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RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos

Envoyé par cohenelie 
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
05 août 2011, 08:36
cohenelie
Au sujet Re: Ecole du Chellah a Rabat, recemment
05 août 2011


Salut Alain Amiel, mon cher ancien voisin..

J'ai été trop ému à la vue de toutes ces photos de "notre Rabat" actuel...Beaucoup de souvenirs ont réapparu à la vue de toutes ces adresses.
La photo la plus triste est bien sûr celle de "notre immeuble" , celui-même où nous étions nés et avions passé les plus belles années de notre enfance. L'aspect si délabré et le manque de maintenance ( intentionnel de la part du proprio?) de l'immeuble déchire le coeur ! Les familles Michel, les Amélard, les Garret avaient leurs balcons et leurs fenêtres sur notre rue capitaine Petijean avec boîtes de fleurs , des persiennes toujours propres et des façades de pierre blanche immaculée..yahsra.....Aujourd'hui c'est presque si on allait pélériner aux ruines du Glorieux Colisée qui était à Rome..Enfin..les ruines du Chellah..quoi...!

Je suppose que M.Tazi ( si la famille est toujours propriétaire des lieux ) aimerait le raser pour construire du béton neuf...

Adieu...beaux souvenirs de nos courses autour du quartier avec départ et arrivée à l'entrée du 38 rue capitaine Petitjean ( non le 32 , enfin c'est loin tout ça..). Adieu nos assemblées devant l'entrée, assis sur le parapet de la grande vitrine du Garage Petitjean ...et Adieu au Coq d'Or, que tu nous rappelles en le nommant Jour et Nuit ,nom qui lui a été donné bien après notre départ..

Ton frère aîné Momo était Gérant des Belles Images..c-a-d chef des employés de cette fameuse Librairie et en 1957 il avait offert le sous-sol , la fameuse Galerie de Peintures, à mon frère Raphy Cohen z"l pour sa première exposition..Ça a été un succès médiatique, non monétaire, mais Raphy s'était fait un nom d'artiste , ces quinze jours d'Expo..et les ventes sont venues par la suite . Merci infiniment à Momo et à son grand coeur..Toute la famille Amiel, mes chers voisins avaient très grand coeur..

Le Lycée Descartes malgrè le milliard d'anciens francs dépensés en 1963 était un lieu d'éducation secondaire des plus modernes, soit !..des plus asphalté et préfab..soit !..mais ce n'était pas le Gouraud où Jacky Amiel avec mes grands frères et moi-même avions rencontré les plus grands profs que le Protectorat Français nous avait donnés...Le Gouraud était une sorte de Sorbonne spirituelle pour tous les anciens élèves de cet établissement..Beaucoup d'histoire extrêmement riche et beaucoup de générations d'illustres personnes se sont assises à ses anciens bancs..

Les cinémas Colisée ( fermé) , Royal , La Ibense, le Mellah, le Mondolini, le Talmud Thora, le four Agoumi, notre Jardin du Triangle de Vues, la Gare de Rabat-Ville, la Cathédrale St Pierre ainsi que la Grande Poste, restent encore en assez bon état ( à part le Colisée ) et c'est bien...

La plage de Salé et la piscine du CVAR-CNR , Marc Attias mon cher ami étant pour moi l'image même de cette piscine , me sont chers..Nos Étés étaient à ces endroits...

En tout cas Merci Alain pour ce magnifique reportage que je recommande à tous nos amis du Quartier Petitjean ..de la Tour Hassan au Centre-Ville..du Boulevard Joffre au delà de la Cathédrale St Pierre et de cettte chère Bibliothèque du Chellah , face entrée Lycée Gouraud, créée par ta magnifique Maman, une Dame qui nous a marquée par son amour, sa profonde amitié et son immense coeur..

Merci encore à Alain Amiel mais merci à titre posthume aux membres de sa famille pour avoir enrichi nos vies lorsqu'ils faisaient partie de notre monde

Voici les liens URL pour visiter notre ancien quartier :

[www.alainamiel.com]

[www.alainamiel.com]

Photo, que m'a envoyée un ami de Rabat, de mon ancien immeuble 38bis Rue du Capitaine Petitjean
Pièces jointes:
rue cap petitjean épicier 38 bis.jpg
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
13 août 2011, 09:18
De retour à Rabat après 40 ans, j'ai fait un reportage (photos et textes) sur mon enfance.
voir :
[www.alainamiel.com]
Focus (à gauche) "Going back to Rabat"

Je suis retourné voir le vieux cimetière juif et j'ai photographié les tombes, mais surtout le vieux couple qui garde le cimetière m'a autorisé à photographier le registre de toutes les tombes (environ 1000).
Voir : Registe cimetière au début de "Going back to Rabat"

Ce registre permettra aux familles de retrouver la trace de leurs ascendants. Malheusement, si tous les noms y sont, il n'y a que très peu de dates.

