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Les juifs berberes

Re: sommes nous juifs berberes(mekomiym) ou juifs espagnols( megourashims)
02 mars 2005, 12:22
la boheme OULTMA IAAZZAN
BRAVO de nous faire partager tes decouvertes AKKMI SSERBAH REBBI
GMAM ZEGH MERRAKCH HASSAN
Re: sommes nous juifs berberes(mekomiym) ou juifs espagnols( megourashims)
04 mars 2005, 03:22
Et pourquoi ne pas dire les choses plus simplement : une nouvelle religion est arrivée elle a été adoptée par les Berbères. Il n'y a aucun doute. Pas partiellement ou en coexistence avec un autre groupe plus juif qu'eux. Les Berbères arrivaient du paganisme et ont adhéré. De la même manière que d'autres ont adopté le christianisme ou plus tard l'Islam. Ensuite viens le débat de qui est le vrai juif du faux.
La question est spirituelle elle n'engage que chacun d'abord.
Pour ma part en tant que berbère, je suis heureux de découvrir qu'il n'y avait pas de portes où on voulait en mettre.
Sur place, parce que je suis rentré de Montréal cet été, je me suis aperçu que chez les musulmans, par les prénoms, par les pratiques, il y avait des choses qui n'avaient rien à voir avec l'Islam. Petit à petit j'ai découvert qu'on appartenait à tous ces univers culturel mais mieux que ça, on ne pouvait pas cacher l'histoire car tôt ou tard un curieux la sortira.
Merci de nous offrir cette tribune qui sent le thé à la menthe et la fleur d'oranger assis à l'ombre du figuier, je me rappelle.
Fraternellement
Re: sommes nous juifs berberes(mekomiym) ou juifs espagnols( megourashims)
04 mars 2005, 15:08
JE SERAIS CURIEUX DE SAVOIR SI MON GRAND-PÈRE M. ABRAHAM DADOUN QUI A SELON TOUTE VRAISEMBLANCE VÉCU À OULAD MOUMEN DOUAR SE TROUVANT À 20 KM AU SUD DE MARRAKECH PUIS À CASABLANCA, SERAIT UN BERBÈRE JUDAISÉ. Y AURAIT-IL MOYEN D'AVOIR DES RENSEIGNEMENTS À CE SUJET? ET SI OUI CONTACTEZ-MOI À MON ADRESSE COURRIEL : dcharles@sympatico.ca

CHARLES DADOUN.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/06/2007 18:29 par clementine.
A TOI COUSIN DE NOTRE IZZA GENINI L'AZIZA ET A VOUS TOUS QUI M'AVEZ DEMANDER DE CHERCHER.

voila on va remonter le plus loin possible dans l'histoire,

Juba II, né en 50 avant notre ère et mort en 23 de notre ère, était l’Aguellid, roi de la Mauretanie (partie occidentale de la Berbérie). Il avait régné à Iol-Caesarea (Cherchell), capitale de son royaume.

Etre souverain ne lui suffisait pas pour accomplir son itinéraire d’homme passionné par les sciences, les lettres et les arts. Il était au devant de toutes les connaissances de son époque. « Juba II, dit Pline l’Ancien, fut encore plus célèbre par ses doctes travaux que par son règne ».
Il était admirablement respecté et reconnu par le monde hellénistique. C’était un lettré savant, érudit rompu à toutes les innovations. Ce qui poussa les Grecs à ériger sa statue auprès de la bibliothèque du gymnase de Ptolémée à Pausanias, en signe de reconnaissance. Tous les savants de son époque, et même plus tard, s’accordaient à voir en lui une intelligence inégalable. Plutarque le considérait comme « le meilleur historien qu’il y ait eu parmi les rois (...) qu’on le compte parmi les historiens les plus savants des grecs ».

