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les synagogues du monde

Envoyé par MESSAGE DEPLACE 
Re: les synagogues du monde
09 décembre 2005, 13:06
encore une de carpentra la plus ancienne synade france
Editee au xiv siecle reconstrute en 1929
Pièces jointes:
syna carpentra.jpg
Re: les synagogues du monde
09 décembre 2005, 13:08
et enfin celle d'oran
Pièces jointes:
syna d\'oran.jpg
Re: les synagogues du monde
12 décembre 2005, 17:11
une des plus belles synagogue ,et j'en ai visité beaucoup reste celle de montreal(shaar hachamaim)splendide on dirait l'eglise notre-dame
gilberte.
Re: les synagogues du monde
13 décembre 2005, 02:20
DANIELLA

tu peux parler de tout ce que tu veux , mais montre nous fait profiter tout le monde
please, STP, bebakacha, min fadlak,
La synagogue de Berlin
18 février 2008, 00:07
Synagogue de Berlin, une des plus impressionnantes.


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Re: La synagogue de Berlin
24 février 2008, 05:14
LA SYNAGOGUE D'ITALIE

Re: les synagogues du monde
24 février 2008, 05:19
Synagogue de Struth (Bas-Rhin)




Re: les synagogues du monde
24 février 2008, 05:22
synaguogue de strasbourg


la Ghriba
19 juin 2005, 02:11

Bien que ce ne soit pas un sujet spécifiquement marocain, la hilloula de la Ghriba interesse tous les juifs sépharades.

Ci-dessous un article paru sur un journal tunisien sur lequel je suis tombée par hasard lors de mon dernier séjour en tunisie.

bonne lecture

Le pèlerinage de la Ghriba
Quiétude, tolérance et liberté de culte

Havre de paix, des plages de sable fin, du soleil et une forme de « farniente » fortement prisé, Djerba, dite à raison «la douce », est un berceau de tolérance où mosquées, églises et synagogues co-existent en toute harmonie.
Exemple : l'île des Lotophages accueille, chaque année, le pèlerinage de la Ghriba qui est un acte et un moment de profond recueillement; mieux, c'est un message à haute va-leur symbolique : « une fête juive sur une terre musulmane ».
Pour Gabriel Kabla, médecin de profession et Tunisien de confession juive, «ces moments de cohabitation exemplaires sont devenus malheureusement rares dans le monde». Et d'ajouter: «La Tunisie durant cette semaine est à l'image d'une bougie de l'espérance, allumée pour des lendemains meilleurs.
La synagogue de la Ghriba est située près du petit quartier juif de la Hara Sghira, où vivent une cinquantaine de familles descendant des Cohanims. Le nombre des autres habitants de confession juive descendant de tribus également anciennes est estimé à plus de huit cents âmes ; ils habitent la Hara Kebira (le grand quartier juif) situé aux environs de Houmt-Souk.
La communion entre les diverses confessions est remarquable, elle s'exprime notamment par le large sourire de l'un, l'œil brillant de l'autre ou encore le visage ému d'un troisième... Les expressions sont multiples, mais une caractéristique les unit : l'harmonie dans la coexistence. «C'est fabuleux, on se sent vivre dans un univers de quiétude... », souligne M. Haïm Dhemri, 52 ans, pèlerin d'origine tunisienne, ému de retrouver sa terre natale qu'il a quittée depuis 1962.
Les festivités de la Ghriba, souvent médiatisées à l'occasion du pèlerinage, expriment les relations quotidiennes et oh combien solides entre Tunisiens de différentes confessions. On peut tous vivre en cohésion
Des rapports « d'intelligence, de respect et de cœxistence entre les deux religions ".précise Dr Kabla. «Ils reflètent fidèlement l'ouverture authentique, ainsi que la tolérance de la société tunisienne», ajoute M. Boukhan Charley, la cinquantaine, qui vient de Marseille découvrir pour la première fois le pèlerinage. «Je suis ravi de l'accueil, dit-il, et ravi de la gentillesse, la politesse et la sympathie des Tunisiens ». Et d'ajouter en poussant un ouf de soulagement: «Ici, j'ai eu le sentiment que toute l'humanité pourrait vivre en cohésion». Un sentiment partagé par M. Dhemri qui affirme être «agréablement surpris en pressentant chez les jeunes Tunisiens la volonté d'aller à la rencontre de l'autre...». Des jeunes qui saisissent l'occasion de cette fête religieuse pour ressouder les liens ou faire des connaissances. « C'est primordial, conclut M.Dhemri, que l'esprit de tolérance se soit transmis d'une génération à une autre». La cérémonie se déroule .dans une ambiance à la fois allègre et sereine, la première journée des rites est marquée par la procession de la Ménara, une pyramide hexagonale que les femmes aspergent d'eau parfumée et les hommes d'eau-de-vie.
Porter la Ménara est un privilège qui s'obtient à force d'enchères et de surenchères passionnées et passionnantes. Elle sera conduite jusqu'à l'une des. petites synagogues de la Hara Sghira, à 700 mètres de la Ghriba, escortée de musique et des youyous de femmes qui accompagnent cette « marche nuptiale ».
Avec des « Ziera Maqboula » (Que cette visite te soit prospère, que tes vœux soient exaucés) qui fusent de toutes parts, les cercles de danse peuvent s'organiser.
L'animation, ayant lieu à l'Oukala, le caravansérail en face de la synagogue, est assurée par un chanteur sexagénaire dont la voix n'a pas été altérée par le temps et qui, accompagné de son fameux luth, régale les présents par la chanson de la Ghriba : « Je viens te demander quelque chose, je ne veux pas revenir sans rien recevoir de toi ».
Pendant ces deux jours de recueillement, de visites, de rencontres et de retrouvailles à Djerba, les notions de quiétude, les concepts de tolérance et de liberté de culte semblent trouver tout leur sens.
Zied MOUHLI

