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KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.

Envoyé par cohenelie 
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
09 octobre 2019, 14:40
Bonsoir,

Concernant les Cherel de Kénitra/Port-Lyautey...comme l'a dit Aït-Souala on trouve au cimetière européen de Kénitra les tombes de Jean Cherel décédé en 1938 et de Joseph Cherel décédé en 1943

Aït Souala précise qu'il s'agit des deux frères de la Fonderie Cherel.

Un intervenant prétendant être de la famille Cherel explique sur le site des anciens de Kénitra que le cherel décédé en 1938 se prénommait "Aimé"...il venait juste d'arriver de France pour voir son "fils" Joseph qui était à la fois fondeur et tenancier d'un dancing.

A l'évidence la consultation du site du cimetière de Kénitra montre que c'est bien Jean Chérel qui est décédé en 1938 et non Aimé.

Par ailleurs j'émets des réserves sur la double profession de Joseph Cherel.

En effet à ma connaissance il y avait bien un "cafetier" à Kénitra...c'est Jean CHEREL décédé en 1938...et il ne venait pas d'arriver de France peu de temps avant sa mort...non il était déjà installé 4 avenue de la gare à KENITRA au tout début des années 1920...a priori ses attaches familiales se trouvaient dans le Calvados.En plus de sa profession de cafetier il était négociant de cidre.

Le mouleur,fondeur,celui des fameuses plaques d'égouts de Kénitra/Port-Lyautey,s'appelait bien Joseph CHEREL,patron de la "Fonderie du Gharb".Lui aussi était installé à Kénitra dans les années 1920 5 rue de l'Yser.En 1927 il a acheté un terrain avenue Joffre dénommé "Fonderie du Gharb".

Un troisième CHEREL habitait à Kénitra/Port-Lyautey...il s'agit de Raymond qui a épousé à Port-Lyautey en 1939 la fille d'un officier du Génie à savoir Marie-Antoinette Guiard.

Jean et Joseph CHEREL étaient-ils "frères" ?...j'ignore s'ils avaient un lien de parenté...mais si c'était le cas j'opterais plutôt pour père et fils...
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
14 octobre 2019, 15:14
Le "cafetier" Kénitréen Jean CHEREL décédé en 1938 était installé 4 avenue de la gare...quel était le nom de son établissement ?...rien de certain pour l'instant…

Je sais que son voisin du 6 avenue de la gare était monsieur Martin DAURIAC,marié à Eugénie Dueros...lui aussi était cafetier-hôtelier..."café-hôtel du roulage"...

Par déduction peut-être que l'établissement de Jean Cherel était le café-restaurant "des Ouvriers" confused smiley ...il y avait également avenue de la gare l'établissement dénommé "la canebière"...mais cela fait plutôt penser à Marseille qu'au Calvados smileys with beer
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
15 octobre 2019, 09:58
En tout cas, il y a eu aussi un Chérel qui aura fait de l'aviron. Je suis navré de n'avoir pas pu retrouver les échanges que j'ai eu avec la famille, au sujet de l'entretien des tombes Chérel, en revanche je vais tenter de retrouver, si je peux, leurs noms sur le registre des inhumés à Kénitra. Pour l'heure voici la coupure de journaux relatant tout en bas le nom de Chérel. Mais lequel ? Peut-être Cigalou le retrouvera sur un de ses documents, et nous le dira !
Pièces jointes:
Capture.JPG
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
15 octobre 2019, 13:03
Bonsoir Aït Souala,

Peut-être CIGALOU trouvera également le prénom de ce Monsieur Chérel tué par des américains sur le chemin d'accès à l auberge du Fouarat. (Paul Litas témoin et défenseur). Ce Monsieur Chérel avait une fille.
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
17 octobre 2019, 01:19
Dans ces feuillets, peut-être la réponse à Cigalou concernant la parenté entre les Chérel inhumés l'un, Aimé, Jean, Marie en 1938, alors âgé de 80 ans, le second Joseph décédé en 1943 à l'âge de 49 ans... je pense alors comme Cigalou, ça ressemble davantage à un père et son fils. Je dois également avoir la photo des sépultures, mais ça serait sans aucun intérêt, elles ne sont réduites qu'à un quadrilatère de béton craquelé sur le dessus, repérable uniquement que par le plan, la numérotation des carrés etc. Plus aucun nom n'est visible sur les sépultures, il m'aura fallu la mémoire de Zouine pour les retrouver.
Pièces jointes:
Chérel_inhumation.jpg
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
17 octobre 2019, 03:43
Bonjour à tous,