Il consacra sa vie entière à l’étude des lettres. Son long séjour en Italie, pendant son exil, lui permit de fréquenter les plus célèbres des bibliothèques. Il cultivait à l’occasion l’art de la poésie. Un jour, il adressa des vers à l’acteur Leonteus qui avait mal interprété son rôle dans la tragédie « Hypsipyle », parce qu’il avait trop bien dîné.

Il meubla sa mémoire prodigieuse de connaissances très étendues en géographie, en histoire générale et naturelle, en arts, en poésie, en grammaire et en philologie latine et grecque. Pour enrichir sa belle bibliothèque dont certains ouvrages puniques furent hérités de son grand-père Hiempsal, il acheta de vieux manuscrits grecs, latins, et puniques. Il utilisa de nombreux copistes et s’entoura de collaborateurs avertis pour puiser les sciences dans de vieux documents en voie de disparition. Ainsi, il possédait la copie du texte original du « Périple d’Hannon ».
Il recueillit les bibliothèques de Carthage que le sénat romain avait jadis abandonnées aux princes de sa famille. A tout ce qu’il extrayait des manuscrits, il tentait d’apporter des renseignements concrets. Ayant consulté des livres puniques sur la source du Nil, il y organisa des expéditions. Avant lui, les thèses soutenues par les historiens, les géographes, les voyageurs affirmaient que la source du grand fleuve « Le Nil » se trouvait dans les montagnes du sud marocain. Pour vérifier ces théories, selon Promathos de Sanos, le savant roi Juba II délégua des scientifiques sur le terrain. Pline l’Ancien ajouta que « d’après l’enquête qu’a pu faire Juba, le Nil prend sa source dans une montagne de la Mauritanie inférieure, c’est-à-dire du Maroc, non loin de l’océan ».

Juba II envoya également des marins-chercheurs sur les îles Canaries dites « Iles des Bienheureux » ou « Iles Fortunées », pour avoir de plus amples informations sur la vie de la faune et de la flore, bien que ces îles aient été déjà visitées par les Phéniciens. L’expédition partit des îles Purpuraires, l’actuel Mogador ( Maroc). « Les îles fortunées, écrit Pline d’après Juba, sont situées au midi un peu vers l’Ouest des Purpurariae (...) ».
Juba II avait une puissance de travail et une fécondité intellectuelle illimitée. Il égala sans l’ombre d’un doute, à son époque, par ses vastes connaissances, les hommes de lettres et les érudits du monde grec et latin tels : l’historien Tite-Live, Alexandre de Milet, dit le polyhistor " celui qui sait beaucoup ", le compilateur Diodore de Sicile, Didyme d’Alexandrie, surnommé Chalken-téros " l’homme à l’estomac d’airain" et auteur de plus de 3.500 traités, le romain Varron, à l’érudition formidable.

On ne connaît malheureusement que neuf titres de ses ouvrages, d’après Fulgence. Il en aurait publié beaucoup plus, d’après Suidas. La langue grecque était sa langue de prédilection, ce fut dans cette langue qu’il écrivit la plupart de ses ouvrages. Plutarque rangea ce roi érudit parmi les écrivains grecs. Ses ouvrages ne sont connus qu’à travers des textes et fragments très courts, rapportés par Pline l’Ancien, Plutarque et Athénée, à l’exemple de : Description des oiseaux de Diomède. Hôtes d’une île du littoral Apulien. Eloge de la cuisine, extraite d’une comédie d’un Athénion " les Samothraces ". Le traité " Libyca " écrit en l’an 6 de notre ère.

Selon les historiens, les " Libyca " se composaient d’ au moins trois livres qui contenaient, semble-t-il, des matières fort diverses : Géographie, histoire naturelle, mythologie etc.... C’est probablement dans ce traité qu’il avait inséré les enquêtes sur le Nil et les îles Canaries, qu’il avait étudié des animaux d’Afrique, la botanique, par exemple : le citron, qu’Héraclés avait fait connaître aux grecs, car les fameuses pommes d’or cueillies du jardin des Hespérides,( a larache) , n’étaient autres à vrai dire que des fruits du citronnier. Juba II relatait non seulement le départ du héros, chargé de ces fruits, mais aussi sa venue avec des guerriers grecs qui avaient pris position en territoire Mauritanien.

