rue lusitania

Bsr
Vous dites Abergel le père s appeler t il David son épouse Hanna et leurs enfants. Abner et prosper
Si cela ils font partie de la famille et perso je suis de la famille Benchetrit et nous avons habite ru lusitania
Cordialement

Bonsoir à tous les Lusitaniens,

J'ai également habité au 3, rue Lusitania, l'immeuble Amar. J'ai comme vous tous, d'excellents souvenirs car en bas de chez moi il y avait tous les samedis soir des petits rassemblements de jeunes qui venaient se restaurer de grillades. Ces jeunes restaient tard dans la soirée et cela créé une ambiance extrêmement sympathique qui a fait de la place de verdun un lieu de rendez-vous.
De tous les messages ci-dessus que je viens de lire, je n'ai reconnu qu'un seul nom, celui de Coco DOUAN dont le père avait un magasin de cycles entre le café et l'immeuble Sabbah. Cette famille DOUAN habitait juste en face de chez moi et avait pour voisins la famille Charbit dont la fille Gisèle a été élue "Miss France". En attendant de vous retrouver, je vous adresse à tous mes plus belles pensées.

Bonjour,

Je suis une ancienne de la rue Lusitania, j'ai connu une famille Benchétrit qui semble correspondre à celle que vous décrivez, cependant je ne crois pas qu'elle habitait le quartier. Je connaissais bien un garçon qu'on appelait Bébert et que j'ai revu dans les années 1965 à Paris. Il était marié à une parisienne (dont le père était un gradé militaire français). Je n'ai plus eu de nouvelles depuis. Ce qui m'a amenée à vous écrire c'est d'avoir reconnu le prénom de sa grande soeur Esther et de son frère James.
Peut-être que vous me donnerez des nouvelles. Je vous en remercie. Cordialement

mais oui c est vrais moi je te reconnais,place de verdun,rue lacepede,bebe laredo,pouper ben ouaiche,bebert abisdris tu me reconnais? et guy suissa,marco messas,marco malka,alors ca te bouche un coiun,ca te rapelle quelque chose?vas tu me repondre un jour.........?

Bonjour

Pardon de m'inviter dans vos échanges. Je ne connais aucun de vous mais, enfant j'habitais 22 rue Sarah Bernardt, près de la Place de Verdun,au 1er étage, et à proximité immédiate de la rue Rachel, de la rue Adrienne Lecouvreur, de la rue Déjazet, tous des noms de grandes comédiennes françaises des 18 ème et 19 ème siècles, regroupées dans notre quartier.

Je m'appelle Marcel AZENCOT, ma grand -mère maternelle, qui était au 22 rue Sarah Bernardt était une Dahan (Dada DAHAN, veuve OHANA).Quand elle a quitté le Maroc pour Israel en54/55, elle a laissé son grand appartement à son neveu David DAHAN qui fut frappé d'un grand malheur en 1972: deux de ses fils, Lilo (Alain) et Charlie furent électrocutés dans la salle de bains en écoutant de la musique...Du coup, il a abandonné cet appartement devenu maudit pour lui et sa femme. Je donne ces précisions pour ceux qui pourraient se souvenir de cette tragédie

C'est dans cet appartement qu'ont vécu ma mère, Annette OHANA, sa soeur Messody OHANA, et leurs frères, Elie Ohana, Simon OH, Hanania OH.

Les rues Lusitania, Verlet-Hanus, Lacépède etc... étaient les rues de ma petite enfance, puis plus tard j'ai habité 18 rue du Soldat Jean Pierre Favre, en face du Camp Turpin, devenu le Lycée Lyautey, Boulevard Ziraoui (ex Avenue des Régiments Coloniaux, au débouché de la rue de l'Indochine (qui porte toujours ce nom, je l'ai vérifié dans les premiers jours de mai 2018 sur place).

J'allais à l'école Charcot, rue de Taourirt, près du cours complémentaire ou professionnel de la rue de l'Indochine, (années 1953,54), puis Petit Lycée Lyautey de la rue d'Alger, près de l'Ecole du Centre et de la rue Lacépède), puis Rabat, lycée Gouraud jusqu'au BEPC... (puis en 1959, à 15 ans et demi, la France , Lycée Charlemagne, Fac de droit..., un autre monde...).


Le 30 avril 2018, je suis retourné (pour la 3ème fois en un demi-siècle) au Maroc pour quelques jours, invité chez un ami marocain, chez qui j'ai séjourné avec ma femme et je suis retourné dans mon ancien quartier de la Place de Verdun, et j'ai vu toutes ces rues, et le Cinéma le VERDUN fermé et abandonné avec les emplacements des affiches de films (AUJOURD'HUI - PROCHAINEMENT ...) (je l'ai vu construire vers 1951/52).

