MEKNES........3

bonjour MICHOU.

elle est tres belle la photo,avec les coquelicots,un beau paysage
en peinture.nous sommes gatés au niveau des photos.QAMEFIL nous en
envoie de tres belles également.
merci a vous tous.

amicalement la ZIZA.

bonjour PAPYPAUL.
c'est gentil de répondre a mon message.j'ai connu DeDeetes autres seurs
je me souvient pas tres bien.
quand aux soeurs MARECHAL,et leur frere jeme rappelle tres bien,j'allais
régulierement a la gendarmerie pour jouer avec les enfants
a l'époque mon pere avait des camions,qu'il garait sur le

terrain qui se trouvait en face de la gendarmerie.
ca me fait plaisir de parler de ce passé,ou j'ai ete si heuruse.
quand a lieu la prochaine réunion en ESPAGNE? j'emerai bien y
retourner.
amicalement la ZIZA ,denise.

Bonjour à toutes et tous,

Extrait du livre de Messieurs Ramirez et Rolot, "Meknès, Cité impériale, Histoire d'une mélancolie" et je cite

RÉCIT

La maîtresse

Elle ne parlait pas plus de son métier que les gens qui aiment ne parlent de l'amour, G*** était l'une de ces enseignantes nées qui vous mènent une classe avec la sureté d'une mère retournant son bébé pour le langer. Son autorité était aimante et naturelle, et, d'instinct, savait trouver le mot juste pour expliquer, pour faire sourire ou pour mettre en garde. Bref, ses «petits» l'écoutaient.

Comment faisait-elle? Elle ne se l'était jamais demandé, se contentant d'appliquer quelques solides principes d'hygiène morale: préparer sa leçon, être à l'heure, ne pas marquer de préférence entre les élèves, décerner la bonne note avec mesure, administrer la mauvaise comme une nécessité. Et puis écouter, écouter sérieusement, poser sur les enfants ce regard qui regarde et qui les dédommage de la pesante servitude d'être en classe. Elle enseignait, on le voit, de tradition, comme un moine fait de la liqueur, comme un jardinier taille ses rosiers. Indifférente aux pédagogies qui passaient sans fleurir, sourde aux réformes qui enfiévraient les carrières, aveugle aux circulaires qui, un beau matin, interdisaient ce qui, la veille, était obligatoire, G*** se contentait d'avoir l'oreille juste. Sa classe était son instrument, et elle en jouait avec bonheur.

Ses élèves marocains l'adoraient, mais sans démonstration particulière, juste avec des cadeaux de silence, des déclarations de regards, une grande attention. Mina, Mustapha, Fatima, Ali, Ishem, Brahim, Khadija et les autres ne quittaient pas des yeux la petite silhouette vive et ronde qui savait si bien conjuguer les verbes difficiles et dont le bras potelé, tendu pour écrire, ne parvenait guère qu' à la moitié du tableau noir.

Un certain conformisme voudrait qu'une telle enseignante fût vieille fille. Or G*** était jeune, épouse heureuse, mère comblée de deux enfants bien à elle. Le bonheur de sa classe n'était donc pas le rattrapage d'une vie ratée? Que non, et bien au contraire! Mais il est vrai qu'il y a aussi des gens croyants de bonne foi que l'amour des bêtes est la consolation de ceux qui n'ont pas d'enfants...

Un jour, G*** tomba malade. Il fallut l'opérer. Sa classe vint la voir à la clinique. Ce fut un défilé de tendresse: grands yeux noirs humides, petites mains sortant l'orange de sous la djellaba, et, peut-être plus émouvant que tout, un dessin, bien malhabile, qui la représentait terrassée derrière les barreaux de son lit d'hôpital, avec cette légende qui disait tout: « Maîtresse, je suis inquiet pour vous. » C'était signé Mohamed.

Quand on pense aux coopérants, à leurs petits travers, à leur grande soif de vacances, à leur progressisme douillet, il ne faudrait pas oublier les «maîtresses». Dix ans, quinze ans, vingt ans après, leurs élèves, souvent repris par les duretés de la vie, s'en souviennent et savent exactement ce qu'ils leur doivent.

Bonjour les Meknassis ,tous mes remerciements a QUAMEFIL LUZ et MICHOU pour ces belles photos .

Une mention particulière a VANCOUVER pour l'extrait de son livre ,je suis émue a la lecture de cette page ,j'ai l'impréssion de revoir mon institutrice de l'école de Bretagne Mme Mélosse ,je ne trouve pas les mots ,encore merci maitresse ,au contraire d'un de vos collègue ,vous avez su nous enseigner avec douceur ,sagesse ,respect des autres ,des années plus tard on ne vous oublie pas .

Amitiés.

Bonjour a toutes et tous,

Merci pour toutes les photos publiees ces jours-ci.

Lussac - Je n'avais pas eu la chance d'avoir Mme Melosse comme institutrice mais ma soeur Claudette oui. C'etait une adorable femme, comme decrit dans cet article et ma soeur en parle toujours avec affection, un demi siecle plutard. A la place j'etais "tombee" sur Mr. Diveu..que tu as connu, mais j' avais aussi eu le directeur Mr. Bernard, un gentil homme.

Amities.

Quamefil-

Je ne reconnais pas les lieux sur la photo du Bd Gouraud , mon époux

y a vécu toute son enfance , il se retrouvait avec ses copains dans

ce quartier très animé , après notre mariage nous avons habité dans

cette rue pendant encore 2 années , mais je ne situe pasl'endroit ou

tu as pris cette photo.

