Re: Beni Mellal .......... 3

Suchet

Bien sûr ça doit être terrible de tout laisser par force, mais, même si c'est mal de l'extérieur au fond s'il n'y avait le barrage la région de béni ne serai plus prospère comme elle est aujourd'hui en plus chaque chose qui est vue mal au début finit par être accpetée et comprise après.

pour de ce qui est de la nourriture voilà "Shiar" fait par ma mère à la façon mellali
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Crêpes mille trous

Allez Orev, à tes poêles et pas besoin de perceuse pour les trous.

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Baghrir

Merci sam'i et merci bléon

Lecteurs fidèles de Béni Mellal....3, nous vous savons relativement nombreux mais aussi quelque peu silencieux.
Nous vous invitons à suivre nos nouveaux échanges relatifs au Bin el Ouidane sur la rubrique spécifique que nous lui dédions
LE BARRAGE DE BIN EL OUIDANE.

Pour ceux qui nés à Béni Mellal ou y ayant vécu à des époques différentes, qui y ont de nombreux souvenirs, si vous souhaitez voir la rubrique Béni Mellal perdurer encore, nous vous invitons à venir nous y raconter vos moments heureux ou moins heureux, vos anecdotes, les traces de votre séjour dans cette localité. A bientôt.

suchet et bleon ont ouvert un nouveau forum, consacré au barrage de Bin.

Mais, vous les Mellanis j'ai du mal à vous quitter.
Heureusent, Michel n'a pas mitraillé uniquement le barrage.
Alors voici la première photo d'une Diffa, le 27 mars 1952.
Je pense que le terme "Diffa" n'est plus employé aujourd'hui, mais plutôt "moussem" ou "fantasia"
Mais sur la boîte de diapo, il est incrit "Diffa des Aït Attab (dure 3 jours)
Pièces jointes:

Orev
Ta photo est intéressante, il y avait grande foule : un moussem annuel ?, le passage d'une personnalité ?

bonjour orev
je crois que diffa n'est pas un mot arabe ni amazigh , il est surtout utilisé en Algérie et aussi en Egypte , peut étre un mot turc

IL est possible que ce soit la version 1952 du moussem des Ait Attab en l'honneur de Moulay Aissa ( Ben Driss) . O n trouve des renseignements sur le web mais si un lecteur pouvait nous éclairer ce serait beaucoup mieux car ce moussem existe toujours, je pense .

Bouteille à la mer

J'y étais Suchet et un ami Jean Claude Soula avait fait de très belles photos en noir et blanc d'une fantasia. J'en ai l'agrandissement de l'une d'entre elles qu'il est difficile, vu sa taille, de scanner sur une imprimante ordinaire.

Mais mon propos est autre.
Même dans son bled natal Mirepoix je n'arrive pas à retrouver sa trace depuis 3 ou 4 ans que je cherche.
Il était professeur à Béni Mellal de la rentrée 69 à 71, puis ingénieur chimiste, il a trouvé un emploi dans une grande usine de Casablanca.
Il y fabriquait la pierre d'alun chbaa, vous savez, cette petite pierre qui arrête les hémorragies des coupures de rasoir chez les hommes mais beaucoup plus importante pour les femmes , au Maroc; qui leur sert à tromper un tant soit peu beaucoup leur tout nouveau mari le soir des noces.
Lui a trouvé chaussure à son pied, Christine, 52 rue de Bascunana où il habitait et revenait nous voir souvent à Béni dans les années qui ont suivi. Excursions comme pour ce moussem ou celui d'Imilchil... Bons souvenirs.
J'ai retrouvé la sœur de Christine, Geneviève, en Côte d'Ivoire en 79 et puis depuis 30 ans plus aucune nouvelle d'eux.

Si quelqu'un a de ses nouvelles, on ne sait jamais..... C'est lui à droite sur cette photo, avec trois des enfants Hamon sur ses genoux.
Pièces jointes:

Je n'y étais pas pour la version 52 mais 72 bien sûr.

Citation
doudi
bonjour orev
je crois que diffa n'est pas un mot arabe ni amazigh , il est surtout utilisé en Algérie et aussi en Egypte , peut étre un mot turc

Merci doudi pour cette contribution.
Je crois que Michel a travaillé sur un barrage en Lybie ou en Syrie, c'est peut-être de là que lui viens le terme 'Diffa'



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/09/2013 11:23 par orev.

Citation
bleon
Bouteille à la mer

J'y étais Suchet et un ami Jean Claude Soula avait fait de très belles photos en noir et blanc d'une fantasia. J'en ai l'agrandissement de l'une d'entre elles qu'il est difficile, vu sa taille, de scanner sur une imprimante ordinaire.

