RABAT .... photos ...suite no. 3.

Citation
fanfan13
Je pense que ces vieilles bâtisses non entretenues et pleines de charme vont être petit à petit démolies pour être remplacées par des immeubles du style de celui de la première photo ! Rabat change et c'est normal, alors l'on est pris par des sentiments contradictoires ......

Salut Fanfan

Ta première photo est un véritable désastre pour moi et mes anciens voisins.
Aux pages précèdentes de ce sujet j'ai répondu à Alain Amiel qui habite Nice et qui était un de ces "visages " de la grande famille d'amis de notre passé à Rabat. Il venait tout juste de rentrer de Rabat et m'avait informé que sur son blog personnel il avait posté plusieurs photos de ces anciens immeubles dont le nôtre..J'ai été bouleversé à la vue du délabrement intentionnel de ces anciennes demeures construites durant le Protectorat Français..Et donc j'ai été tout à fait et naturellement outragé par telle situation .J'ai explosé presque par un excès d'amertume très vive à l'égard de nos anciens propriétaires qui s'efforcent de détruire ces anciennes bâtisses pour reconstruire haut , neuf et bétonné !

Enfin je ne vais pas revivre cet instant de grande tristesse...et donc la vie continue à Rabat ..sans nous..notre présence..et nos souhaits si chers à nos coeurs mais complètement immatériels..
Le délabrement et érosion bien avancée intentionnellement et volontairement de ces bâtiments pour récupérer le terrain fait mal à notre vue..La rue du Capitaine Petitjean a changé de nom...Zankat...quelque chose..et c'est comme ça ! Le nom de ce capitaine tué près de Kénitra en 1911 a donné naissance à Sidi Kacem , ville nouvelle et à de très longues rues traversant les villes nouvelles de Rabat , Port Lyautey et autres...Aujourd'hui son nom n'évoque plus grand chose aux Marocains , à part ceux et celles, comme moi, nés au Maroc d'une époque précédente à celle que nous connaissons tous aujourd'hui...
L'histoire est importante et ne devrait pas être altérée..
Le pavillon de Victor Hugo existe toujours à la Place des Vosges à Paris et donc pour les amoureux des oeuvres de ce géant littéraire on peut sentir sa présence en ses lieux intimes...Le nom Capitaine Petitjean est lié à la modernisation du Maroc ancien..Les immeubles construits tout le long de cette rue qui pendant longtemps commençait près des ruines de la Tour Hassan et finissait près de l'avenue Dar El Makhzen , pour être plus exact au début le nouvelle avenue de la République..ont été conçus par des architectes du début du XXème siécle..Ces professionnels de l'urbanisation des années de la première guerre mondiale et des années 20 ont laissé leur pavillon, leur signature, dans tous ces balcons et fenêtres multiples et differentes les unes des autres et qui ont été leurs créations, leurs oeuvres...Leur esprit et présence de cette époque résidaient dans leurs murs et designs.....Le nom capitaine Petitjean n'existe plus et la période d'histoire dont nos anciens immeubles en référaient arrive aussi à sa fin..
Le glas a sonné pour cette partie de l'histoire réelle du Maroc lors de sa rencontre avec le XXème siècle..Nous les enfants de ces bâtisseurs modernes de 1912 -1956 sommes toujours là et donc cette histoire se perpétue avec nous..

Merci Fanfan et merci Solange..

elie

photo: rabat rue du capitaine petitjean et avenue du chellah, au début de leur construction . C'est là où je suis né plus de trois décennies plus tard..elie cohen
Pièces jointes:

...Rabat: les bâtisseurs du maroc moderne commencent leurs travaux au périmètre des ruines de la Tour Hassan.

A partir de ce point, qui est aussi la rive gauche du fleuve Bou Regreg, les artères et noms familiers de nos rues du début XXème siécle commencent à éclore..