Bonjour Aït Souala,

J'apprécie ton travail de recherche basé sur des documents d'époque thumbs up .

A mon avis le prénom d'usage de CHEREL Aîmé,Jean,Marie décédé en 1938 était "Jean"...ce qui explique probablement que c'est "jean" que l'on retrouve sur le listing du cimetière de Kénitra ainsi que dans les journaux officiels du Maroc des années 1920.

Quoi qu'il en soit s'il existe un lien de parenté(j'ai un petit doute à ce sujet) entre cette personne et Joseph Cherel décédé en 1943 il va de soi que c'est plutôt père/fils que frères.

Par ailleurs vu son âge(80 ans en 1938) je pense que l'on peut raisonnablement le rayer de la liste des rameurs de l'équipe d'aviron de Port-Lyautey des années 1930 hot smiley .

Donc pour te répondre sur le CHEREL du CNK (Aviron) des années 1930...il s'agirait d'un A.Cherel...j'ai lu également Aîné Cherel .

L'aîné des frères Cherel (Raymond et Joseph) ? ou une erreur de frappe... aîné au lieu d'Aîmé?...Aîmé étant le deuxième prénom de Raymond(peut-être prénom d'usage).

La discussion est ouverte...amis de l'Aviron bienvenue à bord de la yole de mer smileys with beer
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
19 octobre 2019, 11:34
Bonsoir CIGALOU

Joseph Chérel serait donc ce propriétaire de l'auberge du Fouarat assassiné par des soldats américains en 1943. OK ?

J'ai trouvé sur le Web la photo d'une plaque en fonte de la Ville de Port-Lyautey. Que signifie Bouche PV ?
Pièces jointes:
28168433_10211299727225123_6008079937148545034_n.jpg
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
19 octobre 2019, 14:36
Personnellement je ne connais aucun Joseph Cherel aubergiste...je ne connais aucune auberge du Fouarat,aucun dancing "Le Chalet"...

Le seul Joseph Cherel que je connaisse était patron mouleur,fondeur "Fonderie du Gharb"...marié en 1926 en Côte d'or avec dame Chadefaux.

Le seul cafetier que je connaisse était Cherel Jean veuf de émilie Levasseur décédée dans le calvados en 1893.

A mon avis Jean Cherel correspond à Aimé,jean Cherel décédé en 1938.Il est possible,voire probable que joseph soit son fils...si c'est le cas et qu'il est né en 1893 cela laisse présager un drame à la naissance…

Tout cela relève d'hypothèses qu'il convient de confirmer ou d'infirmer…

Le troisième Cherel que je connaisse est Raymond,Aimé marié à Port-Lyautey en 1939.
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
21 octobre 2019, 02:52
A mon avis le sportif qui faisait partie de l'équipe d'aviron de Port-Lyautey était Raymond Aimé CHEREL(dit Aimé) qui s'est marié le 5 janvier 1939 avec Marie-Antoinette GUIARD.

C'est probablement lui qui,en juin 1939,avec Armand MORENO et Jules ROUVIN,également kénitréens,a remporté le titre d' "Athlète complet".
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
28 octobre 2019, 12:42
Bonsoir à tous,

Je reviens sur l'article du Petit Marocain paru en 1935(voir page 132) relatif à Charles,Emile FOLIN.

