LE BARRAGE DE BIN EL OUIDANE

mis en ligne photos aujourd'hui, ici, onglet "escapades diverses" suite à la lecture de ce livre
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je crois bien , il y longtemps ,avoir lu avoir lu un extrait de ce bouquin (sous son premier titre ).
La scierie a bien existé , je me demande si on n'a pas vu des photos de vestiges .
Gandini en parle
Jacquot aussi dans ses souvenirs
Prostitution à l'hotel de Paris ? c 'était le rendez vous des notables , bonne table , le bar était plus populaire ; il était tenu par des européens ; la prostitution c'était plutôt dans des quantités de "maisons" spécialisées .
l a galerie de photos a un intérêt quasi historique .
Titouan Lamazou a publié 2 ouvrages sur la région ( Ait Bouguemes )
un roman d'action
un superbe livre de dessins

la réponse des barrages aux dernières pluies, preuve que si l'observation individuelle et localisée reste importante, le destin d'une région, d'un pays se joue à une autre échelle, le Bin el Ouidane avec son taux de remplissage de 8% fait peur, article de Medias24, ici
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MEDIA 24 dans des des numéros précédents par exemple celui du 22 janvier, nous expliquait que les niveaux alarmants de Bin el Ouidane n'étaient pas que le résultat des épisodes sévères de sécheresse mais aussi du transfert abondant des réserves vers d'autres régions comme celle d'El Kelaa et plus abondamment cet été , celle de Marrakech. Colère, bien sûr, des agriculteurs de la plaine du Tadla.

Oui , mais c'est un pb de sécheresse global quand même ,après il y a une politique de prélèvement de l'eau qui privilégie telle ou telle région ou activité . I l semble que dans le Tadla l'agriculture utilise de nos jours beaucoup des pompages dans les nappes .
si on ne prélevait pas d'eau ou beaucoup moins, c'est certain qu'il resterait plus d'eau dans le barrage ( prévu justement pour fournir de l'eau ) que l'eau aille dans le Tadla ou ailleurs ne change globalement pas grand chose .
I l semble que sécheresse ou pas , les prélèvements d'eau ( nappes , barrages ) excédent en général , ce que la nature peut produire .Depuis des dizaines d'années , les nappes sont de plus en plus profondes et polluées .
Alors avec la sécheresse , le choix de cultures gourmandes en eau , la population qui augmente et ses besoins etc .. I l y a forcément une crise .

Répression syndicalisme 1947 Bin
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24 06 47 PETIT MAROCAIN
Plusieurs articles concernant la répression syndicale à Bin ainsi qu'une importante surveillance militaire et policière .
3 commentaires :
- Le petit marocain , à cette époque , semble avoir une sensibilité favorable au syndicalisme et disons de "gauche "
- des syndicats semblent assez bien implantés à K Tadla et vouloir militer à Bin
- une censure semble exercée sur les journaux avec coupures
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Bien évidemment.
Ces articles de Média 24 ne minimisent pas la sécheresse, le rappel de ces délestages inhabituels explique seulement pourquoi le Bin est plus affecté et a plus de peine à se remplir que les autres barrages.
En ce moment c'est le déluge à Béni.

Ben Aomar était aussi une figure du PC ,Benzekri , je pense aussi .
Je crois aussi que Ben Aomar a été envoyé en Indochine
Naturellement, s'il tombe beaucoup d'eau à Bin , c'est une bonne nouvelle .

Beni Mellal bénéficie probablement d'un micro-climat favorable, car en ce moment à Kasba-Tadla, il fait 35°C et grand soleil

Pour plaisanter :
EN 1965 , chez les anciens , une idée était très majoritaire : depuis le remplissage du barrage le climat au rait assez nettement changé ( pluviométrie plus importante ) . Même le chef des TP le disait et c'était confirmé par des études sérieuses .
Alors , de nos jours , plus d'eau dans le barrage , donc sécheresse accentuée ????

Pluies parfois violentes, voire dévastatrices et chaleurs encore soutenues se succèdent. Bref, c'est l'automne des régions méditerranéennes, comme nous l'apprenions, naguère, à l'école .

