La f?te de Lag Baomer ,33eme jour du compte, l'histoire et l'enigme

Bonjour ,

aujourd'hui nous celebrons deux anniversaires importants:

La Fin de l'epidemie qui a decime 24.000 etudiants de Rabbi Akiva.

Et l'anniversaire de la mort du plus grand Cabbaliste, Mystique et grand disciple de Rabbi Akiva, le Rav R'bi Chimone Bar Yokhaye.
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Notre grand Tana,

Rabbi Chimon fait partie de la seconde génération qui a vécu après la destruction du second temple, et qui fut une période de souffrance pour le peuple juif qui subissaient à cet époque les lois et décrets de l'Empire romain.
Par ses mérites la génération tout entière était protégée.
Rabbi Chimon était l'élève de Rabbi Akiva.

Celui-ci l'aimait tant qu'il l'appelait "mon fils". Tout de suite après son mariage, après les 7 jours de Shéva Berahot Rabbi Chimon se rendit à Bnei Brak pour étudier avec rabbi Akiva, il y resta 13 ans sans retourner une seule fois chez lui.
Au cours d'une épidemié les vingt quatre mille élèves de Rabbi Akiva moururent et seuls 5 élèves ne périrent pas, rabbi Chimon fut l'un d'eux.

Rabbi Chimon prit ainsi l'enseignement de Rabbi Akiva et le transmit ensuite à ses propres élèves. Il fut le chef spirituel du groupe qu'on appelle dans le Zohar, 'Havraya Kadicha" (Société Sacrée) dont les membres étaient:

1. Rabbi Chimon
2. Rabbi Elazar son fils
3. Rabbi Abb
4. Rabbi Yéhouda
5. Rabbi Yossé Bar Yaakov
6. Rabbi Yts'hak
7. Rabbi 'Hizkiya Bar Rav
8. Rabbi 'Hiya
9. Rabbi Yossé
10. Rabbi Yossa Rabbi Chimon



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Rabbi Chimone,

Il écrivit l'essentiel des livres du Zohar, qu'il a dicté le jour de sa mort à Rabbi Abba.
Rabbi Chimon était le père du Tana Rabbi Elazar et le grand père de Rabbi Yéhouda.
Dans la Guémara, lorsqu'on parle de Rabbi Chimon sans mentionner le nom de son père, on parle du TANA Rabbi Chimon Bar Yo'hai.




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Lag Baomer,

Rabbi Chimon a quitté ce monde le 18 Iyar, c'est le trente troisième jour du Omer. Ce jour est pour tous le peuple juif un jour de Hilloula. Rabbi Chimon Bar Yohai est enterré à Meron où de nombreux pélerins viennent s'y recueillir tout au long de l'année.



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Communaute on line:
[www.col.fr]

Nom de code : Lag Baomer »


C’est aujourd’hui le 14 mai, date civile qui nous rappelle la création de l’Etat d’Israël. Cependant, cette célébration est déjà derrière nous et nous nous apprêtons cette semaine à fêter le Lag Baomer, le 33ème jour du Omer date festive s’il en est.

Chacun sait qu’au lendemain de Pessah nous avons commencé le compte de la période du Omer qui au cinquantième jour nous conduit à le fête de Shavouoth. Cette période est considérée comme étant un demi-deuil qui viendra, selon les traditions, s’interrompre définitivement pour les sefardim, ou le temps d’une journée pour les ashkénazim au 33ème jour, le 18 Iyar. Il est entendu que de nombreux garçons ayant atteints l’âge de 3 ans auront leur première coupe de cheveux, les fiancés pourront enfin se marier, les réjouissances reprendre et les enfants profiteront de cette journée pour aller faire un pique-nique et s’exercer au tir à l’arc avec des flèches en plastique autour d’un feu de camp à la tombée de la nuit. Dit ainsi, on se dit que le judaïsme est décidément une religion bien particulière avec ses rites qui lui sont propres et qui sont autant de façons de se souvenirs de faits historiques.


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Periode de sevices,

On se souviendra du soulèvement de Bar Kokhba contre Rome au IIème siècle et de la terrible épidémie qui vit 24000 des disciples de Rabbi Akiva périr. Ce serait au 33ème jour de l’Omer que les troupes de Bar Kokhba connurent une victoire éphémère sur leurs oppresseurs. Mais c’est l’historien Flavius Josèphe qui, dans « La Guerre des Juifs » livre une autre version. Il s’appuie sur une première révolte en juive en 66 de l’ère chrétienne contre Rome.
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Nom de code,
"Lag Baomer"

Cette révolte, quatre ans avant la chute du second Temple de Jérusalem eut un nom de code afin que les romains ne se méfient pas de cette insurrection. Le code était « Lag Baomer ». Et ce jour-ci précisément les juifs en entendant la date se levèrent contre les romains en prenant des arcs et des flèches
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Depuis cette date reste gravée comme étant le symbole du nationalisme et fédère autant les juifs religieux que laïcs.
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En Israël, ce jour est férié pour les enfants et constitue une célébration des héros de l’histoire du peuple juif.
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Car si la fin tragique de cette histoire est connue, la chute de Jérusalem,
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l’acte de bravoure doit représenter un message fort : il n’y a pas de causes perdues et il faut toujours se battre et lutter pour défendre ses idées et la survie de notre peuple.

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Pour les juifs religieux ce jour est aussi appelé « la fête des Sages » et donne lieu à des divers pèlerinages sur les tombes des Justes
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La Hiloula, le pèlerinage, la plus fameuse est celle sur le tombeau de Rabbi Bar Yohaï à Méron.
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Le rédacteur du Zohar est ce jour-là l’objet de toutes les prières considérant que davantage que sa mort, c’est son entrée au Gan Eden qui est marquée.

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La fête de Lag Baomer - trente-troisième jour dans le compte du Omer - semble être une énigme pour beaucoup d'entre nous…
par le Rabbin Pinchas STOLPER

Lag Baomer constitue un havre de joie au milieu de cette période de tristesse qu'est la Sefira.

Trente-trois jours après le premier jour de Pessah, le Juifs célèbrent une fête "mineure" appelée Lag BaOmer, littéralement le trente-troisième jour du Omer. Elle constitue un havre de joie au milieu de cette période de tristesse qu'est la Sefira, tristesse qui n'est presque pas observée de nos jours par les Juifs. Cependant, la fête de Lag Baomer, elle-même, est chargée d'un héritage historique dont l'enseignement est si grave que, au-delà du mystère qu'elle se doit de démêler, notre génération découvrira également que son propre destin s'y trouve inscrit.


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Suite par le Rabbin Pinchas STOLPER,

PROCLAMATION DU MESSIE

Rabbi Akiba croyait que le succès de la révolte et le retour des Juifs de tous les coins de la terre dans leur patrie et sa reconstruction pourraient amener l'ère messianique. - cet âge où régneraient la spiritualité et la paix universelle annoncées par les Prophètes d'Israël, ces temps futurs qui verraient tous les Juifs retourner dans le Pays d'Israël, où l'on assisterait à la réédification duTemple de Jérusalem et où le monde, guidé par les Juifs, s'engagerait dans une ère de justice, de renouveau spirituel et d'accomplissement.


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Suite par le Rabbin Pinchas STOLPER,

Dans son livre "Les Lois de la Royauté" (Chapitre 11,3), Maïmonide dit à propos de l'ère messianique: "Il ne faut pas croire que le Roi Messie doit accomplir des miracles ou produire des prodiges, créer de nouveaux phénomènes naturels, faire revivre les morts ou réaliser des choses semblables. Absolument pas. Car Rabbi Akiba, le plus sage de tous les érudits de la Mishna, fut le chevalier d'armes du Roi Ben Kosiba (le vrai nom de Bar Ko'hba). Il a dit de Ben Kosiba qu'il était le Roi Messie. Lui-même et les sages de sa génération ont cru que Bar Kosiba était le Roi Messie, jusqu'à ce qu'il fût tué à cause de ses péchés. Une fois qu'il fut mort, il leur parut évident que ce n'était pas le messie."


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Mon cher Elie Cohen tizke le mitsvot et bonne fete
bisous Soly



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/05/2007 06:24 par clementine.

Suite par le Rabbin Pinchas STOLPER,

Bar Ko'hba ne fut pas un faux messie mais un messie qui a échoué.

Avec eux s'éteignait le rêve messianique, en ce temps-là ainsi que pour des milliers d'années à venir. Bar Ko'hba ne fut pas un faux messie mais un messie qui a échoué. Au cours des combats gigantesques pour défendre la cité fortifiée de Bétar, Bar Ko'hba et son armée furent écrasés. Cette guerre avait été une catastrophe.


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Suite par le Rabbin Pinchas STOLPER,

Voilà la raison pour laquelle nous observons le deuil aujourd'hui. Car le deuil de la Sefirah, ce n'est pas seulement pour la mort des disciples mais pour la tentative ratée du peuple juif d'amener l'Ere messianique, pour son indépendance, ses espérances et ses aspirations messianiques sur lesquelles se referma brutalement le rideau de l'histoire.


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