Il manque dans cet article un élément important concernant les responsabilités professionnelles de monsieur FOLIN;en effet s'il a bien représenté à Kénitra/Port-Lyautey(directeur) les intérêts de la Cie PAQUET...cette personnalité a surtout représenté les intérêts d'hommes d'affaires et financiers de la région LYONNAISE à travers la Société Lyonnaise d'Etudes au Maroc (transport,en particulier sur le SEBOU) puis la Société Lyonnaise du Sebou dont il a été le directeur jusqu'en 1935,date de son départ à MAZAGAN.

Au Maroc il faisait évidemment partie des "amis de Guignol" smiling bouncing smiley .

Après son départ de Port-Lyautey en 1935 il semble s'être très bien adapté à la vie mazaganaise...il a continué à taquiner le "cochonnet" au sein de l'association "A la Boule Mazaganaise" dont il est devenu l'un des principaux dirigeants.

Sans doute connaissait-il le président de l'association "A la Pédale Mazaganaise"...smileys with beer
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
08 avril 2020, 07:00
Mégy

Je suis effectivement allé chez Mégy, il était comme souvent adossé à l'entrée de sa pharmacie; j'en ai profité pour dire bonjour à mon frère Alain Mirouze qui y était en stage de 1ére année. D'ailleurs les Mégy habitent une de ces villas anciennes, les "kénitréennes", un peu plus haut dans la rue de la Mamora.
A coté de la pharmacie, l'agence de voyage Mortier affiche une réclame pour un voyage à ...New York. J'aimerai bien !
Le gardien du garage Dardonville me fait un bonjour : il passe sa vie sur son tabouret.
C'est là que je gare la voiture le soir.

Après, j'ai décidé d'aller au marché en passant devant le syndicat d'initiative récemment inauguré. J'ai jeté un oeil en face au Palace mais le film annoncé ne me disait rien (les meilleurs films passent au Tanagra, à coté de chez Madame Deville propriétaire du Daïet El Boghari, juste à la sortie de la ville vers Rabat où on voit une distillerie imposante, juste après les Mimosas). Vous connaissez sûrement ses neveux Charles et Jean Marie Baillot, non ?
Il faut que j'aille voir Madame Deville : ça fait un mois que je ne l'ai pas vue. Elle a perdu son mari il y a peu et c'est toujours intéressant de parler avec elle : elle est intarissable sur Port-Lyautey. Son mari et Monsieur Tort ont été des fondateurs de la ville; Ils étaient venus, alors qu'ils étaient armateurs et négociants en vin en Algérie, voir un de leurs bateaux qui s'était échoué dans les passes du Sebou, en face de la conserverie. Ils y sont restés.

Je suis passé devant l'immense Lux bar, suis entré à la Civette acheter des Casa Sports et la Vigie Marocaine (quand je n'ai pas besoin de cigarettes, j'achète plutôt le journal au kiosque devant le Palace).
Au coin j'ai regardé les chaussures au Derby.
Je suis allé chez Miraval, en face de la Poste, entre la station Ozo et la quincaillerie Trollet.
J'ai aperçu le grand Néné qui fait son tour.
J'ai continué rue Albert 1er : la librairie Viaud, dans l'immeuble de la banque Algérienne, était fermée, dommage.

En face, les tissus Ariaga, le bazar Chez Samoun, l'horlogerie et coiffure femme "chez Braud" en face d'Optica et de l'agence de voyage Hofman dans l'immeuble de mon dentiste, Monsieur Graves (que je préfère à Monsieur Trouban et surtout à Monsieur Bord installé dans l'immeuble Tort).
La Ford blanche de Maître Briandet est garée devant.
Au coin de la rue Georges V, aux assurances La paternelle de Monsieur Pénès, dans l'immeuble Tort (le père Tort a le Daïet el Arga juste avant Bir Ami, maintenant ce sont ses enfants qui l'exploitent: Henri Tort et Denise Tort-Lemasson).
J'ai fait un crochet pour aller voir les sacs à main chez la femme du prof de gym du lycée Abdelmalek As Saadi juste à coté de la p'tite picerie en dessous du consulat d'Espagne au 1er étage.
La station des grands taxis était presque vide (il y avait quand même une De Soto, une Buick et une Chevrolet Impala...
A propos de voiture, j'aperçois la Lincoln d'Henri Tort qui va sans doute au marché lui aussi.

