Casablanca

La société déléguée par la ville pour le ramassage et le traitement des déchets ne répondra pas au nouveau appel d’offres lancé par la Communauté urbaine de Casablanca.elle jette l'éponge !
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Citation
alain76
ils volent les plaques dégout

Salut Alain,

Je pense que tu es un peu trop rapide à tirer des déductions.. Je pense plustôt que la plaque a dû se casser et les 2 moitiés sont tombées tout simplement dans l´égout: D´ailleurs, la plaque voisine est félée et bientôt elle aussi disparaitra .

"A"

bonjours André

désolé mais de nombreuses plaques dégouts disparaissent à Casa ,les vols se produisent la nuit
mêmes les trottoirs ne sont pas épargnés ! ....d'autres photos ?

des personnes balisent les endroits ou les plaques ont été volées avec des cartons car le personnel de la ville n'intervient pas
Pièces jointes:

Citation
alain76
bonjours André

désolé mais de nombreuses plaques dégouts disparaissent à Casa ,les vols se produisent la nuit
mêmes les trottoirs ne sont pas épargnés ! ....d'autres photos ?

bon, je suis convaincu maintenant. Mais c´est tout de même incroyable, que ces plaques représentent tellement de valeur .

Quand je pense aux risques que courent les piétons en marchant sur les trottoirs, surtout lorsque la nuit tombe... ils risquent de se casser une jambe ou pire encore, s´ils trébuchent dans un égout mis à nû..

Enfin, c´est vraiement triste de revoir sa ville dans un tel état.

"A"

Je pense aussi que cela mérite une attention. Sur la première photo en question, la plaque du milieu est brisée et bientôt, les deux moitiés iront certainement tomber dans l’égout. Ce qui laisse supposer que la première plaque avait connu vraisemblablement le même sort. De même sur la derrière photo, la plaque manquante est signalée par des balises en carton !
Ce phénomène de disparition des plaques des égouts de la ville de Casablanca posent un problème de santé publique. En effet, il suffit une vieille dame qui trébuche dans un égout, et l’on est devant un accident grave. Ou encore, et j’espère que cela n’arrivera jamais, qu’une épidémie éclate ; ces égouts sans couvercles, a ciel découvert, constituent des canaux de transmission des corps bactériologiques à travers les réseaux souterrains de la ville. Somme toute, une question à prendre très au sérieux.
Cependant, ces observations sélectives relevées dans ces photos ne permettent pas d’établir de façon structurelle et cohérente ce phénomène, encore moins ses causes. Il y a donc une lacune de connaissance ; et il convient, en premier temps, de faire des interviews semi-dirigées avec les habitants du voisinage i.e. les gardiens d’immeubles, gardiens des parkings, les commerçants, etc. bref toute personne cible qui constitue une source d’information. Ensuite, en deuxième temps, conduire une compagne de sensibilisation d’envergure auprès des medias et de l’opinion publique en ayant en main des éléments de preuves et surtout des causes clairement identifiées. L’enjeu du remède entraine un budget conséquent en terme de faisabilité ; et donc des taxes. Et oui, qui paie ? Au fait, il s’agit d’une politique d’aménagement urbain qui doit être inscrite à long terme, et non pas un traitement ponctuel, comme à l’occasion du passage du convoi royal lors de la fête du trône.
Concernant les plaques. Elles sont faites en fonte grise, de l’acier à forte teneur de carbone. Un matériau très dur, qui absorbe la vibration due au bruit de la circulation, mais de l’autre côté, fragile. Contrairement aux aciers ordinaires, à faible teneur de carbone, les plaques faites en fonte grise, et de surcroit exposées à l’eau de la pluie, sous l’effet d’oxydation, fragilisent et finissent par se briser. Il faut compter aussi les travaux à répétition des lignes téléphoniques, lignes électriques, etc. qui en employant des marteaux piqueurs générant de fortes vibrations, peuvent constituer des causes crédibles de ce phénomène de la cassure des vieilles plaques, puis de leur disparition au fond des égouts de Casablanca. Par ailleurs, y aurait-il peut –être un lien entre la fréquence de vibration des marteaux piqueurs et la raideur de la fonte grise (?) Cette hypothèse est sérieuse : dans la mesure où même le verre qui est une matière faite en silice est aussi dur mais fragile, casse sous l’effet des vibrations acoustiques. A savoir que les roches aussi se brisent sous l’effet des va-et-vient des vagues déferlant au bord de la mer.
Sérieusement, l’hypothèse du vol n’est pas crédible. Non seulement parce que Casablanca est une ville ou la sécurité est source de préoccupation majeure comme la plupart des métropoles du monde, y compris NY, mais tout simplement ces plaques en ferraille n’ont strictement aucun intérêt domestique pour les petits délinquants. Et par conséquent, le mobile dans ce cas semble difficile à déterminer.
La photo du tramway et de l’âne tirant péniblement une charrue à côté des conteneurs d’ordures représente bien plus que cette problématique d’hygiène et de propreté de la ville. Trouver l’équilibre entre la compétitivité et la qualité de vie ; tel est le dilemme socioéconomique dans lequel est pris le Maroc, comme tant d’autres économies émergentes au virage du 21 siècle. Mais comment sortir de cette impasse ?
L’initiative de prendre ces photos est louable dans la mesure elle dénonce un fléau qui sévit dans les rues de la ville de Casablanca et cause un préjudice au bienêtre de sa population, qui ne saurait espérer que vivre dans un environnement plus agréable. Je propose un slogan: the only cure for litter is you.