Michou -

Ta photo du champ de coquelicots est magnifique , elle me fait penser

à ces parterres de jeannettes entêtantes sur la route d'El Hajeb , on

en faisait de gros bouquets lors de nos promenades , on ramassait

aussi des marguerites , des soucis , des gouttes de sang , il y avait

des champs immenses de fleurs multicolores sur cette route . Et aux

environs du paysage d'Ito , c'était les pivoines sauvages que nous

allions cueillir au retour de nos excursions dans la forêt de cèdres .

Vancouver -

Ce récit sur la maitresse est attendrissant , on retrouve ce

dévouement , cette vocation de nos institutrices du primaire , cette

patience qu'elles possédaient pour répéter les mêmes leçons , nous ne

savions pas à l'époque leur dire notre reconnaissance , elles nous ont

laissé cette éducation que nos enfants peuvent nous envier aujourd'hui

et dont nous sommes fiers , oui merci à nos maitresses et merci à toi

Vancouver pour ce livre formidable que tu as la gentillesse de copier

pour nous .

Amicalement

FENCH

"Ecole Marocaine d'Agriculture" (E.M.A) fondée en 1941. A cette époque les cours étaient donnés dans une salle de la Chambre d'Agriculture de Meknès et l'hébergement était assuré par le Lycée Poeymirau, pour ceux qui n'habitaient pas en ville.
En octobre 1957 elle prend la dénomination "Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès" (E.N.A.M)
Elle est située au km.10, en face des "Ateliers militaires du Matériel" (voir Google Earth : image très détaillée).
Une ferme expérimentale se trouve prés des bâtiments.
Effectivement, une "Station expérimentale" (surtout élevage) se trouve à la sortie d'El Hadjeb, sur la route d'Azrou.

En visitant les "collections" de l'ENAM, nous avons revu les "tiroirs aux papillons"...

Quamefil a écrit:
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> Photo prise au bd Gouraud
> Une 2CV

Bonjour
cette photo c est c est le coin de la rue d alger, au coin ya une epicrie, acoté du petit parc, c est mon quartier

La prochaine réunion a lieu du 25 au 30 Mai à PLAZA D'ARO c'est Jules Ibanez qui s'en occupe : je ne sais pas si il ya encore des possibiltés ;il faudrait l'appeler 05 53 68 70 72

à ZIZA
Dédée sera au rassemblement en Espagne

Luz. Effectivement tu as raison, l'ENAM était plutôt du côté du Km10.
Je la situais de mémoire entre Meknès et El Hajeb, pas au delà.
Je suis très heureux d'apprendre que les tiroirs à papillons sont toujours là, car il y avait de magnifiques spécimens. Mais si je me souviens bien, il y avait aussi une très belle collection de coléoptères ?

Bonjour à tous
MICHOU
Si j'avais su que tu aimais les ânes je t'aurais fait venir dans l'une de mes classes. Tu aurais eu l'embarras du choix. Mais c'est trop tard car j'ai "la n'trite".(Dans les genoux aussi).
Dis-moi, la "Six Troènes", c'était pour aller à la chasse?Il n' y avait pas trop de risques de crevaisons...

LUZ
Très belles photos de l'Ecole Nationale d'Agriculture.
L'Ecole est située sur la route de Haj Kaddour, après le Km 10.
Merci pour ces beaux clichés.

Bonjour les Meknassis

AMBI j'en ai retrouvé un de ta classe ,pas de jaloux il y en avait aussi dans la mienne,celui ci est pour MICHOU.
Amicalement
Pièces jointes:

VANCOUVER
Tu as placé une photo de la cave CANITROT. Du temps où nous jouïons au foot (c'était l'équipe du Paradis ex-Bonaparte,tenu par Jean MILESI) nous avions fait un méchoui sur les lieux. Le rosé ne manquait pas... Je vais rechercher cette photo, si je la retrouve In Cha Allah.

QUAMEFIL
Je t'ai écrit par mail personnel avec certaines photos à l'appui mais pas de réponse. Tu m'as oublié "ouaqila". Ou bien tu n'as pas eu le temps de t'occuper de ça. Ma kaïn mouchkil. Dis-moi si tu as bien reçu mon mel.
Choukrane.

VANCOUVER AMBI la cave Canitrot ,date de la photo ? Elle a l'air récente .
Pièces jointes:

FENCH

Oui nous avons revu les collections de coléoptères, de fossiles, de minéraux etc.
Google Earth : nous avons repéré la ferme expérimentale de l'ENAM, sortie El-Hadjeb vers Azrou (33°40'N- 05°22'W)
Amitiés

AMBI

Le Printemps à Sebaa-Aïoun : avril 2008.
Pièces jointes:

AMBI

Nous avons revu Hadj-Kaddour, ses immeubles, sa pharmacie...
Et aussi Boufekrane, ses restaurants, ses immeubles, ses pharmacies, ses banques.
(Sur Google Earth : de très belles images)

Le printemps à Sebaa-Aïoun : on retrouve même les odeurs.
Amitiés
Pièces jointes:

Bonjour a toutes et tous,

Ambi - Si tu retrouves cette photo dont tu parles plus haut, peux-tu aussi me l'envoyer par email que je puisse l'envoyer a mon pere. C'etait un grand ami des Canitrot et des Dimier (as tu connu les Dimier??) et il etait souvent sur leur propriete.

Lussac - Cette photo date probablement du debut 2000. Elle etait dans le livre de Ramirez. Il y a un @#$%& aussi qui n'y etait pas a l'epoque.
Amities