Mais mon propos est autre.
Même dans son bled natal Mirepoix je n'arrive pas à retrouver sa trace depuis 3 ou 4 ans que je cherche.
Il était professeur à Béni Mellal de la rentrée 69 à 71, puis ingénieur chimiste, il a trouvé un emploi dans une grande usine de Casablanca.
Il y fabriquait la pierre d'alun chbaa, vous savez, cette petite pierre qui arrête les hémorragies des coupures de rasoir chez les hommes mais beaucoup plus importante pour les femmes , au Maroc; qui leur sert à tromper un tant soit peu beaucoup leur tout nouveau mari le soir des noces.
Lui a trouvé chaussure à son pied, Christine, 52 rue de Bascunana où il habitait et revenait nous voir souvent à Béni dans les années qui ont suivi. Excursions comme pour ce moussem ou celui d'Imilchil... Bons souvenirs.
J'ai retrouvé la sœur de Christine, Geneviève, en Côte d'Ivoire en 79 et puis depuis 30 ans plus aucune nouvelle d'eux.

Si quelqu'un a de ses nouvelles, on ne sait jamais..... C'est lui à droite sur cette photo, avec trois des enfants Hamon sur ses genoux.

Oui, les forums c'est aussi pour rechercher des personnes perdues de vue.
J'espère, sincèrement, qu'avec ce message, tu vas le retrouver.

Autre photo, prise de l'autre côté (180°) de la 1 ère, enfin je crois ?
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A propos de la photo au 112 guitounes.
Pour éviter des discussions sans fin comme celles du dromadaire, j'ai laissé le temps faire son travail et ça a l'air de payer.
J'ai longtemps observé la photo, Aucun drapeau, donc point de cérémonie.
Une scène de la vie ordinaire du chantier, ou du moins d'un des quartiers du chantier si j'ose dire. Le quartier des travailleurs indigènes.

Suchet avait déjà répondu à moitié à la question en 2010 ici , mais il est vrai la question n'était pas posée à l'époque et par conséquent, la réponse n'avait pas été commentée.

J'ai mis en surbrillance le passage concerné. Et l'autre partie qu'est ce qu'elle devient ? Eh bien, elle loge sur place et où ? sous ces 112 guitounes, et il devait y en avoir d'autres au plus gros du pic.
Souvenez vous, ce sont les mêmes guitounes pyramidales en coton écru que l'on trouvait souvent dans les chantiers au bord des routes ( celles en vert kaki étaient réservée à l'armée ).

Les paillotes en dur sont probablement celles des permanents qui étaient là depuis le début du chantier été comme hiver, les guitounes, c'est pour les saisonniers de la période clémente.

Le cabanon en bois bien lasuré, je dirai le bureau des ressources humaines.

Et comme ces gens là gagnent du flouss, et bien une espèce de souk s'organise autour d'eux. Cuisine, coiffeurs, arracheurs de dents, tout doit y être.
On peut acheter son blé, son sucre, son thé etc. Les chemins sont mêmes visibles pour aller d'un coin à un autre.
Les camions au bout sont sûrement ceux qui embarquent ce monde sur leur point de boulot.

Quand à l'endroit, j'ai une petite piste que je cherche à confirmer.
Une chose est sûre, ce n'est pas l'endroit montré par orev dans sa capture malgré la similitudes des 2 construction car ça a l'air d'être une carrière où ça explose, et ce n'est pas le meilleur endroit endroit pour loger du personnel..
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orev

ces photos sont vraiment un archivage si important qui marque une époque du maroc et de béni, et dire que rien a changé depuis ce temps là juste le téléphone et d'autres trucs qui sont nouveaux le reste et le même :/

orev , doudi

le dico français dit: diffa: cérémonie avec un grand repas pour honorer des personnalités de marque en Afrique du nord ;le terme était très utilisé à une certaine époque: les DIFFAS du Glaoui étaient très célèbres mais Doudi a certainement raison le terme vient peut-être d' AL gérie et avant d'ailleurs .
Les photos d'orev montrent que ce moussem était très important déjà à cette époque et certainement bien avant ( et bien après ) .

Nous nous rapprochons.
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Suchet, orev
Quand j'ai lu diffa ici et j'ai cherché qu'en Algérie ça veut dire fête , j'ai vite pensé à une chanson de mariage du chanteur égyptien Farid El Atrache , ou le diffa est en pluriel , DOU'O DAFFA'IF ( j'ai séparé avec un accent pour prononcer le O et le I) seulement dans la chanson on parle de taper les "bendir" , en dialecte marocain , "adjoune" en tamazigh , ce mot diffa peut étre a été introduit au Maroc par les spahis et les tirailleurs algériens de l'armée française, aujourd'hui DIFFA c'est la porte
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Citation
doudi
Suchet, orev
Quand j'ai lu diffa ici et j'ai cherché qu'en Algérie ça veut dire fête , j'ai vite pensé à une chanson de mariage du chanteur égyptien Farid El Atrache , ou le diffa est en pluriel , DOU'O DAFFA'IF ( j'ai séparé avec un accent pour prononcer le O et le I) seulement dans la chanson on parle de taper les "bendir" , en dialecte marocain , "adjoune" en tamazigh , ce mot diffa peut étre a été introduit au Maroc par les spahis et les tirailleurs algériens de l'armée française, aujourd'hui DIFFA c'est la porte

Merci doudi pour ces explications.

C'est la fête....Et l'on danse....
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