'une excellente qualité, celles qui jonchent le sol sont tombées sous l'effet du vent et de la pluie. Leurs propriétaires ( mes cousins et mes cousines) les laissent tomber et pourrir par terre, et gare à celui qui ose en ramasser, j'ai compté une vingtaine d'arbres sur mon passage et ça me révolte. Il faisait 12°, pas besoin d'être rustique pour cette tâche. Et ce sont ceux là même qui vont se plaindre qu'ils ne trouvent d'huile de qualité sur le marché quand ils sont questionnés.
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