photos de Rabat la capitale du maroc

Pour Jean Cournollet,

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amicalement

Pour André

Merci pour ces précisions: il y a plus de cinquante ans que je place le traité de Lalla Marnia en 1912 comme base du Protectorat, je me souviens même l'avoir écrit dans le devoir d'un concours où j'ai pourtant été reçu 3ème! Le correcteur ne devait pas être Marocain. J'ai trouvé aussi le nouveau site sur le Bou Regreg, très intéressant, mais qui m'a appris que l'Oued Akreuch avait été transformé en décharge: j'aurais préféré l'ignorer.

Etes-vous André de Camp Boulhaut? Si oui, vous pouvez vous vanter d'avoir fait un grand plaisir à ma femme. Après 53 ans de mariage, elle m'a parlé de cette période de sa vie de jeune fille quand elle vivait à Daïdia ( la ferme de ses parents à 12 KM de Boulhaut), du Panier Fleuri où elle allait après la messe, de ses voisins et amis d'enfance, de ce Boulhaut qui pour elle a longtemps été "la ville".

Amicalement. Jean.

Pour Jean Cournollet,


Non, "André" n´est qu´un pseudonyme que j´utilise sur cette page.
Je suis né à casablanca.


Si vous aimeriez lire le traité de Lalla Marnia (dont l´orthographe exact est comme suit :"Maghnia", je peux vous le faire parvenir à votre adresse pour courrier electronique.

amicalement

"A"

A André

Oui, merci d'avance, si çà ne vous ennuie pas. Maghnia me semble plus normal, mais je crois que ce n'est pas l'orthographe que j'ai lue au poste frontière il y a quelques lustres. Ce devait être une mauvaise francisation. Amitiés. Jean.

A Jean,
C'est moi qui devrais vous remercier. Vous m'avez simplement permis de retourner a mon Histoire du Maroc que les annees ont quelque peu effacee de mon savoir general. J'ai appris des choses en ouvrant ce Guide Bleu,l'Histoire et la Geographie du Maroc dans ces moindres details mais en condense.L'Histoire et plans de chaque ville,bourg,patelin du Maroc au debut du protectorat y est decrit avec description pittoresque des routes et chemins les reliant les uns aux autres, c'est simplement fabuleux. Si je pouvais scanner toutes ces feuilles jaunes et minces et delicates, je l'aurai fait, mais c'est tres laborieux comme projet.De toutes facons, si vous etes curieux sur tel ou tel fait relatif a l'histoire et aussi a sa geographie, n'hesitez pas a me le faire savoir , j'essaierai de vous communiquer mes modestes informations sur le sujet.
Si je peux vous envoyer toute la page sur le theme, en la scannant et l'agrandissant de 30% , cela m'eviterait du tapage de clavier.
Il y a un monsieur qui a aime ma petite contribution sur le Bou Regreg et m'a demande un condense de l'histoire de la Casbah des Oudaias ou il avait l'habitude de prendre le the durant ses visites a Rabat.
Cela me fait penser a Paris. J'y habitais il y a plusieurs decennies de cela, et mes visites a la Tour Eiffel etaient dues a la requete de mes invites touristes qui passaient quelques vacances a cette ville. Durant les 16 annees et demie que j'ai passees et vecues a Rabat, j'ai du y aller peut etre une fois a la Casbah. Par contre, la traversee a la nage de la rive droite ,cote plage de Sale a partir du petit promontoire de rochers pleins de moules et de crabes en face de la Casbah, a l'endroit meme ou le fleuve rencontre l'ocean Atlantique et ou le courant etait assez fort, et bien ce challenge de la traversee etait de rigueur parmi mes copains de la Bande de la rue Capitaine PetitJean. Nous devions traverser et arriver au bas de la falaise de la Casbah et bien sur y retourner, a l'autre rive, car c'est la-bas a notre cabine de la plage de Sale que nos vetements s'y trouvaient.

Le Bou regreg : mes copains et moi y visitions plutot ses marais salants. On descendait le fosse a l'arriere de la Tour Hassan, longions la vallee a contre courant du fleuve sur plusieurs Kms, et ensuite, atteignant les marais salants et bien, tout bonnement,on jouait sur les monticules de sel en nous rappelant nos cours de lecons de choses en CM1 sur la production du sel marin.
Au fait je devrai mentionner le CNR,Club Nautique de Rabat,localise sur la rive gauche ,cote Rabat, plusieurs fois champion du Maroc en water polo, et aussi les belles courses d'avirons sur le fleuve les dimanches d'ete ou les eleves du lycee Gouraud avaient l'habitude de remporter ces competitions.

