Beni Mellal .......... 2

Suchet, il y avait effectivement une troupe de Bouguemmaz qui avait fait la renommée de ce bled.
Leur spécialité, c'est Bou O'ghanim ( littéralement parlant, l'homme au roseau, en fait à la flûte en roseau exactement )

Voici un documentaire de 2M sur ce folklore, mais que dans les 2 langues du Maroc.
Bleon, je ne me souviens plus quelle année tu avais posté une photo de ce monsieur avec son entonnoir sur la tête ( toute ressemblance avec un certain gaspi des années 70 du siècle dernier n'est que fortuite ), le voici en action.

Autrefois, la troupe de Bou O'ghanim, l'homme au roseau et 3 ou 4 choristes aux véritables bendirs descendaient jusqu'à Azilal après les moissons. Ils passent de maison en maison et après chaque prestation musicale, ils ont droits à une dizaine de litre d'orge ou de blé prélevés sur le 1/10eme ( âchour) de la récolte ( impôt islamique) dont chaque exploitant doit s'acquitter en nature ou équivalent en pièces sonnantes au profit des nécessiteux.
Le soir venu, ils sont invités à passer la nuit par une maison qui a les moyens de les héberger confortablement. Après le diner, c'est spectacle garanti aux instruments et à capella jusqu'à des heures tardives de la nuit au cours duquel il est de coutume de leur donner quelques pièces comme à Jamâa el Fna.

Le lendemain, Bou O'ghanim s'en va ailleurs et ce sont les gnaouas qui sont de la partie, et ainsi de suite prestque tou l'été. Tous les troubadours viennent prendre leur part du 'âchour' .

Viennent ensuite les imdiazens, les moines girovagues (Heddawa, foqara, etc), les représentants de Zaouya. Tout le monde s'improvise percepteur en quelque sorte d'un impôt qui doit être distribué.

Bou O'ghanim



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/06/2011 11:36 par ogzilal.

Allez on va se faire quelques copines sur Beni Mellal.

C'est extrait des gnomes de Sidi Abderrahmane el majdoub, recueil qui a inspiré tant de chanteurs et orateurs populaires marocains parmi lesquels les célèbres Nass El Ghiwane et je vois que ce qu'en pensent les mecs était universel et continue de l'être un peu toujours d'ailleurs.

Pour la suite en PDF, c'est Ici , et on peut l'enregistrer sur son disque et le consulter tranquillement sans être tributaire du temps de chargement des pages.
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OGZILAL

Nous n'avons pas beaucoup d'intervenantes féminines, voilà une belle occasion de se manifester !

BLEON va pouvoir enregistrer ce bouquin sur son livre électronique

Merci, pour les commentaires plein de fraîcheur et de tendresse sur la culture berbère . Il y avait des prétendants pour profiter de la charité, ça défilait !

Merci Ogzilal

Kamel pour moi, fini. J'ai enregistré.

Mais je viens d'apprendre par la même occasion que Kamel signifiait aussi parfait, comme Dieu.
Donc parfaitement terminé, fini, achevé à la perfection.
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Donc rien à voir avec la célèbre marque.
chameau dromadaire= Jmel
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En parcourant ce livre, j'ai constaté que depuis toujours les humains se sont amusés avec les ambiguïtés du langage ou du contexte. Et les férus d'arabe ne se sont pas privés.
Les exemples que l'on me citait à une époque où j'apprenais les langages artificiels :
la fameuse phrase de Molière dont le sens peut dépendre du contexte 'Rodrigue, a tu du cœur ?' selon que l'on est autour d'une table de jeu, dans une boucherie, ou le châtelain qui s'adresse à son fils, le sens n'est pas le même ( dans les langages artificiels, c'est le bug assuré si l'on n'est pas dans le bon contexte)
L'autre exemple qui peut provoquer un bug à l'analyse :
La belle ferme le voile, c'est qui qui ferme le voile, c'est la belle. C'est quoi qui le voile, c'est la belle ferme!

Extrait de la page VII

Ici évidemment, c'est la lecture de droite à gauche qui donne tout son sens à l'ambiguïté à la phrase, seul l'ortographe du 2ème mot souligné en rouge change tout le sens ( Pour ceux qui pratiquent la méthode globale, ne vous fiez pas à la 2ème phrase car elle a été abrégée par l'auteur qui s'adresse à des initiés, en fait la partie soulignée en bleu est commune aux 2 phrases )
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Pardon, rendons à Corneille ce qui est à Corneille 'Rodrigue as tu du cœur?'



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/06/2011 12:56 par ogzilal.

Oh nom de Dieu! tu as juré! et moi aussi.
Au nom de Dieu tu as juré et moi aussi.
Dieu reconnaîtra les siens.

TASMIT
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OGZILAL
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BLEON
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en 28

Déjà une adduction d'eau à KASBAH TADLA

Un projet d'alimentation en eau de CASA par l'eau de l'oued d'Ouzoud
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Toujours en 28, le projet de BIN est déjà présenté
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Pardonnez moi si j'ai déjà envoyé cet article ?

