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RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL

Envoyé par korine15 
I N T R O D U C T I O N

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RACHI de Troyes, RACHI en Champagne, est le plus connu des juifs de France. Il est devenu le Maitre de tout Israel !.

Du XI siecle a nos jours, l'enseignement du Judaisme, l'etude de la Bible et du Talmud ne commencent vraiment que lorsque l'enfant balbutie les premiers mots de ses commentaires.

Rachi, naquit a Troyes vers 1040, et c'est la qu'il recut l'essentiel de sa formation, grace a sa famille et aux ressources que pouvait lui offrir la communaute juive qui s'y etait etablie.

Plus tard, il frequanta les grandes ecoles des Rhenanie, mais c'est a Troyes qu'il ecrivit et enseigna jusqu'a sa mort survenue en 1105.

Il etait si bien enracine qu'il signait ses lettres "" Salomon de Troyes ""

Sa famille resta attachee a la ville de sa naissance, a la Champagne et aux grands centres du Judaisme de la France du Nord.

Maitre des enfants d'Israel, RACHI est egalement celui de leurs parents, Il est aussi sans doute le seul dont l'Oeuvre ne soit pas seulement etudiee par de savants specialistes, mais par tous.

Ce MAITRE antique a sut rester un comtemporain, et c'est grace a lui que la Bible hebraique et le Talmud ne sont pas devenus des livres clos.

IL est le meilleur et le plus clair des guides. IL n'etait ni theologien ni philosophe, mais un eternel etudiant qui toujours reprenait son ouvrage.

IL a toujours apprit et toujours enseigne. Pour lui l'etude et l'enseignement etait un couple indissociable, comme le Maitre et l'Eleve !

Son Oeuvre ecrite ecrite est d'une generosite infinie, car il n'a jamais songe qu'a repandre la connaissance et la parole de D ieu.

Pour ce faire, il a toujours recherche la clarte de pensee et la clarte du style, qualites francaises par excellence que ce fils de Troyes a su transposer dans l'hebreu rabbinique dans lequel il a redige son oeuvre, non sans utiliser chaque fois qu'il le jugeait necessaire, le terme francais opu l'exemple champenois qui pouvait rendre sa pensee plus comprehensible .

MAITRE de tous les Juifs, ses commentaires furent traduits dans plusieurs langues, dont le latin et le francais. Echappant ainsi aux seules limites des Etudes Sacrees Juives.

Il fait desormais partie du patrimoine du genre humain tout entier.


A SUIVRE ......

MOLLY
CHAPITRE 1er
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l'INSTALLATION DES JUIFS EN FRANCE DU NORD ET EN RHENANIE.
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C'est vers la fin du Xeme siecle que commence vraiment l'histoire des Juifs d'Europe.

Certes, nous rencontrons anterieurement ca et la, de temoignages de leur presence, mais ils sont tellement epars, et tellement disparates, qu'il serait aventureux de vouloir les utiliser pour retracer l'histoire de leur arrivee en Occident.

Tout ce qu'il es possible d'affirmer. c'est que vers la fin du VIII eme siecle et au debut du IX eme siecle, on assiste a un repeuplement
juif de l'Occident, dont les foyers principaux sont Narbonne au Sud et le Pays Mosan au Nord.

Sans aucun doute, Narbonne doit son ascension a l'apport venu de l'Espagne musulmane, mais qu'en est-il du Nord ? aussi bien du futur Pays de Tsarfat, la France du Nord, que de celui d'Ashkenaz, nom qui pendant de longs siecles, designa exclusivement l'Allemagne ?.

On a longtemps cru que les juifs en 'Allemagne y etaient venus de France, et que ces nouvelles colonies constituaient autant de prolongements du Judaisme de Tsarfat, comme se fut le cas en Angleterre par la suite.

La survivance de nombreux termes francais dans la langue des Juifs du Pays Mosan semblerait confirmer cette origine , d'autant que la direction des migrations juives se fait generalement d'Ouest a l'Est.

Les juifs de Tsarfat seraient eux-memes venus de Provence, puis certains d'entre eux, de plus en plus nombreux, auraent continue ver l'Allemagne.

un tel point de vue fait peu de cas du mur infranchissable ou presque qui separait les Juifs du Nord de la France ( Tsarfat) de ceux du sud, du Pays qu'on appelait en hebreu Provintzia, et qui correspondait en gros a l'Occitanie.

- LA CULTURE JUIVE AVANT RACHI -
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Les Provencaux, quand ils connaissaient leurs voisins du Nord, les appelaient Tsarfatim ( les francais) et ne tenaient pas a etre confondus avec eux, ni d'ailleurs avec les Sefaradim les Juifs ( D'Espagne).

Tsarfat et Provence etaient deux mondes differents, alors que tout montre l'etroitesse des liens qui unissaient les Juifs de la France du Nord et ceux de l'Allemagne.

IL faut plutot inverser le sens de cette migration : ce sont les Juifs d'Allemagne qui se sont intalles en France, et non les Juifs de France en Rhenanie.

Aux XIII et XIV eme siecles, les persecutions et les expulsions aidant, ce sens s'inversa a nouveau, et la, les juifs de France devaient dans leur majorite , chercher refuge a l'Est.

La centralite du Pays d'entre Rhin et Meuse, veritable coeur de l'Empire carolingien, y a tres naturellement attire des marchands en quete d'affaires. Les juifs, nombreux en Italie centrale et meridionale, y ont trouve les debouches qui leur faisaient defaut.

Une vieille tradition affirme que Charlemagne lui-meme aurait fait venir de Lombardie le Juif Kalonymos de Lucques, qui s'installa avec sa famille dans la vallee du Rhin. Que l'initiative en revienne a Charlemagne ou a Othon II, comme le soutient cette tradition concurrente, la presence de cette famille est solidement attestee en Rhenanie au Xeme siecle. Elle n'y devait jamais perdre le souvenir de son origine italienne.

Ce transfert avait permis l'introduction en Europe du Nord de la culture Talmudique. Est-ce -a- dire que les juifs qui etaient alors installes en dehors de l'Italie, dernier conservatoire des relations juives en Europe, vivaient en quelque sorte en marge du Judaisme? A la verite, nous ne savons presque rien de leur culture religieuse, et de la maniere dont l'heritage Talmudique et les pratiques du Judaisme se sont maintenus en Europe, avant le grand reveil du Xeme Siecle nous echappe.

Sans aucun doute, ces juifs restaient porteurs de nombreuses traditions, ils lisaient l'hebreu, mais que savaient-ils en dehors des principales prieres et du Pentateuque?

Leur fidelite juive etait indeliable, et la mission chretienne ne manquait pas de leur reprocher leur opiniatrete. Pour eux, le christianisme restait une forme d'idolatrie, meme si les chretiens n'etaient pas tous des idolatres.

Toutefois, il ne semble pas que les juifs du Pays Mosan, ou tout a moins les premiers d'entre eux, aient participe aux etudes talmudiques qui se developpaient alors en Italie, ou elles avaient penetre par la Sicile et le Sud de la Peninsule.

Le celebre Rabenou Tam ne declarait-il pas au milieu du XIIeme siecle que la Tora etait sortie de Bari en Italie, et la parole du Seigneur d'Otrante ? C'est a Rome que devait etre compose le premier dictionnaire du Talmud, preuve supplementaire de l'interet provoque par ces etudes et de leur constant developpement.

Mais pourquoi cette culture talmudique n'apparut-elle en Pays Mosan, qu'au milieu du Xeme siecle, quelques cent cinquante ans apres l'arrivee des marchands juifs dans le Palais de l'Empereur ?

Ce decalage doit etre attribue a la nature meme de cette migration qui a entraine d'abord des hommes intrepides, des marchands aventureux.
Les Hommes de Cabinet, les Savants et les Etudiants n'arriverent qu'une fois les Communautes etablies, quand ils furent assures qu'ils pouvaient transporter en Allemagne un mode de vie et une tradition intellectuelle qui avaient ete les leurs dans l'Italie meridionale. On pourrait presque avancer, comme Loi de l'histoire juive, qu'un laps de temps d'environ deux siecles a toujours ete indispensable pour que les Etudes Talmudiques s'enracinent et se developpent. Entre-temps, la visite de savants itinerants pouvait preparer cet enracinement.

A SUIVRE...

MOLLY
SUITE DU CHAPITRE 1er
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Quoi qu'il en soit, les implantations juives en Allemagne se multiplient a partir de la seconde moitie du IXeme siecle., surtout le long du Rhin qui reste l'itineraire le plus pratique en un temps ou le cours d'eau l'emporte sur la route.

C'est ainsi que surgirent les Communautes de Spire, Worms, Mayenne, connues en general sous le nom de Kehilot Shoum, les communautes de Shoum (sigle forme a partir des initiales hebraiques du nom de chacune de ces villes) ainsi que celles de Bonn et Cologne.

Les juifs avaient ete invites a s'y etablir pour favoriser leur developpement economique. Ils avaient recu un terrain pour y construire leurs maisons et un autre pour leur cimetiere. Bientot, pour se proteger de la populace, ils entourerent d'un mur leur groupe d'hanitations. Ainsi se crea un quartier juif specifique, une ville dans la ville.

