SEFROU .......... 2

N°3
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N°4
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N°5
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N°8
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N°9
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N°10
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N°11
Une petite crue du aux fortes pluies abattus sur la ville la nuit de jeudi a démoli les travaux en cours sur oued aggay.
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N°12
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N°13
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N°14
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N°15,
Travaux en cour pour embellir la ville des cerises dont la fête aura lieu les 17,18 et 19 du mois de juin, pour ceux qui ne peuvent pas y assister, je vous promet des photos comme d'habitude.
Mes amitiés.
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merci ABDOULMajid pour ces photos bien prises bien cadrées qui montrent que malgré tout que sefrou a conservé sa verdure et son eau .
on aimerait bien des photos ,svp, des fruits qui remplissent les étales des marchands de sefrou en cette période de printemps.
merci

salut tout les amis , je ne sais pas est que ses endroits vont garder leurs aspects d ici quelques années .

Pic N 1
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Pic N 2
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Pic N 3
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Pic N 4
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Bonjour...Le souci de cop max bien légitime, a fait qu'on a souvent évoqué dans ce forum, le désastre urbanistique qu'avait connu Sefrou ces dernières décades du a beaucoup de négligences de la part de tous les responsables et élus de cette jolie ville, un manquement au devoir qui a fait que plus de la moitié des jardins et vergers furent détruit au profit des lotissements et qu'avec un peu de professionnalisme et un peu d'amour pour cette ville on aurait pu éviter ce massacre inutile vu qu'il y avait d'autres alternatives, la preuve il y a encore d'immenses terrains nus et non agricoles tout autour de Sefrou . Une alternative qui aurait pu sauver ces jardins et leurs oliviers centenaires . Un apparat naturel qui faisait d'elle une fraiche oasis en plein Moyen Atlas, un petit paradis qui la distinguait depuis la nuit des temps et que tant de voyageurs et de chroniqueurs ont loués la beauté des lieux on en parlant avec beaucoup d'admiration.
Voici comment décrit la ville de Sefrou le célèbre explorateur francais Charles de Foucauld en 1883 dans son journal de voyage "Reconnaissance du Maroc":

Excursion à Sefrou

La route de Fas à Sfrou est sûre dans ce moment, il n'en est pas toujours ainsi. Les tribus des environs de Fas sont tant obeissantes, tantôt en révolte, suivant ces deux états, les chemins de Sfrou et de Meknes, sont tant danger, tantôt périlleux. A l'heure qu'il est on circule sans le moindre risque sur l'un et l'autre.
Depart de Fas à 5 heures du matin. Pendant la première portion du trajet, je traverse la partie orientale du Sais, plaines unies sans ondulations, sol dur assez pierreux couvert de palmiers nains.
Vers 8 heures, le pays change, fin du Sais. J'entre dans une région légèrement accidentée, collines très basses à pentes douces, séparées par des vallées peu profondes, sol souvent pierreux parfois rocheux, terre rougeâtre. A partir d'ici on voit une foule de sources, de ruisseaux, dont les eaux courantes et limpides sont bordées de lauriers roses.
A 9 heures, je passe à hauteur d'un très grand village El Bhalil. Il porte dit on ce nom parce que ses habitants prétendent descendre des chrétiens. Quelles que soit son origine, son état actuel est prospère, les maisons sont bien construites et blanchies, autour s'étendent au loin de beaux et vastes vergers qui avec ceux de Sfrou et du Zerhoun, forment cette riche ceinture qui entoure et nourrit Fas. D'ici on voit les jardins de Sfrou qui s'allongent à nos pieds en masse sombre, une pente douce y conduit. La ville est au milieu, mais cachée dans la profondeur des grands arbres, nous ne l’apercevront qu'arrivés à ses portes
A 9 heures et demi, j'entre dans les jardins. Jardins immenses et merveilleux comme je n'en ai vu qu'au Maroc, grands bois touffus dont le feuillage épais répand sur la terre une ombre impénétrable et une fraicheur délicieuse, où toutes les branches sont chargées de fruits, où le sol toujours vert ruisselle et murmure de sources innombrables. Chaouen, Taza, Sfrou, Fechtala, Beni Mellal, Demnat, autant de noms qui me rappellent ces lieux charmants, tous sont également beaux, mais le plus célèbre est Sfrou.
A 10 heures, j'arrive à la ville, de grandes murs blancs l'entourent, elle a l'aspect propre et gai. C'est surtout en la parcourant qu'on est frappé de l'air de prospérité qui y règne, on ne le retrouve en aucune autre ville du Maroc. Partout ailleurs, on ne voit que traces de décadence, ici tout est florissant et annonce le progrès. Point de ruines, point de terrains vagues, point de constructions abandonnées, tout est habité, tout est couvert de belles maisons de plusieurs étages à extérieur neuf et propre, la plus part sont bâties en briques et blanchies. Sur les terrasses qui les surmontent, des vignes plantées dans les cours, grimpent et viennent former des tonnelles.
Une petite riviere de 2 à 3 metres de large et de 20 à 30 centimetres de profondeur, aux eaux claires, au courant très rapide, traverse la ville par le milieu, trois ou quatre ponts permettent de la franchir. Sfrou a environs 3000 habitants dont 1000 Israélites. Il y a deux mosquées et une Zouia, celle ci renferme de nombreux religieux appartenant aux descendants de Sidi el Hasen El Ioussi. On remarque aussi beaucoup de turbans verts insigne des Darkaoua.
Sfrou tire sa richesse de plusieurs souces, ce sont:
1) Le commerce qu'elle fait avec les tribus des environs, Ait Ioussi, Beni Ouarain etc, elle leur vend des produits européens et prend en échange des peaux et surtout de grandes quantités de laine, ces dernieres parmis lesquelles celles des Beni Ouarain sont les plus estimées, sont lavées et nettoyées à Sfrou, où ce travail occupe une grande partie de la population, puis on les vend à Fas, parfois directement à Marseille.
2) Le passage des caravanes du Tafilalet et le commerce qu'elle fait avec Qcabi Ech Cheurfa et le Sud.
3) Ses jardins. Elle exporte à Fas une multitude enorme de fruits: olives, citrons, raisins, cerises..etc Le raisin est si abondon qu 'on en fait d'excellent vin à 10 francs l'hectolitre.
4) Les poutres et les planches qu'elle recoit du Djbel Ait Ioussi...

Fin de citation et sans commentaire

Bonsoir tout le monde,
Merci cher Amidou d'avoir mis en ligne cette description de sefrou par Charles de Foucauld, il reste encore de la verdure moins qu'avant bien sure,mais si il n'y a pas une intervention de très haut niveau,on va tout raser dans cette ville.
Photo prise hier en revenant de Fez ou on peut voir le peu de verdure qu'il faut conserver.
Entrée de la ville
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