Re: Beni Mellal .......... 3

A nos anciens profs (Bleon Suchet.....)
Je vais vous parler de mes profs français des années 70 non à Beni mais à Safi. Tous mes profs de Français, Math, Sciences, Physique et anglais étaient des coopérants français. Ils avaient tous la fameuse Renault 4L ou la R5. Je me rappelle de certains qui venaient dan les voilures avec le short de tennis. Dès que le cours est fini, hop, une partie du tennis (terrain tout près du lycée). D'autres, je me rappelle, venaient avec la voiture, avec une planche a voile sur le toit. Une fois le cours fini, direction les vagues de Safi. Des souvenirs inoubliables. Et la plupart de ces profs, une fois fini leur contrat, ne sont pas rentrés en France métropolitaine, il y a qui sont partis dans les Dom Tom, d'autres en Afrique et même au sud est asiatique.
Quand j'étais en France pour mes études sup, j'ai réussi a contacter un de mes anciens profs qui était retraité. Et ce qui est extraordinaire, il m'a donné toutes les adresses de tous mes anciens profs, car ils ont gardé le contact malgré les distances. J'étais vraiment heureux de les recontacter.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 23/11/2011 01:31 par Mesfiwi.

Un autre plouc aroubi de Béni Mellal

Pas de plage, de tennis ni de bridge.
En route pour le Tasmit et photographiant Mimi Compeau et Madame devant leur petit mezgour.
Pièces jointes:

Mou el jéïr à l'occasion

La chaux chauffe pour chauler la maison Choulet-Azzopardy
Pièces jointes:

Le plouc à la ville

Je me faisais beau pour aller sur la Corniche à Casa.
Il y avait complètement au fond après les Tahiti Plage et autres, un restaurant divin: Ma Bretagne.
Pièces jointes:

F djebel

Le pyrénéen plus à sa place aux Aït Anergui.

Une crue de l'Oued avait emporté la turbine qui fournissait l'électricité à l'ancien bagne.
Les Services Provinciaux avaient envoyé une équipe préparer les travaux de reconstruction.
Ils m'avaient embarqué.
Moi, Amrani, JP Dahène.
Pièces jointes:

MESFIWI
c'est gentil, j'espère que les coopérants auront, en général, laissé un bon souvenir . Tout le monde aura compris que dans mon esprit le terme plouc, on pourrait aussi dire blédard n'est pas trop péjoratif ; de toutes façon j'étais déjà plouc avant de venir, ça m'allait bien !

BLEON
tu es magnifique sur ces photos, en particulier en peintre en bâtiment !
plage :
on a bien essayé BIN et tous les endroits un peu baignables comme Ouzoud, c'était bien , un peu loin, pas comparable avec les plages atlantiques, les plages populaires et les sélectes de la Corniche
piscine/
on avait celle des tp, celle de k tadla et la municipale (eau glaciale)
bridge :
jamais vu à BENI mais je me souviens que les anciens( européens) se recevaient et qu'ils jouaient aux cartes, à quel jeu ??

Ceux qui aimaient ça pouvaient chasser , pêcher, découvrir la montagne et la culture locale .

j'ai l'impression que la vie sociale a changé à BENI apres l'ouverture des hotels Chems et Ouzoud

Bien que n'ayant que peu mis les pieds à CASA? J 'ai aussi un souvenir ému d'un resto; il fallait passer la douane , vers le phare !
Autre souvenir de ce genre , lors de visites plus tardives, les restos de fruits de mer à OUALIDIA.

On ne faisait pas trop de frais vestimentaires, on a eu la visite du Ministre de l'Education: réunion obligatoire à la salle de la Jeunesse, tenue correcte exigée ;là :grande mobilisation: un problème,presque personne n'avait de cravate, ni de costume: on a echangé des vestes, des chemises .. Bien sur les Anciens étaient équipés, on s'est fait chambrer, il faut aussi dire qu'on était venu avec une simple valise .

DAF, SAM'I?
Merci pour les photos (qui me servent de fond d'écran) et pour le...sfenj. En attendant de retourner à Beni je vais mettre la main à la pâte. J'ai trouvé une recette sur internet...Mais le résultat n'est pas garanti.
BLEON,
Ma Bretagne, La Mer ont tjs excellente réputation. Par contre l'hôtel des Princes (inoubliables petits déjeuners servis dans les chambres sur des plateaux en cuivre rutilants) semble avoir disparu du quartier Mers-Sultan.