Elie
Pièces jointes:

Rabat, mon quartier Petitjean

De la place Brémond: jonction des rues Maurice Pascouet , ancienne section du prolongement de la rue capitaine Petitjean à l'avenue de la République, maurice pascouet était le nom donné à cette section après la fin de la 2éme guerre mondiale pour commémorer ce grand résistant Rbati..Rejoignant aussi cette place , nous avions la longue rue de la Marne,puis l' avenue du Chellah ,la rue du capitaine petitjean et enfin l'avenue de Bordeaux.
Là , à la Place Brémond, commençait le grand jardin public du Triangle de Vues...
...Ce jardin avait une entrée-sortie à la Place Brémond (ancienne Place du Triangle de Vues ) , une 2ème au milieu de la rue Maurice Pascouet, une 3ème donnant sur le cinéma Royal et à sa fin se trouvait les portes donnant sur l'entrée de la Médina, rue Souika et fin Boulevard Joffre,nouveau Marché Central et début Blvd Galliéni...

Photo: sur le Boulevard Joffre était la sortie de notre raccourci de la Place Brémond au Marché Central...en traversant tout le Jardin du Triangle de Vues..
Pièces jointes:

Rabat , l'entrée de l'Agdal, notre quartier des stades..

Cet endroit était cher à Marie Claire, et à beaucoup de nos membres ici à Dafina.

Quant à moi et mes potes du quartier Petitjean , c'était la porte qui nous donnait accès au stade de l'Olympique Marocain, au Stade Marocain, au jardin zoologique de la Faculté des Sciences, au court de tennis...Plus tard, vers la fin de notre résidence à Rabat, c'était la route empruntée brièvement pour continuer nos études du Lycée Gouraud au nouveau Lycée Descartes..Mais aussi.. Ici était, auparavant, le défilé du 14 Juillet qui se tenait dans cette avenue qui portait le nom bien approprié de la Victoire de 1918 ..

..Au fond, la vallée de l'Oued Bou Regreg..
Pièces jointes:

..Et pour nos amis, Solange, Alain Amiel, Loulou Benaccoun et bien d'autres qui ont habité à un moment donné au Centre Ville de Rabat

Voici les immeubles que ces urbanistes et architectes Français, la plupart, ont conçu pour la belle capitale du Royaume du Maroc..

Rabat, l'atlantique bleu, l'ancienne ville blanche. avenue Dar el Makhzen et son prolongement moderne Cours Lyautey (plus tard re-baptisée avenue Mohammed V ), et à gauche la magnifique gare de Rabat-Ville, puis à droite le grand Jardin du Triangle de Vues..

Je ne me lasse pas de contempler ces images si chères à mes souvenirs de jeune vie au maroc de papa et maman..

Amitiés à tous

Elie Cohen.
Pièces jointes:

Je lis des messages déprimés, mais il y a encore de belles choses. Quand, Jamal, il se reconnaîtra, m'a envoyé les photos de mon immeuble (rue de la Mamounia), rénové (il était superbe) il m'a expliqué que les autorités souhaitaient conserver le patrimoine architectural de Rabat de l'époque de la "colonisation", et cet immeuble en faisait partie...une chance pour moi.

Peut-être que petit à petit les immeubles historiques seront restaurés, et peut-être le vôtre.

La gare restaurée est superbe, mais elle n'est pas changée. Quand on se retrouve sur les quais et qu'on regarde les rails jusqu'à leur fin, c'est la même.

Elie, si tu peux, n'attends pas trop longtemps avant de revoir Rabat, en ce moment nous trouvons encore nos repères.

Amicalement
Solange

Bonjour Solange

Je suppose que la première difficulté, pour un ancien ou ancienne de Rabat, à surmonter lorsque la décision de revoir sa ville natale sera prise est " que faire si je découvre une énorme cassure de nature physique, entre ce que j'ai laissé lors de mon départ et ce que je vais redécouvrir..? "

Oui, il va de soi que les dernières images que certains d'entre nous ont en mémoire de Rabat et celles qui s'offriront à nos yeux aujourd'hui dans ce nouveau Rabat seront bien différentes, pour ne pas dire méconnaissables..!

