RABAT .... photos ...suite no. 3.

bonjour à tous


la place Pietri et son marché aux fleurs et je crois, aujourd'hui disparu !!![b


amicalement

alain76
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Bonjour
Oui, elle a disparu cette place Piétri. Ce fut autrefois un lieu de rencontres pour les lycéens. Nous nous déplacions tous en vélo et ceux de Gouraud attendaient là les filles qui descendaient du Lycée de Jeunes Filles, du temps où Descartes n'existait pas et où le LJF n'avait pas encore été baptisé Lalla Aïcha. Il y avait au coin avec la rue de la Marne un terrain vague avec grand eucalyptus et une petite boutique arabe où on pouvait faire réparer nos vélos.
Cordialement

Citation
Ker Izel
Bonjour
Oui, elle a disparu cette place Piétri. Ce fut autrefois un lieu de rencontres pour les lycéens. Nous nous déplacions tous en vélo et ceux de Gouraud attendaient là les filles qui descendaient du Lycée de Jeunes Filles, du temps où Descartes n'existait pas et où le LJF n'avait pas encore été baptisé Lalla Aïcha. Il y avait au coin avec la rue de la Marne un terrain vague avec grand eucalyptus et une petite boutique arabe où on pouvait faire réparer nos vélos.
Cordialement

Bonjour

Merci à Catherine pour ce magnifique post ! C'est exactement en quelques mots la vie d'un jeune lycéen ou lycéenne de la Place Pietri. C'est ce que j'ai connu bien avant que le Lycée de Jeunes Filles change de nom..Bravo pour s'être souvenu de ces détails.
En lisant le message je me suis retrouvé fin 50, début 60, et les camarades des classes second cycle du Gouraud nous racontaient leurs rencontres avec leurs amies..Puis après la 3éme ou Seconde c'était notre tour..Descartes a éliminé d'un seul coup tout cet aspect social de notre vie lycéenne mixte..Octobre 1963 était dure à avaler comme rentrée scolaire au nouveau lycée. Je vais vous faire un aveu, le fait d'avoir été obligé de quitter notre Gouraud pour se retrouver au bout de l'Agdal et à l'époque a part le lycée Descartes il n'y avait rien autour de ce nouvel établissement scolaire, même que nous devions courir nos 500 m dans le bois adjacent à Descartes..Cette paisible petite forêt a dû disparaître aujourd'hui..Cet évènement imposé à nous autres du Gouraud a eu un impact dans ma décision de quitter le Maroc.Nous avions perdu le sens de continuation sociale et familière qui était l'essence de nos quotidiens..

Lycée Gouraud-Place Pietri -Lycée de Jeunes filles c'était notre Rabat, le carrefour des jeunes étudiants.L'endroit où nous nous côtoyons , là où entre le son de la cloche du Gouraud et celui des cloches de la cathedrale St Pierre, nous nous fusions en un groupe de jeunes qui aimaient être ensemble bien que sachant déjà que la marche du temps allait en sens opposé.

Enfin ces années nous les chérissons encore, c'est vous dire que Camus et Sagan contribuaient plus à notre formation intellectuelle que tout ce qui a suivi plus tard..

A la Place Pietri se trouvait aussi le fameux magasin La Hutte où les Éclaireurs de France et Israélites de Rabat se rencontraient lors de l'achat de nos foulards, noeux scouts en cuir, bérets , chemises et écussons..

Ah..aujourd'hui il était bon de se souvenir de mes jeunes années..

Amitiés à vous toutes et vous tous , chers amis de Rabat

photo:
Belle carte postale, vue aérienne de l'avenue Mohammed V, Place de la Poste à la Place de la Grare Rabat-Ville et à droite une partie du jardin du Triangle de Vue, puis la jetée et l'atlantique
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Et bien sûr, la Hutte. Il n'y avait que dans ce magasin que l'on trouvait les chaussons de danse pour les "demi-pointes", des chaussons en basane ! Pour les garçons, j'explique. Les chaussons de danse comme vous les connaissez ont une partie en bois sur laquelle "on se hisse" pour danser. Au tout début, on n'a pas le droit de faire les pointes, alors nous avions des chaussons en cuir souple pour apprendre les différentes positions. Le passage aux pointes était une évènement.

Bonjour à tous

De 1958 à 1963 je passais tous les jours devant cette entrée de l'Hôtel de la Tour Hassan, situé à quelques pas du Lycée Gouraud, sur l'avenue du Chellah. Des fois à cette hauteur-ci, de cette rue en pente assez forte, j'entendais la cloche du Gouraud sonner et j'avais juste une à deux minutes pour courir et me ranger au couloir avant l'entrée en classe qui commençait à huit heures bien précise..et quelques petits instants à attendre le prof ou la prof...

Amicalement

Elie Cohen
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bonjour à tous !!

une vue générale sur la ville nouvelle
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un petit souvenir !!!!
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vu au cinéma "AGDAL" en 1956 , "si tous les gars du monde"

Un mal inconnu frappe l'equipage du chalutier "Lutece". Un medecin l'identifie par radio : il est du au jambon avarie. Seul Mohammed, de part sa religion, n'est pas atteint. Une incroyable chaine de solidarite internationale, bouclee par Mohammed, va se mettre en branle pour acheminer au plus vite un precieux vaccin.
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....et en 1957, vu au cinéma "ROYAL","le pont de la riviere Kwaï"

En 1943, un régiment anglais interné dans un camp de prisonniers en Birmanie est affecté a la construction d'un pont en pleine jungle. Après s'être opposé à ce projet, le colonel cède aux exigences japonaises. Il ignore que les Américains préparent le dynamitage du pont...
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Bonjour Alain

Beaucoup de souvenirs remontent en mémoire à la vue de ces affiches de cinéma .

