trains du maroc

Suchet

Je crois que ce type d'autorails généralement jaune et rouge a vite pris le nom de Micheline même s'il ne roulait pas sur pneus et il me semble qu'ils ont roulé aussi au Maroc.

Pour l'authentique qui roule encore chez MadamGaspard, il paraîtrait que Michelin est encore aujourd'hui capable de fournir pièces détachées et surtout les fameux pneus. Je me demande si Michelin a toujours ces derniers en stock depuis 60 ans auquel cas le caoutchouc ne doit plus être de première qualité ou bien s'il peut encore en fabriquer des neufs, avec le vieux moule?
En fait c'était un bandage non gonflé qui entourait la roue augmentant le confort et diminuant le bruit. J'imagine que s'il arrivait qu'il "crevât", le train pouvait rouler sans problèmes comme un train ordinaire, sur les jantes.
Pièces jointes:

D’autant plus fabuleux si tous ses ouvriers sont revenus vivants... Car la région de Oued Zem n’était pas des plus pacifiques.

Oops ! tamponnage de msg à l'aiguillage, mon post précédent suivait la ligne de Tazancasa

Citation
bleon
Suchet

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En fait c'était un bandage non gonflé qui entourait la roue augmentant le confort et diminuant le bruit. J'imagine que s'il arrivait qu'il "crevât", le train pouvait rouler sans problèmes comme un train ordinaire, sur les jantes.

Comme le mille-pattes à la jambe de bois. Entre tic …..…. et......... toc ! Aussi déjantée que les trains-trains quotidiens la micheline crevée. S’cuses, l'idée d’un cric pour changer une roue de wagon m'a toujours amusée.

N'empêche à l’arrivée fallait quand même les rechaper ces bandages. Une des raisons pour lesquelles le procédé a dû être abandonné je suppose. (Je n'en ai pas le fin mot, ça m’intrigue toujours cette histoire-là)

En tous les cas, les autorails du Mer-Niger n’étaient pas sur pneumatiques

Maurine

Ni n'ont jamais atteint le Niger d'ailleurs, la situation s'étant figée aux indépendances avec une voie métrique.

Il ne reste plus qu'un train voyageurs par jour Abidjan Ouaga au confort tropical spartiate qui passe sous mon balcon tous(?) les jours quand tout va bien.

La Gazelle fringante avec ses wagons couchettes, bar restaurant climatisés, ses nappes et serviettes , belle vaisselle brodées estampillées aux armes de la RAN(Régie Abidjan Niger) dans laquelle on servait un excellent lapin chasseur ou une tête de veau sauce Gribiche réputée, n'est plus qu'un souvenir vieux de quinze ans.
J'arrête, sinon la rubrique va devenir celle des trains d'Afrique francophone.
La petite prolongation au delà de Ouagadougou est justifiée par une mine, d'or, évidemment.
La ligne Dakar Bamako, elle non plus n'a jamais atteint Niamey.
Pièces jointes:

J'ajoute quand même que ce n'était pas l'apartheid luxueux des trains d'Afrique du Sud.
Noirs et blancs ronflions ensemble sur les couchettes.
Au restaurant, de dessous la table, les africains, gros mangeurs devant l'éternel, sachant les assiettes de blancs portions congrues, sortaient de son torchon noué un gros "canari" taille marmite et partageaient l'agouti(sorte de gros rat des champs) sauce graines(de palme)bien mijoté qu'il contenait, avec qui en voulait bien.

- ex-Ligne Mer-Niger - Express Desert oriental pour voyager autrement -

Bouarfa, terre de contraste. Mine de manganèse, noire, fermée ; aussi décharnée que son coron mort. En ville, un très bel hôtel tout confort, dont le jardin offre au lever du jour, une ambiance subtilement cristalline. Mais surtout Bouarfa où l'on ne s'attend pas à trouver exceptionnel, surréaliste et merveilleux, la fraîcheur d'une librairie au top du top... en médina .

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Danke besef fraulein Maurine

C'est vraiment une surprise pour moi de découvrir ce parcours ignoré.

Reste cet inaccessible Niger visé et cerné de plusieurs côtés mais toujours enclavé aujourd'hui malgré un petit espoir de projet hypothétique de prolongation Ouagadougou Niamey.
N.B. Pas vu un chameau pour terminer le parcours et atteindre le but.