Est-ce que les souvenirs d'antan d'un jeune Rbati ou Rbatie ne peuvent rester purs que s'ils restent conservés dans du velours et à l'abri dans un coffre-fort mental ...enfouis depuis 47 ans dans une mémoire vierge d'adolescents ? Risque-t-on de les détruire en les exposant au choc brutal que la vue de Rabat 2011 pourrait avoir sur le psychique de leurs tendres pensées et photos gelées dans leurs mémoires il y a près d'un demi-siècle ?

Là est la grande question que m'avait posée Marc Rouimy, le fils de feu Issakhar Rouimy , qui habite Montreal et qui venait de rentrer d'un mois à Rabat il y a 15 ans de cela maintenant !

A cette époque il m'avait vivement recommandé de ne point envisager une telle visite afin de ne pas être aussi déçu qu'il l'avait été !

Je n'ai pas de réponse à cette question , vu que pour en avoir une il faut expérimenter les 2 facettes de cette angoisse. .
La première nous l'avons tous subie, c'est celle de quitter son pays, sa ville natale .
La 2ème, certains d'entre nous l'ont affrontée, façon de parler, et donc leur réponse est certainement très personnelle tout en étant bien importante.

Il va de soi que mon immeuble natal fait partie intégrante de tout mon séjour à Rabat de fin 1947 à Aout 1964. Si l'état physique de cette bâtisse est déplorable, voire triste à regarder, il va de soi que les sentiments doux gardés intacts depuis si longtemps en seront affectés..Le contraire ne serait pas humain...

Et donc c'est au delà de mes souvenirs que l'effort de retourner et de redécouvrir Rabat devrait se diriger..Est-ce que je pourrai surmonter telles émotions ? Là est toute la question !
..Et comme disait ce British, poète , dramaturge romantique en son genre..To Be or Not to Be ? This the real question...!

Bon, pour utiliser une métaphore :
" Contemplant avec anxiété une piscine ou mer d'eau froide le mieux est d'y faire plongeon sans hésiter et en un moins de temps on s'y habitue et la nage devient si agréable au corps...et à l'esprit."

Rabat, c'est toujours l'océan et le fleuve . Cette intersection de l'eau douce et salée devant le jardin fortifié des Oudayas résulte en une alchimie humaine des plus riches et des plus sensibles..

Amitiés à tous

Elie Cohen

carte postale : rabat, l'embouchure du fleuve, les remparts, les chalets des aviateurs, le port et l'atlantique à l'horizon..
Pièces jointes:

Cher Elie,

Oui, tout ceci est une affaire très personnelle. Je ne peux parler que de ma propre expérience. Tu ne retrouveras tout intacte, mais c'est la faute du temps. Quand nous sommes partis c'était un départ définitif donc tout est resté "congélé" dans notre tête et dans notre coeur. Alors que dans d'autres circonstances tu écoutes le temps t'éloigner des choses. Pour ma part j'ai habité Marseille de 1958 à 2002, dans seulement ces dix dernières années depuis 2002 la ville a été terriblement transformée ; imagine donc Rabat en 55 ans !!

Le Centre Ville de Rabat n'a pas terriblement changé, tu t'y retrouves très bien ( te retrouver non pas au sens géographique, mais au sens de la rencontre avec celui que tu étais). Quant à l'effacement de la mémoire, pour moi ça n'a pas du tout été le cas. Au contraire, j'ai retrouvé des détails oubliés, dans la médina, par exemple. Le détail peut être une mosaïque, une fontaine, la couleur d'un escalier...et c'est un bonheur de compléter ses fiches. Si je prends l'exemple du conservatoire de musique... que je fréquentais et dont mes balcons m'offraient la vue des jardins, ce lieu m'importait énormément et il est complètement transformé. Les bâtiments du conservatoire sont occupés par le Palais de justice, des immeubles neufs administratifs ont été construits sur la surface du jardin...j'en ai fait et refait le tour, j'ai demandé à entrer au moins dans ce qui reste du jardin, mais ça m'a été refusé par mesure de sécurité. J'ai tout de même eu une idée de ce que c'est devenu, en passant la tête... et bien, qu'en j'y repense aujourd'hui je pense à ce qu'il était pendant mon enfance et je peux aussi penser à ce qu'il est devenu. Une image n'efface pas l'autre.

