TOURIA CHAOUI : PREMIÈRE AVIATRICE DU MONDE ARABE

j'ai eu la même impression mais on ne sait pas si c'est en arabe ou en français .

pour la jeunesse
Pièces jointes:

Si ça peut vous aider dans votre enquête : Al Adam, quotidien phare de l'Egypte, sort chaque vendredi une édition en français : Al Aram Hebdo. Pas inintéressante. Un des derniers vestiges de l'époque où notre langue avait une grande importance dans le pays des pharaons.

Al ADAM ??
Je ne sais pas ou plus la traduction française des mots ARAM et ALLAM ou ALAM ?
En EGYPTE ,j"ai le souvenir d'avoir lu, "dans le temps" Le progrès égyptien en français , je ne sais pas si ce vestige existe toujours .

Le petit marocain du 16 11 49
il précise l" organisation d'un grand événement culturel en relation avec la fête du Trône (je crois par ailleurs que c'est la première à "être fériée"?) .
Organisée avec la participation de l'Agence moghrebine d'information et El ALAM dans un des plus beaux cinémas avec spectacles de gymnatique , concert musical et surtout le plus grand événement littéraire de l'année! : un concours de textes lus en public (textes en relation avec la fête du trône ) .
Tenue : smoking et présence du prince Moulay Hassan .
Touria Chaoui , fille d' Abelwaheb , a été une des lauréates

Al Aram (la pyramide), bien sûr . La tablette écrit ce qu'elle veut, il faut la surveiller comme le lait sur le feux!
Le Progrès égyptien a, parait-il, rendu l'âme. Je le lisais parfois lors de mon séjour . Il se réduisait déjà à 4 pages.

Al Aram Hebdo peut se lire aussi sur le net. Edifiant!

Et "feu" sans x, c'est encore mieux.

Le Progrès aussi .
journaux du 12 et 15 juillet :
sortie de l'hôpital Colombani de T Chaoui, petite fille de l'ancien Amine de Moulay Idriss et fille du directeur de l'Agence Maghrebiennne d'information .
cérémonie en l 'honneur du Doc Chenebaud discours et bouquet de T Chaoui
Elle est en partance pour la Savoie
E lle semble assistée par l'association féminine de Mme Amina Sebag , présence de dirigeants de l'aéroclub .
Vers la même époque , dans Carnets de vol , revue des Ailes chérifiennes , une lettre de Jacqueline Auriol qui félicite T Chaoui premiere jeune femme musulmane à obtenir un brevet de pilote

S Chaoui semble dans sa saga indiquer un tournage en 48 et sa soeur "dans les 13 ans "
Cinevie et de nombreux journaux font des reportages sur ce tournage en mai 46 .
Cinevie , dans 2 articles differents 7 et 10 ans pour la jeune " tunisiennne "Turia Chaoui et pour la" Shirley Temple marocaine" .La vedette de la version arabe, d'après eux est Gabsi qui tient le même rôle que Marchal , A Chaoui ayant un rôle secondaire . Swoboda dans ses intervievs félicite surtout Gabsi .
Je pense qu'il y a peu de gens qui ont vu l'acte de naissance de Touria Chaoui !!
Le film est sorti en version arabe en mai 47 à Casa , la promotion, dans les journaux ( Petit marocain ) est à la gloire de Gabsi, pas un mot sur Chaoui .
Les propos de Swoboda sur ses tournages au Maroc ne sont pas toujours très clairs . les dialogues, en langue arabe littéraire moderne,sorte d'espérento , seraient du Tunisien Noureddine afin d' être compris partout Afrique du nord , Egypte, Pakistan ..... ( plus vaste commercialisation ! )
Ailleurs on nous explique le contraire , c'est à dire que cet arabe littéraire ne serait pas compris , en Tunisie et encore moins en Egypte ou plus loin . Je me demande quel est cet arabe LITTERAIRE MODERNE !
D'expérience personnelle , Dans les années 60 au Maroc? Il y avait l'arabe dit classique parlé et écrit par assez peu de Marocains et le marocain langue usuelle (darija?) , parfois avec des variantes régionales , mal compris en Tunise et encore moins en Egypte . ???
Les journaux racontent aussi de manière pittoresque les aventures de l'équipe de Swoboda en particulier du coté de Ksar es souk avec ses joyeuses activités de" colonies de vacances" .

En ce qui concerne l'Institution Lalla Amina .
Dans le livre, il est écrit que TOURIA CHAOUI fonde et dirige l'institution qui a tout de suite un grand succès : les élèves étudiant la couture, la sténo et éventuellement dirigées vers le nouvel aéroclub qu'elle fonde et dirige aussi . .
Cela ne peut se passer qu'aprèsl la fin 54 55 ou 6 ( naissance de Lalla AMINA , voyage de la famille en Espagne , sultan exilé etc ..
Cette institution existe toujours , sur son site , je consulte l'onglet "historique" , nulle mention de Touria Chaoui ,chronologie peu compatible on indique le rôle primordial de la famille Benjelloun Toumi pour la fondation ,une mise en sommeil pendant plusieurs années et l'ouverture officielle en 57 par le Roi .
Il y a donc un pb ?Il serait plus plausible qu Touria Chaoui aurait plutôt un rôle "d'ambassadrice" comme je l'ai trouvé dans un article .