Moi aussi,tout comme vous, j'etais un mordu de geologie en 4ieme, et ma collection de roches etaient une des plus belles de la classe. Bien sur beaucoup de roches provenaient des environs de Rabat, tels les beaux Quartz que nous trouvames pres des Ruines de la Tour Hassan,mais aussi je dois l'avouer beaucoup de specimens du Ministere des Mines, situe quelque part au centre ville a 20 mn de chez moi. Les plus beaux echantillons etaient ceux de phosphates ou nous trouvions des dents de requin prehistoriques, vieilles de millions d'annees, et qui variaient de 2 cm a 8 cm....Pour ma composition de l'Herbier ,plantes des alentours de Rabat et obligatoire en seconde moderne prime, cela sera pour la prochaine fois.
Le Maroc etait tres riche en mineraux. Mon frere Charles, decede maintenant,et qui etait ingenieur des Mines, ancien eleve de la prestigieuse Ecole des Mines de Nancy, me faisait savoir que les montagnes au dessus du Saint Juif de la Vallee de l'Ourika ( voir ce site sur Dafina) etaient constituees entierement d'ardoise, manganese etc..
Bon, je m'arrete la pour cette recitation de souvenirs qui ne cessent de refaire surface , chaque fois que ma curiosite s'eveille sur ces moments doux de ma jeunesse. C'est a croire que mon systeme genetique se met en branle pour faire le "point" a l'aurore de ce 21ieme siecle et me force a reconnaitre qu'il y a un certain equilibre a maintenir entre la vie au rythme lent , mais plus humain d'autrefois, et celle d'aujourd'hui au rythme des electrons,...du four micro-ondes au cyberspace de l'internet, en passant par le telephone cellulaire,la station spatiale, les conferences video,les TGV ou l'on ne peut plus observer les vaches paitre paisiblement, les avions a pilotage automatique dans lesquels Mermoz et Antoine de St Exupery perdraient leur ame, les scooters aquatiques sur le Bou Regreg,remplacant les barcasses,etc...etc...a la vitesse de 360 000 km/s.
Des fois, je vais faire du Camping avec ma femme,meme a notre age quand nous avons le plus besoin d'avoir un lit assez douillet, ne serait-ce que pour essayer de remettre tout en equilibre, a l'image de ce Camping que nous faisions aux annees 50 ma famille et moi a la Vallee de l'Ourika dans les montagnes du Haut Atlas.

Bon, je m'arrete autrement je boufferai tout l'espace kilobites que Dafina nous alloue sur ce sujet.

A Bientot, cher ami......toujours un plaisir.

Elie Cohen

Pour Jean Cournollet,


Je viens d´ envoyer à votre adresse pour courriel le texte du Traité de Lalla -Maghnia .

amicalement

"A"

Pour Jean Cournollet,

Le message dans lequel je vous ai envoyé le traité en question m´est revenu pour une raison inconnue. Je l´insère ci-dessous à présent.