Par contre, le quartier de l'Aviation, où ma marraine avait une villa, est méconnaissable et seule,je n'aurais jamais pu retrouver cette maison. A force de description, Jamal a retrouvé ce lieu, un miracle. Les grilles qui laissaient passer le regard à l'époque ont été doublées pour obstruer. Par une minuscule fente j'ai pu revoir une partie de la façade et le devant du jardin. J'aurais été déçue si je n'avais pas pu la retrouver, c'était une sorte de rendez-vous avec ma famille disparue, mais être juste devant a suffi à m'apaiser.

Voila, mon cher Elie, encore une partie de mes impressions d'un retour à Rabat.

Amicalement
Solange

Merci Elie pour cette vue où se trouve notre maison !
Je rentre de Rabat ….. il y a maintenant un énorme trou à la place des chalets des aviateurs ….. dans l'attente de la construction d'immeubles certainement ! Le tramway passe sur l'ex Boulevard du Père de Foucauld ….. curieux de voir cette chenille dans les rues de la capitale, il y a deux lignes et c'est bien pratique !

Bien sur Solange qu'il y a encore de belles choses … heureusement ! Chellah, Tour Hassan …. là où s'arrêtent les cars de touristes tout est impeccable …. café maure inchangé …. mais la vue que nous avions sur Salé n'est plus la même …. malheureusement pas en mieux …... des constructions en béton sur la rive droite !!!!! Oui la vallée du Bou Regreg est en pleine transformation ….. il y a des chantiers partout ….. des nouveaux quartiers …... notamment le Hay Riad avec des constructions magnifiques dont la nouvelle Banque du Maroc puisque celle que nous avons connue est maintenant le musée de la monnaie …... Non, le centre ville n'a pas changé mais pour un immeuble repeint comme le tien, combien de dégradés !!!!! C'est de la colère que j'ai ressentie de voir notre ville natale souvent défigurée, j'ai photographié des monceaux d'ordures près du cinéma Royal et ailleurs, une honte en plein centre ! J'ai éprouvé de la joie de déambuler dans la médina, immuable médina …..

Elie, le Triangle de Vue qui t'est si cher … à moi également puisque ma mère m'y promenait déjà dans mon landau ….. est impeccable et cela m'a fait un immense plaisir !!!! C'est sur cette note positive que je termine ….... de toute façon, Rabat sera toujours dans notre coeur !

Bonjour à vous deux chères amies

J'ai été comblé d'informations, je ne peux que vous exprimer toute ma gratitude.

Je pense qu'avec vos commentaires, conseils bien importants, vos sentiments et réactions , nous sommes bien équipés pour une visite à Rabat ..Je ne sais quand cela se concrétisera mais enfin grâce à vous Solange et Fanfan, on sera moins surpris à la vue des grands changements que Rabat a subi durant ces dernières décennies..

Je pense sincèrement que je ressenterai la même chose que vous. Fanfan est plus près de ce qu'a été mon environnement puisque nous faisions partie du même quartier. Elle demeurait à un bout et moi à l'autre , mais enfin Rabat c'était pas énorme comme ville à notre époque..

Ces chalets des aviateurs je les aimais bien. Nos voisins Louison, Annie, Hélène , leur petite soeur et leur maman Mme Michel y avaient emménagé vers la fin 58-59 et leur départ de notre immeuble nous avait fortement marqués . Nous étions tous nés à la même adresse, c'est tout dire..
Et le jardin du Triangle de Vues, c'était aussi tout simplement notre bonheur , pour nous les mômes de quartier. Ses étangs, les grenouilles, têtards, eucalyptus, bananiers,palmiers, fleurs exotiques , bassins d'eau , bancs publics bien à l'intérieur des divers parcs où les jeunes amoureux échangeaient leurs premiers bécots..enfin un lieu où même Mme la Comtesse de Ségur aurait été dans son élément..Heureusement qu'il est maintenant bien entretenu.