Je n'ai pas eu envie d'aller voir les affiches du Fantasio, le 3ème cinéma dont la programmation depuis longtemps laissait à désirer. J'ai préféré regarder de loin, par delà le jardin et les cygnes les services Municipaux et un peu à droite, l'hôtel Mamora, le clocher du Christ Roi et la "goutte de lait" juste devant.
Je suis passé devant l'immeuble Lejeune et Chapus, récemment construit ; Vita débordait de fleurs. En face, un "tout à 100 francs" rempli de pacotille. A coté, le "gagne petit" chez Tobelem ,tailleur.

Plus loin, je m'arrête pour acheter du café moulu à la brûlerie Dubois (qu'est ce que ca sent bon dans ce magasin !) à coté de la droguerie chez Challéon et du pain chez Bellet (Madame Bellet avait défrayé la chronique locale avec sa Pontiac décapotable blanche).Je commanderai aussi une Pastilla, c'est la meilleure de la ville.
Aussi, de la charcuterie au Cochon Doré à coté des tissus Grazziani.
Avant d'aller au marché, j'ai traversé pour voir si, à la pharmacie Trochu, ils avaient ce que je cherchais sans quoi, je devrais aller chez Castellano, à coté de la Rotonde et pas loin de la pâtisserie Apollis (miam).
La ronde des poissonniers était comme tous les matins très animée et regorgeait de pageots, grondins, moules, crevettes et autres langoustes; j'y avais mon marchand attitré.
C'est comme pour les légumes : j'allais toujours chez Driss, un peu plus cher mais avec le plus bel étal. Beaucoup de ses légumes venaient du Fouarat à l'entrée de la ville sur la route de Tanger.
Il faut que j'aille en Médina, après les casernes et le cimetière musulman : il paraît qu'on y trouve de tout.
Ah! Ne pas oublier champignons, asperges sauvages et oeufs sur le coté de la rotonde à poissons.
J'ai rencontré Monsieur et Madame Mezeray que j'ai eu comme instituteurs (elle au CP, lui en CM2) à l'école Don Bosco. Il était très sévère mais avec le recul, heureusement que je l'ai eu !
Ils m'ont appris que le père Rémy était parti comme le père Muller mais que le père André était toujours à la tête de la paroisse. Pas de nouvelle du père Le Dantec.

Chargé comme j'étais, j'ai pris un petit taxi dans la longue file le long du marché et du commissariat (Apollis, j'irai une autre fois, en revenant du Club nautique où chaque samedi je vais faire de l'aviron; le président, Monsieur Noël, est aussi greffier au tribunal; je suis copain avec son fils).

Rue de la Mamora, je n'ai pas le temps de m'arrêter à la petite charcuterie espagnole : j'y reviendrai.
Juste avant l'avenue Clémenceau, je passe devant l'épicerie de gros qui a brûlé l'an passé, ca sent encore : quel brasier ca été !
La cigogne, glacière qui produit aussi le Judor et la bière locale, la Stock.
Le taxi m'amène à la Société Générale, en face de l'église, dans l'immeuble Paquet, qui appartient aux familles Tort et Deville.
Il sont en train de monter le chapiteau du cirque Amar à coté de la station Agip : j'irai samedi soir.
Comme je n'ai rien trouvé chez Castellano, je repars sur l'avenue Clémenceau, non pas vers le Génie où j'ai l'habitude d'aller à la piscine l'été, mais en direction de Rabat, jusqu'à l'immeuble Lupi où vient d'ouvrir la nouvelle pharmacie Karsenty. Je passe le grand rond-point avec le garage Renault et la station Mobil chez Jego.
Avant, juste en face de la villa Deville et de l'immeuble où il y a le cabinet d'avocat Lanfranchi (son fils: un copain), c'était fermé chez Lecoeur, le magasin de pièces auto.
Je prend le pain à la Parisienne juste un peu en retrait de l'avenue : c'est le meilleur!

