Beni Mellal .......... 2

La même à barbe noire
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Ogzilal

Après les blés et orge barbus, puis battage et dépiquage modernes et anciens, restera -t-il encore quelques moulins , des vrais ?
Et avec la farine, aurons-nous aussi des fours en attendant les kesras toutes chaudes?
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Citation
ogzilal

A l'occasion, je reviendrai sur ce "Assghoune" qui a joué un tout autre rôle dans dans la vie de chaque jeune fille de la berbérie profonde. En un mot aujourd'hui, disons que c'était le cadeau de mariage du père de la mariée à sa fille qui va quitter le domicile paternel (quel ingrat!)

D'après E. Laoust (Noces Berbères), la conduite de la mariée chez les Aït Atta ( La tribu qui a donné le plus de mal aux français pour les soumettre ). Dans son trousseau, la mariée embarque la fameuse corde tressée avec de la laine et des poils de chèvre, cadeau de son cher papa.
A quoi va donc lui servir cette corde ?
Le papa en mariant sa fille connait toutes les épreuves qui l'attendent, dans un premier temps, elle aura à aller chercher du combustible, cette corde lui sera d'une grande utilité pour contrôler les charges qu'elle aura à porter sur son dos. Ensuite, si la fille est fertile, parce que c'est toujours du côté de la fille que les gens doutent, elle donnera bientôt naissance, et dans ce cas aussi, cette corde sera son seul salut pour sa délivrance. Dans ces contrées, point de monitoring et encore moins de péridurale. Seules les plus résistantes survivront à cet évènement heureux.
Cette corde attachée à la plus résistante des poutres sera la seule aide de la future maman, et in ne faut pas que la corde casse, c'est pour ça que l'on prend soin de lui offrir une corde tressée maison. Le berbère ne fait pas confiance à ce qui vient du souk.
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1941
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Gouverneur 57
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BLEON
en 57, un certain DIDIER COMPEAU prend un permis minier, je ne sais plus où, de la famille de tes amis ?

Suchet

Didier Compeau qui a peut-être partagé les bancs de l'école avec certains de nos lecteurs, en tout cas avec Jacques Afriat c'est sûr, a un an, un an et demi de moins que moi. En 57 il avait donc 9, 10 ans. Donc ce n'est pas de lui qu'il s'agit.
Je ne connais pas le prénom de son grand père, sans doute le deuxième plus grand colon de Béni Mellal après Lafon, ni s'il avait fait des investissements miniers. Je n'en ai jamais entendu parler chez son fils Jean Marie dit Mimi. La date de son décès ne doit pas être très éloignée de 1957.

Nous avons vu qu'il y avait eu d'autres Lafon au Maroc, Alors peut-être y a-t-il eu d'autres Compeau au Maroc mais pas de leur famille.

Bleon
Un peu jeune en 57 ce DIDIER
le retour de LAFON

J 'ai aussi trouvé un Leon Berge ou Bergé, fonctionnaire partant à la retraite ! !!!
Yves Guillermont? lui jeune instit,
FICAJA , instit,
et surtout mellalis garantis: ils obtiennent la permission de pomper dans la nappe en 57:
DOUCEDE MAXIMIN
GROBERT
LA SAIMA
LA SOCIETE MAROCAINE D
EXPLOITATION AGRICOLE
JOSEPH PELLO
LAFON
DOUCEDE MARCELLIN
JEAN BROCK
DELABAYE MARCEL
LORION
SI SALEM BEN BOUJEMAA


L
,

Suchet

Il y a à Casa et à Rabat aussi une rue du Lieutenant Bergé, rues dans lesquelles le hasard a voulu que je séjourne.
Rien à voir avec ma famille. Pour ton fonctionnaire partant à la retraite, je ne crois pas à la réincarnation.

Gourmandise oblige.Tenue par un Bennis.
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Suchet

Un jour de grand vent sans doute, Jean Brock de ta liste avait lancé sa voiture sur la piste qui va au plot jaune en haut à gauche de la photo Google, aux Ouled M'Bark, au bord du canal. Oubliant le virage il avait volé au dessus du canal et atterri de l'autre côté sans trop de dommages paraît-il.
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Il était arrivé le même genre de mésaventure à Mme Chauvau de la Station Cotonnière tout près du même endroit,mais, elle, était tombée dans le canal.

Ce jour là, j'avais décidé de tirer l'affaire au clair, je vais aller visiter ce qui reste de la piscine et des anciennes sources que l'on taries à coup de pompage intensif. Suivez moi, ça risque d'être un peu long.