Toujours est-il que vous m'avez laissé rêveur et pour cela je vous en remercie..

Amitiés chères Solange et Fanfan

Elie Cohen

Photo: Notre ancienne Banque d'État du Maroc, en face de la Grande Poste . Ce fameux bâtiment de notre jeunesse est aujourd'hui le Musée de la Monnaie du Maroc. Merci à Fanfan de nous l'annoncer.
Pour en savoir plus sur ce musée assez récent voici le lien url:
[www.skyscrapercity.com]
Pièces jointes:

Bonjour

J'ai commis une petite erreur..Mon ancien voisin était Christian Michel et non Louison..

Ah..ces années toutes passées et dire que la dernière fois que je l'ai vu , il devait avoir peut être 11 , 12 ans.Enfin je me souviendrai toujours de lui et de ses soeurs. J'étais invité toutes les fêtes de Noel à partager ses jouets et je me faisais une joie d'admirer aussi leur magnifique sapin . Ils l'achetaient, comme toujours, en bas de l'immeuble. Exactement en face du Rond-Point de la Place du Triangle de Vues. C'est là que tous les mois de Décembre , le Café Coq d'Or laissait son terrain de boules à la petite forêt de sapins qui nous parfumaient tout le coin. Tous nos voisins et amis , dès la mi-Décembre y achetaient leurs arbres et les décoraient avec de magnifiques boules de verre et petites lumières...

Carte Postale d'époque éditée: Café Coq d'Or et son terrain, place Brémond Rabat.
( photo Cigalou [dafina.net] )
Pièces jointes:

Bonjour R'batis et chere Fanfan que je n'oublie pas...

Moi, je suis nee a la maternite en 1939 pres des trois portes, et j'habitais rue de l'Ourcq. Les souvenirs de Marie-Claire m'intriguent.. Mon quartier etait aussi Rue de l'Ourcq, rue de la Marne....et les autres rivieres.... Personne ne semble se rappeler de notre stade du Lycee de Jeunes Filles, ou nous nous rendions a pied...passant la Rue Leriche..... Michele Garcia (maintenant Cassidy) qui habitait Place de Reims a fait sa communion avec moi a la Cathedrale Saint-Pierre, et elle habite comme moi a Los Angeles; nous nous voyons souvent.... du quartier Leriche, je suis restee en contact avec Jean Toulet (presque journellement) qui habite a Hyeres, France, qui etait joueur de pelote basque au stade Marocain, avec les soeurs Druet , Christiane et Jacqueline, qui habitent dans le sud de la France, dont les parents avez la librairie Druet, (Place de France?)et Jean-Francois Gruiguer de la bande Luya/Santucci/Griger, avec lequel j''echange egalement des messages sur l'internet tres frequemment et qui, apres voir fait de grands voyages, est retourne au Maroc. Il habite Casa, et m'a envoye des photos du quartier Leriche prises dernierement...Et puis bien sur, mes freres: Jean-Pierre Coll, ne a Rabat, age 75, grand joueur de basket au Stade Marocain, etudiant au Lycee Gouraud,de 49 a 54, qui a fait toute sa carriere d'enseignant au Maroc a Casa et dont le fils habite toujours Casa. Jean-Marc a dernierement epouse Leila Hadj Moussa et ils attendent un bebe pour Avril 2012. Mon petit frere Alain, aussi ne en 49 a Rabat, eclaireur, est a la retraite et a achete un pied a terre a Temara. Il est grand joueur de bridge et il joue avec le club de bridge de Rabat...