La Presse Magazine – N° 920 du 5 juin 2005




tita
Pièces jointes:
Photo 042.jpg
Re: la Ghriba
30 juin 2005, 01:00
VOICI ENCORE QUELQUES PHOTO DE CETTE SYNAGOGUE UNIQUE AU MONDE
MA BELLE FILLE EST DE DJERBA,ET ELLE A DES PHOTOS MERVEILLEUSE DE LA REGION DE BEN GARDEN OU ELLE EST NEE.

SOLY
Pièces jointes:
djerba4.jpg
Re: la Ghriba
30 juin 2005, 01:02
VOICI UN JUIF DE DJERBA,DANS LA GHRIBA.
SOLY
Pièces jointes:
djerba1.jpg
Re: la Ghriba
19 octobre 2005, 14:09
et moi j'ajoute ma photo prise a la ghriba , j'ai ete super heureux !!

Pièces jointes:
synaggue-moi-jerba.jpg
Re: la Ghriba
22 octobre 2005, 07:17
Yassar aslama !!!ach had el rhiba, ou etais tu tout ce temps?

AZ
Re: la Ghriba
22 octobre 2005, 13:32
J'ai un souvenir magnifique de mon dernier pélerinage à la ghriba de Djerba : la synagogue, les sephers torah, les prières, les rabins, et surtout la procession pour traverser la ville avec les sephers torah d'une synagogue à une autre, avec chansons, musiques, une ambiance inoubliable.......AZ LOVE
Re: la Ghriba
25 octobre 2005, 21:53
C'est à DJERBA, après la destruction du premier Temple par Nabuchodonosor en - 586, que quelques juifs ont trouvé refuge, ce seraient des Cohen ( Cohanim) qui auraient même apporté avec eux une pierre du Temple édifié par Salomon, les autres juifs ayant été massivement déportés à Babylone. On pense que la Synagogue dite de la Ghriba date de cette époque. Cependant, ces juifs auraient rejoint d'autres familles qui avaient suivi les Phéniciens et avaient contribué à l'édification de Carthage pour fonder leur première diaspora.On est à peu près certain de l'époque, les juifs vivants après le second Temple parlaient l'araméen.

En effet, Carthage fut fondée par la Reine Didon vers 813 avant JC, elle fut détruite par les Romains en -146. L'influence de Carthage fut fondamentale, car par le biais de ses colonies, elle va semer la culture des peuples sémitiques du Proche Orient, unis, avec les phéniciens et juifs. Pendant sept siècles, Carthage va régner sur l'Afrique du Nord. Les juifs sont présents, la langue utilisée, le punique, est bien sûr proche de l'hébreu.

Il existe 11 synagogues dans l'île, de Djerba et on dénombre en 1999 une population de mille juifs vivant dans deux quartiers que l'on appelle "Hara Kebira" et "Hara Sghira" avec leurs maisons décorés avec des mains , des dessins d'yeux, des poissons et des étoiles de David .Les juifs organisent tous les ans lors de Lag Bahomer une Hilloula , les femmes viennent particulièrement prier pour leur fertilité et celle de leur descendants. De nos jours, la communauté juive de Djerba semble vivre en parfaite harmonie avec ses concitoyens arabes, malgré un climat pesant depuis septembre 2 000.

Au premier, puis au second siècle, après la destruction du second Temple, d'autres juifs viennent rejoindre leurs frères. En effet, plusieurs centaines de milliers de juifs sont déportés par les romains (Titus et Trajan au 1 er siècle puis Hadrien au 2 ème siècle) dans toute la Méditerranée. A Gamart, près de Tunis, on a découvert une nécropole juive datant de cette époque.