Je suis allé au Cercle de l'Alliance, toujours là à ma grande surprise et en assez bon état, j'ai même retrouvé l'estrade de l'orchestre qui jouait au mariage de mon oncle Elie OHANA en 1951 ! Quelques personnes (assez âgées qui jouaient aux cartes, on attendait des Israéliens à dîner au cercle de l'Alliance, m'a-t-on dit, tout cela dans une atmosphère tristoune de fin de société. Quelqu'un m'a dit que la communauté de Casablanca était de l'ordre de 900 /950 personnes ! Inimaginable !

Casa toujours aussi belle, même si nos immeubles ont très mal vieilli, sans aucun entretien, des fers qui sortent des escaliers de marbre du 22 rue Sarah Bernardt, même chose dans mon immeuble de Rabat, le Cinema l'ARC de Casa lui aussi fermé et à l'abandon, même l'immeuble du 18 rue Jean Pierre Favre près de l'Ecole d'Anfa, où allait ma jeune soeur, abandonné et fermé, portail cadenassé , attendant soit disant un rénovateur, en réalité il sera démoli, comme j'ai vu en 1999 démolir sous mes yeux le cinéma VOX de Rabat, rue Henri Popp, près du Talmud Thorah (le hasard avait voulu que j'aille revoir le VOX et là, désastre, les bull dozers en train de le démolir ! J'ai pris des photos de ce qui me semblait être un assassinat de mémoire et j'en ai fait un poème.. qui ne touche que moi et ceux qui ont connu.

Une chose m'a aussi frappé: tous ces anciens appartements ont des portes grillagées et en fer forgé qui" doublent" les portes en bois d'origine... J'imagine que la prudence s'impose...

Cela fend le coeur mais c'est comme ça ! Et l'émotion ne doit pas empêcher le plaisir de voir et revoir cette ville magnifique.

Cette aventure de civilisation ne doit pas être oubliée.

Cordialement à tous

Marcel (Marcus) AZENCOT

Je rentre de Casablanca où j'ai séjournée au LIDO RIAD SALAM, la côte est triste pas un restaurant valable à part le Calypso(non cachère) que des gargottes ou Macdos à volonté sous diverses dénominations.
Les cinémas ont tous presque disparus à part LE RIALTO toujours en place et propre.
La ville est sale et surtout l'insécurité après 20 heures.
La rue de Rabat à peine 3 bijoutiers qui tiennent encore le coup.
TANGER est une ville propre et accueillante remplies de pelouses verdoyantes. Nous avons passé chabat dans un centre personnes âgées (7 pensionnaires) pour une communauté d'à peine 42 âmes.
TETOUAN que je conseille, j'ai visité la petite synagogue du mellah, à peine 8 personnes y vivent encore, nous avons été bien accueillis par un brave monsieur septuagénaire;

"David DAHAN qui fut frappé d'un grand malheur en 1972:" ce n'est pas en 72 mais en 65 .
C'est en rentrant chez lui à midi qu'il apprit que ses enfants venaient de mourir!!

Elie Yahya Dahan, 20 ans, décédé le 06.02.1972.
son frère, Chalom Dahan, 18 ans, décédé le 06.02.1972

"A"

ils sont morts bien avant que je quitte le Maroc en 1967,j'étais à leur enterrement,David le père travaillait au port pour la compagnie Orbonor.Ma fille avait deux ans et j'habitais rue Bara.

Leurs tombes peuvent être visualiser sur le site du cimetière de Ben M´sik.

Les dates de leurs décès sont claires et ne laissent aucun doute.

"A"

André,autant les dates sur des tombes peuvent être fausses involontairement ,autant ma mémoire ne peut être discutée.David que je connaissais depuis 1954 ,son superieur se nommait Ifrah et le directeur d'Orbonor Choukroun.Il était avec moi au silo de céréales de Casa jusqu'à midi et j'ai appris la mort de ses enfants avant 14 heures.Ma fille née en 1963 avait deux ans .De plus en 1972,je vivais en France depuis 5 ans .
Peut importe cette date en definitive,le fait est que le pauvre David a perdu le goût de vivre et pendant les deux années
jusqu'à mon départ en 67,je l'ai aidé à surmonter cette épreuve.