Un mot sur les plages. Je les toutes faites. Petite, nous allions a Sale avec nos cousines qui habitaient Boulevard Gallieni en face du Grand Marche. , et j'allais de temps a autre a la plage de Rabat avec mes voisins, les Hammadi (Nadia et Jamila et leurs parents,) a pied., a travers la medina.. Plus tard, nous allions a Temara avec mes parents. J'allais aux Sables d'Or et a Rose Marie avec des amies de lycee et leurs familles. Puis, j'ai frequente Skrirat parce que mon beguin y avait un cabanon. De 18 a 20 ans, ma plage preferee etait celle des Contrebandiers .. que de souvenirs. J'ai loue une maison a Skrirat pour un mois dernierement, et je me suis regalee.Photo jointe , prise a Skrirat en 1955 : Je suis sur la droite , Jean Toulet devant, Jean-Paul Morin derriere moi, et les deux freres Alain et Joel Fournier - qui habitaient Rue de la Marne - tous trois.. Jean Toulet habitait rue Leriche. ...



Modifié 3 fois. Dernière modification le 27/10/2011 18:59 par Essaouda.
Pièces jointes:

Essaouda,

Pourrais-tu me dire à ton avis en quelle année sont nées les soeurs Druet ? Je suis à la recherche de deux soeurs qui étaient en classe avec nous ; il y en avait une plus âgée que l'autre, mais elles étaient dans la même classe. Il y en avait une qui s'appelait Jacqueline et l'autre peut-être Christiane. Elles fréquentaient l'école des Orangers. Si tu es en contact avec elles, peut-être pourrais-tu le leur demander ?

Merci beaucoup
Solange Barre (Epse Aveni)

Bonjour à tous

Effectivement Essaouda a raison de se souvenir de ce Stade Leriche de Jeunes Filles , où les élèves de leur Lycée de Rabat avaient leurs cours d'éducation physique.

Ce n'est qu'en feuilletant plusieurs pages sur le web que j'ai fini par trouver quelques références sur le site Copains d'avant dont je suis membre..

Voici quelques photos pour bien illustrer que ce stade était très actif..

Cette photo date de 1956..


Cette photo a été déposée par Mireille RODRIGUEZ OSPITAL (RODRIGUEZ) sur le site des copains d'avant:
Pièces jointes:

...Et toujours

Le stade du Lycée de Jeunes Filles de Rabat, le stade Leriche: differentes activités sportives durant les cours d'éducation physique..

Photo, datant de 1956 et déposée par Mireille RODRIGUEZ OSPITAL (RODRIGUEZ) sur le site des copains d'avant:

Un autre lien url ici à dafina où l'on discute de ce quartier Leriche de Rabat et des adresses de Marie Claire:[dafina.net]

..et un autre d'un plan inter-actif de Rabat avec ses nouveaux noms de rues..[rabat.panovista.net]

Bon week-end à toutes nos amies de Rabat

Elie
Pièces jointes:

bonjour à tous

une petite ballade en musique dans des endroits connus de notre enfance

amicalement

alain 76

Bonjour

Merci Alain pour cette balade aux ruines du Chellah, visite au café des Oudayas, et square de la Tour Hassan rénové..

Il faut que j'avoue que le Chellah je n'y suis allé peut être qu'une seule fois..

L'endroit qui m'attirait le plus, était la Gare de Rabat-Ville. J'étais amoureux de ces trains qui y passaient et s'arrêtaient avec leurs sifflets stridents..Pour moi la Place de cette Gare représentait le centre de tous les endroits qui m'étaient chers..Ici débutaient mes vacances et nos rentrées de celles-ci avec ma famille.Ici se trouvait l'intersection des chemins vers l'Agdal et nos stades.A cette place s'arrêtait la liste des cinémas avec la salle du Marignan, et là se trouvait mon opticien , la salle de Culture Physique où nos amis s'entraînaient bien avant qu'Arnold Schwarzenegger ne devient symbole de musculature.Enfin là s'arrêtaient les beaux bâtiments administratifs qui faisaient la gloire de cette large avenue de palmiers..