Faut pas se voiler la face
Si on pique les plaques en fonte c'est qu'il y a un profit à en tirer et la fonte, voyez-vous, comme son nom l'indique, ça font.
Alors, surtout quand la matière première est gratis, pourquoi pas se faire de l'argent comme avec les câbles électriques.

Voici pour donner des idées aux voleurs de plaques de Casablanca,un joli tajine en fonte et deux marmites aussi en fonte mais peut-être d'aluminium.
Alors surveillez bien aussi vos bouteilles de butagaz. Par ici , plus bas près de l'Equateur, on les vole et vous les retrouvez après fonte et recyclage sous cette forme sur les marchés.
Pièces jointes:

Bon, c'est du vol !!

Je viens de mettre la main sur un article aujourdhui.ma , paru cette semaine sur la page facebook de la gendarmerie royale, et date du Mercredi 11 decembre 2013.

[gendarmerieroyalemarocaine.blogspot.ca]

À Casablanca, plus de 50 plaques d’égout ont été volées, dernièrement, par une bande de malfaiteurs, apprend-on d’une source policière. Suite au vol de l’une d’elles, la Lydec a déposé une plainte auprès de l’arrondissement de Hay Hassani.
Les investigations menées par les limiers de cette région ont été soldées par l’arrestation d’un jeune homme en possession d’une plaque, a ajouté la même source policière. Conduit au commissariat de police et soumis aux interrogatoires, il a avoué être membre d’une bande de six employés d’une société chargée de l’entretien et de la débouche du réseau d’assainissement pour le compte de la Lydec.
Toujours selon la même source policière, le mis en cause a précisé qu’ils ont commis plusieurs vols de plaques d’égout qu’ils ont revendues à des receleurs pour partager enfin le butin. La même source a ajouté que le suspect a avoué avoir volé, avec la complicité de ses cinq autres collègues, plus d’une cinquantaine de plaques surtout à Hay Ennassim et à Hay El Hassani. Les policiers de l’arrondissement de Hay Hassani ont mis la main sur deux receleurs. Tandis que les cinq complices du mis en cause principal sont encore en fuite.