Citation
LA IBENSE
Je rentre de Casablanca où j'ai séjourné au LIDO RIAD SALAM, la côte est triste pas un restaurant valable à part le Calypso(non cachère) que des gargottes ou Macdos à volonté sous diverses dénominations.
Les cinémas ont tous presque disparus à part LE RIALTO toujours en place et propre.
La ville est sale et surtout l'insécurité après 20 heures.
La rue de Rabat à peine 3 bijoutiers qui tiennent encore le coup.
TANGER est une ville propre et accueillante remplies de pelouses verdoyantes. Nous avons passé chabat dans un centre personnes âgées (7 pensionnaires) pour une communauté d'à peine 42 âmes.
TETOUAN que je conseille, j'ai visité la petite synagogue du mellah, à peine 8 personnes y vivent encore, nous avons été bien accueillis par un brave monsieur septuagénaire;

cher marcel c'est CHARLY FEDIDA
j'ai une surprise por vous moi aussi j'habitais et ne a la rue sarah bernardt 22 au troisieme etage
bien sur que je connaissais la famille dahan du premier etage Alain et son frere et la famille Sananes qui habitait en face
deux familles habitaient dans le meme appartement
J'ai visite le maroc l'annee derniere j'ai etudie au lycee lyautey(ancien)
je suis en contact avec renee mechaly qui habitait au numero 16 et lui m'a raconte comment lers deux freres ont trouve la mort
j'ai meme visite la maison avec ma soeur Claudine
au meme etage habitaient les familes "AZOULAY" BOUDANA"
Au rez de chausser l'epicerie de"ayoush" en face deux familles qui parlaient espagnol "claudito" il habite en USA
SIMMON LEVY lui aussi etait au peti lycee et sa soeur Liliane ils habie au CANADA (st-luc)
moi j'habite en Israel mon le numero de mon portable-050-6471710
c'etait pour moi un plaisir de connetre mon voisin

le nom des enfants -michel et henry dahan

Je suis né 11 rue du mékong à casablanca en 1947, cette rue a certainement changer de nom.
comment s'appelle t-elle maintenant et savez vous ou elle se trouve.?
je compte m'y rendre en avril 2019.
j'ai quitté cette maison en 1950 pour vivre en france.

Cher Charly FEDIDA,

Ton nom me revient , mais pas ton visage, on avait quoi, 4ou 5 ans? et tu n'as certainement aucun souvenir visuel de moi ! J' ai maintenant...75 ans...

Je me rappelle "Claudito" (Claude Mellul), qui était mon copain et sa famille vivait effectivement au rez de chaussée avec une autre famille de la zone espagnole, et qui avait un fils un peu plus grand (pour nous, c'était "un grand", Charlito....).

Je me rappelle clairement l'épicer juif Ayoush, avec sa blouse grise et son béret. On achetait chez lui de l'huie au tonneau....(1948, 1949...)

En face du 22 Sarah Bernhardt, il y a avait un immeuble ou vivait la famille d'un autre copain, Jo Chriqui, au rez de chaussée, et je me souviens avec tristesse de la mort de sa mère et avec effroi des pleureuses que j'entendais hurler en groupe et en rythme ! C'était d'une sauvagerie absolue pour le pauvre fils que sa mère laissait et nous étions tous, nous les enfants, terrorisés. La tradition n'avait pas que du bon...

Toujours dans cet immeuble, au premier étage, il y avait la famille Benloulou, Rabbi Aron et sa femme (Lalla Rahel ?) et leurs enfants, Joseph, qui a épousé Fortunée, une cousine de ma mère Annette Azencot née Ohana, et Samuel, qui était tailleurs (récemment on m'a dit qu'il était décédé à Naharya...Je le vois encore..., de même que son père avec sa petite barbe blanche soignée et ses beaux yeux verts, la tête couverte d'un petit tarbouche noire, et vêtu de la djellaba "juive", de couleur noire ou sombre.). la maman avait beaucoup d'allure et de dignité avec son grand foulard de soie aux franges argentées qui lui faisait comme une couronne royale.

Toujours en face , mais en allant vers la Rue Rachel, il y avait un petit hôtel particulier, une jolie petite maison de style "néo-mauresque", comme on disait, où habitait un architecte italien, Mr Basciano, que tout le monde respectait. Ce "vieux(?) monsieur aux cheveux blancs et aux moustaches retournées en guidon de vélo, était le Président de l'Association des "Amis de Dante Alighieri", l'immense poète italien de la Renaissance. A l'époque, je ne savais pas qui était Dante, mais je me demandais ce que pouvaient faire les membres de cette association... De puis, j'ai appris et je lis les poèmes de Dante en italien (avec l'aide de la traduction française, quand même ! Et je comprends enfin pour quoi M. Basciano se passionnait pour ce prince des poètes. On vivait à côté de ces gens si différents et si proches de nous ! J'ai revu cette maison en avril 2018, pas mal abîmée, un peu de travers, mais toujours là!

