Beni Mellal .......... 2

erreur de ma part

Il faut supprimer Madras et rajouter Mahé et Kârikâl et supprimer un n à Yanaon.

et GUADELOUPE , MARTINIQUE , REUNION !!!!
je ne parle même pas de St MARTIN, à moitié française, à moitié néerlandaise

au BO 1941
Pièces jointes:

donation
Pièces jointes:

Suchet

Qui va se souvenir de ces deux personnes que tu nous sors du passé?
Comme intermède, pour mettre quelques couleurs et vous rafraîchir un peu, voici quelques parcelles beaucoup plus vastes.

Cliquez ici

Bien qu'on me l'ait eu dit, j'ai oublié le nom de ce français propriétaire de la ferme dont les batiments étaient sur les contreforts de la montagne à Our'bia la sortie de l'Oued El Handak que nous montre souvent DAF, et les terres entre cette sortie et le cimetière chrétien. Ferme revendue à la famille Zarati du cinéma Atlas quand il a quitté Béni Mellal.

Peut-être lui aussi a-t-il cédé un morceau de terrain pour l'agrandissement du cimetière et est-il ce Monsieur Duviau ?
L'arrêté viziriel que tu nous présentes ne précise malheureusement pas pas l'utilisation de la parcelle cédée.

Il y avait aussi un autre français qui avait vendu sa plantation à l'état marocain pour la construction du Lycée Hassan II.
Sa maison d'habitation est toujours là, avec un patio intérieur couvert d'une verrière et en principe réservée au logement du Proviseur.
Mais là aussi, je n'ai pas retenu son nom..

Concernant les Sociétés Indigènes de Pré@#$%&,de secours et prêts mutuels du Maroc....elles ont été mises en place par un Dahir de sa Majesté Moulay Youssef en 1917....maintes fois modifié par de nouveaux Dahirs(1918,1919,1920,1921,1922,1928....)...

Jusqu'en 1921 les tribus de coutume berbère étaient exclus du champ d'application des S.I.P....

Les objectifs des S.I.P :
Prêts en argent ou en nature aux cultivateurs marocains afin de maintenir et développer leurs cultures et plantations,améliorer et accroître le rendement de leurs troupeaux....
Aide aux cultivateurs pauvres victimes de maladies ou d'accidents ou ayant subi des dommages du fait des épizooties,invasions de sauterelles ou criquets ou autres sinistres agricoles....
Soustraire les cultivateurs marocains des méfaits de l'usure....les S.I.P interviennent pour faire annuler ou réduire les engagements souscrits auprés de tiers ayant abusé de leur inexpérience....
Contracter des assurances collectives contre les sinistres agricoles....
Créer des coopératives d'achat et de vente,de conservation et de transformation des produits agricoles provenant exclusivement des exploitations des associés....
Achat de machines agricoles et d'animaux...
Vulgariser les meilleures méthodes d'agriculture et d'élevage....

Merci Cigalou pour toutes ces précisions. Peut-être apprendrons nous un jour quelque chose sur l'efficacité de ces SIP.

Quel a été leur bilan, ont-elles été nombreuses, ont-elles été bénéfiques, ont-elles bien contribué à la modernisation de l'agriculture traditionnelle ?

CIGALOU

Parfait,merci, comme bleon,je serais curieux de savoir le résultat local, par ex du coté de BENI ou d' AZILAL

BLEON

De bien petites transactions à BENI en 41, j'ai fini de parcourir le BO de cette année, pas grand chose qui nous intéresse ;cependant les nombreux textes concernant les JUIFS ,Je note qu'il y avait une grande disparité: juifs marocains ( très divers) ,juifs français (anciens résidents, réfugiés, anciens combattants ) , juifs "étrangers" , juifs algériens français déchus de leur nationalité et redevenus indigènes ......