Etienne de Byzance, lexicographe, nous révèle un autre ouvrage de Juba II. Il s’agit de deux titres : " Histoire romaine " et " Archéologie romaine ". Dans le premier livre, il décrivit la population primitive de l’Italie avec ses souverains : Latinus, Lavinium, Enée, Ostie. Dans le second, il présenta la cité Numance, les guerres d’Espagne du deuxième siècle avant notre ère, l’enlèvement des Sabines, la condamnation de Tarpéius par Romulus, épisode de la campagne de Scylla en Grèce en l’an 68 avant notre ère.

Le traité baptisé " Similitudes " était très vaste : il réunissait quinze livres au moins. Il mettait en relief des usages romains dans la vie publique et privée, en démontrant quelques origines helléniques. Il consacra également un ouvrage, " Babyloniaca ", au peuple assyrien, les " Arabica ", relatif aux Indes, Golfe persique, Mer rouge, Ethiopie, Egypte etc.... Dans un de ses livres, il rapporta que son médecin personnel Euphorbe avait trouvé dans la montagne de l’Atlas au Maroc une plante pourvue de vertus admirables. Le suc qu’elle contenait éclaircissait la vue, rendait inoffensif le venin des serpents et d’autres poisons. Pour cet exploit, il donna le nom d’Euphorbe à cette plante, qui le garda jusqu’à nos jours.












Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/03/2007 15:30 par clementine.
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juba2.jpg
Un certain nombre de prénoms berbères attestés depuis l’Antiquité "ont été redécouverts ces dernières décennies et sont de plus en plus employés aujourd’hui, d’autres sont de créations récente, d’autres encore relèvent du traditionnel".

Dans plusieurs traditions des peuples berbères (guanche, targui, chleuhs, kabyle...) le choix des prénoms se faisait selon un présage ou quelconque signe intervenant au moment de la naissance. Le prénom revêtait un pouvoir magique sensé accompagner l’enfant tout au long de sa destinée,exactement comme chez les israelites.





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banner_kabyle.jpg
Azul

voici pour vous quelques noms berberes:

nora c'est de l arabe et ça veut dire fleur (nor = fleur ) donc nora en est le feminin.

Amayas qui veut dire "guépard".

Anir est un nom amazigh qu’on trouve au Maroc et signifie parfait

daris du verbe udrus,drus,idras qui veut dire etre rare

VOICI POUR VOUS QUELQUES SITES BERBERES

<[www.mondeberbere.com];

<[mahj.org];

<[www.zlabia.com];

<[www.cbf.fr];

<[www.primo-europe.org];

<[www.col.fr];

<[shill.over-blog.com];










Modifié 2 fois. Dernière modification le 21/03/2007 15:31 par clementine.
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Le mot berbère est dérivé du grec barbaroi et retenu par les Romains dans barbarus, puis récupéré par les Arabes en barbar et enfin par les Français avec berbère.

Ce terme désigne avant tout les «gens dont on ne comprend pas la langue», c'est-à-dire les étrangers. Par extension, le mot a signifié «sauvage» ou «non-civilisé». Les Berbères se désignent eux-mêmes par le terme Imazighen (au pluriel); au singulier, c’est le terme Amazigh (berbère) qui est employé. Le mot tamazight désigne leur langue (berbère) et Tamazgha le territoire auquel ils appartiennent (la Berbérie). Le mot Amazigh signifie «homme noble» ou «homme libre».