Par curiosité et amusement , j'ai regardé les stats !
à Beni (octobre), il est tombé jusqu 'à présent ( le mois n'est pas terminé ) 45 mm , surtout samedi 8 :13 mm et vend 12 : 27 mm ( important pour une seule journée ! )
un peu plus que la moyenne ( 1987 2022 ) : 35 mm
beaucoup plus que l'an passé : 9 mm

à Kasba tadla : 21 mm , sans "grosses" averses comme à Béni , La moyenne1987 2022 étant 27 mm
conclusions : pour ce mois , on en revient à des moyennes habituelles
la pluviométrie est différente entre Beni et Kasba tadla aussi bien pour octobre 22 que pour les moyennes 87 2022 .
Je pense qu'il en est de même pour la pluviométrie annuelle .

L'avenir nous dira si au cours de la saison pluvieuse , les précipitations seront suffisantes pour recharger un peu le (les) barrages et les nappes . De toutes façon c'est un répit bienvenu
.
Historiquement , au moins depuis les années 30 et "la mise en valeur agricole" du Tadla , la question de l'eau est primordiale ( en particulier de l'irrigation ) avec la construction des barrages , et la multiplication des pompages .
Comme les besoins sont sans cesse plus importants , on arrive à un pic de ce que la nature peut produire ( sans parler de la sécheresse )

un peu avant l'histoire du tueur
Lafon emploie beaucoup le mot "français" ; dans son esprit ,les travaux barrage , irrigation sont pour les colons français .
il y avait aussi des paysans marocains sur ces terres .
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Bonjour
C'est avec beaucoup de retard que je réponds à cette photo postée le 08 mai 2022 par tadla60.
J'avais posté en 2017 plusieurs photos de cette passerelle de "Tilmigrane" ICI

Le reportage était très intéressant , daté 1923 , c'est à dire un peu après la prise de la mystérieuse O UAOUIZERT mais à mon avis , si ma mémoire ne me joue pas des tours , il s'agit du pont de Bin el ouidane pour rejoindre Azilal, assez référencé et détruit lors de la mise en eau du barrage , certainement surveillé en 51 ce qui n'a pas empêché Hansali de franchir la rivière .
D ' après quelques indices , un autre pont plus en amont devait permettre d' accéder plus facilement à Zouia Ahansal . Il aurait aussi été démoli avant la mise en eau . L 'endroit se serait nommé Tilmigrane ? .
Plus tardif , le fameux pont suspendu dit de Tilouguite remplacé il y a quelques années .
Dans les temps anciens , il y avait des gués ou des radiers et peut être des ponts berbères rustiques ?

Ça me fait repenser au pont, bien en amont, qui s' était écroulé il y a 4 ou 5 ans (???) au passage d'un camion trop volumineux en direction de Tagleft. Je suppose qu'il a été vite réparé, c'etait un des 2 accès à cette bourgade. J'irai peut-être faire un tour au souk, très animé,du dimanche.

merci OREV, je n'avais pas remonté le fil de la discussion ; je crois avoir vu l'existence d'un bac sur le Bin el-Ouidane, il est mentionné sur les cartes au 1/50 000° et au 1/100 000 de la fin des années 1970 ; aujourd'hui pas vraiment un bac, au moins un bidule qui transvase les touristes d'un point à un autre (enfin quand le lac aura repris du volume, taux de remplissage le 20 janvier 2023, 11,3 % pour 14,3 % le 20/01/2022 - l'hiver 2022 fût très sec et chaud au Tadla) avec Horaire/Time table : illisible camp 9h30 ; illisible camp 9h40 ; Hôtel Bin el Ouidane 10h00 ; Widiane Suites and Spa 10h30 ; Hôtel Chems de Lac 10h45 ; les gorges d'Ahansal 11h15 ; Gîte d'Aganbou 14h00
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les clichés perdurent
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très bon photographe publicitaire !
le bac a plus ou moins remplacé le pont de" Tilmigrane " pour ceux qui ne voulaient pas faire un grand détour en amont .Le pont de BIN a été remplacé par le passage sur la digue après un petit détournement de la route vers Azilal .
Autrefois , une base navale existait , les bateaux s'affrontaient en régates dans les années 60 ;plus récents les bateaux de promenade touristique et les bateaux pour les pécheurs .
Existe sur Europeana un reportage sur la visite à Bin de la reine Paola , belles photos, surtout de la reine (possible en 2004 ou 2006 ).
V u aussi une vieille carte du Tadla .
I l est possible que ces docs aient déjà été publiés sur le forum .