À vue d`œil, ce tagine moderne revêtu d`une même peinture n`est à priori pas fait entièrement en fonte. Rien qu`au reflet de la lumière, il est facile de constater que le couvercle est fait d`une matière différente de celle de la base. Celle-ci, en contact avec la source de chaleur, est supposée d`être ductile. C`est cette qualité qui est en effet recherchée dans la fonte ; et qui permet d’obtenir de meilleur résultat de cuisson que la terre cuite. Tandis que le couvercle, de par sa forme conique, sert seulement à emprisonner de la vapeur ; et est généralement fait en céramique. Question de coût et de poids bien sûr, sinon l`ensemble serait massif inutilement et plus cher. Les deux autres marmites sont en alliage d`aluminium et le reste sont sans rapport avec la question. Techniquement parlant, une plaque d`égout peut tout à fait servir de matière première pour mouler une base de cet ustensile. Mais il reste tout de même à garantir à sa surface intérieure, en contact direct avec les aliments, une propriété d`anticorrosion. Par conséquent, un traitement superficiel est sans doute nécessaire. Ce procédé de nitruration consiste à élever la température de cette surface intérieure jusqu’ à la transformation martensitique de sa matière ; ensuite pulvériser uniformément une couche des éléments additifs anticorrosifs. On est donc très loin de la fabrication artisanale des tagines en terre cuite. Est-ce qu’une entreprise spécialisée dans ce savoir-faire va-t-elle s`associer, même en temps de crise, à des fournisseurs genre des petits délinquants qui collectent des plaques d’égouts en catimini dans les rues au milieu de la nuit ? Sur le plan de marketing, comment son service après-vente va justifier ses stratégies auprès l`association de défense des consommateurs ? Comment réagiront les consommateurs qui découvriront par le communiqué des services de police que leurs ustensiles sont faits à base de la ferraille récupérée et volatilisée des égouts ?

Mais il y a aussi l`aspect culturel plus important: le tagine est un symbole de construction identitaire. Et fort heureusement, le terme n`a jamais fait l’objet stéréotype. Il est même importé par toutes les cultures du monde pour son ingéniosité culinaire et connait des améliorations comme le témoigne cette photo de tagine à base de fonte. Il n`est donc pas certain que ce fait divers de disparition des plaques d`égouts puisse être récupéré en vue d`alimenter une « taginophobie. »



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/12/2013 13:46 par to-be-free.

to-be-free
Je serai surpris que LE CREUSET qui fournissait déjà du temps de nos arrières grand mères la quasi totalité des cocottes en fonte noire ou émaillée en couleur qui équipent bien des foyers français ( j'en ai une rouge acquise au Maroc qui date d'avant guerre) présente un couvercle qui ne serait pas en fonte: clic

Je ne serai pas surpris par contre, vue la grande réputation d'habileté des artisans marocains, que l'un d'entre-eux soit capable de fournir une imitation très attirante d'un quelconque ustensile, tajine ou autre, en fonte.

Quant à l'association de défense des consommateurs ( d'ordures ?) que vous évoquez, où est-elle ? Elle ferait bien de se remuer un peu le popotin pour contribuer à rendre Casablanca propre

Une idée des prix pratiqués.

Il n'y a pas qu'à Casablanca. 200€, ça fait combien de dirhams ?
200€ pour une plaque de 25Kg ça fait 8€ le kg

Cliquez surPyrénées Orientales

Bnjours à tous .

voici un article paru en octobre dans le journal Marocain " la nouvelle T"

Casablanca: Le Conseil de la Ville se réveille…enfin !
23/10/2013 | Classé sous: Actualités,National | Publié par: LNT
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Bidonville

Depuis le dernier discours royal au Parlement, qui a sévèrement pointé du doigt la gouvernance locale de Casablanca, c’est l’état d’urgence déclaré au Conseil de la Ville de la capitale économique. Réunions, rencontres, concertations entre responsables et délégataires se font à un rythme incessant. L’heure est apparemment à la mobilisation tous azimuts dans le grand espoir de rectifier le tir, voire de sauver la mise ! Mohamed Sajid, le Maire, et ses adjoints Brija, Lhaya et autres Joudar, ont semble-t-il trop végété dans leurs luxueux bureaux pour s’enquérir des véritables problématiques dans lesquelles est engloutie la ville la plus peuplée du Royaume. Le message royal est sans équivoque en la matière : la gouvernance locale c’est, d’abord et avant tout, le terrain. Sur un autre registre, il semble que cette élite locale, aux commandes depuis 2003, n’arrive toujours pas à concevoir l’enjeu d’une métropole qui se veut concurrentielle des grandes capitales du monde. Aujourd’hui, celle-ci est appelée à rendre des comptes. La ville de Casablanca ne lui appartient pas, loin de là. Fini aujourd’hui l’ère de l’irresponsabilité, où n’importe qui fait n’importe quoi ! Sajid, qui en est à son deuxième mandat à la tête du Conseil de la Ville de Casablanca grâce au soutien du PAM et du PJD, n’a pas pu offrir à cette métropole un positionnement urbain honorable et digne de son histoire, son riche patrimoine et sa population. La saleté, à elle seule, reste l’un des points noirs de la ville qui se veut blanche. Pourtant, son budget est trois ou quatre fois plus important que celui de Marrakech et Fès, des villes qui connaissent un développement urbain correct.