Mon dernier jour à Rabat, une journée ensoleillée d'Aôut 64, je l'avais planifié ainsi :

Avec mon ami d'enfance et inséparable Albert Rato, tous deux nés dans le même immeuble de la rue capitaine Petitjean, nous étions allés de bonne heure louer, pour la dernière fois, un vélo sur le Boulevard Joffre. Ensuite nous avons remonté le quartier de la Tour Hassan. Arrivé sur la rampe du fleuve, j'avais présenté mes adieux aux rives du Bou Regreg et aux barcasses. Puis c'étaient mes adieux aussi à la piscine du CVAR. Auparavant, avant la location des bécanes, nous avons pris une menthe au café des Cinq Parties du Monde, place du Mellah.
De la Tour Hassan nous avons ensuite longé la vallée, fait nos adieux à l'ancien pont automobile traversant le fleuve,c'est à cet endroit que nous avions l'habitude de pêcher, tous jeunes.. Retour ensuite vers le quartier de la Tour Hassan pour un dernier salut à la Petite Chapelle de nos séances cinématographiques des Vendredi après-midi de nos dix ans.. Arrêt à mon auguste ancien Lycée Gouraud et à son stade où j'ai disputé des centaines de matchs de Hand-Ball.Ces adieux à mon ancien lycée de 58 à 63 étaient émouvants ..De là, direction centre-ville , nous avons remonté toute l'avenue Mohammed V et j'ai entendu pour la dernière fois, à la gare Rabat-Ville, l'annonce d'un train se dirigeant vers le Nord du pays..De cette ancienne Place Lyautey , nous avions bifurqué vers l'Agdal , saluer en passant tous ces stades où mon papa m'amenait voir les matchs de foot et crier devant les buts marqués contre notre équipe locale par un certain Justo Fontaine; avions aussi salué la Faculté des Sciences, puis dernière visite au bout de l'Agdal pour dire au revoir au Lycée Descartes qui ne m'avait point inspiré durant cette année de 63-64, à part ces vénérables professeurs importés du Gouraud. De ce nouveau lycée flambant neuf, retour à l'avenue de la Victoire, petit saut au Chellah..et puis notre fameux raccourci de jeunesse par les anciens bâtiments municipaux et arrivée à l'avenue de la Marne vers notre chez-nous.. Une dernière pensée à cette caserne des pompiers du quartier que nous connaissions si bien, et ensuite avec mes parents.. départ final pour l'aéroport de Casablanca. Albert Rato essuyait une larme d'adieu et c'était la dernière fois que nous nous sommes séparés. C'était l'adieu final à cette rue de notre naissance , celle qui était pour nous tous le coeur de toute cette première vie entèrement passée ensemble. Cette longue rue du nouveau Rabat portait le nom d'un capitaine français peu connu au delà de nos frontières. Mais ce nom si familer était synonyme de 16 ans et demie de joies, de pleurs, d'innocence et de tristesse.
Capitaine Petitjean, une rue qui devint un symbole d'une vie pleinement vécue avec des gens qui n'existent plus que dans nos souvenirs...

Amitiés

Elie Cohen
Pièces jointes:

Bonsoir ou bonjour à vous ...... hello Essaouda que je n'oublie pas non plus !


Vos messages nous font faire un immense bond en arrière et ça fait du bien !!

Les plages, les rues, les stades, la gare ... tout nous parle évidemment !

Impossible d'avoir oublié le stade du lycée de jeunes-filles, c'est là que j'ai obtenu mes meilleurs résultats scolaires !!
Merci Elie d'avoir eu la patience de chercher des photos !

Merci aussi à Alain pour la vidéo. Je pense qu'enfants nous ne pouvions apprécier le charme du Chellah que l'on appelle aussi la cité disparue. C'est un lieu que j'affectionne particulièrement, un lieu magique, dès que l'on y pénètre c'est une impression de douceur, de fraîcheur tant il y a de végétation, c'est le mystère des ruines et c'est le royaume des cigognes !