Tasmit

y a pas de quoi en plus comme ça tu pourras suivre les actualités en toutes sortes, géo, info people, météo, histoire pour nous c'est un plaisir de voir une personne étrangère qui aime notre ville et notre culture, de plus, c'est comme un orientaliste

SUCHET
Aux dernières nouvelles le resto de poissons du port de Casa (après la barrière de la douane) existe toujours et jouit encore d'une bonne réputation.
A Oualidia les restos et hôtels se sont multipliés. Pas mal d'attrape-touristes. Cependant j'y ai découvert une bonne adresse: très bon restau (excellentissimes huitres) et très bon hébergement avec rapport qualité-prix inégalable ("suite" pour 200DHS!!!!). Si ma mémoire est bonne je crois que ça s'appelle l'araignée (de mer, bien sûr). Mais il faut que je vérifie.

bonjour Mesfiwi,

merci pour ton plan de Béni, il m'intéresse beaucoup car il mentionne la maison de la jeunesse au n° 10...malheureusement le n° 10 n'apparaît pas, sans doute est-il à l'extérieur du cadre!
ça m'intéresse car mon père était, en 51/54, directeur régional de la Jeunesse et des Sports et donc de la maison des jeunes qui a été bâtie entre 49 et 53! nous avions une villa de fonction juste derrière, dans les oliviers, près des terrains de basket; le terrain de foot n'existait pas encore mais ça n'a pas tardé à venir; la piscine actuelle n'existait pas non plus, à la place c'était les oliviers.
existe-t-il un plan de béni d'aujourd'hui, avec les noms des rues, surtout du quartier où était l'Hydraulique, la maison des jeunes, l'église...
l'Hydraulique était, en partant de la route qui va vers les Ouled Embarek, à droite de la route qui monte à Asserdoun (quel est son nom actuel?) dans le premier virage à gauche: il y avait les bureaux, et, au-dessus, les villas des ingénieurs, et encore au-dessus la ferme-école où j'ai étudié en 52/53...sous la férule de M et Mme Guillermont!
une photo de ce morceau de plan me ferait grand plaisir! mais peut être les noms de rue seront-ils en marocain?

bonne journée
la fortune

La fortune

Je n'ai pas non plus encore réussi à trouver un vrai plan de Béni avec noms de rues.
Si tu n'as pas Google Earth, télécharge-le et tu pourras t'approcher davantage que dans cette petite photo que je t'ai préparée sur la zone qui t'intéresses.
Ton virage à gauche.
Pièces jointes:

La fortune, tu veux sûrement dire le N° 8 car le 10 est bien visible en bas. Voici le plan en totalité légèrement remis à l'horizontale.

Astuce pour les images qui débordent du cadre, on peut les visualiser en totalité en faisant un clic droit sur l'image tronquée, un menu contextuel apparaît dans lequel on choisit l'option 'afficher l'image', éventuellement dans une autre fenêtre pour la garder sous le coude en cliquant sur l'option 'afficher l'image' avec la molette de la souris ou bien en maintenant la touche 'majuscule flèche' et clic gauche normal.

Bleon, pas mal le peintre avec la blouse de prof couleur de chaux!
Pièces jointes:

ogzilal et bléon, bonjour, salut tout le monde,

merci pour vos réponses et vos tuyaux!
j'avais déjà exploré ce quartier par google intermédiaire, mais plus on approche moins c'est net! de plus en 60 ans des changements non négligeables sont intervenus!
bléon, sur la photo tu as très bien situé le virage à gauche et marqué l'endroit où se trouvait l'Hydraulique, qui est apparemment devenue les Travaux Publics.
j'ai dû loucher un vrai coup en regardant le plan, car si je ne me trompe, c'est bien en 8 que se trouvait la "jeunesse".
si Daf, pouvait me faire une ou deux photo du devant de "la jeunesse" ce serait parfait, merci à l'avance!
peut être y voit-on les saules pleureurs que nous avions plantés, mon père et moi, avec l'aide d'un marocain nommé Mekki!
avec ce Mekki, on jouait au basket (au Club Sportif Mellali), au ping pong (à la Maison des Jeunes).
je l'avais "parrainé" pour entrer à l'Hydraulique justement (ou j'étais aide-dessinateur au bureau et porte-mire sur le terrain) comme tireur de plans sur papier Ozalid, on y respirait l'ammoniac à plein nez!
je suis rentré en contact avec l'Hydraulique en 92 au moment de reconstituer ma carrière. Mekki était toujours là et il m'avait envoyé des copies de mes lettres d'engagement en 53 et de démission en 55, afin de valider les trimestres.
depuis, j'ai déménagé plusieurs fois et son adresse s'est perdue dans le fatras des papiers! j'aimerais bien le retrouver...
personnellement, des photos de cette époque, j'en ai peu qui soient intéressantes au plan public; quand on avait un appareil photo c'était la plupart du temps un kodak box 6x9 qui servait surtout aux souvenirs familiaux! on avait toutes les peines du monde à finir la pello et il fallait attendre les tirages, résultat du développement! Mais pas de photographe à béni, c'était le libraire marchand de journaux qui envoyait les pellos à Marrakech ou Casa, ça revenait quelques jours plus tard!
je crois avoir lu dans des commentaires récents que béni avait changé depuis le protectorat...et comment! et tant mieux!
en 51, à notre arrivée à béni, il y avait environ 20.000 habitants, dont 18000 marocains, 1500 juifs et 500 européens dont 2 ou 300 français y compris les colons demeurant à béni avec leurs familles, le corps médical, les commerçants (peu étaient français), et bien sûr les fonctionnaires du Contrôle Civil, de la Poste, de la Jeunesse, de l'Hydraulique, de l'Instruction Publique (comme on disait alors) et j'en oublie !
mais cela n'est qu'un rappel car je crois l'avoir déjà écrit précédemment!
en 54/55, et après l'indépendance, beaucoup de juifs, de colons et de fonctionnaires (dont moi!) ont commencé à quitter le Maroc et je crois qu'il a fallu attendre 3 à 5 ans pour que la Coopération se mette complètement en place.
aujourd'hui, ces 3 à 5 ans constituent une césure nette. Les gens d'avant cette césure ont maintenant entre 70 et 85 ans, peu se sont mis à l'ordinateur, encore moins à Internet, cela explique la rareté des témoignages directs qui seraient pourtant bien précieux pour l'historique! dommage!

bonne journée à tous
la fortune

Il y avait des saules pleureurs magnifiques tout le long de Tameg'nount jusque derrière la Poste à l'endroit où elle traverse le boulevard pour longer la maison Arton.
Mais, devenant de plus en plus sale et les Ouled Hamdan se plaignant des déperditions d'eau pour leur irrigation, la municipalité a décidé de la canaliser et bétonner dans le début des années 70. Conséquence immédiate, les saules ont commencé a dépérir et à se transformer en squelettes. Bien sûr l'ombre rafraîchissante, oiseaux, poissons tortues s'en sont allés avec le charme du parcours.

En m'approchant au plus près(après ça devient flou), je vois quand même à gauche du stade une ligne de grands arbres suivant le zig zag de Tamegnount. Toujours des saules rescapés ?
Pièces jointes:

La fortune

Les terrains de basket étaient toujours en bon état en 65 ;
Sur internet J'ai vu qu'il y avait une équipe de basket à BENI faisant partie alors , de la Fédération française "district" d'Afrique du nord, un responsable était cité: j'ai perdu le nom . Une très bonne équipe existait à KHOURIBGA : l'OCK ( c'était plus facile avec l'OCP qui encourageait les sports° .
Je crois bien que l'Hydaulique a fait partie du GENIE RURAL puis peut-êre de l'Office chérifien de l'irrigation ?????
Il y avait aussi le GENIE CIVIL, devenu , peut-être les TP ?.
En 65, la pelouse du stade était moins verte, l'herbe rare, quasiment inexistante .

Suchet

Les Ouled Hamdan ayant dû maintenant lotir leurs terrains peut-être autorise-t-on le pompage de Tameg'nount pour arroser la pelouse.

Ogzilal

La blouse blanche et la dure vie de coopérant.
Il y avait en ce temps là un vilain journal qui nous tapait dessus à bras raccourcis et pour ne pas lire dans ses colonnes qu'en guise de coopérants le Maroc recrutait des boulangers qui sortaient comme moi de leur classe enfarinés pas la craie, j'avais récupéré lors d'un retour mes blouses blanches TP Chimie de la fac.