Ils sont nombreux, arrivent même par le sud, venant du Yémen, passant par le Soudan, et le Sahara, si nombreux qu'ils font du prosélytisme, et convertissent des tribus Berbères ; à l'époque on trouve des juifs dans le Sahara et au Niger.

Le Talmud raconte qu'au II ème siècle, Rabbi Akiba fit un séjour dans cette province appelée alors "Césarienne", il venait de Judée, pour consolider l'instruction et la culture juive, et contrer celle imposée par les Romains.

Les juifs sont nombreux lorsque s'écroule l'Empire romain, ils voient passer de nombreux conquérants : Les Vandales tolérants (vers 430), les Grecs de Byzance qui imposent la conversion et les répriment durement, ils assistent aux débuts du catholicisme (St Augustin, d'origine Berbère vit à Hippone, l'actuelle Anaba).

Une impératrice juive, la Kahéna, fait face à l'invasion des Arabes en 693, son Empire chevauche la Tunisie (Gabes) et l'ouest de l'Algérie (jusque dans les Aures). Elle meurt au combat, et les berbères se convertissent massivement, mais sous la contrainte, à l'Islam.

D'autres juifs viennent alors enrichir les "autochtones" ils suivent les troupes arabes et viennent de Perse et d'Irak (Bagdad est la ville-phare de cette époque), plus instruits, ces juifs contribuent à la construction de Kairouan, et à son resplendissement. Kairouan devient la nouvelle capitale de l'Ifrikya Ces juifs apportent avec eux le Talmud et les commentaires rabbiniques jusque là inconnus dans cette contrée.

Sous une lourde domination musulmane, fortement imposés, souvent humiliés, appelés "Dhimmis", ils sont considérés comme citoyens de seconde zone, néanmoins protégés par les gouvernants, et plus tard par le Bey, sous la domination Ottomane, lequel nommait un Caïd parmi ses sujets juifs, on peut citer les COHEN-TANOUDJI et les SCEMAMA. Jamais persécutés, les juifs qui se comptent par dizaine de milliers, peuplent de nombreuses villes : Bizerte, Tunis, Hamam Lif (cité de Naro, où on a trouvé les restes d'une synagogue en 1883), Gabès, Tozeur, Hadrumète,Gafsa, Sfax, Sousse, des communatés nomades vivent sous la tente dans le sud tunisien , d'autres dans des maisons troglodytes à Matmata, mais ceux de Djerba gardent le secret de leur identité.

En Tunisie, on assiste à une ghettoïsation des communautés, avec un regroupement des juifs dans les "haras"., c'était pour des raisons de sécurité, mais aussi pour des raisons sociologiques et religieuses.

A Kairouan, Jacob ben Nissim ben Josias, fonda une Yéshiva réputée, au IX éme siècle, à la fin du X éme siècle, un esclave Huchiel ben Elhanan devint l'autorité spirituelle du judaïsme en Afrique du Nord, deux grandes autres sommités s'illustrèrent dans cette ville : Issac ben Amram Hamoussalem et Isaac Israëli, médecins réputés. Au XI ème siècle, Kairouan fut décrétée ville sainte de l'Islam, et fut interdite aux juifs. Ces derniers quittent la ville;ils n'y sont jamais retournés.

Les siècles passent, l'Espagne est devenue musulmane depuis 711. Dans la péninsule ibérique, les trois religions cohabitent, la civilisation resplendit et éblouit le monde par l'éclat des découvertes scientifiques et philosophiques. Mais après la "Reconquista" (1492) voulue et orchestrée par Isabelle la Catholique, fuyant l'inquisition, les juifs s'éparpillent dans le bassin méditerranéen, certains gardent la langue judéo espagnole, le Ladino, on les retrouve à Alexandrie, à Smyrne, à Salonique. D'autres se rendent au Maroc surtout à Fès puis à Meknes, quelques rares familles se réfugient en Tunisie.


La Communauté Juive Portugaise en Tunisie.
D'autres familles avaient choisi de quitter l'Espagne pour le Portugal plus proche, beaucoup ont adopté la religion imposée pour ne pas perdre la vie, on les a appelé les Marranes ou Conversos, ils pratiquaient néanmoins en cachette les rites juifs et respectaient les grandes fêtes et le Chabbat.

Le Portugal est alors un pays dans lequel l'inquisition n'était pas encore opérationnelle. Ces derniers commercèrent avec l'Angleterre, la Hollande et la France. Ils durent précipitamment quitter au XVI éme siècle le Portugal. Un grand nombre s'est installé à Amsterdam, ou à Londres d'où ils partirent fonder des colonies dans le nouveau monde , d'autres, après avoir cherché asile en Europe, trouvèrent refuge en Italie, plus précisément en Toscane.