PHOTO 1958
BERBERE JUIVE DANS LA VALLEE DU DRAA



Modifié 2 fois. Dernière modification le 11/08/2007 00:05 par Dafouineuse.
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CARTE DE GEOGRAPHIE





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Re: sommes nous juifs berberes(mekomiym) ou juifs espagnols( megourashims)
03 octobre 2005, 01:59
Bonne année a tous

pour le nom andijar : il y'a une tribu aux environ de tanger qui porte
le nom anjra ( parfois j est prononcé dj) ils se pourrait que des anjras ont immigré en espagne et ont bati la localité dont est supposé
deriver ton nom ???
en tout cas il existent d'autres exemples similaire : dans les environs de tanger on retrouve des localité qui porte des noms de tribus rifaines
gznnaya, bni ouryagej : ces localites etant habités par des rifains.
ceci d'un coté de l'autre des etudes recentes en genitique ont prouvé que les berberes sont genitiquement tres proche des andalous que les moyen orientaux, et que 80 % des marocains sont berberes => les arabes marocains sont arabe de culture mais berbere d'origine !

mes amities





Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/03/2007 15:34 par clementine.
Re: sommes nous juifs berberes(mekomiym) ou juifs espagnols( megourashims)
04 octobre 2005, 02:27
c'est encore moi ... je m'excuse d'avoir ecorcher ton nom ( andijar! )
en tapant histoire + anjra voila ce que j'ai trouvé :

[www.bladi.net]

ce haroun etait fils d'un caid des anjras a l'epoque des portuguais or
haroun est un peu rare comme prenom chez les musulmans du maroc ....
de la j'avance la theorie suivantes :
les anjras avant d'etre musulmans etaient juifs et comme leurs territoire
est boisée et depuis lequel on peut voir l'espagne ils se sont specialisés
dans la construction des bateaux de la leurs noms injarns ( menusiers en berbere ) puis une vague d'islamisation arriva, une partie des injarn a du
prendre refuge dans l'autre coté du detroit l'autre partie a du se convertir a l'islam.
quelques sciecles plus tard une vague d'arabisation arriva les injarns
ont changé leurs noms en anjras.








Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/06/2007 17:58 par clementine.
Re: sommes nous juifs berberes(mekomiym) ou juifs espagnols( megourashims)
17 février 2006, 13:52
bonjour,
j'ai 20 ans et je cherche à nouer contact avec les juifs berbères de la région de ouarzazate et plus précisement du coté de Ait Ben Haddou d'où est originaire ma grand mère et qui ont émigrés en Israël. Si vous avez des infos pour m'aider dans ma recherche merci de m'informer.

Merci d'avance :-)


par contre j'ai beaucoup questionné ma grand mère sur son village qui est célèbre Ait Ben Haddou et sur la vie de tous les jours. Et ce qui ma surpris c'est qu'il n'y existait pas de "Mellah" dans son village . juifs et musulmans fetaient les fêtes des deux religions et ils avez même une fête commune. Les voisins de la maison familiale etaient juifs. Y'a tellement de choses surprenante a dire sur les berbères juifs et les berbères en général (soit dite en passant et si on peux dire ainsi plus marocains que les marocains).
Pour plus d'infos contacter moi parce que j'ai un projet qui me tiens vraiment à coeur et qui consiste à monter quelque chose ( une association ou autre) avec les descendants des berbères juifs habitants en israël qui partages les même racines que moi, des racines qui maleureusement disparaissent avec le temps.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 15/06/2007 18:29 par clementine.
Histoire de la berberiti?
26 janvier 2004, 01:30
Azul fellawen

Avant tout autre chose, faut d'abord connaitre l'histoire des berberes d'Afrique du Nord, les Autochtones de l'Afrique du nord (les premiers habitants d'Afrique du nord...Alors je vous mets des sites sur plusieurs sujet concernant du peuple Imazighen ( Les hommes libres).

Avant tout, l'histoire du Yennayer (Année berbere) Assewgaz Amegaz fellawen (Bonne année tout le monde)
[www.kabyle.com]


Histoire berberes:
[www.mondeberbere.com]
[www.mondeberbere.com]
[www.congres-mondial-amazigh.org]

[www.chez.com] <== C'est l'histoire de l'Afrique du Nord pas seulement de l'Algérie smiling smiley

On nous prétent d'êtres des descendants des Atlantins alors pour les interressés cliquez dans l'onglet Atlantides :
[artchives.samsara-fr.com]

Et aussi pour situer la grandeur de la langue Imazighen en Afrique du Nord :
[carto.eu.org]
[hokis.free.fr]

En parlant de religion voici s'en une :
[www.mfa.gov.il]
[www.kabyle.com]

Bonne lecture ...

