Beni Mellal .......... 2

Bonjour.

Je vous signale que l'arabe enseigné est l'arabe classique.Jamais on n'a enseigné l'arabe marocain dialectal. L'arabe classique est propre à tous les pays arabes.Et chaque pays a son arabe dialectal...

C'est pour celà que je me suis toujours dit que si on enseignait l'arabe dialectal au lieu du classique,les marocains s'en porteraient mieux.

Quand un petit marocain entre à l'école,on lui enseigne un arabe qu'il n'a jamais entendu de la bouche de ses parents. Des langues nouvelles pour lui,il se sent déboussolé.

Enseigner toutes les matières à l'aide de l'arabe dialectal serait mieux.

Salut Bléon,,

L'expression "école européenne" était utilisée notamment dans les textes officiels....ce fut par exemple le cas à Sefrou en 1929 ...ces "écoles européennes" étaient plus fréquemment et plus justement appelées "écoles françaises" ...mais comme elles étaient ouvertes à tous les enfants d'européens...notamment espagnols et italiens qui furent trés nombreux aux Maroc...le terme "européen" fut utilisé....

Cela n'a évidemment pas empêché les communautés italiennes de Rabat et Casablanca de créer des écoles privées italiennes......

je me garderais bien de commentaires sur la réalité de cette affirmation extraite d'un bouquin de M LEVY (il me semble)
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humour: pénibilité ou risques ! les 2 ???
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Citation
Haifa
Bonjour.
...
Enseigner toutes les matières à l'aide de l'arabe dialectal serait mieux.

Haifa, tu as certainement raison, quand le bambin à qui on enseigne est de langue maternelle arabe, mais pour un bamabin berbère du haut Atlas que j'étais, quand mon premier instit de CP (année scolaire 1960-61), originaire de Tétouan ne comprenait pas que je ne comprenais pas sa langue, ça a failli me coûter l'exclusion du système scolaire car je boycottais ses cours en allant faire l'école buissonnière jusqu'au soir. C'est à coup de bâton qu'il voulait qu'on le comprenne, et là je n'étais pas d'accord (tête de mule que j'étais sûrement). Or à 6 ans, je ne parlais et ne comprenais que le berbère! et je n'étais pas le seul (sauf que les autres étaient moins têtes de mules), on était environ 30 en classe. Et ça, lui il ne le comprenait pas. Pour un instit, il ne m'a pas donné le meilleur exemple.
Ce n'est qu'en CE2, où l'on avait commencé une deuxième langue ( le français), enseignée par un instit berbère du même bled que le mien que j'ai commencé à comprendre ce que c'est l'école ( autre chose qu'un lieu où je prenais des coups de bâton gratuitement parce qu'un instit ne comprend pas, c'est l'élève qui trinque).

Suchet, Je dirai pénibilité du travail qui fait couler beaucoup d'encre aujourd'hui concernant la réforme des retraites.

OGZILAL
Je dirai un petit clin d'oeil à la notion de pénibilité !
HOPITAL
il y aurait eu un hôpital ( ou un début d'hôpital ) en 36 à BENI, j'ai aussi trouvé un Docteur VALETTE à cette époque .
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Ecoles

à la cérémonie en l'honneur de LITAS en 47, il y avait tous les enseignants: sont cités ceux du réseau dirigé par Mme LITAS dont la FERME ECOLE dirigée par M GUILLERMONT qui fait un discours .
IL y a aussi ceux de l'ECOLE FRANCO ISRAELITE, on rappelle que son ancien DIRECTEUR : M MEYLAN est mort en ALLEMAGNE, en déportation je crois ???? ou prisonnier ? il y aurait aussi eu une cérémonie en son honneur en 47 .
IL n'est pas fait mention d'une ECOLE FRANCAISE ou EUROPEENNE

J 'ai trouvé ailleurs une mention de l'ECOLE DE L ALLIANCE ISRAELITE qui indique qu'elle aurait 210 élèves, une orientation un peu agricole ? et peut être aussi un CC ?? (pas de date ): un nom revient: celui de M HARRUS, je crois ?? il y a peut être confusion avec le réseau de la ferme école ?