Elie, la rue du Capitaine Petitjean je devais la traverser dans toute sa longueur chaque fois que je devais me rendre au centre ville, notamment au conservatoire, elle s'appelle maintenant rue Abdelmoumen, mais pour nous elle gardera toujours le même nom !!!

Amicalement.

bonjour
lecteur depuis longtemps de votre forum, je m'inscrits enfin et je me présente :

Né à rabat en juin 53, j'y ai vécu avec mes parents et mes 3 frères et sœurs jusqu'en juin 65 rue de Séte puis au 22 rue de la marne, immeuble du génie rural. Nous fréquentions une bande de français, amis professionnels de mon père (ingénieur à l'ONI- irrigation) ou membres du YCR et skieurs, escaladeurs, ou copains de quartier ...
ce qui me semble curieux, c'est que je ne retrouve pas de noms connus, au fil de vos forums, comme si Rabat dès années 50-60 était bien plus vaste que mes souvenirs de minot
J'ai bien sur plein de souvenirs très net, des lieux, des amis, des odeurs, du climat, de la lumière, dont je retrouve quelques fonds communs dans vos témoignages...
je ne suis pas équipé d'un scan pour vous faire partager qq photos de mes parents, mais ça viendra ...

aujourd'hui ce sont ces photos du stade de l'Atlas qui m’interpellent puisque ma mère Geneviève RAINAUT (née THOMANN à SAFI en février 28) a été prof de gym de 1950 à 65 au Lycée Lala AÏCHA, à l’exception de périodes de nos naissances (52 53 54 55), et qu'elle nous y amenait parfois lors de ses cours, ne sachant sans doute comment mieux occuper 1 ou 2 ou 3 garnements. Je revois très bien la clôture Nord, en surplomb de la rue, un mur haut et une haie de cyprès (?) immenses, ces murs d'exercice à escalader, ces poutres à traverser, ou bien le coin du garde à gauche de l'entrée avec un figuier ... et le trajet à pied jusqu’à la place Piétri .

Je lance un appel aux témoignages de celles qui auraient connu ma mère, hélas décédée en juillet 2010.

Je souhaiterais aussi savoir si le bâtiment que je vois sur Google earth à l'emplacement du carrefour rue Ouadi al Makhazin (ex de Peronne) et rue Al Yarmouk ( ex de Dismude) coté nord-est - quartier Agdal au sud-est de la place ( stade) Bellevue, si ce bâtiment donc est toujours la villa des années 50 que mon grand-père avait fait construire peu après son arrivée de Mazagan, car la vue aérienne y ressemble étrangement; merci pour celui ou celle qui passerait par là et qui aurait la bonté de prendre une photo.

Sinon je trouve personnellement que les aménagements réalisés à Rabat depuis M. VI sont vraiment une réussite, urbaine, et que l'objectif de mise en valeur du patrimoine a préservé l'essentiel, coté Bou Regreg; par contre le projet Zaha Hadid de palais de spectacles (plastique futuriste et lignes ultra tendues) n'a pas sa place au pied de la Tour Hassan ( s'il existe un contexte approprié d'ailleurs).
D'autre part, étant architecte (dans les Alpes du sud), je salue mes confrères marocains et r'batis pour la qualité de leur travail, même à échelle modeste, ( à quelques exceptions bien sur ), et me réjouis de voir que l’œuvre bâtie des français est toujours en bonne santé et respectée ...

Bonjour Reno et bienvenue sur Dafina ........ Oui, j'ai eu ta maman comme professeur d'éducation physique au Lycée de jeunes-filles, c'est très loin et je ne sais plus dans quelle classe. Il est certain qu'une photo serait la bienvenue ...... mais je me souviens d'elle ..... il me semble qu'elle était plutôt de petite taille ..... j'ai toujours apprécié mes professeurs de "gym" comme on disait à l'époque car le sport était ma "matière" préférée !! il me semble que ta maman m'avait enrôlée dans l'équipe de basket du lycée .... il y avait aussi comme professeur avec elle Madame Veau (orthographe imprécise ?) ......
Alors une pensée pour ta maman que je n'ai pas oubliée.