Sur mon chemin, je jette un coup d’œil à gauche et je m'aperçois que la crête est bien dégagée. En effet, le plus majestueux des chênes de la région n'est plus là.Un chêne vert de plus de 50 m de haut, un tronc de plus d'1 mètre de diamètre a fini sous les haches des charbonniers. Celui à qui appartenait cet arbre avait besoin d'argent paraît-il, et il a cédé aux offres des braconniers. Deux autres chênes de moindre envergure en ont également fait les frais. Ça commence mal.

.
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Quelques mètres plus loin, je suis agréablement surpris d'avoir retrouvé cet arbre à sa place. Autrefois, sur mon chemin de retour, c'était sous son ombre que je marquais ma dernière escale pour épargner à ma cervelle une cuisson à l'étouffée. Pas de casquette bien sûr, vous l'avez deviné.
Les autres arbres aussi sont toujours debout. Après tout, je me faisais peut-être de l'inquiétude pour rien, Ces têtes de granit de berbères ont du respect pour leurs arbres. Ils en coupent les branches en hiver et celles-ci finissent par repousser tant que le tronc est là.
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Aïe, j'ai peut être parlé un peu vite.
La pléiade d'arbres sacrés qui faisaient de l'ombre à un petit sanctuaire en 'Kerkour' (amas de pierres)
que l'on nommait "Sidi Bou l'aâlam" ( Le saint porte étendard) n'est plus. Ils étaient au moins une dizaine d'arbres qui formaient une cercle autour du sanctuaire qui avaient 2 palmiers doums avec des troncs 2 fois plus hauts que ma tête d'époque en guise d'entrée. L'endroit semble avoir souffert.
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L'enclos en kerkour est profané, éventré. Les dalles plates qui recouvraient le sol ne sont plus. C'était un lieu de recueillement, vestige d'une croyance ancienne et qui a gardé sa sacralité pendant des années si ce n'est des siècles. On y trouvait des offrandes des personnes qui sont venues implorer ses services. Il y avait là des bougies, des pièces de monnaie, des dattes, des figues et autres victuailles. Personne n'osait se servir de peur d'attirer les foudres des gardiens de ce lieu. Et puis, le lendemain, plus rien, en tant que gamins, on ne se posait pas de questions, c'était comme ça.
Par contre, tout un chacun peut entrer pieds nus dans le kerkour, s'y asseoir et même piquer une sieste. Un vrai havre de paix dont on apprécie l'ombre. Quelle que soit la position du soleil, il y avait un arbre pour faire barrage à ses rayons.

Ce qui était le lieu de recueillement ressemble au chantier d'une fouille archéologique victime de pillards.
J'allais changer d'avis à propos du respect des indigènes pour leur environnement.

En me renseignant à mon retour, j'allais apprendre que ce ne sont pas les indigènes qui ont fait ce massacre.
Ce sont des gens venus de Souss paraît-il.
Ils ont des plans m'a-t-on dit, ils savent ce qu'ils font et puis ils les dominent.
Quels plans ? et qui ils dominent j'avais demandé.
Devant tant de questions, on a fini par par me dire que ce sont ces chercheurs de trésors qui maîtrisent l'art d'inhiber la puissance des jnouns qui gardent par ci une malle, par là une amphore situées dans des endroits caractéristiques comme celui-ci. Malles et amphore bourrées de pierres précieuses et de pièces en or bien évidemment.

On commence alors à m'énumérer tous les endroits qu'ils ont profané sachant qu'ils n'agissent que la nuit.

C'est du n’importe quoi je m'étais écrié en lettré ignorant!
Non détrompe toi, des trésors ils en ont trouvé et ils trouvent des acheteurs à prix d'or à Marrakech. C'est là que j'ai compris que rien n’arrête la rumeur.

Une chose est sûre, plus personne ne vient solliciter les oracles du lieu!

A-t-on payé ces gens pour faire disparaître de vieilles croyances qui ne sont plus tolérables ? et dans ce cas qui a payé ?
A-t-on réellement trouvé une malle bourrée de pièces précieuses à cet endroit ( et à d'autres ) et on a laissé ces antiquités se vendre dans l'arrière boutique d'un bazar des souks de Marrakech sans que les services de protection du patrimoine archéologique et culturel ne s'en émeuvent ? Pourquoi ?
A-t-on laissé circuler ces rumeurs pour faire croire que l'on peut s'enrichir par d'autres moyens que le travail ?
Je ne savais pas que le fait d'aller visiter ma vielle piscine allait me faire poser toutes ces questions.

