Les fleurs, les plantes et les arbres du Maroc

Ogzilal,encore une fois tu me rappelle ces arbres les Oliviers centenaires du Maroc.
les femmes les passaient sous la meule et tout le travail ensuite que tu as si bien expliqué
ma mère préparait ces Olives dans une jarre en terre avec du fenouil
feuilles de laurier et d'autres épices dont je ne me souviens plus.
j'apprécie énormément ta façon d'en parler et je garde ces merveilleux
souvenirs en moi..
dans ce monde ou tout défile trop vite c'est ma façon de voir la vie.

la Ziza merci Ogzilal.

Bonjour,

Ogzilal - En effet, comme dit la ziza tes photos sont tres belles. Et j'en apprends des choses avec tes commentaires. J'ai vecu 24 ans a Meknes et sa region, mais je connais tres peu le reste du pays. Je ne savais meme pas ce que c'etait ces "meules". Archouma pour moi! En tous les cas on se regale avec tes photos. Merci.

la ziza - Rebienvenue - Un plaisir de te relire.

Amicalement.

La ziza, Vancouver, merci pour vos encouragements.

Quand on passe ses vacances dans ce genre d'endroits loin des escaliers mécaniques et autres tours à façades vitrées de plus de 40 étages, l'esprit se repose et l'on découvre le plaisir de contempler des petites choses. Une brindille, un insecte, une plante etc. Il suffit de prendre son temps et de ne rien planifier. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai raté la clé pour accéder au pressoir, ce n'était pas prévu, mais ça sera pour la prochaine fois. Pour la grotte, j'ai eu de la chance, elle était ouverte, je n'ai pas eu à prononcer le fameux "Sésame, ouvre toi" à la manière Fernandel, je n'y serai pas arrivé.

C'est vrai que j'ai la chance de prendre des photos de là où j'ai fait mes 400 coups comme on dit, forcément, les lieux je les connais, ils sont authentiques, ils me parlent, les commentaires, je ne les invente pas, je les mets juste en forme, avec quelques petites tournures du langage pour donner un peu de relief au récit et le rendre agréable à la lecture.

C'est un peu la différence avec un touriste disons, au hasard, japonais (encore un cliché) qui viendrait mitrailler mon pressoir en rafale car il ne dispose que de 10 minutes chrono en main pour faire ce que j'ai fait en une demi-journée. L'histoire du pressoir, il ne la connaîtra jamais sauf s'il lui arrive de nous lire.

Ah, j'allais oublier, j'ai un secret, je vais vous le dire, mais gardez le pour vous, je ne regarde pas la télé, ou plutôt, disons 2 ou 3 fois dans l'année, du coup, ça me laisse beaucoup de temps pour trouver mes mots.

De l'oseille, vous en voulez?
En voici, il s'agit bien bien sûr de la plante comestible, et non du blé, ou encore du flous.
Ici, on ne le mange que cru, quand on est gamin. Aghh qu'est ce que c'est acide, mais qu'importe, on aiamait ça.
Dans ces contrées, personne ne s'en sert comme légume, ce n'est pas convenable, qu'en dira-t-on si l'on sait que je mange de l'oseille? et pourtant, qu'est ce que on put on trouver, alors il sèche sur pied.
Il faut dire qu'un tagine à l'oseille, ce n'est pas présentable, un couscous avec oseille à la vapeur je pense que c'est déjà mieux, car on en fait aux épinards du côté de chez moi.
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On change de côté, et voici encore des coquelicots qui font tout pour se montrer.
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Puisque ils insistent, les voici, mais c'est la dernière fois.
Il faut dire que le ciel légèrement nuageux leur donne de la gueule.
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Des épis qui ont été laissés sur pied car ils ne correspondent pas à la variété d'orge cultivée localement. Alors, on ne prend pas de risques. En les laissant sur pied, ils seront broutés par le premier quadripède qui passe par là, des moutons ou bien une vache
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De plus près, l'épi est très long et très fin, alors que l'orge habituelle est moins longue et un peu plus trappue



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/08/2009 12:47 par ogzilal.
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On change de registre, voici une vue d'un arbre typique du Maroc, le Kharroub. Autrefois, on mangeait ses gousses tel un morceau de chocolat, mais c'est bourré de pépins incroquables, pourtant, on avait des dents dures. On dirait des cailloux?
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Les voici, on distingue bien l'emplacement des fameux pépins.
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Grenades inoffensives
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bonjour Ozgilal,c'est toujours un plaisir de lire tes commentaires.tu parles du kharroubierlosque j'étais gamine j'en mangé,tu sais mes parents habitaient le bled,et moi pour les vacnces scolaires je retournais chez moi.
donc je m'amusais avec les enfants des Paysants et j'étais tres heureuse.
je me souviens du tronc de l'arbre tordu comme l'Olivieravec des feuilles tres larges et je crois qu'il peut vivre tres vieux.
la caroube est sucrée on disait qu'elle était riche en calcium.
a Meknes il y a beaucoup d'agriculture,je ne t'apprends rien.
mes parents avaient une orangeraie et mon perefaisait de la
pépiniere pour la maison Vita le commerce se trouvait en face du
marché

a +Ozgilal bon dimanche.

OGZILAL

Même desséchées à coeur, ces plantes sont encore belles. Il faut reconnaître que tu sais jouer avec la lumière pour les mettre en valeur.
Les caroubes (ou carouge) : seuls les "privilégiés" connaissent le goût des caroubes. Il fallait de bonnes dents pour croquer les gousses : l'odeur indiquait qu'elles étaient mûres. On était heureux de recueillir quelques gouttes d'un suc rare.
On gardait les graines noires, rondes et brillantes dans des boites d'allumettes.
Le bois du caroubier est utilisé en marqueterie.

a tous

2 EUCALYPTUS SUR LA ROUTE DE OLD MOUSSA 10KM DE BENI MELLAL VERS MARRAKECH
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A TOUS
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A TOUS

00
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A TOUS
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ogzilal

merci pour kharroub
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A TOUS

VUE HOPITAL
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Voici un figuier que l'on nomme en berbère "Amersid", je n'en connais pas le nom dans une autre langue.
Chaque année, il a la particularité de voir ses fruits pousser, grandir légèrement puis flétrir et tomber un à un sans qu'un seul n'arrive à maturité.
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