FEZ, FES........... 2

l'oued Fès à Bou Djeloud
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l'oued Fès à Bab Ed-Dekaken
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enfin la dernière: cascade de l'oued Fès...bonne baignade...
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Toujours un cliché de la fin des années 1910...il s'agit de Dar Jamai et l'hôtel "transatlantique" de Fès...je me demande si je n'ai pas connu ce lieu dans les années 60-70 avec un grand hôtel portant un autre nom?...Je me trompe peut etre...
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Aprés l'instauration du Protectorat en 1912 lorque le commissaire,Résident Général Lyautey se rendait à Fès il s'installait à Dar EL Beida où se trouvait son "cabinet de travail"...
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Et quand Lyautey avait fini de travailler il pouvait se reposer dans les salons de la résidence !
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ou se promener dans les jardins de la résidence !

Georges
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Salut Georges 29...merci d'intervenir...je commençais à m'ennuyer tout seul...la légende de la photo que j'ai postée(prise vers 1916) est:"cabinet de travail" du Résident Général à Dar El Beida...tes deux belles photos(non datées) montre le même lieu sous un autre angle...peux tu me dire(je ne suis pas de Fès mais de Rabat) s'il y a un lien ou tout au moins une proximité géographique avec l'école supérieure des officiers marocains de Dar El Beida qui a du voir le jour en 1919(dont le premier commandant a peut etre été le lieutenant colonel Quetin)...j'en profite,sans vouloir abuser,pour te demander si tu peux me renseigner sur la vocation ultérieure de cette ancienne "Résidence"(secondaire?) ainsi que celle de l'ancien hôtel Transatlantique dont la photographie a également été postée...trés cordialement...Bernard

Georges29...je me rends compte qu'en fait il ne peux y avoir un quelconque lien avec Dar El Beida,l'école d'officiers puisque cette dernière était bien évidemment à Meknès...

Ci aprés un cliché de Bab Fetouh avec probablement, en arrière plan, le Zahlar...

FES QUARTIER DE L'ATLAS



ELIANE

Bonsoir Aurelie...pas mal la juxtaposition de clichés anciens et plus récents...le choc des images...prés d'un siècle d'écart...Dans cinquante ans les immeubles seront peut etre si hauts que l'on ne verra plus la montagne...Et dans un siècle on apercevra peut etre les immeubles construits en haut de la montagne....Voici une photographie des remparts au niveau de Bab Mahrouk...
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l'avant derniere photo ne peut pas etre le quartier de l'atlas,qui se trouve sur la route de sefrou ou il n'y a pas de montagne de si pres!,à rectifier

D'accord avec Sefrou,ce n'est pas le quartier de l'Atlas et je pense même qu'il ne s'agit pas d'une photo de Fès car à aucun endroit la montagne est si proche et si haute.

Entierement d'accord avec sefrou et Georges 29. Il doit y avoir une erreur.Ni les constructions ni la vue ne correspondent au quartier de l'Atlas de Fes.

Allo Aurelie...y a du monde au téléfon!...moi aussi j'aimerais bien savoir...

En attendant des nouvelles d'Aurelie...un cliché du service des Beaux Arts de la fin des années 1910 de la rue de la mosquée de Fès El Djedid
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Ici la photographie d'un cimetière qui était parfois appelé à l'époque"sidi bou Beker ben El Rabi"du fait de la présence de la tombe surélevée d'une qoubba de ce savant de Séville décédé vers 1148...je suppose que l'histoire est connue et que le @#$%& existe toujours...
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Un dernier cliché,toujours de la même période,du cimetière dit à l'époque de bab Fetouh...non loin de ce lieu il semblerait que lors des graves evenements de Fès de 1912 les soldats de l'armée coloniale en creusant une tranchée de protection aient découvert des stéles funéraires dont celles de la princesse Zaineb Bent Omar et du Vizir Abou Ali En Nacer...
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Bonsoir Bernard,

il n'y a ,comme tu l'as toi-même rectifié, aucun lien , si ce n'est le nom entre Dar-el-Beïda, la résidence et Dar-el- Beïda l'école d'officiers.

Dar-el-Beïda et le Batha voisin étaient deux palais d'été des sultans, situés dans les jardins, derrière l'esplanade de Bou Jloud, jardins qui reliaient la Kasba de Bou Jloud et Dar-el-Maghzen.
C'est Moulay Hassan qui fit bâtir le Batha sur un terrain acheté à la famille Ben Jelloun, il fit commencer la construction de Dar-el- Baïda qui fût continuée par Moulay Abdelaziz et achevée par Moulay Hafid.

Vers 1913-1914 Dar-el-Beïda devint «la Résidence Générale» et le premier occupant fût le Général Lyautey
Le Batha fût transformé en musée des Arts Indigènes.

On notera que la 1ère résidence de Lyautey à Fès fût Dar Menebhi (où il était installé en mai 1912 lors de l'attaque de Fès), palais propriété de l'ancien ministre de la guerre de Moulay Abdelaziz.
Cette demeure devint en octobre 1914 le premier collège musulman et devint le collège Moulay Idriss en déménageant en 1917 à son emplacement actuel, sur l'esplanade de Bou Jloud, derrière ...Dar-el-Beïda.

Le Batha est encore un musée et se visite. Dar-el-Beïda n'est pas à ma connaissance accessible aux visiteurs, mais sans certitude.


Quant à l'école militaire de Dar-el-Beïda, elle était destinée, à l'initiative de Lyautey, à assurer une formation spécifique aux fils de « grandes tentes » sélectionnés avec soin au sein de l'aristocratie campagnarde marocaine: caïds importants, puissants personnages de haute ascendance.

L'école des élèves officiers marocains a été créée en 1918 ou 1919 et recevait deux catégories d'éléves: un peloton d'élèves officiers marocains et un cours préparatoire au peloton d'élèves officiers.
Elle était située à 4 km de Meknés, dans un vieux palais édifié par Moulay Ismaïl et rénové pour y installer l'école .Lyautey voulait en faire un Saint-Cyr marocain.
La durée des études est de 4 ans et les élèves sont formés par des officiers français triés avec soin ( le futur Maréchal Leclerc y fût instructeur quand il était lieutenant).
Nombreux furent les élèves qui étaint passés par le collège berbère d'Azrou.

Ces officiers marocains donnèrent entière satisfaction dans leurs régiments et s'illustrèrent sur les divers champs de bataille où ils furent engagés
Après un passage dans l'armée, ils étaient destinés à prendre la relève du commandement de leurs pères. Beaucoup lors de leur retour à la vie civile ont obtenu un commandement Maghzen : pachas, caïds, khalifats...
L'idée était de faire de cet officier marocain,combattant ou revenu à la vie civile, la pierre angulaire des relations franco-marocaines.


Les 2 photos de la résidence datent de 1929 environ.