Re: Histoire de la berberiti?
26 janvier 2004, 12:47
salut fils de Izza ( immess n izza ) = ( messinissa )

tous le monde est conscient de l'hitoire des berbers du nord afrique ! .
oui nous savons tous !!!


j'aimeria bien si vous pouvez noius parler de la relation entre juif et berbers .

Yassar



Yassar Ben-Soly
Re: Histoire de la berberiti?
26 janvier 2004, 14:20
Les Juifs berbérophones des pays chleuh et tamazight avaient, avec leurs dialectes vivants et un folklore qui n'a rien à envier à celui de leurs voisins musulmans, une littérature orale traditionnelle et religieuse dont il ne subsiste malheureusement que les quelques vestiges que l'auteur du présent article a recueillis à une date récente. Dans la vallée de l'Atlas, dans le Sous et aux confins sahariens (comme aussi, semble-t-il, dans certaines contrées algériennes et tunisiennes), ils constituaient naguère de petites communautés groupées dans des mellahs et établies là depuis des siècles sinon un ou deux millénaires. Aujourd'hui, on n'en trouve guère de trace ; depuis l'indépendance du Maroc, ils ont immigré en bloc en Israël.

Laissons de côté le problème de l'origine de ces communautés et l'hypothèse très controversée de la « judaïsation des Berbères » (H. Z. Hirschberg, Histoire des Juifs d’Afrique du Nord, Jérusalem 1965, 2 tomes en hébreu, et compte rendu dans Journal of African History, VIII/3, 1966), il nous importe de savoir que le berbère a été, jusqu’à ces dernières années, l’une des langues vernaculaires des communautés juives vivant dans la montagne marocaine et le Sud du pays. La plupart d’entre elles étaient bilingues (berbéro-arabophones) ; d’autres semblent avoir été exclusivement berbérophones, comme à Tifnut ; de cette dernière catégorie, nous connaissons quelques individus isolés, immigrés en Israël et repérés à Ashkelon. (Sur la distribution géographique des communautés juives du Maroc, notamment dans l’Atlas et le Sud marocain, et sur les migrations internes de leurs populations, voir H. Zafrani, Vie intellectuelle juive du Maroc, Pensée juridique et Droit appliqué dans leurs rapports avec les structures socio-économiques et la vie religieuse…, thèse de doctorat, dactylographiée, 210-21 ; sur les Juifs du Dadès et les autres communautés berbérophones, voir ibid., 171 sqq. et, du même auteur, Pédagogie juive en Terre d’Islam, Paris, 1969, 33-8). Dans la vallée du Todgha (Tinghir), dans la région de Tiznit (Wijjan, Asaka), de Ouarzazate (Imini), à Ufran de l’Anti-Atlas, à Illigh et ailleurs, non seulement le berbère était un parler juif de communication dans le milieu familial, social et économique et dans les contacts avec les autres groupes ethniques et confessionnels, mais il constituait aussi, à côté de l’hébreu, la langue de culture et de l’enseignement traditionnel qui l’utilisait pour l’explication et la traduction des textes sacrés comme le judéo-arabe ou le vieux castillan dans les communautés de langue arabe ou d’origine hispanique ; certaines prières, les bénédictions de la Torah entre autres, étaient dites uniquement en berbère, dont le rôle est attesté dans la liturgie pascale, ainsi que nous allons le voir. Une documentation écrite et sonore sur le folklore et la vie intellectuelle de ces communautés berbérophones a été réunie : quelques textes bibliques dans leur version hébraïque et berbère, cantiques liturgiques et chants de fêtes qui marquent les grands moments de l’existence juive (circoncision, bar-mitsva, mariage, etc.) et notamment la Haggada de Pesah, la pièce la plus importante et la plus précieuse de notre collection et qui présente à nos yeux un intérêt capital pour la connaissance des traditions linguistiques et culturelles d’un monde trop peu exploré quand il en était encore temps, appartenant à une diaspora longtemps ignorée et désormais irrévocablement disparue. (Une liste de ces documents a été publiée dans H. Zafrani, Compte rendu d’enquête, dans Journal asiatique, CCLII/1 (1964) ; nous en avons recueilli d’autres ultérieurement, en Israël même).