A suivre...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 16/07/2011 13:50 par ogzilal.
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Le pacha Boujemaa Mesfioui de B.Mellal est originaire de la tribu Mesfioua qui s'etend du Sud-est de Marrakech jusqu' a Zarkten sur la route de Ouarzazate d'apres mes parents le pacha serait du dchar de Tassort situe sur la vallee du Zat apres Ait Ourir .Comment a-t-il pu atterir dans le Tadla est -ce en tant que soldat de l'armee française ou en tant que caid de harka venant de Marrakech?.Il est fait pacha apres les operations de pacification conduites par l'armee francaise dans le dir du Tadla .A pres sa mort dans les annees du debut quarante son fils ainé Ahmed lui a succedé .Il a laisse plusieurs fils et filles dont l'un ait pu faire carriere dans la fonction publique et aussi des centaine d'hectares s'etalant de Ait kerkaite pres de Tagzirt à la Deroua en passant par Ouled yaich et Beni Mellal et sont dotés de plusieurs azib .Sa maison dont j'ai vu la photo de la porte sur Dafna avec une insciption arabe qui traduite donne "ceci est de la grace de dieu" ,comportait un quartier des serviteurs sur la rue du pacha montré egalement par Dafna en etat de délabrement et aussi un grand jardin irrigué par un aqueduc amenant de l'eau de puis le haut de tameg'nount .Ce jardin à ete loti dans les annees 1963 à 66 et devient quartier de arset el bacha

ahrayomed

Bienvenue à toi dans Béni Mellal....2.
Merci pour toutes ces précisions sur les origines de la famille du Pacha.
J'ai donné plus haut la date exacte du décès du Pacha Boujmaa, en 41 il me semble.

Nous faisons des progrès.
Pour ce qui est de la maison de Danièle qui était un peu plus bas que les jardins du pacha et devant laquelle elle nous dit qu'une séguia coulait, tu nous apprends aujourd'hui que, contrairement à ce que je pensais ce n'était pas Aïn Asserdoun qui arrosait les jardins mais Tameg'nout. Tu nous dit qu'un aqueduc amenait l'eau depuis le haut de sa source.

Dans la photo ci-dessous Tameg'nount( le bas) est en bleu et Arsat el Bacha entourés en jaune un peu en dessous de sa maison.
Il fallait donc que cet aqueduc enjambât à un niveau plus haut la rue en rouge( Bab Ftouh je crois) ou ce qu'il y avait à sa place alors, car son niveau est plus bas que celui des jardins du Pacha.
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OGZILAL
Ton enquête est bien menée, les conclusions bonnes mais certainement ces pillards ont une immunité obtenue dans certaines sphères; je n'ai cependant pas trop l'impression qu'il ait eu des trésors monnayables ?? Rien que des destructions stupides .
BLEON
Très fort de retrouver ces endroits sur google ! tellement BENI s'est transformée depuis les années 65 70 ; je me souviens qu'on avait trouvé un partage de l'eau où le Pacha se taillait une belle part, peut-être pour ses jardins, je n'ai plus le document mais il me semble que l'eau venait de la séguia FOUGHAL .
AHRAYOMED
Très pertinentes et cohérentes tes observations sur le Pacha, cela confirme ce qu'on avait trouvé:il était déjà un auxiliaire important des troupes officielles franco sénégalo .. marocaines de la Pacification ;on le trouve au moins vers 1923 comme chef d'une forte troupe de partisans lors de la prise de KSIBA puis plus tard du coté du RNIM ; Certainement rallié comme les" seigneurs " de la montagne au dessus de MARRAKECH :GLAOUI, GOUNDAFI .. ou vassal. Il serait arrivé avec un certain nombre de MESFIOUIS . Etait-il alors Caid ou Pacha de Beni ? ou a-t-il eu le pouvoir en récompense ?
Le soc de charrue existait encore en 65 à MOHA, rappelant le statut agricole du collège, quand a-t-il été abandonné ?


On trouve en 39 traces d'E Pantoustier propriétaire d'une importante propriété agroalimentaire ( agrumes ? ): la RNIM, certains anciens l'ont connu un peu plus tard , il me semble .

Suchet

La maison de Pantoustier était, est peut-être toujours, entre la piscine des Travaux Publics et l'embranchement qui monte à la Province ou descend vers l'hôpital de nos années, sur la droite au dessus de la route, dans les arbres, avec une tonnelle de vigne je crois.
Les Roucher, Leméné et autres de nos prédécesseurs l'ont connu.
Les enfants scolarisés des colons du bled y prennaient cantine le midi à une certaine époque.. Comment y montaient-ils depuis leur école ????

Maison Pantoustier

Sauf erreur de ma part.
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