Pour info

L'uranium d'Arlit prend la route pour 800km jusqu'au Sud Niger puis le nord Bénin où il prend le train jusqu'à Cotonou.
Sacré détour! Ce serait beaucoup plus court par Oujda.

Au temps du protectorat français, l’import-export du Maroc oriental se servait largement des infrastructures portuaires de l'Algérie française. A l'indépendance de celle-ci...souci !... Vrais problèmes de frontières et v’lan ! Fermetures intempestives, réouvertures sporadiques. Espace aérien contraignant, etc. On déracine des familles entières et on se les renvoie par camions. Chacun chez soi. . Malgré la logistique et l’extraordinaire pugnacité des hommes, les mines ferment. Réduit aux marchés parallèles et à la contrebande la cachexie frappe l’oriental

Au Maroc le « Mer-Niger » (démantelé aujourd’hui) était un poumon économique très important pour la région d’Oujda. Un des plus gros employeurs, main-d’œuvre hautement qualifiée, matériels modernes et performants. Il créait des voies ferrées et tout ce qui va avec, ouvrait des pistes, des routes, électrifiait des bourgades, lotissait des quartiers entiers pour ses personnels etc. etc. et j’en passe…
Côté algérien une ligne tout aussi importante descendait à Béchar mais leurs michelines ne ressemblaient pas aux nôtres..

J'avais déjà placé des photos du train Ceuta Tetouan démantelé lui aussi
Voici une autre photo de la gare de Tetouan..
Pièces jointes:

Et je viens de trouver aussi des souvenirs de celui de Rio Martin Martil à Tetouan dont je ne connaissais pas non plus l'existence.

D'abord le port, on voit des rails et aussi un wagon.
Pièces jointes:

Et puis la gare: Rio Martin--La Estacion del F.e ? La Comandancia.
Voie étroite on dirait bien peut-être 60cm?
Pièces jointes:

Quant à cette photo, c'est dans une rue de Safi!
Pièces jointes:

BLEON
Je ne sais pas si tu l'as reçu ? Il existe un film de l'INA sur le train Méditerranée Niger 1942 ; il est peut- être déjà passé sur le forum ?

Suchet

J'ai bien vu le film.Je l'ai revu et on y dit que le train au départ d'Oran passait par Bou Arfa(Maroc).Or il me semble (je me trompe peut-être) qu'il y a toujours une ligne Oran Colomb Béchar. Je suppose qu'elle ne fait pas des intrusions au Maroc.

Ce qui fait que je ne comprends pas les noeuds (sans le sac) ou le chevauchement des 2 trajets Oran Colomb Béchar et Oujda Bou Arfa.

Y a-t-il eu réaménagement des 2 lignes après divorce ? Ou s'agit-il de 2 lignes parallèles qui se retrouvaient à certains endroits et qu'il a bien fallu modifier pour ne plus passer dans le Maroc.

Mais je suis sûr que Maurine va nous débrouiller tout cet écheveau.

Quant au Niger ? Peut-être si les indépendances avaient attendu quelques années de plus......

Ai trouvé ceci qui tend à prouver qu'il y avait (encore aujourd'hui ?) une autre ligne: Arzew Colomb Bechar.
Zoumez pour pouvoir lire.

L'autre possibilté était donc Oran, Oujda, Bou Arfa, Colomb Bechar du film en question.
J'imagine que le tronçon Bou Arfa-- Colomb Béchar a été éliminé. Quand ?
Pièces jointes:

Carte des Chemins de fer d'Algérie empruntée à d'anciens cheminots





Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/10/2010 15:41 par Maurine.
Pièces jointes:

La carte précédente, retraçant les réseaux algériens, omet de mentionner deux points de vue essentiels au Méditerranée-Niger, le tracé marocain et son terminal portuaire : Nemours où, en 1937 arrive d’Oujda le 1er train de minerais.
Pièces jointes:

Pour rapprocher les 2 trajets, je vous remets le film de propagande pétainiste qui nous amène à dire que 2 lignes arrivaient à Colomb Béchar. Qu'il avait donc de l'importance ce coin de désert!
Pour le voir cliquez ici
Avez-vous remarqué que le verbe cliquer n'est toujours pas dans le dictionnaire, au moins celui du vérificateur d'orthographe?

Raté,cela reste toujours un mythe.