Les quartiers juifs apparaissent donc des cette epoque mais il ne s'agit pas encore de ghettos, car ce sont les juifs eux-memes qui decident de s'y reunir pour mieux faire face aux besoins du culte. Ils peuvent aussi continuer de vivre parmi les chretiens, s'ils le trouvent utile, mais le regroupement semble etre devenu la regle.

Combien de juifs reunissait la Communaute locale? Toutes les estimations qui ont pu etre proposees ont leur source dans les listes des victimes des croisades, aux quelles il est bien difficil de faire confiance. car les repetitions et les confusions y abondent. Ces listes ont ete souvent recopiees, et il n'est pas impossible que des listes d'origines diverses aient ete fondues.

Dans les plus grandes ville de l'Empire, les juifs ne constituaient meme pas le quart ou le cinquieme de la population. Les communautes de cinq cent ames y etaient rarissimes, et la population juive moyenne s'elevait a environ cinquante familles. Du fait que nombre de victimes portaient des noms d'origine francaise, on ne saurait conclure a une importante immigration venue de France, car beaucoup de ces noms etaient usites alors en Allemagne. S'il y eut des mouvements migratoires, il ne semblent pas avoir ete d'une grande ampleur.

Ces communautes donnent le sentiment de la prosperite, car la presence des juifs y avait ete souhaitee, comme l'attestent les chartes qui leur furent concedees a Worms ou a Spire. Sans doute restaient-elles soumises en dernier ressort aux seigneurs locaux ou a l'Empereur, mais elles s'etaient vu reconnaitre une autonomie considerable sur les plans administratif et judiciaire. L'antique tradition de la personnalite des lois leur permettait de vivre et de s'organiser selon les lois du Judaisme, d'avoir leurs propres Tribunaux et de maintenir leur particularisme.

Le pouvoir politique continuait de les considerer comme un groupe et negociait avec eux en tant que tel. L'individu n'existait que dans la mesure ou il arrivait a se soustraire a la discipline collective. Sans doute la loi et l'usage leur conferaient-ils un rang inferieur a celui des chretiens, mais il ne faut pas en deduire que la loi ne les protegeait pas contre les attaques ou les injustices flagrantes, Ils devaient cependant savoir qu'ils ne pouvaient aspirer au meme statut que leurs voisins. Si leur securite et celle de leurs biens etaient generalement assurees, cette securite se revelait illusoire lors d'une persecution ou d'une explosion populaire.

Entre-temps, ils pouvaient esperer mener une vie normale. Ce fut notamment le cas apres l'expulsion des juifs de Mayenne en novembre 1012 : ils etaient deja de retour le 30 Janvier 1013, Il est probable qu'ils en retirerent un surcroit de confiance, et qu'ils purent considerer que leur etablissement etait devenu permanent.

MOLLY
SUITE DU PREMIER CHAPITRE.-
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- L'ESSOR DES ETUDES EN RHENANIE.-
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La stabilite de ces populations urbaines que renforcaient leur reussite economique et le calme quasi general dans lequel elles s'epanouissaient, ayant rendu possible l'essor des Etudes Juives dans le pays Mosan. Celles-ci concernaient essentiellement les commentaires bibliques et talmudiques, avec un interet renouvele pour la poesie religieuse, le Piyout, generalement destine a faire partie de la liturgie locale.

Les conditions de cette renaissance etaient totalement differentes de celles du monde chretien, ou la culture trouvait refuge et epanouissement dans le cadre des institutions religieuses et plus specialement des monasteres. Rien de semblable dans les Communautes Juives : non seulement elles n'avaient pas d'institutions culturelles, mais elles ne concevaient pas,du moins a cette Epoque, qu'il put y avoir de separation totale entre le monde des laics et celui de l'Etude. Le Lettre devait savoir partager sa journee entre le temps consacre a la recherche de sa subsistance et le temps reserve a l'etude.

Les Yechivots, ou Ecoles Talmudiques, qui existaient sans doute a l'epoque, n'etaient point institutionnalisees 9 contrairement a celles de notre temps ) . Une Yechiva, c'etait un maitre qui recevait quelques eleves dans sa maison, bien souvent a ses frais, et leur dispensait son enseignement , non seulement parce qu'il souhaitaiy, mais parceque c'etait son devoir, la parole de D .IEU devant remplir la Terre. Aussi bien, en ce temps, les Yechivots n'etaient-elles pas connues par le nom de la ville ou elles se trouvaient, mais par celui du Maitre autour duquel on se rassemmblait. Elles apparaissaient avc eux, et disparaissaient avec eux. Une certaine continuite fini par s'etablir dans les grandes communautes, qui etaient devenues un pole d'attraction pour les savants.

la reputation de la Yechiva etait fonction de celle du Maitre, et pouvait etre mesuree au nombre des eleves qui venaient y ecouter son enseignement. Non seulement le maitre ne se faisait retribuer par eux, mais il s'efforcait de les aider pour au moins, pendant ces annees d'apprentissage ils pussent consacrer tous leurs instants a l'etude sacree. Ce n'est que bien plus tard, avec l'enracinement de l'institution rabbinique, qu'apparaitront des maitres dont le temps sera consacre a la communaute dont ils auront la charge, et a leurs eleves.

L'afflux vers la Rhenanie de Savants de la Tora venus d'Italie, et soucieux de transmettre leurs connaissances, allait immanquablement y provoquer une intensification des etudes religieuses. Sans doute, ces communautes se souciaient-elles de la pratique religieuse ou de l'organisation du culte en general, les preoccupations intellectuelles leurs etaient etrangeres. l'arrive de Mechoulam ben Kalonymos a Mayence, ou il passa une quinzaine d'annees, jusque vers l'annee 1005, produisit une veritable revolution de l'enseignement.

La reputation de Mechoulam repose moins sur son commentaire du Traite des Peres (pirve Avots) et ses piyoutins que sur ses responsa,
Il a laissa environ quatre-vingt-dix responsa, mais un nombre bien plus grand s'est perdu. Encore en Italie, il etait consulte de toutes parts. En abordant sur les rives du Rhin, il apporta avec lui, toute la Science du Judaisme Italien, qui avait beneficie des contacts frequents avec les Ecoles Babyloniennes. C'est grace a Mechoulam ben Kalonymos que celle-ci fut transplantee en Rhenanie.

Le nouveau Centre d'Etudes Juives devait etre appele a prendre la releve d'un Judaisme oriental defaillant. Mayence attira bientot des Savants qui y trouverent un champs d'activites considerable. Des cette Epoque, on y reconnait l'activite de R.Juda ben Meir HA-COHEN, surnomme R.Leon, Leoni ou Leontin, egalement originaire d'Italie meridionale a ce qu'il semble. Selon son disciple Rabenou GUERCHOM : IL etait unique en sa generation, et il ne convient pas de s'ecarter de son enseignement.". Avec lui fleurirent alors a Mayence Simon Ben ISAAC, GRAND AUTEUR DE PIYOUTIM, et MACHIR bEN Juda, FRERE DE Rabinou GUERCHOM ET AUTEUR DE L'ALPHABET DE r. MACHIR, UN DICTIONNAIRE DES MOTS DIFFICILES DE LA BIBLE et dU TALMUD, fort utilise AUX XI et XII siecles avant de tomber dans l'oubli et de disparaitre.

L'existence meme d'un tel dictionnaire montre bien a quelle maitrise on etait arrive a Mayence, dans le domaine des et Etudes Bibliques Talmudiques. Pour le rediger, il avait fallu tirer parti de la tradition orale venue des Centres Babyloniens ainsi que des resultats de l'Erudition locale.

A SUIVRE ...

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
01 septembre 2009, 08:32
SUITE DU Ier. CHAPITRE.
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- RABENOU GUERCHOM,>> LA LUMIERE DE L'EXIL <<

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Vers la fin du Xeme siecle, Mayenne etait donc devenue un centre d'Etudes important. A cette epoque, la personnalite la plus marquante en etait Rabenou GUERCHOM Ben Juda, auquel la posterite devait accorder le titre de Meor ha Gola, > La Lumiere de l'Exil<. Son prestige en fit un personnage quasi mysthique auquel on eut quelquefois tendance attribuer la paternite de toutes les decisions dont l'origne se perdait dans la nuit des temps.

Guerchom, ne a Metz, a ce qu'il semble,s'installa par la suite a Mayenne puis il mourut en 1028. On ne sait rien de ses parents. Sa femme s'appelait Bonne, fille de David. Son fils fut contraint a la conversion lors de la persecution locale, et l'on dit que, pour cette raison, son pere prit le deuil pour lui.

Il semble bien que Mayenne ait eu des cette epoque une Yachiva collegiale ou enseignaient plusieurs maitres, sous l'autorite de Rabenou GUERCHOM.

Bien que Rabenou GUERCHOM ait joue dans sa communaute un role eminent, une seule takana lui est nommement attribuee au XI siecle, celle qui interdit de rappeler au penitent sa faute, autrement dit de faire reproche a qui que ce soit de s'etre converti au christianisme, apres son retour au Judaisme, Sans doute la tragedie de son fils mort en chretien lui inspira cette mesure qui interdisait d'accumuler des obstacles sur la voie du repentir en rappelant une apostasie passee.

