la fille de la mer et du soleil a écrit:
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> (séjour en Asie Mineure, dans la Trappe d'Akbès).
>
> A l'âge de 6 ans en 1864, Charles et sa soeur
> Marie, devenus orphelins, sont confiés à leur
> grand-père maternel, M de Morlet. La guerre
> franco-allemande de 1870 les chasse de Strasbourg,
> et M. Morlet opte au nom des deux enfants, pour la
> nationalité française.
> Après des études à Nancy et à Paris chez les pères
> Jésuites de la rue des postes où il prépare le
> concours d'entrée à St-Cyr, il perd la foi vers
> 1875. L'année suivante, il est admis à St-Cyr (82e
> sur 412).
> Sous lieutenant à Saumur, il même une vie de
> désordre et d'excentricités. Charles fait
> plusieurs escapades, en 1878 on le retrouve
> déguisé en clochard et mendiant son pain dans un
> village du Maine-et-Loire.
>
> En 1880, son régiment, le 4e hussards, est envoyé
> à Sétif (Algérie), c'est son premier contact avec
> l'Afrique. Au bout d'un an, il est mis en congé
> par retrait d'emploi pour "indiscipline doublée
> d'inconduite notoire", il se retire à Evian et y
> vit "avec l'inquiétude vague d'une conscience
> mauvaise qui, tout endormie qu'elle est, n'est pas
> toute à fait morte".
> Réintégré sur sa demande dans la même année, lors
> de la révolte de Bou Amama dans le Sud-Oranais, il
> participe aux huit mois de campagne. "Les Arabes
> avaient produit sur lui une profonde impression.
> L'inssurrection terminée, il demande un congé pour
> partir en voyage dans le Sud et les étudier.
> N'ayant pu obtenir ce congé, il donne sa démission
> et vient s'installer à Alger pour préparer son
> grand voyage au Maroc.
>
> Entre 1883 et 1884, il apprend l'arabe et
> l'hébreu, et entreprend à 25 ans, un voyage de
> reconnaissance au Maroc. En avril 1885, il reçoit
> la médaille d'or de la Société Française de
> Géographie. Après cinq mois de reconnaissance dans
> le Sud Algérien, il s'installe à Paris pour y
> préparer son ouvrage : "Reconnaissance au Maroc"
> qui sera édité en 1888. Pas de lit dans son
> appartement. Charles de Foucauld dort sur un
> tapis, enroulé dans un burnous. Son âme aspire à
> trouver Dieu.
>
>
> Deux ans plus tard, en 1888, il part en pèlerinage
> en Terre Sainte pendant quatre mois. Il visite
> tous les Lieux Saints et séjourne deux fois à
> Nazareth.
>
> Le 16 janvier 1890, il entre à la Trappe de
> Notre-Dame-des-Neiges et prend le nom de Frère
> Marie-Albéric. "Prie pour moi, je prierai pour
> toi, pour les tiens, écrit-il à sa soeur Marie. On
> ne s'oublie pas en se rapprochant de Dieu."
>
>
> En 1892 Frère Albéric prononce ses voeux et reçoit
> la tonsure. Il commence à se demander s'il peut
> réaliser à la Trappe son idéal de pauvreté,
> d'abjection et de pénitence. "Si on me parle
> d'études, j'exposerai que j'ai un goût très vif
> pour demeurer jusqu'au cou dans le blé et dans le
> bois et une répugnance extrême pour tout ce qui
> tendrait à m'éloigner de cette dernière place que
> je suis venu chercher dans cette abjection dans
> laquelle je désire m'enfoncer toujours plus à la
> suite de Notre-Seigneur... et puis, en fin de
> compte, j'obéirai.".
>
> Huit mois plus tard, dans sa correspondance, il
> formule pour la première fois l'idée d'une
> congrégation nouvelle de moines vivant uniquement
> du travail de leurs mains et menant effectivement
> la vie de Notre-Seigneur à Nazareth. Et en 1896,
> Charles de Foucauld rédige son premier projet de
> Congréation religieuse. Quatre mois plus tard, il
> est envoyé à Rome où il doit étudier en principe
> pendant trois années. Après trois mois, le
> Révérend Père Général lui accorde dispense de ses
> voeux et le laisse libre de suivre la vocation
> particulière qui lui paraît être la sienne.
> En février 1897, il prononce entre les mains de
> son confesseur les deux voeux de chasteté et de
> pauvreté perpétuels, puis s'embarque à Brindisi
> pour la Terre Sainte. Là, il s'engage incognito
> comme domestique des Clarisses à Nazareth. Un an
> après, Charles de Foucauld accomplit deux voyages
> à pied à Jerusalem.
> En 1900, Fr. Marie-Albéric veut acheter le Mont
> des Béatitudes pour s'y installer comme
> prêtre-ermite. Le projet n'aboutissant pas, il
> rentre en France et se décide à se préparer au
> sacerdoce.