Après apparition d'eczéma sur mes mains, j'en étais arrivé, tellement la craie était mauvaise, à acheter les miennes à la librairie.
Comme je n'étais pas le seul à me plaindre, la direction avait fini par nous fournir des boites de meilleure qualité.
Et j'abandonnai ma blouse blanche qui me sert encore aujourd'hui.

bonjour tout le monde,

Bléon, tu as plus de chance (ou plutôt d'adresse que moi), tu arrives à obtenir une photo aérienne bien plus nette que moi!
en partant du stade et allant vers la droite, le carré marron est sans doute une salle de sport (basket?); entre cette salle de sport et la route qui sépare de la piscine, là étaient les saules jusqu'au coin de la rue qui descend vers le bas de la photo; la première villa à droite, dans cette rue, est la maison que nous habitions; à l'époque elle était entourée d'oliviers et après nous ce n'étaient qu'oliviers jusqu'à la route venant de Marrakech...une photo de cette maison me serait précieuse si Daf voit ce que je veux dire!
avec mon père et Mekki, nous étions allés couper de grosses branches sur des saules qui poussaient le long d'un ruisseau (trop petit pour qu'on le baptise oued) à la sortie de la ville sur la route de Kasba Tadla. on avait planté les branches dans des trous plein de boue épaisse et on les irriguait avec une séguia qui descendait d'au-delà de la piscine actuelle. ils avaient tous repris!
sur le carré verdâtre entre la salle de sport et ma maison, étaient les terrains de basket, bien goudronnés, aïe les genoux et les coudes en cas de chute!
le rectangle brun, à droite de la salle de sport doit être la salle de cinéma de la Maison des jeunes; une année, à Noël avait été organisée une fête pour la "gentry" locale avec des artistes venus de Casa; une tombola était lancée dont le grand prix était, pour les femmes, une robe de Maggy Rouff! pour les hommes je ne sais plus ce que c'était!
plus tard, en 58/59, j'ai bien connu l'OCK, où je jouais au volley, car j'étais revenu au Maroc pour y faire le cours de pilote d'aéronavale.
la base-école de Khouribga avait une équipe très forte et quelques-uns de ses joueurs (dont moi!) opéraient également à l'OCK.

bonne journée
la fortune

la fortune

le saule, en principe ,ça reprend bien .
Il y avait de fortes équipes sportives à khouribga, jette un coup d'oeil au site des "anciens de Khouribga, on parle aussi de la base aérienne .
BLEON
L 'oued, il est mort de la pression démographique, en 65, vers chez" toi" dans les jardins il devait encore avoir de beaux restes , tout le monde le dit mais plus en amont où il coulait autrefois au pied des anciens remparts, ce n'était pas trop brillant, devaient s'y deverser eaux sales et détritus . les jours de chaleur, ça ne sentait pas bien bon .
Tant que ce n'était pas trop bétonné cela devait s'épurer naturellement mais après !
L 'usine de conserverie avec ses 200 ouvrières en 2006 n'a pas pesé lourd, la valeur marchande du terrain bien placé était trop tentante .
Des beaux saules pleureurs ont du être replantés dans le nouveau jardin public, si j'en crois les photos que , par exemple DAF nous avait envoyées .
l'oued DAY, lui , déjà en 49 ne devait pas être beau partout: un réservoir à moustiques .
Pièces jointes:

LA FORTUNE

JE VAIS TE PRENDRE Q. Q PHOTOS . LA VILLA QUE JE CONNAIS DEPUIS MON ENFANCE ET QUI APPARTENAIT AU DOMAINE ET . DIS MOI SI IL AVAIT UNE PETITE PISCINE .

Suchet

Tu me rappelles qu'à la popote il y avait sur la table une grosse boite de Nivaquine et que José Gonzalez avait de temps en temps des crises de palu. Quant à moi, quand j'ai vraiment su ce qu'était une crise en arrivant en Côte d'Ivoire , je me suis demandé si ce que j'avais eu au Maroc n'en était pas ?

Bien que Tameg'nount fut un peu trouble au niveau dont tu parles (on imagine que sans égouts les infiltrations devaient ou doivent bien la rejoindre), il y avait une faune aquatique jusque derrière la Poste.

La fortune
Tu as peut-être une ancienne version de Google Earth. Tu devrais cliquer en haut sur "Aide" puis sur"Rechercher les mises à jouer en ligne".

La séguia d'au delà de la piscine, c'est Foghal qui nous irriguait jusqu'à Tameg'nout, les terrains étant situés plus haut que cette dernière.
Il y avait des tours d'eau des fois le jour, des fois la nuit.
Mais avec la naissance des lotissements, avec quelques poteaux électriques et une fine pellicule de goudron pour toute viabilisassions, sans égouts ni drainage des eaux pluviales, elle a eu de plus en plus de mal à nous parvenir et à la fin plus du tout.
J'ai pourtant encouragé pendant longtemps l'éguadier par quelques "petits cadeaux".
Par contre, par grosses pluies, ce sont les inondations qui sont apparues, l'eau ne sachant plus par où passer.