C'est fou le nombre de camions Magirus Deuz de la Société des Cartons et Papiers que l'on croise! Et les violets de M'chiche !
Dimanche, j'irai à la messe à la chapelle de la Ville haute à moins que ce ne soit à celle de Mehdia (tout en haut, dans un demi tonneau). J'irai réserver une table chez Boniface pour une bouillabaisse mémorable !

En revenant, je suis passé au rond point de l'horloge. Il y avait encore au centre les bouteilles et autres chocolats déposés le 1er janvier pour le flic qui fait la circulation.
Ca me fait penser qu'il faudra que je m'arrête porter du linge au nettoyage presqu'en face du magasin de cycles où j'ai rapporté mon vélo : il ne doit pas être prêt.
J'ai acheté des vis dans la quincaillerie de l'immeuble Europa.

Zut! J'ai oublié de m'arrêter chez le médecin !
Le docteur Bolbi (des filles charmantes) est toujours surchargé, le docteur Ponsan aussi. J'ai grande confiance au Docteur Depinay (vous connaissez sa femme que l’on a pu voir des années au volant de sa Studebaker après que lui soit parti au Congo sur les pas du Docteur Schweitzer).Son cabinet est rue Bousquet dans une belle villa d'angle. Il m'a demandé de passer une radio : j'irai chez Vilatte un de ces jours (c'est dans la rue qui coupe l'avenue Clémenceau à l'immeuble Lupi).

Ce n'est pas grave, j'irai après avoir déjeuné à la Chênaie, chez madame Aujoulat, sur le champs de course déserté depuis longtemps maintenant (comme le champ d'exposition au début de la route de Marchant qui prend après le passage à niveau, à droite de la maison des Eaux et Forêts); les enfants pourront jouer au golf miniature : ils adorent. Ils ont des danois et le serveur, Saïd, vient d'acheter un petit resto au coin de la rue Georges V et de la rue Albert 1er, le Madrigal.
Ca me changera du Régina sur l'avenue qui monte vers le Contrôle. C'est là que j'ai vu récemment Monsieur Brignon qui habite tout prés ; il a une ferme à Ksiri. Toute l'année il est en short: vous le reconnaîtrez de loin ! Il parlait avec Francescheli, le plombier voisin.

La Fenière sur la route de Rabat, c'est passé de mode. L'hiver, surtout si on a envie d'une choucroute, on va à l'Auberge savoyarde à Bouknadel (sur le bord de la route, en face de l'usine de tuyaux) mais, le mieux, surtout dès que le soleil revient, on se retrouve sur la plage de nations, au Firdaous : qu'est-ce qu'on y mange bien !

Ca me fait penser à Mehdia où nous pourrons aller bientôt nous baigner. La saison sera "déclarée" ouverte après le lundi de Pâques où la coutume est celle d'un pique-nique au lac de Sidi Boughaba. J'adore ce coin. Au bout il y a un @#$%& tout blanc qui a lui seul vaut la balade.

Demain, il faudra que j'aille faire une visite à la bibliothèque de l'école Don Bosco pour prendre quelques livres et parler un peu avec Madame Auber qui s'en occupe.
Tant que j'y suis, je monterai à l'école de la Sainte Famille, sur la place du Contrôle, pour saluer Soeur François Xavier et soeur Marie-Reine, institutrices de ma mère.