>
> Le 9 juin 1901, il est ordonné prêtre au Grand
> Séminaire de Vivier et y demeure comme "prêtre
> libre". Il est autorisé à vivre seul dans le
> diocèse de Viviers, ou avec d'autres, dans le
> diocèse du Sahara. Il choisit d'aller s'installer
> vers le Sud de l'Oranie, à proximité de la
> frontière marocaine, dans le but de préparer
> l'évangélisation du Maroc. le 20 octobre 1901, Fr.
> Charles de Jésus célèbre pour la première fois la
> messe à Béni-Abbès et achète un terrain sur lequel
> il construit une fraternité.
>
> Le 9 janvier 1902, il rachète son premier esclave
> qu'il appelle Joseph du Sacré-Coeur. Toute une
> partie de l'année 1902 est consacrée à un échange
> de correspondance avec Mgr Guérin, préfet
> Apostolique du Sahara au sujet de l'esclavage.
> L'année suivante, le père de Foucauld songe à
> accomplir des voyages au Maroc et à y installer
> une Fraternité. Il voudrait être rejoint par des
> compagnons auxquels il demanderait trois choses :
> "être prêts à avoir la tête coupée - être prêts à
> mourir de faim - à lui obéir malgré son
> indignité".
>
>
> Entre 1904 et 1905, il commence ses tournées
> d'approvisionnement. Accompagnant des colonnes de
> militaires qui nomadisent à travers le désert, il
> prend contact avec les populations du sud ou du
> Sahara central. Son périple le mène de Béni-Abbès
> à Adrar, In Salah, Aoulef, el Goléra, et Ghardaïa.
> Durant les marches il apprend le tamachek (idiome
> des Touareg) et entreprend une traduction de
> l'Evangile en cette langue. Au cours de l'année
> 1905, il achève la rédacion des ses Méditations
> sur les Saints Evangiles, et est autorisé par
> l'abbé Huveline et Mgr Guérin à participer à une
> tournée de nomadisation vers le Hoggar. A In
> Ouzzel, sur la route de Tamanrasset, il fait
> connaissance de Moussa Ag Amastane, amenokal de la
> tribu des Ahaggar. La mission arrive à Tamanrasset
> en août 1905. Le Père de Foucauld commence par
> vivre dans une "Zériba". Puis il se construit une
> maison en pierre et terre séchée. Il décide de s'y
> installer pour quelques mois et de passer chaque
> année trois mois à Béni Abbès; six mois à
> Tamanrasset; trois mois à aller et venir.
>
> (9 dec 1905, loi de séparation de l'Eglise et de
> l'Etat).
> Lors de son retour de Béni-Abbès en septembre
> 1906, le Général Lyautey vient lui rendre visite.
>
>
> En décembre 1908, et sur demande de sa famille, il
> fait un premier séjour en France pendant quatre
> mois. Mgr Bonnet, évêque de Viviers et Mgr
> Livinhac, Supérieur Général des Pères Blancs
> approuvent ses statuts de 'l'Union des Frères et
> Soeurs du Sacré-Coeur", "pieuse union" pour
> l'évangélisation des colonies. Lors du voyage
> retour en mars 1909, il s'arrête à El-Abiodh Sidi
> Cheikh. C'est là que sera fondée la première
> Fraternité en mars 1933.
>
> Juin 1909-janv 1911, troisième séjour à
> Tamanrasset.
> En 1910, il apprend la mort de Mgr Guérin âgé de
> 37 ans. Commentaire : "Hélas oui, c'est une grande
> perte pour moi; mais il ne faut pas être égoïste;
> il est juste que les saints reçoivent leur
> récompense...". Deux mois plus tard, alors qu'il
> est en pleine construction d'un ermitage à
> l'Askrem, à 2.804 mètre d'altitude, il apprend la
> mort de l'abbé Huvelin.
>
> Janv-mai 1911, deuxième voyage en France où il
> séjourne. Il passe les deux mois suivants à un
> quatrième séjour à Tamanrasset. Il continue ses
> travaux de lexique.
>
> Séjournant à l'Asekrem, il rédige en décembre
> 1911, son testament : "Je désire être enterré au
> lieu même où je mourrai et y reposer jusqu'à la
> résurrection. J'interdis qu'on transporte mon
> corps, qu'on l'enlève du lieu où le bon Dieu
> m'aura fait achever mon pèlerinage.
>
> En septembre 1914, à la nouvelle de la déclaration
> de guerre en Europe, le Père écrit à Mme de Bondy
> après de multiples débats de conscience : "Vous
> sentez qu'il m'en coûte d'être si loin de nos
> soldats et de la frontière : mais mon devoir est,
> avec évidence, de rester ici pour aider à y tenir
> la population dans le calme".
>
>
> En avril 1916, investi par un rezzou venu de
> Lybie, le fort français de Djanet tombe : "Après
> ce succès, les Senoussistes ont la route libre
> pour venir ici". Le capitaine de la Roche fait
> édifier à Tamanrasset un fortin de 16 mètres de
> côté pour protéger la population touareg en cas
> d'attaque. Le Père s'y installe en Juin. Il meurt
> assassiné le 1er décembre 1916.
>
> histoire de charles foucauld.
>
> soly
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Jean-François
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