Re: Beni Mellal .......... 4

par deux fois en quelques jours, des radios (France Inter, puis France Culture) évoquèrent la sécheresse au Maroc, un article sur le site de France Info, ici
en 1951 il avait beaucoup plus sur le Maroc (Le Petit Marocain du 27 ami 1951) les dieux furent cette année là cléments ou bien les cieux ?
Pièces jointes:

Pas étonnant que la pluie fût abondante en 1951, c'est l'année de ma naissance! Je l'attire...

À l'époque où l'Afghanistan interdit aux petites filles d'entrer au collège il est bon de savoir que dans les campagnes marocaines (Ait Atteb par exemple)les familles déshéritées perçoivent une allocation conséquente (2000dhs/semestre)si elles permettent à leurs propres filles de poursuivre leurs études. Voici donc une bonne nouvelle,glanée lors d'une de mes dernières balades.Bien précieuse par les temps glauques qui courent...

qui attribue cette allocation ? l'état ou des acteurs de ce qu'on appelle la société civile ?

nos amis "paysans" d'Ouled Abdellah possèdent une ferme totalement isolée, le ramassage scolaire "public" n'existe pas et pourtant tous leurs enfants possèdent le bac et le dernier poursuit des études d'ingénieur à Rabat ; d'autres amis de la campagne scolarisent leurs enfants à Kasba-Tadla où ils possèdent des attaches familiales permettant d'accueillir ces enfants la semaine

au Maroc l'école publique accueille dans des locaux exigus de très nombreux enfants (45 dans la classe d'une nièce de mon épouse) avec des emplois du temps à trous car toutes les classes ne peuvent pas avoir cours en même temps par manque de place ; si le privé fait fortune (développement délibérément encourager par le gouvernement) le public officie dans des locaux terriblement démunis

A priori c'c'est l'état mais il faut vérifier.
Qqs frémissements semblent indiquer que l'état prend conscience du marasme de l'enseignement public. En resterons nous au stade des discours? À suivre...

Bonjour
Je parcours le Forum que je n'ai pas Lu depuis très longtemps, je me souviens très bien de ces toboggans il y avait aussi un manège et des balançoire, mes parents nous y emmenaient quand j'étais mome fin des années 80 début des années 90 , votre photo me fait vraiment plaisir, je dois avoir des photos de cet époque qui traînent chez mes parents

Je viens de lire un livre dAbdellah Taia, paru il y a peu de temps , je crois . Le début se passe, si on peut dire à Béni

"Vivre à ta lumière"?

oui

Abdellah Taïa évoquait déjà le Tadla dans un très beau livre "Mon Maroc" (édition Séguier 2000) ; c'est "normal" sa mère est née au Tadla ; cet auteur est aussi le premier écrivain marocain a avoir affiché son homosexualité en utilisant son vrai nom ; Rachid O., autre écrivain marocain homosexuel restant "anonyme" ; dans TelQuel 277 de juin 2007, un portrait de lui parut, même Paris-Match l'évoqua dans un numéro consacré au Maroc de Mohammed VI (exemplaire à Kasba-Tadla dont je ne me souviens plus de la date de parution, mais comme nous partons récupérer notre voiture la semaine prochaine, je retrouverai ce doc)

Egalement un article du 24 février de cette année à propos de Vivre à ta lumière, toujours dans l'excellente revue Tel Quel.
Tout cela disponible sur internet.

mis en ligne aujourd'hui, ici (onglet poème, textes et peintures) un texte d'Abdellah Taïa "ma sorcière bien aimée" paru dans Match du Monde fin 2005
Pièces jointes:

j'avais, par hasard, découvert cette histoire de soldats marocains engagés dans la guerre d'Indochine, qui se rallièrent aux combattants communistes et furent "piégés" jusqu'à leur rapatriement le 15 janvier 1972 à la base aérienne de Kénitra avec pour certains leur femme vietnamienne et leurs enfants (premier livre lu sur le sujet "Casablanca Hanoï" de Nelcya Delanoë et Caroline Grillot, L'Harmattan 2021)
voici un extrait de Poussières d'Empires de Nelcya Delanoë (PUF 2002) née au Maroc et dont le père médecin soutint les indépendantistes marocain
Pièces jointes:

suite du témoignage de Chiên, fils de Saïd, à propos de leur retour au Maroc
Pièces jointes:

extrait d'un livre dont je déconseille l'achat (35 euros), tant il est mal écrit, mal structuré, truffé d'erreurs d'impression et la translittération du "darija" en caractères latins fantaisiste, "Le Maroc des Traditions et des coutumes" de Rita El Khayat, L'Harmattan 2021 (comment cet éditeur a pu laisser passer un tel manuscrit ?)

et puis du parachutisme, ici
Pièces jointes:

14 000 sauts , c'est beaucoup pour une seule personne !!
je sais bien que des croyances, superstitions, rites ou traditions ne sont pas du domaine de la raison mais là c'est "curieux " de nos jours !
Que le darija ne soit pas transcris très correctement par des oreilles étrangères peut se comprendre mais pour un livre , de plus écrit par une marocaine ? cela peut être exagéré et irrespectueux !

/Sa ..deuxième ..vie/....."Il l'aura passé à courir après des papiers".
C'est, hélas, toujours le sport n*1. Des journées entières à attendre, en général vainement, un document, une photocopie, un coup de tampon, une signature.
Pas de progrès sur ce plan- là, comme m'a dit ce printemps un ancien élève " avec le temps ça se peaufine".

auparavant ... une droguerie (boulevard Mohamed V) de Beni Mellal faisait office de galerie d'art ; nous y avons acheté plusieurs tableaux dont celui-ci ; étonnement le ou la peintre signe à l'envers dans le coin en haut à gauche (dimensions de la toile : 75 x 55 cm)
Pièces jointes:

suite à la communication sur K T
O n apprend que le curé Adrien était fort actif en 48 , des messes à Tilouguit ! , basé à K T , le pont passerelle n'était pas construit ? U n "sacré" trajet en passant par la stèle du futur ermite .
Les offices chez Doerfler, possiblement un des 2 bienfaiteurs pour la"fondation " de l'église de BENI .
Il y avait déja une chapelle St Geneviève à Ksiba en 48 .
Pour l' histoire de l'église de Béni ? se reporter à l'article de Casa cité du 27 10 51 , je ne crois pas publié sur ce forum ? éventuellement si quelqu'un veut bien le mettre ou le remettre ?

merci Suchet, pour la référence de 1951
sur gallica le journal est référencé Casa Cité alors que la première page affiche MAROC MONDE
dans l'article je note que " première messe y fut célébrée en septembre 1936 par le R.P. Dapzol, aumônier militaire, qui devait construire plus tard les églises de Kasba-Tadla et de Saint-François de Casablanca." Cela permet enfin, mais cela doit être confirmé, d'avoir une date pour la construction de Notre Dame du Tadla à Kasba-Tadla, après 1936, ce qui n'est pas tardif mais recoupe l'étude de cartes postales de Tadla où l'église est absente
voici l'article (découpé pour qu'il reste lisible, source gallica.bnf.fr/BnF)
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