Autre chose: je ne sais pas si tu en as le souvenir d'enfance, on ne sait jamais, mais en 1949 (?), mes parents ont perdu leur dernier enfant, un petit bébé de 8 mois, et le jour de son enterrement on m'a fait monter chez des voisins à l'étage (peut-être chez toi ?) et les voisins m'ont gardé et m'ont gâté de sucreries et de gâteaux. Je m''en souviens. J'ai essayé en vain lors de mon dernier passage à Casa de retrouver la tombe du bébé au petit cimetière qui n'était pas loin de la maison, du côté de la rue des Anglais. J'essaierai une autre fois, mais il n'y a pas de liste pour ce cimetière où on n'enterre plus, aucun plan, rien, et une petite tombe c'est presque impossible à retrouver.

Après, nous avons habité rue Jean Pierre Favre, comme j'ai dit dans mon précédent message, puis nous sommes allés à Rabat pour préparer notre départ pour la France avec le reste de la famille, pendant que ma grand -mère (qui avait l'appartement du 22 rue Sarah Berhardt), quittait le Maroc pour Israël avec son fils Hanania Ohana, sa femme et ses enfants: Israël, les tentes, les maabarot, 1955, 56 ...Les enfants, mes cousins, vivent en Israël (Tel Aviv, Ramat Aviv) et en Amérique (Miami, Washington), et nous nous voyons toujours heureusement. Pour moi, mon frère et ma soeur, nous somme venus avec nos parents à Paris, les parents ne sont plus de ce monde (enterrés à Givaat Shaoul), mon frère Jo est mort en 2015 à Paris, et il me reste ma soeur Sylvia (qui est grand-mère-. J'ai moi-même trois enfants (deux garçons et une fille) et suis grand-père d'une petite fille qui vit à Londres et qui va avoir une petite soeur bientôt, si Dieu veut).

Voilà une histoire "marocaine" comme il y en a eu des milliers et Dafina.net c'est génial de vie, je regarde aussi sur Rabat, le quartier de la Tour Hassan où j'ai été à l'école primaire et au Lycée Gouraud, devenu le Lycée Moulay Hassan. Là, il y a aussi beaucoup de souvenirs, heureux et tristes comme la vie.

Et toi ? C'est à ton tour de parler maintenant !

A toutes fins, voici aussi mon tel: (33)-06 31 28 70 30

Avec mes amitiés par dessus les années !

Marcel Azencot

Bonjour
je suis native de la rue Lusitania et par "copains d'avant" j'ai pu contacter Alice ACOCA avec qui nous étions voisins et avec qui nous avions passé les plus beaux moments de notre enfance, j'ai gardé le contact avec elle et j'aimerais retrouver des anciens amis ou voisins qui ont habité à cet endroit entre 1950 et 1960 - ce serait un plaisir de renouer et de parler de cette merveilleuse époque à Casablanca - J'attends de vos nouvelles

Bonsoir,

Je suis une ancienne du 3, rue Lusitania, juste au dessus du Gargotier.
J'ai connu dans cette rue, les Amar mes voisins directs, les Davila, les Charbit (miss France), les Douan qui
habitaient le même immeuble que les Charbit.
J'ignorai que les Benchetrit habitaient la rue Lusitania mais je me rappelle avoir connu Bébert Benchetrit qui
avait un jeune frère qui s'appelait James et une soeur ainée Esther. Dans les années 1960/1965 j'ai revu Bébert
alors qu'il venait de se marier. Depuis plus de nouvelle, il est vrai que j'ai également déménagé depuis.
J'aimerai bien avoir de ses nouvelles en espérant que lui et sa famille se portent bien.
Je serais heureuse d'avoir une réponse. Merci d'avance.

Bonsoir,

Je viens de voir ce message et je crois que vous êtes bien la famille Benchetrit de Casablanca
dont j'ai bien connu Bebert (probablement Albert) que j'ai revu à Paris dans les années 1964/1965,
à l'époque il venait de se marier.
J'aimerai bien avoir de ses nouvelles et apprendre que tout va bien pour cette famille.
Merci d'avance. Cordialement.
une ancienne de la rue Lusitania.

Bonsoir,

Je suis une ancienne du 3, rue Lusitania de l'immeuble Amar.
J'ai connu le magasin de cycles de votre papa. Je me rappelle que vous aviez un grand frère qui travaillait également au magasin.
Je me souviens également de vos parents que je voyais souvent et bien sur de vous qui étiez je crois bien le plus jeune de la famille.
Cordialement.
Syl.