TRAITE DE LALLA-MAGHNIA ( 18 mars 1845 )
Traité de délimitation conclu le 18 mars 1845 entre la France et le Maroc.
Louanges à Dieu l'unique ! Il n'y a de durable que le royaume de Dieu !
Traité conclu entre les Plénipotentiaires de l'Empereur des Français et des possessions de l'Empire d'Algérie et de l'Empereur du Maroc, de Suz et Fez et des possessions de l'Empire d'Occident.
Les deux Empereurs, animés d'un égal désir de consolider la paix heureusement rétablie entre eux, et voulant, pour cela, régler de manière définitive l'exécution de l'article 5 du Traité du 10 septembre de l'an de grâce 1844 (24 cha'ban de l'an 1260 de l'hégire).
Ont nommé pour leurs Commissaires Plénipotentiaires à l'effet de procéder à la fixation exacte et définitive de la limite de souveraineté entre les deux pays, savoir:
L'Empereur des Français, le sieur Aristide-Isidore, comte de la Rue, Maréchal de camp dans ses armées, commandeur de l'Ordre Impérial de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique et chevalier de deuxième classe de l'ordre de Saint Ferdinand d'Espagne.
L'Empereur du Maroc, le Sid Ahmida-Ben-Ali-el-Sudjâaï, gouverneur d'une des provinces de l'Empire.
Lesquels, après s'être réciproquement communiqués leurs pleins pouvoirs, sont convenus des articles suivants dans le but du mutuel avantage des deux pays et et d'ajouter aux liens d'amitié qui les unissent :
Art. 1. - Les deux Plénipotentiaires sont convenus que les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteront les mêmes entre l'Algérie et le Maroc. Aucun des deux Empires ne dépassera la limite de l'autre; aucun d'eux n'élèvera à l'avenir de nouvelles constructions sur le tracé de la limite ; elle ne sera pas désignée par des pierres. Elle restera, en un mot, telle qu'elle existait entre les deux pays avant la conquête de l'Empire d'Algérie par les Français.
Art. 2. - Les Plénipotentiaires ont tracé la limite au moyen des lieux par lesquels elle passe et touchant lesquels ils sont tombés d'accord, en sorte que cette limite est devenue aussi claire et aussi évidente que le serait une ligne tracée. Ce qui est à l'Est de cette limite appartient à l'Algérie- Tout ce qui est à l'ouest appartient au Maroc.
Art. 3. - La désignation du commencement de la limite et des lieux par lesquels elle passe est ainsi qu'il suit : Cette ligne commence à l'embouchure de l'oued (c'est à-dire cours d'eau) Adjeroud dans la mer, elle remonte avec ce cours d'eau jusqu'au gué où il prend le nom de Kis ; puis elle remonte encore le même cours d'eau jusqu'à la source qui est nommée Ras-el-Aïoun, et qui se retrouve au pied de trois collines portant le nom de Menasseb-Kis, lesquelles, par leur situation à l'ouest de l'oued, appartiennent à l'Algérie. De Ras-el Aïoun, cette même ligne remonte sur la crête des montagnes avoisinantes jusqu'à ce qu'elle arrive à Drâ-el-Doum ; puis elle descend dans la plaine nommée El-Aoudj. De là, elle se dirige à peu près en ligne droite sur Haouch-Sidi-Aïèd. Toutefois, le Haouch lui-même reste à cinq cents coudée (250 mètres) environ, du côté de l'Est, dans la limite algérienne. De Haouch-Sidi Aïèd, elle va sur Djerf-el-Baroud, situé sur l'oued Bou-Naïm ; de là elle arrive à Kerkour-Sidi-Hamza ; de Kerkour-Sidi-Hamza à Zoudj-el-Beghal ; puis longeant à l'Est le pays des Ouled-Ali-ben-Talha jusqu'à Sidi-Zahir, qui est sur le territoire algérien, elle remonte la grande route jusqu'à Aïn-Takbalet, qui se trouve entre l'oued Bou-Erda et les deux oliviers nommés el-Toumiet qui sont sur le territoire marocain. De Aïn-Tak-balet, elle remonte avec l'oued Roubban jusqu'à Ras-Asfour ; elle suit au-delà le Kef en laissant à l'Est le @#$%& Sidi-Abd-Allah-Ben-Mohammed el-Hamlili ; puis, après s'être dirigée vers l'ouest, en suivant le col de El-Mechêmiche, elle va en ligne droite jusqu'au @#$%& de Sidi-Aïssa, qui est la fin de la plaine de Missiouin. Ce @#$%& et ses dépendances sont sur le territoire algérien. De là, elle court vers le Sud, jusqu'à Koudiet-el-Debbagh, colline située sur la limite extrême du Tell (c'est-à-dire le pays cultivé). De là, elle prend la direction Sud jusqu'à Kheneg-el-Hada, d'où elle marche sur Tenïet-el-Sassi, col dont la jouissance appartient aux deux Empires.
Pour établir plus nettement la délimitation à partir de la mer jusqu'au commencement du désert, il ne faut point omettre de faire mention et du terrain qui touche immédiatement à l'Est la ligne sus-désignée, et du nom des tribus qui y sont établies.
A partir de la mer, les premiers territoires et tribus sont ceux de Beni-Mengouche-Tahta et de Aâttïa. Ces deux tribus se composent de sujets marocains qui sont venus habiter sur le territoire de l'Algérie, par suite de graves dissentiments soulevés entre eux et leurs frères du Maroc. Ils s'en séparèrent à la suite de ces dissensions et vinrent chercher un refuge sur la terre qu'ils occupent aujourd'hui et dont ils n'ont pas cessé jusqu'à présent d'obtenir la jouissance du souverain de l'Algérie, moyennant une rente annuelle.
Mais les commissaires plénipotentiaires de l'Empereur des Français, voulant donner au représentant de l'Empereur du Maroc une preuve de la générosité française et des dispositions à resserrer l'amitié et à entretenir les bonnes relations entre les deux Etats, ont consenti au représentant marocain, à titre de don d'hospitalité, la remise de cette redevance annuelle (cinq cents francs pour chacune des deux tribus), de sorte que les deux tribus susnommées n'auront rien à payer, à aucun titre que ce soit, au Gouvernement d'Alger, tant que la paix et la bonne intelligence dureront entre les deux Empereurs des Français et du Maroc.
Après le territoire des Aattia vient celui de Messirda, des Achâche, des Ouled-Mellouk, des Beni-Bou-Saïd, des Beni-Senous et des Ouled-el-Nahr. Ces six derniéres tribus font partie de celles qui sont sous la dénomination de l'Empire d'Alger.
II est également nécessaire de mentionner le territoire qui touche immédiatement à l'Ouest la ligne sus-désignée, et de nommer les tribus qui habitent sur ce territoire, à portée de la mer. Le premier territoire et les premières tribus sont ceux des Ouled-Mansour-Rel-Trifa, ceux des Beni-Iznéssen, des Mezaouir, des Ouled-Ahmed-ben-Brahim, des Ouled-el-Abbès, des Ouled-Ali-ben-Talha, des Ouled-Azouz, des Beni-Bou_Hamdoun, des Beni-Hamlil et des Beni-Mathar-Rel-Ras-el-Aïn . Toutes ces tribus dépendent de l'Empire du Maroc.
Art. 4. - Dans le Sahara (désert), il n'y a pas de limite territoriale à étabtir entre les deux pays, puisque la terre ne se laboure pas et qu'elle sert seulement de pacage aux Arabes des deux Empires qui viennent y camper pour y trouver les pâturages et les eaux qui leur sont nécessaires. Les deux souverains exerceront de la manière qu'ils l'entendront toute la plénitude de leurs droits sur leurs sujets respectifs dans le Sahara. Et, toutefois, si l'un des deux souverains avait à procéder contre ses sujets, au moment où ces derniers seraient mêlés avec ceux de l'autre Etat, il procédera comme il l'entendra sur les siens, mais il s'abstiendra envers les sujets de l'autre gouvernement.
Ceux des Arabes qui dépendent de l'Empire du Maroc, sont : les M'béïa, les Beni Guil, les Hamian-Djenba, les Eumour-Sahara et les Ouled-Sidi-Cheikh-el-Gharaba.
Ceux des Arabes qui dépendent de l'Algérie sont : les Ouled-Sidi-el-Cheikh-el Cheraga, et tous les Hamian, excepté les Hamian-Djenba-susnommés.
Art.5.- Cet article est relatif à la désignation des kessours (villages du désert) des deux Empires. Les deux souverains suivront, à ce sujet. l'ancienne coutume établie par le temps, et accorderont, par considération l'un pour l'autre, égards et bienveillance aux habitants de ces kessours.
Les kessours qui appartiennent au Maroc sont ceux de Yiche et de Figuigue.
Les kessours qui appartiennent à l'Algérie sont : Aïn-Safra, S'fissifa. Assla, Tiout, Chellala, El-Abiad et Bou-Semghoune.
Art. 6.- Quant au pays qui est au sud des kessours des deux gouvernements, comme il n'y a pas d'eau, qu'il est inhabitable et que c'est le désert proprement dit, la délimitation en serait superflue.
Art. 7. - Tout individu qui se réfugiera d'un Etat dans l'autre ne sera pas rendu au gouvernement qu'il aura quitté par celui auprès duquel il se sera réfugié, tant qu'il voudra y rester.
S'il voulait, au contraire, retourner sur le territoire de son gouvernement, les autorités du lieu où il se sera réfugié ne pourront apporter la moindre entrave à son départ. S'il veut rester, il se conformera aux lois du pays, et il trouvera protection et garantie pour sa personne et ses biens. Par cette clause les deux souverains ont voulu se donner une marque de leur mutuelle considération. Il est bien entendu que le présent article ne concerne en rien les tribus : l'Empire auquel elles appartiennent étant suffisamment établi dans les articles qui précèdent.
Il est notoire aussi que El-Hadj-Abd-el-Kader et tous ses partisans ne jouiront pas du bénéfice de cette Convention, attendu que ce serait porter atteinte à l'article 4 du traité du 10 septembre de l'an 1844, tandis que l'intention formelle des hautes parties contractantes est de continuer à donner force et vigueur à cette stipulation émanée de la volonté des deux souverains, et dont l'accomplissement affirmera l'amitié et assurera pour toujours la paix et les bons rapports entre les deux Etats.
Le présent traité, dressé en deux exemplaires, sera soumis à la ratification et au scel des deux Empereurs, pour être ensuite fidèlement exécuté.
L'échange de ratification aura lieu à Tanger, sitôt que faire se pourra .
En foi de quoi, les Commissaires Plénipotentiaires susnommés ont apposé au bas de chacun des exemplaires leurs signatures et leurs cachets.
Fait sur le territoire français voisin des limites, le 18 mars 1845 (9 de rabïà-el-oouel, 1260 de l'hégire). Puisse Dieu améliorer cet état des choses dans le présent et dans le futur !
Le général Comte De La Rue Ahmida-Ben-Ali