Si j'ai le temps, j'irai aussi au Consulat de France qui n'est pas loin, à coté de la rue qui longe les casernes du Génie et monte vers la Maison de Eaux et Forêts, le club de tennis puis l'hippodrome.
En y pensant, je m'aperçois qu'il y a des quartiers où je vais peu : la Ville Haute, le port et son école, la gare, celui aussi où se trouve la Société d'Electricité.
Une autre fois, je vous amènerai à la base faire quelque emplettes au PX, le supermarché américain où on trouve des tas de choses, mais il faut un laisser passer.
Avec un peu de chance nous verrons amerrir un des derniers hydravions.
Si vous voulez pouvoir m'accompagner, appelez-moi au 22-72 : j'essaierai de vous avoir un laisser passer.
A bientôt.javascript:editor_tools_handle_smiley()
KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
30 avril 2020, 09:28
Bonjour à toutes et à tous, je viens de découvrir ce fabuleux site et cette discussion en particulier qui m'apporte des informations sur la ville, son évolution, sa vie car pour moi mis à part une visite en 1963 (j'avais 2 ans), je ne connais que les évocations familiales de la vie de ma famille entre les années 1937 et 1965.
Je voudrais faire appel aux personnes qui ont des informations plus précisément sur l'Hôtel d'Europe (angle avenue de la gare et avenue Clémenceau actuellement angle avenue Mohamed Diouri et avenue Mohamed V). Mes grands parents François et Sidonie COURTADE sont arrivés vers 1937 (à vérifier) à Port-Lyautey pour gérer l'hôtel, mon grand-père est décédé là-bas le 25 juillet 1943. Ma grand mère Sidonie a continué l'exploitation de l'hôtel jusqu'en 1965 (à vérifier) avec sa fille Jacqueline (ma mère) avant son mariage avec mon père qui l'on portée vers d'autres destinations. Ma grand-mère a pris sa retraite en Ariège (France) lieu de sa naissance et décédée en 1995.
Ma mère n'est plus en situation de me relater des souvenirs (âgée et malade).

J'ai récupérer sur des sites une vingtaine de cartes postales car l'hôtel d'Europe était, me semble-t-il, emblématique de la ville. J'ai appris d'ailleurs que le bâtiment était inscrit au patrimoine national du royaume du Maroc. Par contre, si quelqu'un sait quand l'hôtel a été construit (j'ai idée vers 1920) et par quel architecte, ce serait formidable.
De plus, si quelqu'un aurait des indications plus précises sur le début (vers 1937) et de la fin d'exploitation de mes grands-parents(vers 1965) j'en serai ravi (archives chambre de commerce...).
Si quelqu'un peut m'évoquer le bar de l'hôtel, apparemment fréquenté par les militaires américains (mes grands-parents avaient vécu une dizaine d'année à New-York) car j'ai vu une information dans un message qui disait le "bar des Princes s'est appelé Hôtel d'Europe !!". Je crois que cet hôtel s'est toujours appelé Hôtel d'Europe mais ce qui m'intrigue, c'est que si c'est bien le nom du bar des Princes, le nom ariégeois qu'on appelle sobriquet (pour distinguer les branches des familles) de mon grand-père est COURTADE dit "Prinsat" qui veut dire prince en patois ariégeois.

Ce que je peux dire c'est qu'il sont venus acheter l'hôtel à l'initiative de mon oncle Edouard MAUGUIN qui était, je crois, le directeur de la brasserie La Cigogne à Meknes.
Après le décès de mon grand-père, il y avait un résident permanent de l'hôtel du nom d'André SUSINI qui travaillait à la manufacture des tabacs (il avait une chevrolet verte). Il a accompagné ma grand-mère en France pour y finir sa vie.

Voilà, merci à tous ceux qui pourront me donner des informations sur le lieu ou les personnes dans ce message.
Tous les témoignages sont les bienvenus !

J'en suis seulement à la lecture de la page 35 de la discussion et je me plonge dans la vie passée. Bravo à tous les contributeurs.
François
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
03 mai 2020, 03:32
Bonjour,
Au cours de mes recherches tous azimuts, J’ai trouvé ceci sur le sujet dans un blog qui semble inactif à ce jour....peut être cela peut-il vous aider....:

[solyanidjar.superforum.fr]
Abel envoie ce message:
Je recherche des renseignements voir des articles de journaux, des
photos ou toutes sortes de documents sur la mort tragique de mon oncle
CHEREL Joseph. Il tenait un dancing à Port Lyautey "Le Chalet" au
Fouarat et sa femme avait une petite épicerie. Un jour de fermeture, 2
américains éméchés, ont voulu entrer et boire un verre. Après une
bagarre un des 2 américains a tiré sur Joseph et le blessa
mortellement. C' était vers 1943. Joseph était très connu car il avait
une fonderie et avait participé à la restauration de la ville. Des
plaques d'égout portent l'inscription à son nom et la ville de Port
Lautey. Après la mort de sa mère, son père était venu lui rendre visite
et il décéda en 1938. Ils sont inhumés tous les deux au cimetière de
Port Lyautey père et fils (Aimé et Joseph CHEREL). La femme de Joseph
est restée à Port Lyautey et est rentrée en France en 1959 après avoir
été agressée à l'arme blanche. Malheureusement, elle est décédée en
1960. Voila en gros cette tragédie qui me hante depuis pas mal de
temps. Si quelqu'un peut m'aider,merci Abel
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
14 mai 2020, 16:03
Citation
cigalou
Personnellement je ne connais aucun Joseph Cherel aubergiste...je ne connais aucune auberge du Fouarat,aucun dancing "Le Chalet"...

Le seul Joseph Cherel que je connaisse était patron mouleur,fondeur "Fonderie du Gharb"...marié en 1926 en Côte d'or avec dame Chadefaux.

Le seul cafetier que je connaisse était Cherel Jean veuf de émilie Levasseur décédée dans le calvados en 1893.

A mon avis Jean Cherel correspond à Aimé,jean Cherel décédé en 1938.Il est possible,voire probable que joseph soit son fils...si c'est le cas et qu'il est né en 1893 cela laisse présager un drame à la naissance…

Tout cela relève d'hypothèses qu'il convient de confirmer ou d'infirmer…

Le troisième Cherel que je connaisse est Raymond,Aimé marié à Port-Lyautey en 1939.

Bonsoir cigalou et MORANN
Bonsoir tout le monde

Concernant le dancing "Le Chalet". Je reviens au message de Doudi à la page 29 qui disait :

<<....C'est vrai cigalou, on a pas cité ce bar car " LE CHALET" il est à Mehdya plage, ainsi que le Bar " LA BELLE VUE" qui est sous la casbah de mehdya en face de la Société la monégasque une usine pour poissons les anchois,...>>>

<<...C'est vrai C'était la boite du GRAND HOTEL, seulement on l'avait fermée et on a gardé que le bar, le nom a été redonné à un bar à Mehdya.qui était tout entier construit en bois,.à son coté un petit stade de basket.
et votre réponse à la même page ...>>>


Bonjour Doudi,

<<< ...A ma connaissance LE CHALET,cabaret-dancing,se trouvait sur le Boulevard PETITJEAN...à MEHDIA,sauf erreur de ma part,il y avait l'Auberge de la Forêt et du Lac...à vérifier...>>>

En effet, un bar dancing "Le Chalet" existait sur le Boulevard PETITJEAN sur le boulevard sur le PETITJEAN et il faisait partie de Grand Hotel.
Je connaissais son propriétaire dans les années 70s qui était je pense Grec et son épouse qui est marocaine. Ce grand-Hotel avait été fermé justement parce quelqu'un était mort ou tué?? au sein du bar dancing. Le propriétaire Grec est décédé ça pas mal d'années et son épouse habite toujours dans l'enceinte de cet hotel qui est toujours fermé.

Question : J'avais déjà lu sur un message en en commentaire à une photo qu'à une certaine époque et peut-être justement dans les années 40s que le quartier Magana au centre ville s'appelait quartier "FOUARAT"

Est-ce que c'est le même dancing bar "LE CHALET" qui faisait partie de l'ancien quartier "FOUARAT" et cet époque là il avait un autre propriétaire ???

Reste à chercher qui était le ou les propriétaires du Grand Hotel au boulevard sur le PETITJEAN dans les
années 40s ou en 1943
Pièces jointes:
Affiches017_Grand Hotel, Rue Petijean (Imam Ali).jpg
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
20 mai 2020, 06:43
Bonjour MORANN,

Tu as probablement l'article de la vigie marocaine relatant le décés de Monsieur COURTADE(Hôtel d'Europe)) et de Monsieur SCHEREL "propriétaire du café du FOUARAT "…