Bonne recherche
Amitiés à tous
Alain
Re: Rabat : souvenirs, retrouvailles et albums photos
14 août 2011, 04:27
j'ai également eu M. Helmbacher en tant que prof de musique, à Lyautey, dans les années 65, mais malheureusement il ne m'a pas fait aussi bonne impression... Nous l'avions en fin de journée, de 16h à 17h, et nous étions énervés et fatigués, donc peu réceptifs à la musique. Le prof était énervé lui aussi et il avait tendance à terroriser les élèves pour tenter de calmer la classe. La tension était forte et nous n'avions qu'une idée: que le cours s'achève le plus vite possible. Etre prof de musique est une tâche souvent ingrate et rares sont les enseignants qui parviennent à rester zens. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. Amicalement
Re: Rabat : souvenirs, retrouvailles et albums photos
14 août 2011, 11:58
Citation
Eric Dyvorne
j'ai également eu M. Helmbacher en tant que prof de musique, à Lyautey, dans les années 65, mais malheureusement il ne m'a pas fait aussi bonne impression... Nous l'avions en fin de journée, de 16h à 17h, et nous étions énervés et fatigués, donc peu réceptifs à la musique. Le prof était énervé lui aussi et il avait tendance à terroriser les élèves pour tenter de calmer la classe. La tension était forte et nous n'avions qu'une idée: que le cours s'achève le plus vite possible. Etre prof de musique est une tâche souvent ingrate et rares sont les enseignants qui parviennent à rester zens. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. Amicalement

Salut Eric

Merci de ton commentaire au sujet de M.Helmbacher.
Je l'ai eu en 4e au lycée Gouraud c'était vers 1962. C'est vrai qu'il avait un certain tempérament mais ça changeait beaucoup des dictées musicales et rythmiques de Mme Pommier.
Enfin avec le recul je garde un excellent souvenir de tous mes profs des lycées Gouraud et Descartes des années 1958-1964.

A plus tard et bonne fin de soirée

Elie Cohen

Photo de presque tous les profs, surveillants généraux, censeur et proviseur du Lycée Gouraud vers 1958-59
Pièces jointes:
Toute l\'administratio 1958-59 Proto, Censeur, Surge, JG Mantel et autres profs.jpg
Re: Rabat : souvenirs, retrouvailles et albums photos
14 août 2011, 12:58
c'est une belle photo du corps professoral de l'époque... M. Helmbacher doit y figurer mais je suis incapable de le reconnaître.
C'est vrai que de manière générale je garde un bon souvenir de mes profs à Lyautey et que l'ambiance de l'établissement était plutôt sympa, on était choyé!
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
16 août 2011, 12:09
Bonjour

Aujourd'hui est un jour de deuil pour la famille, les amis et les fans de Vigon.

Sofia Gon's sa jeune, belle et prodigieuse fille n'est plus...!

Sofia Gon's décédée à l'âge de 25 ans.

Voici mon message que j'ai écrit à Darkoum il y a peu de temps après le coup de téléphone de Loulou Benaccoun m'apprenant cette triste nouvelle. Loulou nous tiendra au courant des obsèques qui se dérouleront à Paris, je pense demain. Vigon attend l'arrivée de son frère , l'oncle de Sofia.


cohenelie
rubrique DARKOUM
Re: DECES DE LA FILLE DE NOTRE AMI VIGON
16 août 2011, 10:35
Messages: 9 019

Bonjour

Très difficile d'accepter le décès d'un enfant..Une jeune femme de 25 ans...la fleur de l'âge..Cet âge où nous débutons devant les promesses de la vie qui s'étalent sur plusieurs chemins..A 25 ans l'espoir est grand et la vie commence ses débuts...Un enfant c'est le jardin toujours fleuri de ses parents...Le voir grandir, se développer , le guider devant les obstacles et les méandres de la vie est une de ces responsabilités que tout parent embrasse avec tendresse et beaucoup d'amour depuis la naissance de l'enfant...

La douleur de Vigon et des membres de sa famille immédiate doit être extrêmement difficile à supporter..Aucun mot ne pourra appaiser leur peine..

Nous, ses amis , anciens de cette même ville où nous sommes nés,Rabat, nous nous rassemblons et nous devons partager avec ce grand homme cette tragédie . Les amis sont faits pour cela : partager les bons moments, et D.ieu sait Ô combien Vigon et son sourire éternel et sa joie de vivre nous ont gratifiés depuis bien des décennies de sa présence toujours disponible, bon vent , mal vent. La présence d'amis est surtout pour les moments difficiles. Le coeur de Vigon et de ses proches est aujourd'hui brisé devant telle épreuve..Les amis sont là pour les aider de notre mieux à partager avec eux cette peine et ensemble nous leur donnerons la force nécessaire pour continuer à affronter leurs lendemains..

Vigon , nous partageons ta douleur et puisse l'Eternel et l'amitié des Hommes et des Femmes, vos amis de toujours, vous apporter soutien , consolation, courage et amour fraternel en ces moments de grande tristesse..