Message modifié (31-08-2004 21:40)

A André et Elie

J'ai du cliquer intempestivement sur "envoyer" et je ne m'en suis pas rendu compte, emporté que j'étais par mes souvenirs! Je reprends et termine:

Beaucoup des souvenirs d'Elie sont un peu les miens, nettement plus anciens mais ce sont mes mêmes: le thé et les cornes de gazelle des Oudaïas quand nous avions 4 sous à dépenser, les traversées à la nage du Bou Regreg- à marée étale, basse de préférence car à marée haute nous n'osions pas traverser-, pour moi les bois de l'Aguedal où nous courrions pieds nus, les jeux autour de la Tour Hassan, les premiers flirts au Jardin d'Essai - rarement au Triangle de Vue- les ballades du dimanche matin Cours Lyautey et avenue Dar El Maghzen ( on "faisait" l'avenue), tout l'été la plage de Rabat où nous allions à pieds, mes soeurs et moi, depuis le haut Aguedal, en traversant la rue El Gza où les tranches de pastèque et les figues de barbarie étaient si tentantes, puis le boul El Alou etc etc; la vie était belle et nous étions jeunes et comme Elie je m'arrête car les meilleures choses ont une fin. Très amicalement,Jean.

Merci beaucoup André pour la carte de l'Hôtel Métropole.

Comme on dit au Québec, "c'est en plein ça!" Il semble que ce soit la seule carte, puisque c'est celle qui m'a permis d'identifier le dessin de Morrice. Malheureusement, pour questions de copyright (et surtout parce que la photocopie que j'en ai est trop mauvais) je ne peux pas l'afficher ici.

Ce site est très sympathique, et comme dit l'autre, il est temps que je me mette moi aussi à l'ADSL, parce qu'il devient un peu "lourd" au téléphone...

Lucie d'Ottawa, mais québécoise de naissance

Pour André

Je m'aperçois après quelques jours d'absence que j'ai fait une erreur en croyant avoir cliqué intempestivement sur la première partie de mon message du 31/08, de sorte que la moité de ma prose a disparu. Ce n'est pas une grande perte, mais je tiens tout de même à remercier André pour son envoi, mon premier merci étant passé à la trappe; j'ai lu intégralement ce traité de Lalla Maghnia, par curiosité mais sans y comprendre grand'chose, car l'énumération des tribus et lieux dits n'est pas spécialement passionnante et je reconnais être incapable de suivre le tracé de la frontière algéro-marocaine établie il y a 159 ans! ce qui n'enlève rien à l'intérêt historique de ce document, et rétablit l'évènement dans un tout autre contexte que celui du traité de Fez. Très amicalement. Jean.