" Si tous les gars du monde " était une chanson que nous chantions déjà dans nos classes d'école primaire . Ce slogan ou Appel à une Amitié Intercontinentale, et transcendant toutes les populations de notre Planète, faisait partie de notre formation civique et morale dès que nous avions appris à lire , à écrire et à comprendre les idées des "grands"...
Ces valeurs humanitaires primées par des artistes, chanteurs et philosophes après la 2éme Guerre Mondiale ont eu un grand impact sur certains de ma génération.
Nous étions jeunes, nous étions innocents, nous y avions cru et il reste quand même un espoir que ça n'a pas été en vain.

Merci Alain de nous ramener ces années-là. Des fois c'est bon de se rappeler que beaucoup de personnes ont été motivées il y a plus d'un demi-siécle par des intentions nobles, et bien simples, dans un monde qui était complexe , compliqué et bien divisé...

Amitiés à tous

Elie Cohen



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/05/2011 10:38 par cohenelie.
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bonjour Elie

bonjour à tous

et maintenant en musique !!!






amicalement alain76

et bien sur on ne peut oublier cet air que l'on sifflait dans la cour d'école ou dans la rue, que de souvenirs !!! c'était en 1957 !! voilà cinquante quatre ans !!!

le disque et sa pochette !!, précieuse relique !!
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ELIE, ALAIN,

Magnifique ces belles images ,ces belles cartes postales , ces videos . Que de nostalgies !!! De souvenirs !!!. J'ai cru un certain moment que je

descendais l'AVENUE MOHAMED V ,avec mes amis en chantant ,en courant ,en reniflant l'odeur du chocolat de la patisserie " POULAIN "

le parfum du bon café de la RENAISSANCE (j'ai habité un certain temps juste au dessus de la pharmacie " LOUVAR" 11 rue dar rel maghzen .)

MERCI encore et continuez à nous régalés c'est un plaisir des yeux ,on en redemande


loulou benaccoun

merci Raoul !!

je me souviens du salon de thé boulangerie patisserie "LA PETITE MARQUISE" qui se trouvait en face de la gare .ma tante et mon oncle y achetaient leurs patisseries. ils habitaient au début de la rue de Fez
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La petite marquise c'était la pièce montée de ma communion.

J'ai un souvenir gourmand d'une galette à base de noix de coco que le jeudi ma maman m'offrait dans un excellente pâtisserie de Rabat. On entrait dans une sorte de couloir avec à droite toutes bonnes pâtisseries et au fond il y avait un petit comptoir où on vendait cette spécialité de la maison que les enfants adoraient. Est-ce que quelqu'un s'en souvient ? J'ai toute ma vie chercher ce goût et cette consistance croustillante à travers les pâtisseries à la noix de coco...et je n'ai jamais rien retrouvé. Il me semble que c'était à la petite marquise (mais cette friandise n'était pas chère...et toute chaude !)

Bonsoir les Rbatis, Alain je ne voudrais pas passer pour une emm ......... !!!! mais La Petite Marquise ne se trouvait pas à cet endroit, mais dans la Rue Delcassé, la rue qui sur la photo part en diagonale face à la gare, à l'angle il y avait la Pharmacie Brun, et la pâtisserie était tout au bout à droite, face au Clavecin.

Amicalement à tous.

Bonjour fanfan

Je suis d'accord avec toi en ce qui concerne l'adresse de La Petite Marquise. Pour moi c'etait la meilleure au monde,de celles que je connaissais en ces annees..Les meilleurs mille feuilles et pour Solange j'essaie de deviner mais il me faudrait un peu plus d'infos si tu t'en souviens. En tous cas c'est bien la " Rue Delcassé, la rue qui sur la photo part en diagonale face à la gare ", je pense qu'elle etait legerement en pente.
Merci Raoul pour ton message qui est bien gratifiant.
Bon c'est le week-end qui arrive tres vite a Montreal et donc on reprendra un peu plus tard.

A vous tous, toutes mes amities et bon week-end

Elie Cohen
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salut Fanfan ! j'étais persuadé dans ma mémoire de la voir là!!!

j'ai le cerveau lent !!!

amicalement alain 76
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Bonjour à tous.
Tant que nous sommes dans les gourmandises, je citerai aussi la pâtisserie Poulhe un peu après Balima en descendant (ou un peu avant) et la pâtisserie Gerber après le cinéma Renaissance. Gerber se trouvait à l'entrée d'une cour et Bata occupait l'autre côté de cette entrée.
Nous habitions à l'Aguedal, aussi nous allions le plus souvent dans une pâtisserie située sur la place de l'église Notre Dame des Anges, église aujourd'hui disparue.
Cependant, ce que je préférais, c'était le café maure des Oudaïas et ses cornes de gazelle !