bidonville

Pour un début donc, le Conseil de la Ville essaie de répondre par sa décision de revoir les cahiers de charges de la gestion des déchets ménagers. La reconduction des contrats est prévue pour début 2014. En attendant, la capitale économique produit près de 3 000 tonnes de déchets ménagers par jour. En dépit de l’existence de trois gestionnaires délégués pour la collecte, les amoncellements de déchets n’épargnent presque aucun quartier. Résultat : Casablanca reste une ville sale. Les Bidaouis ne vous diront certainement pas le contraire. Idem pour le transport urbain. Là aussi, les besoins restent énormes. Certes, des efforts ont été enregistrés sur ce volet précis, à l’image de la mise sur les rails de la première ligne de tramway, mais il faut attendre la mise en place des autres projets (métro aérien, RER, etc.) pour répondre aux besoins réels de déplacements massifs enregistrés principalement dans les arrondissements et communes périphériques. Dans le même sens, l’assainissement au niveau de Casablanca laisse à désirer, avec un taux de raccordement de seulement 45% des foyers au réseau d’assainissement liquide, au moment où ce taux se situe pratiquement à hauteur de 100% dans les villes de Fès, Marrakech et Rabat. L’évacuation des eaux pluviales n’est pas en reste. Les Casablancais se rappellent en effet des inondations de 2010. Des pistes existent pour trouver les solutions adéquates, mais elles tardent jusqu’à présent à voir le jour. Par la même occasion, on peut citer aussi la problématique de l’habitat menaçant ruine. Le dernier recensement datant de l’année 2004 faisait ressortir que plus de 130 000 ménages au Maroc vivaient dans des maisons menaçant ruine. À l’époque, plus de la moitié était concentrée à Casablanca, soit 65 000 ménages environ. Près de 50% de ces ménages sont concentrés sur Derb Soltane, alors que l’ancienne médina en contient quelques 30%, avec près de 20 000 ménages. À elle seule, l’avenue Royale abrite près de 12 000 ménages vivant dans des maisons dans un état de délabrement avancé. On estime qu’aujourd’hui, Casablanca devrait compter entre 20 000 et 25 000 maisons menaçant ruine, chacune abritant plusieurs ménages. Les bidonvillois, eux, campent toujours dans leurs douars.

M-Sajid

La capitale économique souffre toutefois de l’insécurité. Depuis le début de l’année 2013, pas moins de 40 000 individus ont été arrêtés pour crimes divers, allant du vol à l’arraché au trafic de drogue en passant par l’homicide.

Et en plus de tous ces maux, Casablanca souffrent aussi de l’informel, de l’occupation des espaces publics, de l’invasion des vendeurs ambulants, des constructions anarchiques, du chômage, de l’embouteillage, de la vétusté de l’infrastructure routière, de la rareté des espaces verts et de loisirs…et la liste est loin d’être exhaustive. Autre détail : sur l’ensemble des projets structurants annoncés, beaucoup accusent un retard considérable. Par ailleurs, la ville elle-même fonctionne sans réel plan d’aménagement urbain depuis plus de 20 ans. Autrement dit, il est vraiment grand temps de mettre les bouchées doubles afin de sauver une ville en chute libre…Les Bidaouis, qui eux, n’ont plus l’envie ni la force de croire aux réformes annoncées, espèrent au moins que le constat royal soit pris en considération. Autrement, rien ne serait en mesure de faire bouger les choses ! Dans tous les cas et après le discours royal, Sajid et ses adjoints sont dans le viseur. Arriveront-ils à donner, comme il se doit, une suite au discours royal prononcé au Parlement le vendredi 11 octobre dernier ? Telle est d’ailleurs la grande interrogation.

les Casablancais sont conscients du problème et commencent a créer des assos de défense des riverains

il manque des toilettes publics !

la solution ?!
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les rares toilettes publics
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des ordures toujours des ordures !!
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en face du lycée Khansa
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ah la vache !
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avenue à deux fois deux voies
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photos 2
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ancien kiosque rue Somia
les gravats sont là depuis plusieurs mois !
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