Pour Jean Cournollet,

Je suis entièrement d´accord avec vous au sujet de la compréhension du traité; Il faudrait possséder une carte de l´époque pour pouvoir suivre le tracé des zones de délimitation, et ces dernières ont sans doutes changé de noms et (ont été déplacé), depuis l´indépendance et les conflits frontaliers entre les 2 pays...
Mais à titre pûrement informatif, la connaissance du traité est toujours intérréssante..

amicalement

"A"



Message modifié (04-09-2004 22:53)

Mon nom de jeune fille et BOUHDANA Esther, et mon père était policier a RABAT, je vient de connaitre votre site et je le trouve fabuleux tant ils est riche
et bravo encore pour ce retour en souvenir de notre belle ville RABAT ou j'ai passé les plus belles années de ma vie.

Je vous souhaitent a tous de bonnes fêtes, et continuer a nous faire revivre les belles année.

Esther Bengio,

Bienvenue au site , c'est toujours un plaisir de "revoir" des compatriotes.
J'espere que l'on pourra se rememorer des tas de choses. En tous cas j'essaie d'ecrire ce dont je me rappelle afin que cela reste et ne s'oublie. Et c'est en "dialoguant" avec d'autres membres du site que certains souvenirs reviennent en memoire et je m'empresse de les retransposer par ecrit afin de les partager avec d'autres personnes qui surement les completeront.
A bientot.
Amities,

Elie Cohen.

Merçie elie d'avoir répondu a mon message,
dans les années 58 a 60 j'ai connu un garçcon qui s'appeler
elie cohen et qui habiter rabat au fond du mellah ,je ne sais pas si s'est toi j'aimerai me souvenir de cette époque si tu peut m'aider .

A bientot de te lire
Esther

Esther c'est un plaisir.
J ' habitais depuis ma naissance a la rue du capitaine PetitJean au numero 38, l'immeuble qui se trouvait si tu venais du centre ville juste apres la place du triangle vues , depassant le jardin triangle vues qui se trouve a gauche, tu avais sur la droite de la place, la rue de la marne et la caserne des sapeurs pompiers,( plus haut la cathedrale St. Pierre) puis l'immeuble Mondolini sur la place du rond point, puis la rue du chellah qui menait au lycee Gouraud, et le cafe du Coq d'Or, a gauche du cafe et apres la rue de Bordeaux ce devenait la rue du capitaine Petitjean, ma rue,il y avait un champ cloture( aujourd'hui on m'a dit qu'il y a un immeuble de construit a cet endroit) et sur les panneaux de la cloture etaient toujours affiches les films prochainement a l'ecran au cinema Royal et autres.Mes plus belles affiches etaient celles annoncant le cirque Amar bientot au terrain de la Tour Hassan. Je me vois encore gamin observant l'afficheur avec son pot de colle et son echelle qui badigeonnait les differents morceaux de l'affiche et c'etait toujours un cri d'exclamation de tous les momes qui regardaient lorsqu'il collait la derniere partie de l'affiche et que l'on decouvrait toute l'image dans toute sa splendeur : les elephants et lions et les trapezistes, ah que c'etait beau.....j'adore m'en souvenir de cette enfance passee dans cette rue.
Ensuite apres le champ cloture (" c'etait son nom "c'etait mon immeuble, sur le cote de la porte d'entree a droite etait le tailleur Ittah , puis un bazar , un cordonnier juif,un coiffeur pour hommes qui etait lui aussi juif, et ensuite une epicerie tenue par des Marocains et la rue de Grenoble qui menait jusqu'au petit lycee en haut de la petite cote. En face de mon immeuble il y avait un grand garage qui vendait et reparait des voitures et a sa droite la mercerie "La Sultane".
Je n'ai pas connue d'autre Elie Cohen a Rabat,... a part moi-meme bien entendu.(rires)
Je ne sais pas quel age tu as ,et si tu es de ma generation, je suis ne en dec.1947. Peut etre que l'on s'est connu aux louvetaux annees 56-58 ma cheftaine etait Mlle Chriqui, ou au mouvement . J'ai eu comme madrikha une nommee Esther qui etait la soeur de Leon Noel de Radio Maroc,tous les vendredis matin il avait une emission culturelle et d'actualite juives que j'ecoutais toujours, t'en souviens tu?
Mon frere Jacques a marie une fille Monsonego qui habitait le fond du Mellah a cote de la synagogue Rabbi Shlomo Zaoui. J'avais aussi un ami d'ecole qui habitait dans la rue de la synagogue de mes parents et grand-parents qui etait situee au fond du Mellah et qui etait dirigee par Mr. Issakhar Ruimy, cet ami d'ecole s'appelle Israel Meir. Est-ce que ca te dit quelque chose. Peut etre as-tu connu mes soeurs Georgette et Olga nee en 43 et 45 respectivement? Tu ne pouvais certainement pas etre dans mon ecole ni lycee car comme tu le sais a Rabat ils n'etaient pas mixtes. Mon pere Aaron Cohen travaillait a la societe Nantaise aussi localisee sur la rue du capitaine PetitJean, juste apres la rue Henri Popp ( celle du cinema Vox).Le Mellah j'y allais souvent car mon pere m'y emmenait ,gamin et jusqu'a ma bar mitsvah ,presque tous les jours pour la priere du Arbit et aussi pour l'accompagner quand il faisait le marche...la viande chez les bouchers du fond du mellah,les legumes la bas aussi mais aussi au milieu du mellah chez les marchands particuliers, la farine en gros,le vin cacher, chez Bellehssen , ainsi que les galettes de Paques et le reste. .
Bon on continuera si tu le desires la prochaine fois. Je me rappelle de pas mal de choses, des annees 50 a 64, de cette ville qui m'a vu grandir.
A Bientot,

Amities,

Elie Cohen

Salut ELIE

Je suis née en janvier 1948, et si tu te rappelle de ISAKHAR RUIMI tu doit connaitre mon père qui était policier au mellah et par la suite mokadem il s'appelai Abraham BOUHDANA , et qui prier aussi a Rabbi Chalom Zaoui,
je vois que tu a garder des souvenirs , moi j'étais a l'école de l'alliance avec comme directrice madame Cohen, je me rappelle très bien de la rue capitaine petit-jean avec Ittah le tailleur, le coiffeur monsieur Henri, et de la mercerie la Sultane s'est la ou j'allait acheter du file pour caneva, le garage de voiture tout sa est bien frais dans ma tête par contre je ne me rappelle pas de toi, a qu'elle âge a tu quitter le maroc,j'ai garder de bons souvenirs du cirque Amar , ou j'avais la possibilité d'aller quand je voulait puisque mon père avait des fois la garde devant l'entrée pour la sécurité,A chaque fois j'était en extase devant le jongleurs, les lions et les tapezistes
au fond du mellah j'ai connu Meir Israel qui était le cousin de Dédé Israel le bijoutier .
A,la Nantaise je me rappelle de Benarroch et de Benhamron Et Encaoua qui travailler labas, par contre mon mari qui s'appelle Samy Bengio qui est de la zone nord espagnole ASILAH , a habiter la rue de bordeaux et lui se rappelle de toi et de , ton papa a la Nantaise, tu peut pas savoir le plaisir que nous avons a retrouver des anciens histoires des moments passés a Rabat s'est toujours un plaisir de te lire et échanger ensembles les souvenirs, que nous ne manquerons pas de t'en faire part , mon mari est arrivé en 56 a Rabat et a une très bonne mémoire.

A bientôt

Amities - Esther et Samy

Esther,
Bonjour,
La memoire c'est quelque chose de miraculeux. Tu me parlais de ton papa auparavant, et rien le vide. Et la maintenant ca me revient et je t'avoue que c'est tres vieux pour moi, tres distant et pourtant je viens d'avoir un flash, un policier qui etait juif et il me semble le seul policier juif que nous avions.Je ne me serai jamais rappele de son nom.Par contre Bouhdana c'etait un nom assez connu, mes freres avaient un ami nomme Bouhdana.Si tu te souviens pas de moi , je pense que la raison est simple. Nous avons quitte Rabat et le Maroc en ete 64, j'avais 16 ans.La plupart de mes amis d'enfance etaient des europeens du quartier et l'on faisait les 400 coups ensemble.J'ai joint les scouts en57 pour peu de temps car mes grands freres etaient des monuments dans le mouvement scout ,et institutions juives diverses et bien sur ils vivaient pratiquement a la Ibense et au cercle de l'alliance.Mon pere R'bati depuis le temps des temps connaissait tout le monde, les 5 parties du monde il y allait tous les dimanches pour une belotte.Moi j'etais deconnecte tout enfant de" l'endroit" c-a-d a partir du bd Joffre entre les 2 grandes portes du mellah jusqu'au haut de la rue Henri Popp , incluant toutes les rues "juives" rue de Marselle, de Perpignan,de Lyon,et les autres, .C'est bete , mais ma generation d'enfants dans mon immeuble etaient presque tous francais et portugais catholiques avec quelques juifs dont tu ne t'en souviendras pas vu qu'ils etaient dans la meme condition que moi. Tiens je vais te raconter une anecdote et tu vas comprendre. Meme mon pere ne savait ce que nous faisions.Gamins c-a-d 6 a 10 ans , mon ami d'immeuble Albert Rato( pratiquement ne en meme temps que moi et que donc j'ai toujours connu, nous etions inseparables), tu ne peux le connaitre, il n'a jamais mis les pieds au mellah et au quartier juif ,bref cet ami intime qui etait d'une famille portugaise catholique( crois moi il s'en foutait des choses religion) allait tous les vendredis apres midi a la chapelle qui se trouvait quelque part pres de la Tour Hassan parcequ'ils passaient des fims en 16 mm de France et l'entree coutait 20 francs anciens (20centimes). Et devine qui l'accompagnait tous les vendredis, moi et des fois Alain amiel, mon autre voisin.La salle etait bourree de jolies petites filles bien francaises , nous lisions avant la projection du film tous les tintin qui existaient et mon copain Albert passait ce temps a voler des "becots" des jeunes petites filles et m'indiquait sa "tactique". A 12 ans c'est la-bas derriere la chapelle , caches derriere un tacot que nous fumions en cachette une cigarette Anfa ou Marquise.Pourquoi la-bas? Parcequ' aucun juif ne se balladait de ce cote.Et j'avais une peur bleue de mon frere Raphy (paix a son ame car il n'est plus de ce monde) , il connaissait TOUTE la jeunesse juive de Rabat et si quelqu'un m'aurait apercu c'en etait fait de moi le soir a la maison.
Alors tu vois Esther j'evoluais dans une autre sphere. A 15 ans ca change, la plupart de mes voisins non juifs de notre bande( nous etions une quinzaine a 20 momes depuis l'immeuble Mondolini jusqu'a la rue de Grenoble) s'etaient fait rapatries en France et moi , je me faisais enroler par des amis juifs de lycee dans les organismes juifs... la maturation d'un jeune juif de Rabat a l'epoque,...et c'est a peu pres cela la raison.
Mais bien sur autour de la table Papa parlait de Benhamron, un tres bon ami a mon pere qui nous a prete sa camera pour filmer ma bar mitsvah, Benaroch , mr. Zenati, le petit Cohen tres gentil qui travaillait avec mon pere , je connaissais beaucoup la communaute par le biais de mes parents ,mes grands freres et soeurs,mais gamin mon milieu etait ailleurs.Et puis quand j'ai finalement pris le contact et que j'etais assez grand pour frequenter la Ibense et le Milk bar et le cercle de l'alliance, tout le monde desertait , donc je ne pus avoir cette possibilite d'avoir des tas d'amis intimes juifs r'batis comme ceux qu'ont eu mes freres et soeurs.
Et voila, on reprendra si tu le desires la prochaine fois. Le bonjour a Samy ton epoux

Amities,

Elie Cohen.

p.s.: Une de mes voisines dans mon immeuble etait institutrice a l' ecole de l' alliance, Mlle Amzallag.

SALUT ELIE JE ME PRESENTE JE SUIS BENGIO SAMY LE MARI D'ESTHER JE SUIS ARRIVER A RABAT DES LES ANNEES 1957 ETANT INTERNE A L'ECOLE ORT DE CASABLANCA JE DESENDAIS A RABAT TOUS LES VENDREDIS TENIR COMPAGNIE A MON FRERE AINEE LUC QUI ETAIT COIFFEUR CHEZ BAUDO EN FACE DE LA GARE ET QUI ETAIT EN PENSSION CHEZ HOBID AU MELLAH ET C'EST EN 1959 QU'ON EST VENUE HABITER A RABAT A LA RUE DE BORDEAUX EN FACE DU GARAGE AMAR ET LA RUE PERPIGNAN A COTE DE LA MAISON A JOJO ET CHARLIE BENARROCH QUI TRAVAILLAIT A L'AMBASSADE AMERICAINE JE NE SAIS PAS SI J'AI UNE BONNE MEMOIRE MAIS JE CROIS QUE TU VENAIS JOUER AU HAND BALL AVEC LA BANDE DE BENARROCH BEBERT ET JOJO SON FRERE . BANON . AMAR . ET D'AUTRES JUIFS DU QUARTIER.
POUR TON QUARTIER LA RUE CAPITAIN PETIT JEAN JE L'AI CONNUE AU TEMPS DU CAFE LE COCQ D'OR TENUE PAR DAVID OHAYON OU JE VENAIS JOUER AU BILLARD A TROIS BOULLES EST AUJOURD'HUI " LE JOUR ET NUIT " ET LE DANCING "L'ENTONOIR" QUI N'A PAS CHANGE ET QUE TU AS CONNUE TENUE PAR ROBERT BENLOLO QUI EST A MONTREAL .LE FRERE DE DAVID AMRAN SON FILS LILO TIENT TOUJOURS LE MAGASIN DE CONFECTION DES TENUES MILITAIRES A COTE RABAT SANITAIRE TENUE PAR BENOLIEL A COTE LE COIFFEUR HENRY ATTIAS A COTE LE GARAGE PETIT JEAN TENUE PAR LES FRERES BENENATTI ET GUIDO A COTE LA MERCERIE TENUE PAR UNE FRANCAISE QUI ETAIT TOUJOURS AVEC NOUS LES JUIFS A COTE DE L'AUTRE TROTOIR IL Y AVAIT " LA BOUZE" QUI LOUAIT LES VELOS A COTE LA BOULANGERIE . LA LIBRERIE ALBERT ELKAIM UNE AUTRE MERCERIE TENUE PAR UN ARABE MAIGRE ET GRAND DE TAILLE ET PLUS LOIN UNE AUTRE TENUE PAR UN AUTRE ARABE PETIT DE TAILLE ET A COTE IL Y AVAIT LE BATIMENT OU HABITAIENT TOUS LES PORTUGAIS . ITALIENS . ET ESPAGNOLS. A COTE MR. BARBERA QUI REPARAIT LES RADIOS ET TELEVISIONS LES MARCHAND DES PIECES DETACHEES AUTOMOBILES ET MARCIANO L'ELECTRICIEN AUTOS DE L'AUTRE TROTOIR EN FACE IL Y AVAIT UN AUTRE ITALIEN QUI AVAIT ADOPTE UN NEVEU DE TON AGE ET QUI FAISAIT L'ETANCHEITE DES IMMEUBLES A COTE LA CAVE DES VINS " HAZAN" A COTE L' USINE D'ALLUMINIUM ET DES MARMITES "SIBONY". LE FOUR LA GOUMY TENUE PAR MR. ATTIAS LE PERE DE GABY .RAPHAEL ET DEUX SOEURS
QUI HABITAIENT EN HAUT ET QUI AVAIT COMME VOISIN LA FAMILLE AMAR DONT UN FILS MARIE AVEC UNE FILLE BERDUGUO ROUQUINE QUI EST MORTE TRES JEUNE .
BREF POUR ARRIVER DANS LE TROTOIR OU TU HABITAIT A PARTIR DU POTEAU ELECTRIQUE EN FACE DE EL HADJ QUI VENDAIT LE RAIBY JAMILA ET LE FROMAGE ROUGE EN BOULLE . LE COIFFEUR GASTON LE CORDONNIER. LE TAILLEUR ATTIAS ET A COTE CHEZ TOI A ETAT BRUTE QUI EST DEVENUE L'IMMEUBLE D'UN DOCTEUR JUIF MR.SALAMA DE LA VILLE DE LARACHE PLUS LOIN LE JARDIN QU'ON PRENAIT COMME RACCOURCI POUR ALLER AU CINEMA ROYAL .DANS LE MEME TROTOIR DE CHEZ TOI ILY AVAIT LE MAGASIN DES VINS SASSON ET AMIEL A COTE LE CARROSSIER" MR. GALY" PLUS BAS LE SALON DE COIFFURE "SAM ROCK" OU TRAVAILLAIT MON FRERE ELIE . A COTE MR. ADOLPHE ELMALEH QUI VENDAIT TOUS CE QUI EST FOURNITURE POUR LES CORDONNIERS ET A LA FIN DU TROTOIR MR. ET MME.ATTIAS MARCHAND DES CHAUSSURES HOMMES ET FEMMES.POUR ARRIVER A L'ENTREE DE CHEZ MOI. DONC J'AI FAIS UN ALLER ET RETOUR DE TA RUE ET EN CONTOUIRNANT LE PAVE DES DEUX RUES DES MON IMMEUBLE.
MAINTENANT EN FACE DE CHEZ TOI L'IMMEUBLE DU HAUT DU COCQ D'OR ILS HABITAIENT LA BAS LES FAMILLES: BOUZAGLO BETTY GLADYS HENRY ET SAMY . AMAR .COHEN COCO MON PATRON TOURNEUR A LA RUE DE MARSEILLE IL AVAIT QUATRE ENFANTS MARC GILL ET DEUX FILLES . MR. BITTON QUI TENAIT UN MAGASIN DES MEUBLES A COTE DE MR. EDERY " LA MENAGERE"ET A COTEA LA CAVE MR. COHEN LE PROF DE DANCE .
POUR CE QUI EST DU CIRQUE AMAR IL S' INSTALAIT A COTE DE LA RED ET LA SMDE UN TERRAIN VAGUE A COTE DU CERCLE DE L'ALLIANCE OU A L'OCEAN .OU A LA TOUR HASSAN.
ELIE MOI AUSSI JE SUIS ALLEE A MONTREAL L'ANNEE 1978 POUR TATER LE TERRAIN J'AI TROUVE DU TRAVAIL MAIS MA FEMME NE VOULAIT PAS PARCE'QU'ELLE EST FILLE UNIQUE ET NE VOULAIT PAS LAISSER SES PARENTS SEULE. J'AI MA SOEUR QUI EST LABAS DES ANNEES 1973 MARIE A OZIEL QUI HABITAIT LA RUE GRENOBLE SON FRERE LEON MARIE AVEC LA FILLE PRIVET . J'AI AUSSI PLUSIEURS AMIS DE RABAT ELMALEH MICKAEL.LES FRERES BENAMRON.BOUZAGLO HENRY.LES FRERES DAHAN" BALDO" .LES FRERES PEREZ JAIZ ET MARC.LES FRERES BENAMRON LILO ET JACQUI
QUI HABITAIENT DERB ESPASNOL AU MELLAL AVANT D'ARRIVER AUX TANNIERES .ELIE COHEN QUE SON PERE ETAIT BOUCHER.ET LA FAMILLE COHEN GABY. RIRY. JACQUY.ELIE ET BETTY SON PERE TRAVAILLAIT A L'IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE "FORTIN MOULOT"EN BAS DERRIERE L'HOTEL BALIMA.ET D'AUTRES JUIFS DE RABAT.
ELIE J'AI UNE TRES BONNE MEMOIRE ET SOUVENIRS DE RABAT ET SALE SI TU AS BESOIN DE MES SERVICES JE SUIS LA .
A BIENTOT ET HAG SAMEAH POUT SOUKKOT.

Samy,
J'ai imprime ta lettre et je vais la lire attentivement. Des la premiere phrase , tu as raison le hand ball c'etait ma passion, et je pense que je me debrouillais tres bien. J'ai meme joue avec une equipe de ligue junior marocaine de Rabat en 63, Benaroch, Banon, bien sur , le coq d'or Oui, "jour et nuit", non je devais etre deja parti. L'entonnoir j' ai pas eu la chance d'y descendre , trop jeune. Le garage amar ,je l'avais oublie celui la, tiens. Ce soir je lis ta lettre , il y a tellement de choses , et je vais y aller mollo mollo pour bien tout digerer et je repondrai pour te donner des reponses mais je suis sur te poser aussi des questions car tu as ouvert un tresor de souvenirs.
Merci et je te reviens.
Amities , ainsi qu'a Esther,
Elie Cohen

BONJOUR ESTHERRIKA!! En lisant tes souvenirs de rabat ainsi que ceux de elie cohen. j'ai remarque qu'un certain benaroche travaillait a l'ambassade americaine et par lui peutetre je peux savoir si il connaissait Driss Tazi un Rbati qui travaillait aussi a l'ambassade et qui surement habite rabat encore, si oui peutetre peut il essayer de le contacter et me donner son adresse et numero de telephone car s'etait un grand ami a moi alors que nous travaille ensemmble sur la base americaine de nouceur pendant les annees 50!! merci d'avance