CIGALOU nous signale un élève qui aurait fréquenté une ECOLE EUROPEENNE ? vers 1930 ?

Sur COPAINS D AVANT
D'anciens élèves revendiquent leur scolarité à
- L ECOLE FRANCAISE depuis 45 50 jusqu'à 74
.
- L ECOLE MIXTE DE 52 à 77
ces élèves sont souvent les mêmes: TINE nous avait envoyé photos et explications,sa maman ayant été DIRECTRICE

Je ne me souviens plus, en 65, du nom de l'école mais c'était Mme LAMBEZAT la DIRECTRICE .j'ai habité un temps en face .
Tout cela est un peu flou, ces écoles un peu mélangées !
j 'ajoute que MM LITAS a du débuter dans l'ENSEIGNEMENT INDIGENE (où ?)vers 1933, on a un de ses premiers rapports d'inspection .
M Litas venait d'AIN LEUH il ne serait resté à BENI que de 41 à 42 avant de partir à la guerre .

Suchet[/b

La fille Edith Aïda de MMme Azzopardy née la même année que SM Hassan II en 1929, a été scolarisée à Béni Mellal on peut facilement imaginer de 34-35 à 40- 41. Elle allait à l'école avec Amar le facteur en face la Poste donc à l'Ecole Franco- Israélite qui fonctionnait à cette époque là.
Malheureusement les deux ont disparu pour pouvoir témoigner.

Citation
suchet
OGZILAL
Je dirai un petit clin d'oeil à la notion de pénibilité !
HOPITAL
il y aurait eu un hôpital ( ou un début d'hôpital ) en 36 à BENI, j'ai aussi trouvé un Docteur VALETTE à cette époque .

bonjour,

Jamais entendu parler d'un hôpital proprement dit à Béni.
ma dernière soeur est née en 1953 à Béni dans ce qu'on appelait alors le dispensaire, du côté du contrôle civil.
le docteur de l'époque était un jeune médecin nommé Ben Yaklef qui fut par la suite ministre de la santé d'Hassan II, si je ne me trompe.
personnellement, j'ai été soigné, en été 54, pour un énorme furoncle, par le vétérinaire de Béni, je ne me souviens pas de son nom!

la fortune

Bonjour à tous,

A BENI-MELLAL il existait dans les années 1920 une INFIRMERIE INDIGENE ....celle d'AZILAL a été construite en 1918...

Suchet a raison de parler du docteur Marcel VALETTE qui exerçait à Béni-Mellal depuis 1925...

Les personnes gravement malades étaient probablement acheminées sur MARRAKECH ou CASABLANCA...si mes souvenirs sont bons mon grand-père gravement blessé à la jambe par balle en 1922 au Tizi N'RIM...a été transporté à l'hôpital Maisonnave de Marrakech par un avion sanitaire d'une escadrille (basée à Kasbah Tadla...terrain d'atterrissage probablement situé au Nord-Est du camp Garnier-Duplessis) du 37ème Régiment d'Aviation...

Un autre terrain d'atterrissage devait être situé un peu plus tard au lieu-dit Souk el Had au Sud-Est de la piste Ouaouizert-Ben el Ouidane....

Tiens en parlant de Marrakech....en 1925 il existait une association dénommée "Patronage des ECOLES EUROPEENNES de Marrakech"(Président : M.VELLAT)...

Une ECOLE INDIGENE existait à Béni-Mellal à la fin des années 1920...le nom d'un instituteur a été précédemment cité...

En 1927 le Pacha de Béni-Mellal Si Boudjemâa ben Embarek el MESFIOUI a autorisé Monsieur ZERATH,représentant local de la Compagnie du Maroc pour le Commerce et l'Industrie,à installer une cuve à essence souterraine de 3 000 litres...