Ce dernier document est la version intégrale en berbère de la composition liturgique que les Juifs récitent au cours de la veillée pascale et dont le thème fondamental est l’histoire de la sortie d’Égypte, accompagnée du hallel (groupe des Psaumes CXIII à CXVIII qui entrent dans la liturgie des grandes fêtes et de certains jours solennisés). C’est une traduction traditionnelle, comme il en existe en judéo-arabe ou en ancien castillan, du texte hébraïque par rapport auquel elle présente néanmoins des variantes et des nuances d’interprétation. Le texte en a été transcrit, à Tinghir, dans la vallée du Todgha à une date récente (vers 1959), en caractères hébraïques carrés munis de voyelles (on ne connaît, à ce jour, aucun autre manuscrit transcrivant un texte berbère en caractères hébraïques). Certaines ambiguïtés et bizarreries morpho-syntaxiques qui en rendent parfois la compréhension difficile, sont consécutives au procédé habituel de la traduction littérale, aux « décalques » berbères du texte hébraïque, la récitation berbère recouvrant celle de l’original hébraïque, soulignée par le même rythme et la même mélodie. La langue de notre Haggada s’apparente à la tamazight, ensemble des parles des Berabers ; elle est néanmoins caractérisée par des traits composites qui en rendent difficile une localisation précise ; elle suppose l’existence d’une langue littéraire qui n’est pas le parler d’un groupe donné, ni d’une époque déterminée (voir P. Galand-Pernet et H. Zafrani, Une version berbère de la Haggadah de Pesah, Texte de Tinhir du Todhra (Maroc), Paris 1970, Supplément au tome XII des Comptes rendus du G.L.E.C.S.).

Re: Histoire de la berberiti?
25 février 2004, 08:17
Salut Massinissa

J'ai ete tres impressione par l'article que tu as publie. Je n'ai vraiment
aucune idee du sujet Judeo-Berbere et pour moi il est encore au stade de mystere et, quoi que je sois tres curieux et assoife de relever ce voile qui decouvrirait peut etre mon identite originelle, je ne sais ou commencer mon instruction.

Mais toi qui me fait l'effet "d'en savoir long"' pourrais tu me dire d'ou tiens tu l'article ou chapitre que tu publies ici? Comme tu as omis de le signer, j'en deduis qu'il n'a pas ete redige par toi mais seulement recopie d'autre part... Et au debut tu ne nous dis pas non plus que tu soumet a notre lecture certains passages rencontres dans un livre ecris et publie par l'auteur xxxx - (ce qui devrait lui revenir de plein droit..).
Alors je compte sur toi pour lui faire justice car je sais que c'est un simple oubli de ta part.

Aurais tu par hasard un exemple d'ecriture Berbere? Je suis tres curieux de savoir a quoi cela ressemble.
Sait on quels etaient les croyances et les cultes berberes avant leur rencontre avec le judaisme ou l'islam?
De quelle facon enssevelissent ils leurs morts?
Et si les recherches avancent la possibilite qu'ils soient d'origine Cananeennes a t on essaye de prelever des fragments de tissus humains
issus d'antiques tombes d'Israel et de l'Atlas, afin d'observer dans leur ADN un possible lien genetique? Et leur structure morphologique?