2 petits documents sur la vie des "israelites" à BENI
Ils étaient nombreux d'où une importante vie cultuelle, sociale et même culturelle ( et certainement économique )
si j'ai bien compris ces taxes leur revenaient ?
On produisait, peut être du vin sur place avant le GUSTAVE ?
Pièces jointes:

Autre taxe
Il y avait un PRESIDENT de la communauté .

le cimetière européen existait donc avant 41, il était même devenu trop petit !

je connaissais une jeune fille,BEATRICE, en pension au VIEUX MOULIN, Elle travaillait à l'Electricité ( dont le chef était ROLLAND ). Elle nous avait invité chez ses parents. Je crois bien qu'ils habitaient un peu plus loin que LA POPOTE ou l'église ? Je ne sais plus trop s'ils étaient commerçants ou fermiers,je me souviens d'une véranda et aussi d'un singe plus ou moins apprivoisé .
Pièces jointes:

Suchet

Bravo, ils y allaient pas de main morte à l'époque à coups de 100% et de 50% d'augmentations des taxes !

Et seulement le droit de se taire et de subir.

Bonjour bleon et suchet,

Tout ce qui touchait à la religion musulmane et israëlite relevait de la compétence du Grand Vizir....

Les taxes sur les produits "cachir" et leur augmentation sollicitées par les comités de communautés israëlites devaient obtenir l'autorisation préalable du Grand Vizir....

Le produit de ces taxes alimentait les oeuvres de bienfaisance des communautés israëlites....

L'expression "droit de se taire et subir" me parait,a priori,exagérée....à moins de démontrer que les juifs-marocains étaient opposés à ces taxes et à leur augmentation....ce qui, pour l'instant, n'est pas le cas....

OK Cigalou, si les taxes servaient bien à cela, je veux bien croire que les commerçants juifs étaient d'accord. Mais les consommateurs....dans ces périodes de vaches maigres.

Sociétés Indigènes de Pré@#$%&,

En 1927 une Caisse centrale des S.I.P a été créée afin de disposer d'un fonds de secours général et de venir en aide aux sociétés les plus défavorisées en cas,par exemple, de disette.....

Par exemple cette caisse centrale a reçu de l'Etat 13 millions de francs en 1927 pour aider les S.I.P du sud marocain touché par une grave crise économique....

Pour l'exercice 1926-27 les S.I.P ont affecté 17 millions de francs aux oeuvres d'assistance....4 millions ont été affectés à l'achat et la distribution de grains...

La S.I.P de BENI-MELLAL a fait partie des destinataires de ces fonds d'assistance....avec une avance exceptionnelle de 100 000 francs pour permettre aux agiculteurs marocains d'effectuer des labours par tracteurs dans la région de Dar Ould ZIDOUH....du fait de la sécheresse de l'été 1927 beaucoup d'animaux de trait avaient,en effet,péri....

Merci Suchet pour la richesse de tes documents....celui concernant le cimetière me paraît d'autant plus précieux que, comme je l'ai constaté il y un mois, ses jours semblent comptés. En effet il y a peu de chance qu'il puisse résister bien longtemps à la pression immobilière qui l'encercle, maintenant de façon très concrète.

Sociétés Indigènes de Pré@#$%&,

Les S.I.P achetaient et distribuaient aux petits cultivateurs des graines et semences...elles possédaient des trieurs de semences,des poudreuses,tarares,bascules,pinces à castrer etc...

Les S.I.P participaient également à l'amélioration des races animales....baudets,bovins,béliers....à la fin des années 1920 elles possédaient envron 500 animaux reproducteurs...de race locale ou importés(par exemple :taureaux de Montbéliard et Gascons)....

TASMIT

pression et fièvre immobilière, des avantages mais aussi de sérieux inconvénients, ceux qui en profitent sont peu nombreux et allons nous, entre autre, à BENI vers un désastre environnemental ?

ANCIENS

CATHALA : les cars ?????
EN 48 , il est obligé de détruire son bâtiment ? On note que sa propriétée est seulement présumée !
Pièces jointes:

Suchet

Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Qu'au bout de 2 ans, l'expropriation n'est plus de mise ?

Une expropriation temporaire ?

Ou est-ce un délai administratif que prévoit la loi avant attribution au nouveau propiétaire en l'occurence ici l'Etat pour le Génie Rural, le temps que la procédure se fasse?

bleon
il est possible que la mention que tu as relevée soit habituelle : un délai de 2 ans, si l'expropriation n'est pas effectuée l'arrêté devient caduc ,
en voici un autre ex
Pièces jointes:

BNCI
1948: des banques à BENI? ce qui prouve que la ville prend plus d'importance
plus tard, sous un sigle un peu différent, il me semble que cette banque employait des gens nommés RAPHY
Pièces jointes: