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Radio M?diterran?e internationale M?di1

Envoyé par jean-marc 
Radio M?diterran?e internationale M?di1
19 décembre 2004, 14:35
Salut à tous
si vous voulez avoir des nouvelles en arabe et en français, écouter de la musique de chez nous, vous avez la possibilité sur le net d'écouter une radio très écoutée au Maroc, en fait c'est la fille de radio-Tanger.
[www.medi1.com]

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RADIO MÉDITERRANÉE INTERNATIONALE (MEDI 1) est née en 1980 d'une volonté commune marocaine et française. Les deux parties détiennent respectivement 51 et 49 pour cent du capital.
MEDI 1 est une entreprise privée et commerciale, des partenaires français et marocains, banques et grandes entreprises, sont présents au sein du conseil d'administration.
MEDI 1 est une radio généraliste bilingue (français-arabe), d'information internationale, de service et de divertissement.


Son audience sur le Maghreb, est comprise entre 22 et 23 millions d'auditeurs (audience de la veille). Elle dépasse le seuil des 25 millions en période de vacances. MEDI 1 représente le cadre unique et exemplaire d'une radio Euro-Maghrébine réussie, comme en témoigne le succès constant qu'elle remporte auprès de ses auditeurs.
Ses studios sont installés à Tanger au Maroc. Chaque jour, elle produit et diffuse vingt quatre heures de programmes.

RADIO MÉDITERRANÉE INTERNATIONALE est principalement diffusée à partir du centre émetteur de NADOR en ondes longues et en ondes courtes, mais aussi en modulation de fréquence, par Internet (en RealAudio) et par satellite.
Elle couvre ainsi l'ensemble du bassin méditerranéen ouest, c'est-à-dire le grand Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie ainsi qu'une partie de la Libye). Elle peut être aussi reçue en Espagne, en France et en Italie
(extrait du site de Médi1)"

Un film de Téchiné vient de sortir sur les écrans français qui se passe dans les locaux d'une radio à Tanger avec Catherine Deneuve et Depardieu
"Les temps qui changent"

Mieux qu'un film de retrouvailles, André Téchiné signe un magnifique éloge du mouvement.


Deneuve et Depardieu, sixième, Deneuve et Téchiné, cinquième : Les temps qui changent se coltine une sacrée mémoire de cinéma. L'affiche tient autant de la bonne nouvelle chaleureuse (les retrouvailles attendues par certains) que du handicap léger (« encore eux ! » pour d'autres). Mais qu'on soit exalté ou non par cet effet retour, André Téchiné lui oppose tout de suite l'ailleurs, le foisonnement, l'urgence. Et sa virtuosité, plus éclatante que jamais, à nous plonger la tête la première dans la fiction.

Cécile accueille son fils Sami (Malik Zidi) à l'aéroport de Tanger. Cécile, c'est Deneuve, mais avec son bob vissé sur la tête, ce n'est déjà plus tout à fait Deneuve. Le chapeau, ni ostentatoire ni incongru, lui dessine le visage d'une maman entre deux âges, expatriée de longue date. Cécile vit avec Natan (Gilbert Melki), médecin originaire de Casa. Ils ont élevé ensemble Sami, parisien désormais, mais qui revient de temps en temps au pays, où il a ses habitudes érotiques en la personne du jeune Bilal. Ce jour-là, il débarque en compagnie d'une amie marocaine, Nadia (Lubna Azabal) et de l'enfant de cette dernière. Et puis, à l'autre bout de la ville, dans un palace impersonnel, il y a Antoine (Depardieu), ingénieur qui supervise la construction d'un centre audiovisuel, encore à l'état de tranchées.

Ce Depardieu lui aussi à la fois retrouvé et inédit - cravaté, retranché en lui-même, comme absent au monde alentour - porte sur ses épaules toute l'audace romanesque du film. La mission professionnelle est un prétexte, Antoine est d'abord à Tanger pour revoir Cécile, après trente ans de silence. Pourquoi cette utopie est-elle si bouleversante ? D'abord parce que, vu leur passé de cinéma, on ne peut douter que Deneuve et Depardieu se sont connus dans une vie antérieure, nul besoin d'en savoir plus. Mais aussi parce que Antoine est l'un des plus beaux personnages jamais joués par Depardieu : un homme à femmes, mais l'homme d'un seul amour. Un type immergé dans la réalité la plus concrète par son travail (suivre un chantier), mais foncièrement idéaliste, un sentimental intelligent, insomniaque, parlant tout seul, poursuivant une chimère d'un autre âge que le sien : reconquérir le cœur de l'autre personne, la seule, celle qui donne sens à sa vie.

Il faut voir comment, faute d'oser aller droit vers elle, il finit par repérer Cécile à la caisse d'un supermarché, se cache derrière une plante verte pour l'observer, puis prend la fuite et, dans la panique, se jette dans une baie vitrée. Moment de terreur adolescent, effusion de sang truffaldienne. Comment Antoine pourrait-il faire partager à Cécile ce qui semble n'être qu'une obsession passéiste, un élan de nostalgie impossible à assouvir ? A sa proposition, elle objecte une fois pour toutes qu'elle a (re)fait sa vie. Mais, cruellement, on n'aperçoit de cette vie qu'un tranquille naufrage : une tendance à fuir le plaisir et à empêcher celui des autres, un beau mari qu'elle ne supporte plus de voir traîner en slip de bain, un fils dont elle déplore mollement les absences répétées, un travail à la radio consistant à lire des dédicaces de chansons, alors qu'elle présentait autrefois les informations...

Dans Les temps qui changent, tout est mouvement, érosion, embardée ou éboulement - y compris de terrain. Les lignes de vies croisées ou décroisées des autres personnages en témoignent aussi intensément. Sami est revenu au Maroc pour le corps et les beaux yeux de Bilal, mais achoppe sur l'impossibilité de fraterniser avec lui. Quant à l'amie Nadia, en quête de sa sœur jumelle, elle découvre qu'un gouffre l'éloigne désormais de cette dernière, islamisée, verrouillée. Entre foulard et McDo, entre magie noire et grands travaux, villas de riches et cachettes de clandestins, rixes sanglantes et sacrifices religieux, Tanger (qui décidément, après Loin, inspire André Téchiné) est le lieu de toutes les oscillations, géographiques, sociales ou intimes. Dans sa précision, sa générosité, le film épouse le vacillement de chacun, mais ne laisse chuter personne. Ce principe de mouvement perpétuel, qui sépare les uns des autres, la réalité des illusions, et le présent du passé, Téchiné en fait résolument l'éloge. Tant mieux si les temps changent. A coups de nuits en ville ou de dérives sur les falaises, à la faveur d'une panne d'essence ou d'une morsure de chien, chaque personnage est conduit à retrouver, fût-ce à titre provisoire, le fil de son désir et celui de ses sentiments. Voire à oser marquer la différence entre les deux. Qu'il s'agisse des amants d'autrefois, du mari, du fils, de l'amie de ce dernier, une seule question importe, déclinée en échos multiples : avec qui a-t-on envie d'être, ici et maintenant ?

Pour Cécile et Antoine, la réponse claque enfin, venue des tripes et du hasard. Le dénouement des Temps qui changent est une magnifique bouture de mélodrame, dont on s'en voudrait de révéler la teneur. Disons juste qu'il rend pleinement justice à celle pour qui le film a été écrit. Car si Depardieu suscite une empathie de tous les instants en amoureux obsessionnel, Catherine Deneuve assume une partition plus compliquée. De façon inédite, Téchiné la filme pendant les trois quarts du temps comme la figure un peu limitée du refus et de la raison, avant de lui restituer in extremis ce statut d'héroïne fêlée qu'il a inventée pour elle il y a plus de vingt ans. Or c'est de cette conversion si tardive et soudaine que jaillit la plus vive émotion. Voilà aussi en quoi sont tenues les promesses du titre.


Louis Guichard


Français (1h36). Réalisation : André Téchiné. Scénario : A. Téchiné, Laurent Guyot et Pascal Bonitzer. Avec : Catherine Deneuve (Cécile), Gérard Depardieu (Antoine), Gilbert Melki (Natan), Malik Zidi (Sami), Lubna Azabal (Nadia, Aïcha), Tanya Lopert (Rachel).



Article cinéma paru dans Télérama n° 2866 - 18 décembre 2004
[cinema.telerama.fr]
à bientôt
j marc
Re: Radio M?diterran?e internationale M?di1
20 décembre 2004, 06:05
bonjour jean marc en france on peux ecouter radio mediterranee sur le bouquet de canal satellite;
amities albert e
Re: Radio M?diterran?e internationale M?di1
20 décembre 2004, 09:53
merci Albert pour ton info mais je n'ai pas accès aux bouquets sat et de toutes les manières je préfère écouter sur le net comme ça je peux choisir mes émissions et grappiller de ci de là
j marc
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