On m'a dit que le nom de ma famille est d'origine Berbere et ton article nous raconte que les berberes pourraient descendre des cananeens et de leur chef militaire Goliat - Alors de la a ce qu'il soit un cousin germain...!!

Bien amicalement....................................................................Lily

Re: Histoire de la berberiti?
27 février 2004, 02:36
A tous nos amis juifs qui sont nes dans les montagnes el les plaines de l'Atlas:
Vous me voyez ES-TO-MA-QUE...!! vraiment je n'avais aucune idee!! oui bien sure je savais qu'il existait des Berberes et qu'il y avait meme de la musique chleuh qu'on diffusait a la radio. Mais, etant enfant, je ne savais RIEN DE RIEN de ce que vous racontez la- toute cette richesse, cette histoire qui pose plus de questions auxquelles elle ne peut y repndre... Tous ces juifs qui ont vecu la bas et qui parlent encore cette langue dont il me semble, l'origine est enterree quelque part en canaan ou autre part... mais c'est formidable!! et tout de meme je suis scandalise et revolte contre mes parents et contre le systeme d'education marocaine qui n'a pas pense introduire dans ses methodes, des rudiments d'histoire, de langue et d'anthropologie des berberes et des juifs berberes en particulier. Avez vous des temoignages enregistres? de la musique? des chansons? un dictionnaire peut etre? j'ai demande a ce que qq nous montre un exemple d'ecriture berbere et j'attend cela avec impatience... Je crois qu'il est meme possible de nous envoyer un document dans lequel il y aurait un exemple sonore de la langue ou la musique berbere. Collectez donc les documents et temoignages avant qu'il ne soit trop tard ou que cela devienne dans mille ans, l'ambition des archeologues...!
Amicalement........................................................Lily

Re: Histoire de la berberiti?
01 mars 2004, 04:42
A Lily,

Le Berbère écrit ressemble un peu aux lettres grecques et ce qui est amusant, c´est qu´il s´écrit et se lit de gauche à droite comme dans les langues latines...!

Encore là, peu de gens connaissent cet alphabet.

"A"



Message modifié (01-03-2004 19:30)
Re: Histoire de la berberiti?
01 mars 2004, 06:52
Salut Andre.
Evidemment tu voulais dire " de gauche a droite " cela s'entend..
As tu vu personellement cette ecriture? les lettre son rattachees ou detachees. Tu dis qu'elles ressembleraient au ciryllique? ont ils une litterature? une histoire connue que d'eux seulement? des legendes. Ils savent qui ils etaient avant de devenir musulmans. sont ils TOUS musulmans? Pour moi c'est fantastique, c'est comme re-decouvrir l'amerique..! Joseph Flavius parle d'un peuple vivant en afrique du nord ayant une langue gutturale at aigue et selon ses dires "<<qui ressemble aux cris des betes>>" Il parlait de peuplade vivant la bas il y a pres de 3000 ans - lui meme ayant vecu au debut du premier siecle de notre ere.
Je suis curieux. Je crois que ca va etre l'objet de mes prochaines etudes en plus des Khuzars.
Il faut que je retrouve un exemple de leur ecriture...
Merci Andre................................................................Lily

Re: Histoire de la berberiti?
01 mars 2004, 09:28
A Lily , Albert, et bien entendu à Lagrou

Quelle erreur de ma part......., mais bien sûr de gauche à droite!! Je m´excuse.

Alors....., vous aimeriez bien visualiser cet alphabet ...?? bon, je vais vous faire languir encore quelques jours ... je dois d´abord faire un scaning et ensuite je vous l´enverrais directement à votre adresse e-mail .

"A"



Message modifié (02-03-2004 19:59)
Re: Histoire de la berberiti?
03 mars 2004, 00:40
Message à Lagrou;

J´ai essayé de t´envoyer l´alphabet Tamazight à ton adresse e.mail, mais ton compte est surchargé et mon message m´a été retourné avec la mention "Compte surchargé".

Si je dois faire un nouvel essai, tu devras "débarasser" ta boite à courrier .
"A"
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