Avant M LITAS,M GUILLERMONT, en 1929
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Citation
suchet
en 28

Déjà une adduction d'eau à KASBAH TADLA

Un projet d'alimentation en eau de CASA par l'eau de l'oued d'Ouzoud

C'est dommage que ce projet n'ait pas vu le jour car il aurait bien mis à l'abri de la pollution la fameuse rivière n'Omersid dont j'ai postée les photos, souillée aujourd'hui par les eaux usées d'une ville qui a grandit, j'ai nommé Azilal.

La grande dalle de pierre était autrefois le lavoir de toute une tribu. Les rochers au dessus, le séchoir. En été, c'est sur cette dalle que viennent les femmes pour laver les couvertures de laine qui ont souffert parfois des écoulements des toits en terre quand ils ne sont pas bien étanches.
Du haut de mes 10 ans, j'étais de corvée pour aller ramasser le bois mort, oh non pas pour un barbecue, mais pour entretenir le feu sous un grand baril d'eau chaude.
Et quand le feu a bien pris, j'avais quartier libre pour longer la rivière, un petit bambou à la main, au bout duquel 2m de fils de pêche, un hameçon rouillé et quelques verres de terre dans une boite. Les poissons n'étaient pas exigeants, ils se laissaient prendre facilement.
Les laveuses de laine que chantait Mririda étaient aussi de la partie, des toisons entières macéraient dans l'eau sous quelques cailloux, ensuite un passage dans un bain tiède avec un mélange d'une plante saponaire puis le séchage. Le stock à carder et à filer l'hiver est ainsi constitué.



Recuerdo
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Faut pas rêver

Si le projet de barrage déjà dans les années 20 paraissait vraisemblable, un pipe line d'Ouzoud à Casa me paraît un peu plus farfelu pour l'époque. D'autant plus qu'on ne semble plus trop en avoir reparlé même à partit du Bin el Ouidane une fois terminé.

Pas de souci, on peut maintenant dessaler l'eau de mer, même pour irriguer comme c'est déjà fait à Alméria.
Casablanca est bien placée.
Raymond Devos, on pourra peut-être ainsi empêcher la mer démontée de remonter.

Il me semble aussi que nous-même avons quelque peu fantasmé sur l'augmentation du rendement des céréales.
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En irrigué

Mais il s'agit de blé tendre.
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Je ne sais pas quelles ont été les solutions adoptées pour alimenter en eau CASA? pas l'eau d'Ouzoud ! le dessalement de l'eau de mer est utilisé dans le sud : DAKKLA et ailleurs. Le problème, c'est qu'il faut beaucoup d'énergie malgré les progrés . Pour plaisanter, la centrale de BIN pourrait servir à fournir l'électricité pour dessaler la mer afin de mieux 'irriguer le nord duTADLA car on sait que l'eau de l'Oum er rbia est un peu trop salée ! On a bien le système shadoko edf d'AFOURER ?

Ogzilal
C'est amusant que certains souvenirs soient assez universels: j'ai, dans ma jeunesse , accompagné ma mère au ruisseau voisin, le linge bouilli dans des lessiveuses, j'aidais à pousser un peu la brouette, ensuite , je pouvais pêcher les petits vairons à la main, m'amuser à faire des courses de petits bateaux pendant que ma mère rinçait le linge, c'était plus facile au ruisseau qu'à la maison . Ensuite on prenait les draps, chacun à un bout pour les tortiller et les essorer .
En ville, il y avait les lavoirs, royaume de ces dames, avec les commentaires décapants !

la rivière de ta photo, c'est l'oued Ouzoud ou un affluent lui même pollué de nos jours par les eaux d'Azilal ?
Je me souviens, du temps où la "route" de la cascade était épouvantable entre Ouzoud et les Ait Taguella, en vacances on s'est souvent installé à mi chemin à l'endroit où la route traverse un petit oued pour picniquer, on était tranquille, au frais, les pieds dans l'eau à l'ombre loin des foules de quemendeurs de la cascade

Suchet, c'est la rivière N'Omersid écrite Omerzid dans ton document. C'est la principale qui mène à Ouzoud telle qu'elle apparaît en bleu sur cet extrait Google earth. Elle est ensuite gonflée par un affluent de rive droite 'Tizeght' alimenté par une dizaine de sources vauclusiennes dans le temps, aujourd'hui asséchées pour cause de pompage 24h/24 7J/7 pour alimenter la dite ville en eau qui va servir entre autres à arroser du gazon anglais sans aucune modération.
2 autres petits affluents de rive gauche viennent s'y jeter mais leur débit est plus faible. D'autres sources le long de son lit augmentent un peu le débit mais le mal est fait.
Le lavoir se trouve au rond orange. Le violet, ma maison natale. Les sources asséchées au rond jaune.
Je reviendrai sur les sources asséchées dès que j'ai un peu plus de temps ce week end, j'ai une belle ballade à vous faire découvrir. On visitera ma piscine d'enfance, du moins, ce qui en reste, quelques vestiges.
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La fameuse céréale thimophévi à barbe blonde cultivée dans les hauts plateaux.
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