Rabenou GUERCHOM fut egalement attache plus tard a deux hamarot ou excommunications, interdisant la polygamie et la repudiation de la femme sans son accord. La tradition rapporte que Rabenou GUERCHOM avait copie de sa main divers traites de la Michna et du Talmud, car il attachait la plus grande importance a l'etablissement d'un texte correct de ces livres, partageant ainsi le souci majeur des savants chretiens du haut Moyen Age, dont l'ambition etait de procurer un texte indiscutable de la Vulgate. Rabenou GUERCHOM dut se servir des livres parvenus a Mayenne, mais il n'est pas certain qu'il prit la route pour en examiner d'autres.

Au premier rang des eleves de Rabenou GUERCHOM, il faut citer Jacon Ben YAKAR. Grace a la decouverte forfuite de sa pierre tombale, nous savons qu'il mourut en l'an 4824 ( 1063/1064), a un age assez avance. Son successeur, Isaac Ben JUDA, nettement plus jeune que lui, vecu jusqu'en 1090, le seconda quelque temps dans la Yechiva de Mayenne. D'un temperament tres prudent. Il ecrivit egalement un nombre assez important de responsa.

Si Mayenne dominait, il ne faut pas negliger ses deux Communautes soeurs, Worms et Spire. La Synagogue de Worms, inauguree en 1034, fut-elle la premiere?? a survecu jusqu'a nos jours. Un cimetiere, qui existe toujours, etait deja ouvert en 1076. Quelques annees plus tard, en 1090, l'Empereur Henri IV RECONNU L'IMPORTANCE DE LA cOMMUNAUTE DE WORMS en lui accordant une charte octroyant la liberte de mouvement a ses habitants dans le Royaume entier -

Le plus connu des Maitres de Worms, ou etait galement ouvert une Yechiva, est Isaac Ben ELAZAR HA-LEVI, surnomme Segan Levia. abrege en SEGAL, qui avait fait ses etudes a Mayenne.

A la veille des Croisades, les Communautes Rhenanes etaient devenus les depositaires des Etudes Juives, en raison de son rayonnement de leur Maitres et du nombre considerable de Manuscrits qui s'y etaient accumules.

Une instense soif de savoir y regnait, qui ne le cedait en rien a l'esprit d'entreprise des hommes d'affaires qui s'y etaient reunis. Le Talmid Hakham, l'homme verse dans les Etudes Sacrees, etait devenu un modele qu'on imitait. Une veritable revolution avait eu lieu, qui allait transformer tout le Judaisme Medieval.-

Tel est l'arriere-plan culturel qui nous permet de mieux saisir l'apparition de RACHI en France du Nord au XI siecle.

A SUIVRE....

---------- RACHI AVANT SA NAISSANCE -----

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MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
01 septembre 2009, 23:27
RACHI - AVANT SA NAISSANCE -

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Rabbi ISAAC et sa femme, ca faisait plusieures annees qu'ils desiraient un enfant, mais les annees passees sans aucun succes, parfois ils etaient desesperes, surtout sa femme, qui lui disait:
- Comment veux -tu que nous ayons un enfant, si nous ne sommes meme pas capables d'assurer notre subsistance pour nous memes !, nous n'arrivons pas a manger a notre faim et, c'est surement pour ca que le Saint Beni soit-il ne nous accorde pas la grace d'avoir un enfant !.

En effet, Rabbi ISAAC etudiait tous les jours la Tora, c'etait un grand erudit, et deux a trois fois par semaine, tot le matin il allait au bord de la mer, ou des bateaux de toutes provenances arriveaient pour vendre leur marchandise, il se melait a la foule pour acheter quelques bricoles, qu'il revendait avec un petit benefice pour lui permettre de faire face aux frais de sa maison.


Ce matin la, Rabbi ISAAC alla comme d'habitude vers les petits bateaux qui venaient d'arriver, mais il ne put rien acheter, il etait tres afflige, parcequ'il devait encore revenir a la maison les mains vides.

Tout en marchant, il se dit: ma femme a raison, comment aurions nous fait si nous avions un enfant a charge, ses yeux etaient larmoyants, il soupira et continua a marcher lentement dans le sable chaud, puis soudain, comme il fixait le sable, il vit quelque chose qui brillait la dans le sable de pleins feux, il s'approcha de la chose qui n'etait autre une magnifique pierre precieuse, aussi grande qu'une piece de monnaie, il regarda a droite puis a gauche, et comme il n'y avait personne dans les lieux, il se saisit de la chose, qui n'etait autre un gros brillant bleu/blanc aux milles eclats, il n'en croyait pas a ses yeux, soudain, la joie lui revint, il se voyait deja riche et heureux et se dit: que c'est surement le Saint Beni soit-il qui lui avait envoye cette merveille.

Arrive a la maison, il raconta ce qui c'etait passe a sa femme, et se dirent, a present il faudrait vendre cette pierre precieuse qui surement devait avoir une tres grande valeur. pour cela dit Rabbi ISAAC, je vais aller chez le bijoutier en ville.

Ainsi Rabbi ISAAC se rendit chez le bijoutier, un riche commercant Juif, qui possedait la plus belle Bijouterie de la place. Des que le bijoutier saisit la pierre, lui dit:
- Cher ami, vous avez la un tres grand tresor, cette pierre precieuse est un Brillant et son poids est de cinquante Carats, d'une purete rare, et son prix est inestimable !

- Mais alors lui repondit le Rabbi, avec joie, je suis riche !

- Vous n'etes pas riche, vous etes millionnaire, lui dit le bijoutier, malheureusement, moi je ne pourrais jamais vous racheter votre pierre, je n'en ai pas les moyens, cette pierre ajouta-t-il a une grande valeur et seulement quelqu'un de tres tres riche, millionnaire pourrait vous la racheter.

Soudain, toute la joie l'abondonna, il realisa que ce que le bijoutier lui disait etait la logique et il repartit chez lui. Il raconta a sa femme ce que le bijoutier lui avait dit, qu'il possedait un grand tresor, mais qu'il ne pouvait pas en disposer.

La nouvelle fut connue dans tout le quartier, a present tout le monde savait que Rabbi ISAAC avait trouve une pierre precieuse, un brillant grand comme une piece de monnaie.

Ce matin la, a la Cour du Roi, tout le monde etait tres preoccupe, la Statue que le Roi avait recue depuis plusieurs jours manquait d'une piece principale, pour lui donner un air complet.

Le valet de chambre, s'approcha du Secretaire du Roi et lui dit a voix basse que Rabbi ISAAC possedait une tres belle pierre precieuse qui pourrait combler ce manque a la Statue du Roi.
- De quoi tu parles ? lui dit le Secretaire du Roi.
- Oui, lui repondit-il, un Juif dans notre quartier possede une tres belle pierre precieuse et je crois qu'il veut la vendre


Sans perdre du temps, le Secretaire rapporta au Roi les faits, qui soudain son visage s'illumina et dit:

- Envoyez de suite une delegation d'hommes de l'Eglise chez ce Rabbin, pour le convaincre de me vendre sa pierre !

Ainsi, quelques heures plus tard, plusieures personalites arriverent en carrosse devant la vieille porte de bois de Rabbi ISAAC, le doyen tapa a la porte trois coups, et dit:

-Par ordre de sa Majeste le ROI, vous etes prie de venir de ce pas avec nous au Palais avec la pierre precieuse que vous possedait, le Roi est interesse pour vous l'acheter!.

Rabbi ISAAC, n'en croyait pas a ses oreilles, le Roi , oui seulement le Roi avait la possibilite de lui racheter sa pierre, un autre coup de nouveau fut tape a la porte, mais Rabbi ISAAC n'ouvrit toujours pas sa porte.

- Mais, Dites-nous, Son Honneur, pour quoi et pour qui Sa Majeste le Roi a-t-il besoinde ma pierre??

Le Doyen lui repondit :

- Il a fait faire une tres belle Statue et il a besoin de placer cette pierre la ou elle manque !

Rabbi ISAAC, resta cloue derriere sa porte, et se dit en lui-meme:
- Quoi? il veut mettre ma pierre sur une idole ? c'est Avoda Zara, jamais de la vie je n'accepterai une chose pareille, c'est une abomination ! a D ieu ne plaise !, son esprit etait deja tourmente.

Voyant que le Rabbi ne repondait pas, et n'ouvrait toujours pas la porte, le doyen reprit ;

- Cher Rabbi, lui lanca - t-il avec calme et douceur: Notre ROI
est pret a vous payer quatre fois le prix de sa valeur ! veuillez s'il vous plait venir avec nous.

Rabbi ISAAC lui dit soudain :

- Maintenant, je ne peux pas aller avec vous, parceque la pierre n'est pas en ma possession, mais demain matin, je viendrai moi-meme vous l'apporter !

Les hommes le crurent et s'en allerent convaincus que le lendemain le Rabbi tiendrait sa promesse.


A SUIVRE...

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
03 septembre 2009, 07:34
RACHI AVANT SA NAISSANCE.-
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SUITE .../...

Pendant toute la nuit, Rabbi ISAAC, ne ferma pas l'oeil de la nuit, a present il ete place devant un grand dilemme, il se tourna et se retourna dans sa couche, sans pouvoir trouver une reponse a son probleme, soudain, il fut plonge dans un court mais profond sommeil, et lorsqu'il se reveilla a present, il savait ce qu'il devait faire.

Il fasait a peine jour, il se leva fit sa priere, puit il prit sa pierre et sortit de sa maison. il marchait d'un pas decide. Tout en marchant il se disait, peut-etre que le Saint beni soit-il me met a l'epreuve??, oui je ne dois pas vendre ma pierre au Roi, c'est une abomination, de placer cette pierre dans sa statue, ca serait comme si je la placee moi-meme, non! non! se dit-il, tout en marchant dans le sable chaud, il arriva au bord de la mer, enleva ses chaussures, remonta le bas de son pantalon, et prenetra dans l'eau entre les vagues, lorsqu'il sentit que l'eau lui arrivait au dessus de sa poitrine, soudain d'un geste fort et decide, il lanca la pierre precieuse qui alla se logee dans les profondeurs de la mer, puis revint tout doucement a present, il etait plus calme avec lui, il realisa que ce qu'il venait de faire etait la meilleure des choses, a present sa conscience etait plus tranquille.

Rabbi ISAAC, reprit le chemin du retour, il marchait toujours sur le sable chaud, pensa et realisa que finalement il etait toujours pauvre et voyait son avenir avec pessimisme.-

Soudain au loin, il appercu un veillard habille d'un vetement de jute, il avait une longue et blanche barbe, et s'appuyant sur sa canne avancait vers lui, arrivait a sa hauteur Rabbi Isaac voulu le laisser passer, mais le veillard lui fit face et lui dit ;

- Ce que tu viens de faire, la-haut a ete tres apprecie, et pour cela, tu vas avoir la plus grande joie, que ta femme aura un garcon et que ce garcon sera ""LA LUMIERE D"ISRAEL "". il sera pour toutes les generations a venir leur LUMIERE DANS LA TORA !.

Mais, ajouta le veillard, il y a condition que tu dois remplir, et qui est importante.

- La quelle ? lui demanda Rabbi ISAAC,!

- Saches que tu dois faire ceci !, apres sa naissance, le 8eme jour, tu prepareras la circoncision, une grande foule sera presente, et tu attendra que j'arrive, je dois etre present, pour que se realise la benediction qui t'a ete octroyee par l'Assemble Celeste. LE SANDAK sera moi-meme !!>

Rabbi ISAAC ne pouvait pas articuler un seul mot de sa bouche, elle etait reste fermee, il hocha la tete, en signe d'approbation.


Lorsque Rabbi Isaac se retourna pour le voir, le veillard avait disparu, Rabbi ISAAC etait completement etourdi, il se pinca la joue pour se reveille, pensant que c'etait un reve, mais il realisa que ce qui lui etait arrive ca pouvait etre la Main de la Providence, et continua a marcher, et arriva enfin chez lui.

A SUIVRE..../...

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
04 septembre 2009, 03:13
RACHI AVANT SA NAISSANCE.
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Rabbi ISAAC, et sa femme continuaient a vivre tres miserablement, tout le monde avait cru a cette histoire qu'il avait perdu sa pierre precieuse. Ainsi les jours passerent et voila que la femme de Rabbi Isaac tomba enceinte, tout le monde etait content pour eux, parceque disaient-ils c'est un couple tres pieux et saddik, et n'avait jamais rien dit ni fait de mal a personne.

Ainsi les jours et les mois passerent, et un samedi matin, alors que Rabbi Isaac etait deja parti a la Synagogue pour l'office du chabat, sa femme voulu le rejoindre.

Elle emprunta les etroites ruelles qui menaient a la Synagogue, elle marchait d'un pas lourd, il est vrai que sa grossesse etait deja assez avancee, soudain derriere elle, arriverent dans une folle course des croises montes a cheval. La femme du Rabbin, lorsqu'elle entendit le bruit des sabots son premier reflexe fut de se mettre contre le mur pour preserver son ventre ,son bebe, afin de les laisser passer, (les croises aimaient arriver dans le quartier juif pour effrayer les juifs , qui s'enfermaient, au bruit des sabots, dans leurs logis).


La femme du Rabbin , prit peur parce qu'elle voyait que les croises ne cherchaient pas a l'eviter, mais le contraire, ils voulaient lui faire tres peur, la ruelle a sa hauteur etait trop etroite, elle ne pouvait pas faire marche arriere ni avancer, elle pressa son ventre contre le mur , tout au priant au Saint Beni soit-il de la mettre sous sa protection.

Les habitants du quartier qui suivaient la scene impuissants, priaient eux-aussi sur le sort de la femme du Rabbin, et tout de suite apres que les croises quitterent le quartier, ils sortirent de leur logis, et vinrent porter secours a la femme du Rabbin qui etait la, encore debout , encore effrayee, par ce qui venait de lui arriver. Et lorsqu'elle sortit son ventre du mur, tout le monde criait au Miracle, en effet, le mur avait formait une alcove ( une sorte de creux) qui avait logeait son ventre, cette alcove n'avait jamais etait la, et les gens du quartier le savaient.

Ils s'occuperent de la femme du Rabbin, et tout de suite, allerent annoncer la nouvelle a Rabbi ISAAC, que sa femme avait ete miraculeusement sauvee. Ainsi, c'etait vraiment un tres grand Miracle.

Tous les gens de la ville entendirent et vinrent voir sur place l'alcove qui s'etait formee afin de sauver la femme de Rabbi ISAAC ET SON BEBE. La nouvelle circula parmi toute la Communaute Juive, et tous prirent le couple en sympathie.-

A SUIVRE.../...

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
05 septembre 2009, 12:48
LA NAISSANCE DE RACHI -
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Ainsi,la femme du Rabbi ISAAC et son bebe, se portaient bien, et c'etait grace a ce grand Miracle que le Saint Beni soit il avait fait en leur faveur.

Deux mois plus tard, la femme du Rabbi mit au monde un merveilleux bebe a la peau blanche et aux yeux claires .

Le huitieme jour, etait le jour de la BRITH-MILAH, et tous les voisins de la famille du Rabbi, toutes les personnalites de la Communaute Juive de TROYES, avaient tenus a etre presents pour assister a la Ceremonie, qui devait avoir lieu ce meme jour a 14.heures, dans la Grande Salle du Centre que la Communaute Juive de la ville de TROYES mit a la disposition du Rabbi.

Les mets et les cadeaux affluaient de partout , les hommes riches avaint deposer dans la corbeille du Bebe des enveloppes renfermant des grosses sommes d'argent, et etaient tres contents.

A 14 heures precises, le Chef de la Communaute demanda au Rabbi ;

- Rabbi, je vois que tout le monde est present, mais je ne vois pas le Rabbin qui doit celebrer la Brith ??

- Rabbi ISAAC, repondit d'un ton confus, oui en effet je l'attends je ne pense pas qu'il va tarder.!

Une heure apres, de nouveau, une grande personnalite se dirigeat vers Rabbi ISAAC, et lui dit;

- Rabbi, Rabbi ! mais ce n'est pas possible ! nous sommes des hautes personnalites de la Communaute venus vous faire honneur,et restions la, a attendre ce Rabbin qui n'arrive pas !!

- Rabbi ISAAC, ne savait pas ou se mettre,il etat tres gene de ce contre temps, mais il est oblige d'attendre son Hote, pour lui c'etait un Hote d'Honneur

Puis soudain, en regardant par la fenetre, il appercu le veillard qui arrivait, un sourire de soulagement et de joie se dessina sur son visage, tout de suite, il courru a son encontre, et le fit passer dans la Grande Salle, ou, toutes les hautes personnalite, et toutes les personne presentes etaient restees bouche-bees,a la vue du veillard, il avait une longue barbe blanche, il etait habille tres pauvrement, portait un baluchon et une canne, comme sortit d'une aute dimension de l'espace.


Mais, des l'instant que le veillard penetra dans la salle de Fetes, soudain tous les invites furent saisis de vibrantes energies, la saintete s'installa dans toute la salle, les gens etaient eblouis, un grand silence sinstalla dans la salle .

Le veillard qui n'etait autre que le Prophete ELIE, se dirigea vers le berceau du Bebe, le prit dans ses bras, et proceda a la BRITH-MILAH,.le Prophete ELIE venait de lui octroye le nom de SALOMON Ben ISAAC

La ceremonie terminee, le veillard sortit de la Salle, reprit sa
route, et disparu dans le vent. Le grand silence planait encore dans la Salle, personne n'osait demander, mais les Erudits et les Grands Rabbins qui etaient presents comprirent tous que c'etait le Prophete ELIE en personne qui avait celebre le BRITH-milah, les gens n'en revenaient pas de constater ce qui venait de leur arrive. Tout le monde etait serein et heureux d'avoir assite a la Ceremonie du fils de Rabbi ISAAC .

SALOMON Ben ISAAC est ne EN L'AN 1040 A TROYES en Champagne,

Ainsi comme nous le constatons jusqu'a nos jours, le Grand SADDIK SALOMON Ben ISAAC - que l'on nomme

- RASHI- EST VRAIMENT LA LUMIERE D'ISRAEL .-

De part SES COMENTAIRES DANS LA bible, sur l'ensemble des Textes Sacres du Judaisme.

APRES LUI, PLUS PERSONNE N'ENTREPRIT UNE TELLE TACHE, TANT SON OEUVRE SEMBLAIT PARFAITE.


.../...

A SUIVRE... LA VIE DE RASHI ...

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
06 septembre 2009, 08:39
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CHAPITRE No 2
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- LA VIE DE RACHI -

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Une legende veut que RACHI soit ne l'annee meme de la Mort de Rabinou GUERCHOM ; Ainsi le Flambeau se serait transmit sans discontinuite, mais c'est en l'an 1040, douze ans apres la disparition du Maitre de Mayenne R. guerchom, que naquit a Troyes SALOMON Ben ISAAC, connu sous le nom de RACHI.

Les explications de ce nom varient: pour les uns, il s'agirait des initialesde Rabbi SALOMON FILS D'isaac, POUR LES AUTRES, Rabbi sHLOMO cheyiyhe " Rabbi Salomon qu'il vive longtemps. Au cas ou la seconde explication devait etre retenue, elle montrerait qu'il avait deja recu ce surnom de son vivant, signe incontestable de la Consideration et l'estime dans lesquelles on le tenait.

Un MANUSCRIT INDIQUE AINSI LA DATE DE SA MORT ;

""" L'ARCHE DIVINE, LE SAINT DES SAINTS, LE GRAND MAITRE

RABENOU SALOMON ( QUE LE NOM DU JUSTE SOIT UNE BENEDICTION )

FILS DU SAINT R. ISAAC LE FRANCAIS, NOUS A ETE ENLEVE LE JEUDI 29

DE TAMOUZ DE L'AN 4865 ( 13 JUILLET 1105), DE LA CREATION DU

MONDE. IL AVAIT SOIXANTE-CINQ ANS LORSQU'IL FUT APPELE DANS LE

COLLEGE CELESTE. """


Le pere de RACHI aurait subi le martyre, en effet l'appellation de KADOCH '" Saint" , etait reservee a ceux qui avaient sanctifie le Saint Nom . en mourant pour lui. Son surnom de Tsarfati ( francais) montre qu'il etait deja lui-meme nee en France. Il fut cependant preciser que Tsarfat dans la langue de l'epoque a commence par designer l'Ile-de-France, avant d'etre applique a la France du Nord.




LES ETUDES DE RACHI.

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Dans un de ses commentaires, Rachi cite une explication de son pere, qu'il appelle egalement mon Maitre, il est donc fort possible qu'il ait fait une bonne partie de ses Etudes primaires avec lui. Son oncle maternel Simon fils d'Isaac, dit Simon l'Ancien avait etait eleve du celebre Rabenou GUERCHOM. Rachi avait eu entre ses mains les notes prises a ses cours. Il les designait du terme de Yessod "fondement" et non de celui de Kountras sous lequel ce commentaire fut connu plus tard.

Ces deux termes qui ne sont pas rares a cette epoque devaient sans doute designer , l'un le Livre du Maitre le commentaire redige par celui-ci, et l'autre les notes prises par les eleves. En tous cas, RACHI nous dit qu'il avait pu, grace a ce Yessod, prendre connaissance de certaines explications de Rabenou GUERCHOM . sans aucun doute son Oncle lui avait-il egalement decrit ce qu'il avait vu a Mayence, la richesse de ses Bibliotheques et la qualite des ses Maitres.

Nous savons peu de choses sur son enfance, et sur ses Etudes, mais tout montre qu'il fut un enfant prodigue. Ses ecrits temoignent d'une connaissance Encyclopedique de la Litterature Rabbinique, sa Memoire devait donc etre extraordinaire; Il est impossible en effet qu'il est put se servir d'ouvrages de reference, d'index ou de dictionnaires qui d'ailleurs n'existaient pas de son temps.


Pour ecrire son commentaire de la BIBLE, il devait connaitre tout le Midrach. Pour rediger son commentaire du TALMUD, il devait connaitre tout le Talmud, il devait connaitre tout le Talmud par coeur
Son SAVOIR n'etait limite que par l'insuffisance des Bibliotheques. Comme les livres ne circulaient guere a cette Epoque, le Savant devait se rendre sur les lieux ou ils etaient conserves. Toute cette Litterature, de meme que l'Oeuvre de RACHI, etait redigee en cet hebreu qu'on devait appeler l'hebreu rabbanique.

RACHI, fut-il seduit par les ecrits de son Oncle, ou bien connut-il l'effort deja ancien des correcteurs de la Vulgare ?? .Il est impossible d'en decider, mais il est evident qu'il ressentit bientot le besoin de completer son information en recherchant les Manuscrits et les Sources qui lui faisaient defaut en France. Il est cependant remarquable qu'il ait pu mener a bien ses Etudes dans la petite Communaute de Troyes et s'y faire le renom d'un maitre accompli. TROYES devait deja abriter au milieu du 11eme siecle une bibliotheque de Manuscrits Hebraiques considerable , comprenant tout au moins des rituels, des Bibles et le Talmud entier ou presque.

RACHI avait environ vingt ans lorsqu'il entreprit son long et perilleux voyage en Rhenanie. Il se rendit tout d'abord a Mayence, ou il suivit l'enseignement de celui qu'il devait considerer comme son Maitre Yacob Ben YAKAR. ce dernier semble avoir ete le premier a reconnaitre les exceptionnelles dispositions de son nouvel eleve, et il excerca une profonde influence sur lui, tant le domaine des ETUDES que dans le domaine MORAL. Pour RACHI qui admirait sa modestie et son humilite, il fut un exemple.

c'est tres probablement Jacob Ben YAKAR qui lui fit decouvrir l'enseignement des Maitres de Mayence, en lui communiquant leurs Manuscrits, y compris des autographes de Rabenou GERCHOM ,et lui permit de s'initier a la critique des textes, RACHI lui en eut une profonde reconnaissance.

Jacob Ben YAKAR, etant mort en l'an 1064, Rachi poursuivit un certain temps ses etudes avec ISAAC Ben YUDA, L'AUTRE MAITRE DE Mayence. Ce dernier ne s'etait cependant pas encore impose et RACHI ne lui marque pas la meme reference. Leur correspondance atteste cependant l'affection qui reignait entre eux, ainsi que l'estime que portait le Maitre a son jeune eleve. Celui-ci devait cependant repartir bientot pour la Yechiva de WORMS ou il s'ejourna assez longuement pour y suivre l'enseignement d'ISAAC HA-LEVI qui reconnut son Excellence. Il resta d'ailleurs en contact avec lui apres son retour en France, ainsi que le montre leur correspondance.

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A SUIVRE .../ RACHI DANS LA VIE. QUOTIDIENNE...

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
07 septembre 2009, 04:10
- RACHI DANS LA VIE QUOTIDIENNE -
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RACHI apprit beaucoup en Allemagne ( Rhenanie), par les cours de ses Maitres et son examen assidu des Manuscrits. Ce contact personnel eu encore d'autres resultats.

A cette epoque, il n'y avait ni codes, ni recueils d'usages ( le Shulhan Aroukh date de la fin du XVI siecle) Il importait donc de savoir comment se conduisaient les Maitres les plus qualifies dans leur vie quotidienne et devant des situations inattendues. Les exemples comptaient beaucoup: Rachi dut observer et imiter les usages de ses Maitres. ( Il devait en resulter une importante litterature de minhaguim inspires par les disciples des Maitres, dont le recueil le plus connu fut, trois siecles plus tard, "les minhague ha-Maharil", rassemblant les usages du Judaisme Allemand. ).

Rachi, prit-il femme avant ou apres son retour en France vers l'an 1067? . Il ne donne pas de precision a ce sujet, et mentionne seulement qu'il avait manque de pain et de vetements convenables pendant ses Etudes, alors qu'il etait deja marie.

Il retourna cependant a Worms ( en Allemagne) , cinq ans plus tard afin d'y poursuivre ses recherches et de reprendre ses discussions avec son Maitre. Il devait regretter par la suite de ne pas avoir pu faire le voyage une troisieme fois. A l'occasion, il ecrivait en Allemagne pour demander de verifier la lecon d'un Manuscrit ou faire controler l'exactitude des notes qu'il avait prises.

Entre-temps, il etait devenu pere de trois filles; Myriam, Jokhebed et Rachel.

La premiere epousa Juda Ben NATAN, surnomme Rivan,

La seconde, epousa Meir Ben SAMUEL, originaire de Lotharingie, quant a
La troisieme fille,on l'appelait Belleassez elle nous est surtout connue par son divorce, elle epousa un certain Weccelin qui finit par la repudier. L'acte de divorce fait apparaitre leurs noms hebraiques ; Rachel et Eliezer.

Ainsi donc, on pouvait des cette epoque, porter un nom hebraique et un nom vernaculaire.

On ne sait pour ainsi dire rien des occupations professionnelles de RACHI. Selon certains auteurs, il aurait ete vigneron. En ce temps -la les vignes n'etaient pas rares autour des maisons car plus d'un proprietaire produisait alors le vin necessaire a la consommation de sa famille. C'etait tres probablement le cas de la plupart des Juifs de la region, pour lesquels la production du vin posait nombre de problemes d'ordre rituel. Il serait donc assez imprudent de considerer que RACHI etait un grand producteur et qu'il fabriquait du champagne, en une epoque ou il n'en existait pas encore !.

Il reste que la redaction de son Oeuvre a du lui prendre beaucoup de temps et qu'il a egalement du en consacrer beaucoup aux eleves qui commencaient a se reunir autour de lui. Il finit par etablir une Yechiva, mais rien n'indique que celle-ci ait pu egalement devenir source de revenus. Il ne parait pas non plus que les Communautes de l'Epoque aient salarie leurs fonctionnaires.

Sans doute entendrons-nous parler par la suite de Rabbins preteurs d'argent, occupation peu astreignante et qui laissait de nombreux loisirs pouvant etre utilement consacres a l'etude, mais ce n'etait encore le cas du temps de Rachi. Le probleme de sa subsistance reste donc entier. Il est meme complique par l'afflux des etudiants qui venaient se reunir aupres du Maitre, et qui s'attendaient tres naturellement a ce qu'il pourvoie a leurs besoins spirituels et materiels.

Rien n'indique en effet qu'ils payaient leur Maitre, comme ca devait etre le cas dans les futures Universites.

La diffusion de l'Etude Sacre restait pour le Maitre un devoir imperatif.


.../... A SUIVRE..

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
13 septembre 2009, 14:17
LES DISCIPLES DE RACHI
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Nous ne savons pas comment fonctionnait alors une Yechiva, mais il y a tout lieu de penser qu'a Troyes comme en Rhenanie, elle consistait essentiellement en une reunion d'eleves autour du Maitre, probablement dans la maison de ce dernier.

Rachi eut le bonheur de reunir autour de lui de nombreux disciples, au premier rang desquels viennent ses deux gendres, Juda et Meir. Le premier est plus connu par son oeuvre que par sa biographie.IL commenta une bonne partie du Talmud. selon la methode et l'esprit de Rachi, tres probablement sous son controle. Et completa le commentaire de son Maitre sur le traite talmudique Makkot.

Le second, Meir ben Samuel, avait peu apres son mariage, frequente la Yechiva de Worms. A son retour a Troyes, il s'installa pour une raison inconnue dans le village proche de, Ramerupt, ou il ouvrit une Ecole qui connue la celebrite.

La renommee de Rabbi Meir ne repose pas seulement sur sa parente avec Rachi, il fut aussi le pere de savants de tout premier rang. L'aine Samuel, surnomme Rachbam, fut l'eleve de son Grand pere et rappela a l'occasion leurs discussions et leurs entretients.

IL semble avoir eu vingt ans dans l'annee du deces de Rachi vers (vers 1105). Il retourna alors a Ramerupt ou s'installa peut-etre quelque temps a Caen. IL s'ejourna egalement a Paris ou il recontra d'autres eleves de Rachi. IL possedait des troupeaux de brebis, dont un chretien s'occupait pour lui. Sa fille Marona en surveillait la traite et il est evident qu'il en vendait la laine, qui comme toutes celles qui provenaient de Champagne, etait tres cotee au Moyen Age.

RACHBAM etait connu pour sa grande humilite. Il n'elevait pas le regard. Cela n'empechait d'ailleurs pas Rachbam d'etre au courant des affaires de ce monde, comme on le voit dans ses ecrits.

Il composa entre autres un commentaire de la Bible, dont seule la partie relative au Pentateuque, nous est parvenue dans sa presque totalite. Il commenca egalement une partie du Talmud. Ce commentaire n'echappe pas a l'influence de Rachi, mais ne serait etre confondu avec l'oeuvre de son Grand-pere.

A SUIVRE../...

Les commentaires de RACHI sur les traites Baba Batra et Pessahim, qui etaient restes inacheves, furent completes par lui.


Le second fils de Meir, ISAAC, surnomme RIVAM, mourut du vivant de ses parents en laissant sept orphelins. Ses ecrits sont mentionnes assez souvent , mais rien ne nous en est parvenu. Meir eut encore deux fils dont le plus jeune, prenomme Salomon comme son Grand-pere, est surtout connu pour ses travaux portant sur la grammaire et la vocalisation.

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
15 septembre 2009, 14:55
SES DISCIPLES.-
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Le plus celebre des fils de Meir est sans conteste le troisieme : Jacob, ne vers 1100. Il fut bientot surnomme Rabenou TAM, A L'IMAGE DU Patriache JACOB qui etait tam c'est-a-dire integre, parfait (Gn 25/27). Peut-etre rencontra-t-il son grand'pere, mais il etait trop jeune pour suivre son enseignement. Ses Maitres furent, son pere et son frere Samuel. Comme eux il devait resider a Ramerupt. Sa femme Miriam, originaire de Falaise semble-t-il, lui donna quatre fils dont l'un, Salomon, lui servit de Secretaire. Rabenou TAM s'occupait de viticulture, mais on ne sait si cette production etait destinee a l'usage familiale ou a la vente.

Le plus clair de ses revenus provenait cependant du pret d'argent qui, au XIIeme siecle, etait deja devenu l'occupation principale des Juifs. Rien ne serait plus faux que de croire que les Juifs en eprouvaient quelque gene: ils n'en etaient pas plus embarasses que les banquiers d'aujourd'hui ! Le commerce de l'argent pour les juifs etait parfaitement legal. Son taux etait fixe par le Prince qui le reglementait dans tous ses details, quitte meme a devenir l'associe des preteurs juifs auxquels il monnayait l'usage du sceau des juifs.

Pour RABENOU tam, cette occupation, etait donc un gagne pain honorable. Grace a sa fortune, il employait une nombreuse domesticite, juive et chretienne, et fut peut-etre appele par le Comte de Champagne a excercer des fonctions officielles.

La consideration que lui apportaient juifs et chretiens lui valu en 1147 d'etre attaque par des croises qui s'emparerent de lui, et le blesserent de cinq blessures a la tete en lui disant : TU ES LE PLUS GRAND D'ISRAEL, C'EST POURQUOI NOUS VENGERONS SUR TA PERSONNE LE CRUCIFIE. NOUS TE BLESSONS COMME VOUS AVEZ BLESSE NOTRE SEIGNEUR !
iL fut finalement sauve par un seigneur auquel il promit le versement d'une somme importamte.

A la suite de cet cet incident, Rabenou TAM quitta Ramerupt, devenue peu sure, et gagna TROYES qui redevint ainsi un des hauts lieux du Judaisme. Il mourut en 1171, la fin de sa vie fut endeuillee par une accusation de crime rituel qui fit trente et une victimes dans la ville de Blois. Son Oeuvre considerable, comme celle de ses oncles et de ses freres, s'inscrit dans la continuite de RACHI.

Les eleves de RACHI furent nombreux en dehors du cercle familiale. Certains rapportent ses enseignements en indiquant qu'ils les avaient recus( mipi-mori), de la bouche de son maitre. Parmi eux, il faut citer Chemaya, si proche de lui qu'il fut surnomme le secretaire de RACHI. (il mit en ordre les notes de son Maitre.) .

Joseph Qara (dont le nom est peut-etre a rattacher a Miqra, Ecriture SAINTE), auteur d'importants commentaires portant sur les Prophetes et les Hagiographes redecouverts a l'epoque moderne, et Simha Ben Samuel de VITRY, dont le rituel, le Mahzor vitry, est un guide du fidele, dans lequel sont rassembles les textes des prieres, et les lois qui les concernent.

Un tel Ouvrage, il y en a eut d'autres qui s'en inspirerent, etait indispensable puisque les juifs ne disposaient alors, ni d'un code religieux, ni d'un rituel bien defini. En effet, si on etait d'accord pour le cadre et l'articulation generale de la priere, la confursion regnait pour tout ce aui concerne la recitation des piyoutim et des prieres particulieres . Il fallut attendre l'imprimerie pour qu'un texte definitif fut adopte, eliminant les variantes locales.

C'est ainsi, que coexisterent longtemps un rituel de Troyes, un rituel de Bourgogne et quelques autres. Sans aucun doute, Simha de Vitry avait-il note l'ordre des prieres, les piyoutim et les lois particulieres qui les regissaient comme il les avait vu pratiquer dans l'Ecole de RACHI.

Dans la maison de RACHI, les femmes n'etaient pas exclues de toute forme de culture, bien au contraire. Sans doute, faut-il attribuer a l'initiative de RACHI, le fait que ses filles et d'autres femmes de sa famille aient recu, tres probablement dans le cadre familiale, en enseignement serieux. Leurs contemporains les louaient et n'hesitaient pas a les interroger sur des points de pratique, ou sur certains usages. Ce fut la un cas exceptionnel dans l'histoire des Juifs du Moyen Age.

A SUIVRE../..

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
21 septembre 2009, 00:45
LA VIE DE RACHI - LA FIN DE SA VIE -

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En 1096, les croises attaquerent les Saintes Communautes Juives de Rhenanie. Nombre d'elles furent touchees, mais le massacre le plus feroce eut lieu a Mayence. Il est remarquable de malgre tous les efforts deployes par les specialistes, on n'a pas pu trouver trace d'une reaction eclaire et nette de RACHI a ces evenements.

Alors qu'en 1171, Rabenou TAM PROCLAMA UN JEUNE POUR TOUS LES jUIFS DE France a la suite de l'accusation de meurtre rituel de Blois, dont les victimes furent bien moins nombreuses. RACHI semble s'etre tu sur les massacres de son temps. Il est difficile de croire qu'il n'ait pas ete mis au courant de ces evenements tragiques, alors qu'il etait en correspondace suivie avec ses maitres et ses collegues des Communautes d'Outre-Rhin.

Les textes qu'on a voulu rattacher a cet episode sont tres peu concluants: Ils peuvent s'appliquer a n'importe quelle persecution, aux souffrances de l'exil, et rien n'y mencionne d'une maniere specifique les victimes de Worms. de Spire ou de Mayence. Nulle part dans l'enseignement transmis au nom de RACHI, on ne trouve trace de priere quelconque en souvenir de ces evenements. Sans doute RACHI et sa generation n'eurent-ils pas le sentiment que les evenements de 1096 constituaient un tournant de l'Histoire Juive.

C'etait un malheur qui prenait la suite des autres malheurs qui avaient frappe Israel.

L'essentiel etait que la vie ait repris rapidement, que les Yechivot aient rouvert leurs portes et que l'Etude de la Torah n'y ait pas pris fin. La glorieuse tradition des trois Communautes soeurs restait bien vivante. Il fallait savoir comprendre qu'Esau- symbole du christianisme - dominait encore Jacob, et que le salut etait encore loin.

Vers la fin de sa vie, RACHI, tres affaibli, dut garder la chambre. Il ecrit a l'un de ses correspondants :

>>>>> MOI L'HUMBLE SIGNATAIRE, JE SUIS CONDAMNE AUX TOURMENTS DE LA
MALADIE. JE SUIS COUCHE SUR UN LIT DE SOUFFRANCE. jE SERAI
DONC BREF, CONTRAIREMENT A MON USAGE. C'EST QUE MA FORCE S'EST
USEE, ET QUE JE SUIS HORS D'ETAT D'ECRIRE. J'AI DICTE AU FILS
DE MA FILLE CES LIGNES, C'EST LUI QUI LES ECRIT A MON SEIGNEUR
ET MAITRE ABRAHAM FILS DE MEIR HA-COHEN.<<<<<<


AINSI DONC, SAMUEL Ben Meir avait ete appele par son grand-pere a son chevet. Dans une autre circonstance, RACHI dicta sa reponse a un de ses amis, peut-etre CHEMAYA.

RACHI mourut le 13 juillet 1105, TRES PROBABLEMENT A TROYES. Rien n'a ete conserve de sa sepulture, et aucun pelerinage n'est jamais venu l'honorer. C'est par son Oeuvre qu'il a survecu, et c'est Elle qui a fait sa Gloire.

Un manuscrit indique ainsi la date de sa mort :

>>>>>> L'Arche Divine, le Saint des Saints, le Grand Maitre RABENOU
SALOMON (QUE LE NOM DU JUSTE SOIT UNE BENEDICTION), FILS DU
SAINT R. ISAAC LE FRANCAIS, nous a ete enleve le jeudi 29
Tamouz 4865 (13 Juillet 1105), de la Creation du Monde.
IL avait soixante-cinq ans lorsqu'il fut appele dans
LE COLLEGE CELESTE . <<<<<<<

MOLLY
LE COMMENTAIRE BIBLIQUE DE RACHI.
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- L'Oeuvre ecrite de RACHI est si vaste que l'on se demande Ou il trouva les ressources et le temps necessaires pour la composer. Elle fut entierement redigee en hebreu, plus exactement en hebreu rabbinique dans la ville de Troyes. Tres exigeant, RACHI n'en fut jamais entierement satisfait, et voulu toujours reprendre son Ouvrage.

- Le plus grand des Commentaires de la Bible fut-il le premier ??. Certes pas, car la Bible a toujours ete commentee et la tradition juive fait de son Etude un devoir essentiel. La coexistence de la Loi Ecrite- LA BIBLE et de la LOI ORALE- la MICHNA et le TALMUD a impose un effort d'interpretation dont le but etait de montrer leur Unite Essentielle. Il fallait egalement en faciliter la comprehension pour un public de fideles dont la langue quotidienne n'etait plus l'hebreu qui, avait ete tres tot surplante par l'arameen.

- La traduction arameenne du Pentateuque au proselyte ONKELOS (IIeme siecle), constitue deja un commentaire dans la mesure ou elle se separe a l'occasion du texte pour en donner une paraphrase qui facilite la comprehension de ses obscurites. Elle revele egalement des preoccupations theologiques : ainsi elle ne traduit pas litteralement les nombreux passages qui decrivent une activite Divine, afin d'eviter les anthropomorphismes . Ce type de traduction se nomme (targum).

- En regle generale, ONKELOS reste attache a l'explication grammaticale, mais il n'hesite pas a introduire dans la traduction des passages poetiques des explications tirees de la litterature aggadique. Sa traduction fut bientot acceptee comme la traduction arameenne autorisee du Pentateuque et fit meme son entree dans la Liturgie, puisqu'elle y fut longtemps lue avec la pericope de la semaine. La traduction arameenne des Prophetes, attribuee a Jonathan Ben Oziel, un eleve de HILLEL (1er siecle), est aussi une paraphrase; il est evident que le traducteur a egalement voulu etre un commentateur.

- Une autre traduction devait s'imposer dans les seuls pays arabophones : la traduction arabe de la BIBLE de Saadia GAON( IXeme siecle). Ici aussi la traduction est devenue commentaire, puisque Saadia GAON y introduisit ses preoccupations philosophiques ou des elements de sa polemique contre les Karaites. Sa traduction devait jouir d'une telle autorite dans les Communautes Orientales, qu'elle entra dans la Liturgie du SHABBAT et des FETES.

- Telles sont les seules traductions qui obtinrent la consecration. Par la suite, on s'orienta plutot vers le Commentaire Exegetique. Les principaux directeurs en etaient le Pechat et le Derach. le Pechat est la recherche du sens litteral du texte, recherche qui a pour auxiliaires la grammaire, la lexicographie et la logique. Le Derach, au contraire, s'efforce de plier le texte a une idee, en y introduisant les apports du Midrach, sa Vision du Monde et sa Conception du Judaisme.


A SUIVRE../...

MOLLY
COMMENTAIRE BIBLIQUE.
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- Tout Commentaire de la Bible, repond a un besoin. L'ignorance est sans doute dangereuse, mais elle ne l'est jamais qu'en periode de crise. Il est evident que Saadia commenta la BIBLE autant qu'il la traduisit, parcequ'il redoutait l'influence karaite, le risque etait grand de faire de la BIBLE le pretexte d'une dissertation philosophique. Saadia echappa a ce reproche, en raison de son autorite personnelle et de son profond attachement au Judaisme Rabbanite, dont il fut un des principaux defendeurs.

- En Espagne, l'interpretation philosophique fut dominante, car on y suivait les travaux de grammairiens arabes. L'OEUVRE des Commentateurs Espagnols nous est parvenue plus sous la forme de distionnaires ou de grammaires que sous celle d'un Commentaire suivi. C'est ainsi, que Menahem Ibn Saruk y composa un dictionnaire de l'hebreu biblique intitule " Mahberet Menahem " ( le cahier de Menahem), qui fut abondamment critique par le grammairien Dounach Ibn Labrat. Ces ouvrages n'etaient pas ignores au Nord des Pyrenees.

- Le premier grand commentateur Europeen de la BIBLE, qui nous soit connu est Moises Ha-Darchan ( Moise le Commentateur) de Narbonne, qui fleurit pendant la premiere moitie du XIeme siecle. Son ouvrage majeur qui semble avoir ete remanie par la suite, le Berechit Rabba ( Le grand livre de la Genese) rassemble un grand nombre de midrachim. De ses commentaires introduits en France du Nord par son fils, il ne subsiste que des epaves.

- RACHI connaissait assurement les traductions arameennes de la BIBLE, ainsi que les travaux des philologues espagnols et ceux de Moise ha-Darchan. IL avait egalement pu constater qu'a Worms et a Mayence certains des Maitres locaux ne dedaignaient pas les Etudes Bibliques et, proposaient de nouvelles exegeses, mais il ne semble pas qu'ils aient ecrit de commentaires suivis de la BIBLE. IL est d'autant plus remarquable que RACHI en ait entrepris un.

- RACHI a tres probablement commente la BIBLE entiere, encore que les commentataires sur les Livres d'EZRA et de Nehemie, des Chroniques et de JOB, qui lui sont attribues dans les editions courantes ne semblent pas avoir ete rediges par lui, mais par ses eleves. Il est possible d'y reconnaitre son influence qui fut considerable puisque ceux-ci rapporterent en general son enseignement avec une grande fidelite. Un effort aussi soutenu avait du l'amener a elaborer une methode, de maniere organique. Contrairement a nombre de commentateurs medievaux de la BIBLE, il n'a pas fait preceder ses ecrits d'une introduction methodique . Tout au plus en a-t-il redige une, fort breve, pour son commentaire du Cantique des Cantiques. Il explique ainsi sa Methode :

A SUIVRE.../..

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
26 novembre 2009, 06:50
- L' ETABLISSEMENT DU TEXTE -
=======================

- RACHI , s'etait rendu a Mayence et a Worms, afin d'y consulter les manuscrits du Talmud qui s'y etaient accumules au cours des annees (notamment ce qui avaient ete copies par Rabenou Guerchom lui-meme, ou qui [provenaient de son ecole) et d'etablir un texte aussi correct que possible. II suggera des corrections en s'appuyant sur les renseignements accumules ainsi que ses propres remarques mais ne toucha pas au corps du texte.
- A plus d'une reprise apparait dans son commentaire l'expression " hakhi Garsinan" : "" Nous devons lire ainsi"", ce qui revient a dire que la lecon du manuscrit est fautive, et qu'il faut lui substituer celle qui est introiduite par ces deux mots . La prudence dont il fit preuve dans l'etablissement du texte etait dictee par la legerete avec laquelle s'etaient conduits certains de ses comtemporains.

- Son petit-fils Rabenou TAM, constatant que nombre "d'experts" n'en faisaient qu'a leur guise, dut les rappeler a l'ordre en precisant les regles qui devaient presider a une operation aussi delicate.

- L' Etudant moderne du Talmud est quelques fois etonne de constater que la lecon recommandee par RACHI est celle qui se trouve dans le texte Talmudique lui-meme !

- C 'est que les lecteurs et les imprimeurs ont ete tellement convaincus de la pertinence des observations de Rachi, qu'ils n'ont pas hesite a les introduire dans le texte, tout en maintenant telle quelle la note de Rachi.

- Grace a lui, nous disposons ainsi d'un bon texte du Talmud. D'autres Talmudistes poursuivront cet effort par la suite, mais le texte de base de l' Etude Talmudique reste celui de RACHI

A suivre../.. LA METHODE DE RACHI !../..

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
30 novembre 2009, 03:51
Suite../..

--- LA METHODE ---
================

- La methode de RACHI a fait l'objet de nombreux essais de definition. Elle leur a toujours resiste par sa simplicite. Les remarques qui ont pu etre faites ne touchent pas au fond du probleme. On a ainsi, revele le propension( tendance naturelle penchant ) de RACHI a se servir du langage talmudique pour expliquer le texte : il n'a pas cree son propre vocabulaire et n'a pas souhaite se servir d'une terminologie qui ne fut pas celle du Talmud. Ce procede, peut-etre conscient , a eu pour effet de transformer son commentaire en une partie integrante d'un texte dont il refuse de s'eloigner. On a egalement remarque que contrairement a d'autres talmudistes, il a justifie l'emendation du texte par un appel a la logique ou par la lecon d'un autre manuscrit; mais dans ce dernier cas elle doit toujours etre confortee par un recours au raisonnement.

- RACHI a certainement utilise de nombreux textes reunis dans des Kountrassim divers, mais son commentaire donne le sentiment de l'homogeneite. La limpidite du style fait qu'on est bien en peine d'y distinguer les apports exterieurs, et meme quand le Kountras Magntsa, imprime sous le nom de Commentaire de Rabenou Guerchon, et celui de RACHI se recoupent, on en vient a se demander si le premier n'est pas un resume d'eleve, tant le Commentaire de Rachi eclipse le texte dont il s'inspire. La simplicite qui est la principale qualite de RACHI est sans doute trompeuse. Rachi peut-etre percu a plusieurs niveaux : le debutant et le Talmudiste acheve y trouveront toujours respectivement leur compte..

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
08 décembre 2009, 15:14
>>>> L'ESPRIT SAINT, S'EST POSE SUR Rabbi SALOMON qui s'est impose dans l'etude
du Talmud et a redige des commentaires du Talmud de Babylone en une langue claire et concise.
II n'a pas eu son semblable avant. Sans LUI, la methode de l'etude du Talmud de Babylone
aurait ete oubliee en Israel <<<<.

Il n'est guere etonnant que le commentaire du Talmud de RACHI ait reussi non seulement a
surpplanter tous ceux qui l'avaient precede, mais egalement a empecher la composition de nouveaux
commentaires au cours des generations suivantes. On y admirait particulierent sa conception unitaire
d'un Talmud homogene, son adhesion sans faille a des principes juridiques institues et son analyse
impartiale des arguments avances par les Rabbins qui s'affrontaient meme lorsqu'on savait deja
quelle serait sa decision finale. L'etudiant qui s'escrimait sur le texte talmudique avait le sentiment de
l'avoir compris puisque le commentaire de RACHI lui donnait raison. La surete du jugement du Maitre
reussissait a le convaincre que si Rachi expliquait le texte du Talmud comme il l'avait compris.
Il etait egalement persuade que si jamais il achoppait sur quelque difficulte. Rachi serait toujours la
pour le tirer d'affaire. Il pourrait constamment faire confiance a ce Maitre discret, mais toujours present.

Selon un Rabbin espagnol .. l'Esprit Saint s'est pose sur Rabbi Salomon !


A SUIVRE../..

MOLLY
Re: RACHI - Rabbi SALOMON BEN ISAAC ,de Troyes ( France ) 1040- 1105 LA LUMIERE D'ISRAEL
19 décembre 2009, 15:20
RACHI

- LE POETE LITURGIQUE



Un des aspects les plus insolites et les moins connus de l’œuvre de Rachi est son intérêt pour la Poésie Liturgique le Piyout (déformation du mot grec poète). Ce genre qui se développa en Terre Sainte dans les premiers siècles de l’ère chrétienne devait persister jusqu’a XVIIème siècle, et même jusqu’a nos jours en Orient. Il fleurît déjà en Rhénanie aux Xème et XIème siècles.

LE PIYOUT.

- Les Piyoutim – dont les plus anciens sont anonymes ont pour mission d’enrichir la Liturgie. Le Piyout se caractérise par un vocabulaire tres recherché, une grande abondance de néologismes et d’allusions a la Littérature Biblique et Rabbinique, de sorte qu’avec le temps, son style devient de plus en plus obscur. Aussi bien a-t-il souvent été critiqué pour son hermétisme.

En Espagne, c’est en réaction contre le Piyout que nait la Poésie Hébraïque de l’Age d’Or, qui devait le concurrencer et quelquefois le supplanter. Ce ne fut pas le cas dans la France et l’Allemagne médiévales ou on resta attache au Piyout ancien. Encore fallait-il le comprendre. Il n’est donc pas étonnant que ce besoin ait suscité la création d’une Ecole de Commentateurs du Piyout, dont Rachi devait etre un des Fondateurs.

RACCHI, AUTEUR DE PIYOUTIM.

Son genre préféré est celui de la Seliha, la prière pénitentielle récitée dans la période qui précède les jours de jeûne. Comme les piyoutim n’ont pas de titre, l’usage s’est répandu des les designers par les mots avec lesquels ils commencent.
Une des plus belles selihot de Rachi, intitulée Tora Temima (Torah Parfaite) est consacrée précisément a la Torah, qui est priée d’intercéder
En faveur du Peuple qui voue sa Vie a l’Etude :

« Torah parfaite, déjà deux fois millénaire,
Implore la Face de D.ieu, en faveur de la Colombe parfaite {Le Peuple d’Israël}

Insiste dans ta supplication auprès de Celui qui réside dans SA Demeure,
Qu’Il prenne en pitié ceux qui l’Etudient en tout temps et toute saison.

Jeunes et Vieux se réunissent dans Tes Ecoles,
Ils ne quittent pas ta tente {de la Torah}, car ils veulent La louer et La glorifier.

Dans la demeure des Rabbins, leurs fils répètent Tes paroles,
Malgré la faim et la soif et toutes les privations.

Demande satisfaction de l’affront fait a Tes dévots, et du sang de Tes élèves
Répandu,

Par la main des enfants de la débauche, qui exterminent tes disciples.

Ils ont déchiré tes tentures, et foulé aux pieds les Lettres {de la Torah),
Dans une colère furieuse, ils ont détruit Tes Demeures.

Prie le D.ieu redoutable pour qu’il guérisse la plaie et le châtiment,
Qu’il rassemble le Peuple dispersé de parmi ceux qui T’offensent..

Fais revenir d’Exil la tente de la Torah. Qu’un Roi règne en Israël,
Pour que tes frères et tes amis puissent à nouveau les fréquenter,

Et expliquer en Terre Sainte la beauté de Tes paroles,
Et expulser dans la colère et le courroux l’ennemi vaniteux qui est sans nom

Les descendants des Justes, les Maitres et les Élèves,
Y établiront l’assise des Etudes.

La Vision de la Cité ou se rencontreront ceux qui souffrent d’en avoir
Été éloignés.

Qu’il II prenne en pitié ceux qui sont endeuilles,
Car les TEMPS SONT ARRIVES !

-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-


- Dans le Poème Apecha Hachev {Renonce a Ta colère}, Rachi invoque la Miséricorde Divine qui est particulièrement sollicitée pendant la période de pénitence :

Renonce a Ta colère et apaise- la, et fixe lui un terme,
Personne ne pourra lui résister, car la chute fut grande.

Afin que Jacob, petit et faible, n’ait pas a comparaitre en Justice,
Ce misérable implore le Maitre de Bonté.

…C’est en TOI que nous avons placé notre confiance.
Que TON salut Seigneur nous exalte,
Aie pitié de nous, reprends Ta colère pour que nous puissions faire pénitence.

Nous aimons résider dans Ton ombre, et nous gardons l’espoir,
Rapproche-nous de toi. Nous T’attendons. Que notre Cœur exulte en Toi !.


-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-

Dans une autre Seliha (Hachem Elokei Hatsevaat), il implore :

« « Ecoute la plainte de ceux qui t’invoquent dans Tes Demeures !
Prépare leur cœur pour qu’ils soient prêts à te craindre !
Que Ton oreille entende le discours de leurs implorations,
Pour faire remonter a nouveau Ton Peuple des tumultes !
Que Ton antique miséricorde nous accueille bientôt !
Que soient reconnus innocents ceux que tu prends en pitié !
Ils espèrent TA Grace. Ils ont foi en Ta Compassion. » »

MOLLY
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