C'est donc un siècle après l'expulsion, en 1592 que Ferdinand 1 er de Médicis, protecteur de Galilée les invite. Ils peuvent en toute liberté pratiquer leur religion, s'installer dans des villes en pleine mutation intellectuelle et architecturale comme Florence, Pise, célèbre par sa Tour penchée et Livourne, grand port de commerce de l'époque.

La décision des Médicis n'était d'ailleurs pas innocente, car les juifs avaient non seulement le sens du commerce, mais gardaient des liens étroits d'amitié avec leurs coreligionnaires de l'empire Ottoman. Ils devenaient le trait d'union entre l'Orient et l'Occident.

De Toscane, dès le XVIII éme siècle, des familles partirent s'installer à Tunis, et firent de Livourne et des princes de Toscane les interlocuteurs privilégiés des Ottomans et des Arabes : Rachat des esclaves faits prisonniers par les pirates, commerce de matières premières, d'épices et de produits artisanaux, ils participèrent à la création des premières industries, ces juifs parlaient l'italien, et ne se mariaient qu'entre eux..

On les appela les "GRANA" ou Livournais. Habillés à l'européenne, portant perruque, ils avaient leurs propres rites, leurs propres synagogues, leurs officiants et rabbins, leurs cacheroutes, leurs cimetières, et se considéraient comme le fleuron de la bourgeoisie venue d'Europe. Ils fondèrent le "Souk el Grana" qui fut le centre commercial de la veille ville.

L'arrivée de cette nouvelle communauté provoqua la création d'un schisme qui divdivisa les juifs de Tunisie pendant presque deux siècles. Le premier accord a été ratifié par le très célèbre "Baba Sidi", Rav Abraham Taïeb en 1741, il concrétisa malheureusement la séparation des deux communautés Ils n'avaient pas ou peu de relations avec les juifs autochtones (TOUANSA) tunisiens qui eux parlaient le judéo-arabe se vêtaient à l'orientale.

Les relations entre les deux communautés étaient tendues. Les "Grana" soutinrent l'Italie tout au long du XIXémé siècle dans sa lutte pour la colonisation de la Tunisie, contre la France. Les Beys de Tunis ne cédèrent pas à la pression. Ce n'est qu'à la fin du XIX éme siècle, après le décès du Grand Rabbin des Grana : Tapia, et sous la pression des autorités françaises que la fusion fut acceptée.

Cet état de fait n'a été véritablement aboli que lorsque les autorités, au lendemain de la première guerre mondiale prirent la décision de raser le mur du cimetière de Tunis, qui séparait, même dans la mort les deux communautés.

Quelques noms de Grana : Cardoso, Castro, Cassutto, Lumbroso, Mendoza, Moreno, Malka, De Paz, Louisada, Boccara,…

Les DE PAZ construisirent une industrie basée sur les sucreries, les bonbons et surtout se rendirent célèbre en commercialisant le "Halva le Lion".

La période de 1940 à 1944 fut tragique pour la communauté, mais seuls les juifs de Sfax portèrent l'étoile jaune, car malgré les ordres du gouvernement français de Vichy, le Résident Général de France n'appliqua pas à la lettre les décrets, mais un numerus closus fut imposé dans les écoles, et sous la pression des troupes d'occupation allemandes et italiennes, le travail obligatoire mobilisa tous les jeunes juifs dans les camps du Borgel et de Bizerte, quant au Bey, il protégea les juifs.

La libération par les troupes alliées finit par arriver, à la tête des troupes libératrices le Général Montgomery. De nombreux juifs s'engagent et participent au débarquement de l'île d'Elbe à la libération de l'Italie et pourchassent les Allemands en Rhénanie, leur casernement fut établi à Baden.

Conclusion
Aujourd'hui, on ne parle plus de "GRANA" ou de "TOUANSA".Une première vague d'émigration a eu lieu en 1948 vers Israël. Les autres juifs tunisiens choisirent la France,
Re: la Ghriba
26 octobre 2005, 12:14




Ma chère Soly voici le punique, trouves-nous un traducteur mdr

tita
Pièces jointes:
Photo 142.jpg
Re: la Ghriba
26 octobre 2005, 12:16
Re: la Ghriba
26 octobre 2005, 13:11
Il m'a été donné de visiter la réplique de la Ghriba à Ofaqim.
Comment se fait-il que personne n'en fasse mention?
Syna D'Avignon " rare photo"
24 janvier 2007, 09:21
Une photo de synagogue d'Avignon construite en 1221
Pièces jointes:
syna avignon.jpg
Re: Syna D'Avignon " rare photo"
24 janvier 2007, 09:21
explications
Pièces jointes:
syna avi.jpg
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