Peux-tu le mettre en ligne sur DAFINA?...j'ai vu qu'il apparait sur un autre site et que,ce faisant,mes recherches publiées sur DAFINA concernant les "CHEREL" de Kénitra/Port-Lyautey ont été reprises par "Rol.Benzaken"...par contre il a écrit que Jean et Joseph CHEREL étaient des frères...ce qui,évidemment,est inexact…

Il peut ajouter que raymond Cherel était le fils de Joseph...et qu'il s'est marié le 5 janvier 1939 smileys with beer



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/05/2020 06:46 par cigalou.
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
20 mai 2020, 08:55
Bonjour à tous,

Bonjour Rochdi,

Concernant le pseudo ABEL...qui affirme être le neveu de Joseph CHEREL...si mes souvenirs sont bons il a lancé son fameux message il y assez longtemps sur le site des anciens de KENITRA...sans succés...et depuis son message est retransmis sur différents sites par de nombreux internautes…

Personnellement j'ai de gros doutes sur ce que raconte ce pseudo"Abel"...

Il dit que son oncle est mort "vers 1943"...il affirme que son grand-père(Aimé,Jean Cherel) est venu à Port-Lyautey rendre visite à son fils Joseph après la mort de son épouse et décéda en 1938.

Je trouve très étonnant qu'Abel ne sache pas que son grand-père était installé à Kénitra depuis très longtemps et qu'il ne sache pas qu'il était veuf depuis des décennies…

Donc en attendant qu'Abel vienne sur Dafina afin d'apporter des informations et renseignements complémentaires,des documents et des sources sérieuses je considère que son histoire,telle qu'elle est décrite,est sujette à caution...
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
20 mai 2020, 09:17
Citation
Papilunet
Bonsoir Aït Souala,

Peut-être CIGALOU trouvera également le prénom de ce Monsieur Chérel tué par des américains sur le chemin d'accès à l auberge du Fouarat. (Paul Litas témoin et défenseur). Ce Monsieur Chérel avait une fille.

Bonjour Papilunet,

J'espère que tu vas bien…

J'ai remis ton message car je le trouve crédible...tu parles de Paul LITAS,témoin et défenseur...cela parait sérieux...je suppose que tu fais référence à un procés…

Tu expliques qu'un "CHEREL" a été tué par des américains sur le chemin d'accés à l'auberge du Fouarat

Là je suis prêt à te suivre sur ce chemin winking smiley ...on se rapproche plus de l'article de la "Vigie Marocaine" qui parle d'une "mort tragique" ,de "SCHEREL",propriétaire du café du Fouarat

Cordialement.
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
20 mai 2020, 10:19
Bonjour Cigalou, effectivement l'article de la vigie marocaine du 31/07/1943 relate les décès de mon grand-père François COURTADE et de M. SCHEREL (orthographié comme cela).
Pièces jointes:
1943 07 31 La vigie marocaine décès Courtade François_opt(2).jpg
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
20 mai 2020, 10:38
Salut et merci MORANN de ta réponse rapide et concise winking smiley

Vu que j'ai des liens familiaux avec l'Ariège...je te donne un renseignement que j'ai noté au cours des dernières années...je l'ai mis "en vrac" dans mon dossier Kénitra/port-Lyautey..."Hôtel Europe + Café-Bar vendus par Camille ARDONCEAU à François COURTADE(Ariège) -16/06/1939" .
Re: KENITRA, ....Port Lyautey d'autrefois.
20 mai 2020, 11:30
A toutes fins utiles je précise que Camille ARNONCEAU était propriétaire de l'Hôtel de l'Europe de Kénitra/Port-Lyautey depuis plusieurs années…

En revanche l'établissement sous enseigne "Café-Bar" qui se trouvait dans l'immeuble de la "Société Marocaine des Immeubles Urbains" à Port-Lyautey a été acheté en mars 1939 par Camille ARNONCEAU aux propriétaires SMIU + Antoine FEDIDE(l'un des premiers pharmaciens de KENITRA)…

Donc Monsieur François COURTADE de Bienne-Dustou(Ariège) a acheté le 16 juin 1939 à Camille ARNONCEAU un lot de deux établissement différents...
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