Par ailleurs en 56 à sa mort ,, sur Combat , il est dit qu'elle a crée une école de coupe et de sténo , ce qui est possible mais je ne pense pas que ce soit l'institution L Amina qui n'existait pas officiellement .
En tous cas cette histoire n'est pas claire .

C'est toujours le darija qui fonctionne au quotidien. La langue classique est plus ou moins comprise par les anciennes générations grâce aux films égyptiens, cinéma prolixe et parfois de grande qualité, dont elles furent abondamment abreuvées . L'égyptien se rapproche assez de l'arabe classique et peut-être davantage de son dérivé "moderne", employé surtout dans les médias. Par contre les habitants du Nil ne comprennent pas du tout le darija marocain. Il suffit par exemple de prendre la liste des fruits et légumes pour s' apercevoir qu'il n'y a pas souvent de points communs entre ces 2 langues. Grande déception personnelle quand je suis arrivé au Caire et que j'ai essayé d'd'utiliser mes rudiments de darija. Panique dans le regard de mes interlocuteurs!!!
La jeune génération est peut-être la plus à plaindre...Elle n'a même plus le recours du français qui est devenu une vraie langue étrangère. Il est désormais extrêmement rare de pouvoir tenir une discussion avec un jeune Marocain. On essaie, en hauts lieux,de les convaincre que leur salut viendra de la maîtrise de l'anglais. Ce n'est pas gagné. ...
Et le berbère? Pour l'instant, simple vitrine officielle du plurilinguisme qui s' étale sur les panneaux au bord des routes, aux fronton des édifices publics.
On vient de fêter, avec trompettes et bendirs, dans les médias la nouvelle année berbère 2793...dans l'indifférence générale.
REPONSE A UNE VIEILLE QUESTION DE DAF: en tapant "dernière panthère tuée à Beni Mellal " dans Google on retrouve la page 80 ou 81 de "BENI MELLAL. ..1"

Je n'ai toujours pas compris clairement quel était cette langue arabe littéraire moderne en 46 et les commentaires linguistique de cette époque

SUCHET a fait sur TOURIA CHAOUI un nouveau et sérieux travail de recherche à partir des archives qui est des plus intéressants.

Ses questions et remarques ont du sens que ce soit sur les institutions Lalla Amina, celle créée par TOURIA (coupe et sténo), ou l’aéroclub.

Concernant le film de SWOBADA en version arabe, il me semble comprendre que le père Abdelwahed CHAOUI apportait la troupe des comédiens, aidait à diriger les acteurs en traduisant les désirs du réalisateur exprimés en français.

Le rôle de la jeune TOURIA a été cité dans des revues de cinéma, vu son jeune âge, je suppose.

.

il existe d'assez nombreux reportages en particulier de la Vigie sur les différents lieux de tournage ( en 46 ). Concernant les acteurs , c'est un peu confus ;
I l est certain que Chaoui ( père et fille) ont eu des rôles d'acteurs dans sa version arabe .
Dans l'un de ces articles on peut lire :
" la petite Turia CHAOUi joue avec une superbe aisance malgré ses 10 ans ... la Shirley Temple marocaine ...Son père Abdou est une réplique en arabe d' Aimé Clarion auquel il ressemble d'ailleurs "
Plus loin "il est assistant du metteur en scène pour la version arabe "
Les 2 Chaoui semblent déjà connus par leurs prestations théâtrales ,la fille pour son jeune âge et le père pour ses pièces en arabe tirées de Molière ( c'est assez élogieux ) .
L'auteur de la version arabe serait un Tunisien (Noureddine ) mais c'est assez confus , parfois contradictoire .
La musique ( version arabe ) serait de JOUINI . Un tunisien qui serait venu avec son orchestre et son épouse chanteuse .
J'ai trouvé ailleurs : une séquence tournée alternativement par Maria Casares et un jeune garçon André Glado puis parKaltoum et le petit Mohamed Chaoui !!! .
Gabsi (cf Marchal ) aurait donc eu le rôle principal .
Pour ce qui est de version arabe , on note parfois (dans la presse ) des contradictions dans les attributions de chacun
En 48 . Vigie :mention du "dessinateur Jean Bezancenot" et du producteur Lagzaoui ( ailleurs c'est Hervé Misssir !!! )
En 47 , je note sur la pub pour la sortie en arabe 2 noms en grosses lettres Gabsi et Kaltoum et aussi on indique des sous titrages en français . Je me pose toujours la question de savoir la nature de la langue arabe du tournage .
il faut savoir que SWOBODA a tourné aussi le documentaire sur Béni Mellal dont on a parlé dans un autre forum avec en vedette la cavalière et enseignante Mme Litas , .