1936 : ancien terrain d'aviation
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je crois que cette jolie illustration provient du bouquin d'ANNIE GUILLERMONT , ancienne élève de l'école française de BENI .
c'est la fille du couple d'enseignants de la ferme ecole
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Pour info :

Annie Guillermont est toujours à Béni-Mellal. Elle dirigeait une école, mais avait prit sa retraite il y a quelques années. Elle partageait sont temps entre Béni et la France. A la mort de son mari elle s'est installée à Béni où elle a reprit du "service" et dirige à nouveau une école.
Laquelle ? je ne sais pas exactement, je vais demander à mon oncle qui la voit très régulièrement.
Je sais qu'elle a internet, je vais voir si elle ne peut pas intervenir car elle a certainement beaucoup de choses à raconter sur Béni.

je dois dire que c'est notre ami
Lafortune qui m'a signalé le livre de ANNIE GUILLERMONT;nous serions tous ravis , je pense, qu'elle nous raconte BENI MELLAL !
A son arrivée M LITAS a eu quelques pbs d'effectifs, cela a du s'arranger avec MME LITAS et le couple GUILLERMONT ( et d'autres)
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1936
l'eau , or de BENI
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SUITE/ OUEDS ET SEGUIAS 1936
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Encore de l'eau de la montagne
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Irrigation

Comme on le voit plus haut les 59/240 de l'eau de Foghal étaient réservés aux Ouled Ayad.
Une autre partie des 240 ièmes servait à irriguer les terrains en contrebas ( zone du terrain de sport, DRE, actuelle piscine municipale et jusqu"à la rive gauche de Tameg'nount).
A l'Hôtel des Jardins nous étions en fin de course mais pendant longtemps l'eau arrivait sans problèmes. Des fois notre "tour d'eau" arrivait la nuit, auquel cas je me réveillais pour surveiller un peu si tous les arbres étaient arrosés correctement. Bien que le droit d'irrigation soit attaché à la propriété du terrain, il m'arrivait cependant de donner une petite "gratification".

Mais avec la construction des lotissements, la voirie et l' aménagement des lots laissant à désirer, les lotisseurs ne respectant pas le cahier des charges, l'eau a commencé à nous faire défaut, les buses nécessaires à son passage n'étant pas mises en place , ayant un diamètre insuffisant voire étant bouchées et il fallait batailler dur pour en avoir un peu. Jusqu'à ce qu'elle n'arrive plus.

Comme on le voit aussi plus haut, la totalité de l'eau de Tameg'nount était réservée aux Ouled Hamdan.
Je ne sais pas où commençait leur "territoire". Après la traversée du boulevard par Tameg'nount, au niveau de la propriété Arton ?
Toujours est-il que eux aussi on commencé à avoir des difficultés, se plaignant que la totalité de leur eau ne leur arrivait pas( sous entendu qu'elle leur était dérobée en route).
L'esprit échauffé, il leur est arrivé plusieurs fois de faire des remontées musclées le long de Tameg'nount pour inspecter le cours d'eau, avec quelques fois "des actions punitives" plus ou moins justifiées, le débit de l'eau n'étant peut-être plus celui des années antérieures.

Un mot retient particulièrement mon attention « Foghal » a-t-il en berbère, une signification particulière ?

Maurine

Mes modestes connaissances ne me permettent même pas de dire si Foghal est berbère ou arabe tant dans ce piémont les appellations peuvent être métissées. Aïn est arabe , Asserdoun(mulet) est berbère. On voit même dans la liste ci-dessus une Aïn Foum Oudi, un vrai pléonasme à moins qu'on puisse avoir l'oeil dans la bouche.
Peut être quelque berbérophone comme Ogzilal pourra nous éclairer.

On peut cependant penser, vu le caractère paysan, cultivateur, irrigateur berbère antérieur à la colonisation arabe(il n'y a pas que la française), que les appellations d'origine aient été conservées.

Aïn Asserdoun, dès sa naissance se divise en plusieurs séguias,chacune partant mener sa propre vie avec sa personnalité sur des parcours differents.
Le fait qu'on les désigne chacune par leur nom qui n'est jamais précédé du vocable séguia leur attribue une personnalité propre, comme si le fait de les avoir baptisées leur attribuait une âme. C'est du moins ce qu'il m'a semblé toujours percevoir.