Tes amis sont avec toi...le temps passe et la douleur s'atténuera d'une lenteur à l'échelle de ta tragédie..Rien ne sera plus pareil pour toi dorénavant, mais l'amour pour ton enfant restera éternel...les souvenirs auront leur place chérie pour la vie...

Avec toute notre affection

Elie Cohen et famille


Pour vos messages de condoléances, veuillez les écrire ici à Dafina en cliquant sur ce lien:
[dafina.net]

Pièces jointes:
Sofia Gon\'s durant son interview.jpg
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
26 septembre 2011, 08:05
....Et une année s'est écoulée déjà...

Nous nous souviendrons des personnes chéries qui nous ont quittés l'an passé...Raphy Rouimy Z"L et bien d'autres..

Mais dans deux jours le son du Chofar sonnera et 5772 commencera...

À tous nos anciens et présents amis ainsi qu'aux membres de nos familles de Rabat

Que la nouvelle année vous soit prospère, généreuse, pleine de fruits et bonne santé

Chana Tova ou Métouka


Élie Cohen et famille, montréal, canada.

Pièces jointes:
lei  chana tova 5772.jpg
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
19 octobre 2011, 09:15
Hello les amis de Rabat

Joyeuse fête de Simhat Torah et n'oubliez pas de danser et d'être heureux avec vos enfants en cette journée de la fête de la Thora...

...Ya d'la joie...c'est Simhat Torah....Lé Hayim !

elie cohen

Pièces jointes:
Simhat Torah dansez et soyez dans la joie..jpg
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
30 octobre 2011, 07:48
Trés cher élie, celà fait un bout de temps que je consulte dafina lorsque je suis à jerusalem chez ma fiile. A présent j'ai acquis un ordinateur et
je m'y habitue tout doucement. Je me permets de te tutoyer car, je te considère comme mon petit frère, notre regrété Judex était pour moi un fère avant d'être un ami. tu es mon premier correspondant sur dafina; j'ai fait ce choix à la mémoire de Judex, qu'il repose en paix et veille sur nous. j'espère avoir de tes nouvelles sur cette rubrique. je t'embrasse fraternellement. Alban Maurice Grenoble France.
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
30 octobre 2011, 09:14
Bonjour à tous nos amis de Rabat

...Et qui dit " Communauté Juive de Rabat des années 1940,50 et 60 "...c'est bien sûr tout le quartier Petitjean..qui vient à l'esprit. Plus précisément du Boulevard Joffre, incluant tout le Mellah, jusqu'au Rond Point de la Place du Jardin du Triangle de Vues, puis de la Tour Hassan jusqu'à l'avenue du Chellah..Ce qui est en fait des dizaines de rues et des centaines d'immeubles , ces endroits de notre Rabat d'antan qui sont tous si bien représentés ici à Dafina depuis 2004.

Le groupe de nos séniors, jeunes hommes, jeunes premiers de notre Communauté vibrante et toujours à la page de ces belles années, était la bande de Jojo Benarroch et Judex Cohen tous les deux Z"L, ainsi que mes autres frères , et toujours Maurice Alban, Michel Bendavid, Mimi Benarroch, Roger Benayoun , Josué Elgrably, Lévy Bencheton et d'autres...

Et donc c'est avec un immense plaisir que nous accueillons aujourd'hui Maurice Alban de la Rue de Bordeaux parmi nous.

Toutes mes sincères amitiés et mes souhaits de Bienvenue ici à Dafina à notre cher Maurice Alban..

Elie


photo: Cette bande de copains inséparables , Maurice, à droite et bien sûr Jojo, Mimi , mon cher Judex ..Il y a si longtemps mais c'était juste hier..que Mimi nous faisait rire de ses blagues continuelles.Ces jeunes étaient toujours de bonne humeur..peut être parce que c'était Rabat et le quartier de La Ibense, ou c'était l'époque qui était ainsi ou tout simplement parce qu'ils étaient de vrais amis inséparables et liés d'une amitié de jeunesse insouciante, joyeuse, et toujours heureux de se retrouver et d'être ensemble...
Pièces jointes:
alban maurice,levy bencheton,jojo benaroch,mimi benaroch,judex cohen.jpg
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
08 novembre 2011, 07:38
Cher Elie,
j'interviens à nouveau pour ta mise à jour.
A la page 90 de ce site du 14.08.2009; 14.19 c'est encore mon ami André Ennedan
Salut à bientôt
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
09 novembre 2011, 02:12
Bonjour Maurice , André Ennedan ne s'appelait-il pas André Niddam ?? Sa soeur Juliette était avec moi à l'école de Pau à Rabat !! C'est pourquoi je me permets de vous poser cette question !! Amitiés ! Sylvia
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
09 novembre 2011, 05:02
A nouveau bonjour Sylvia,
Je me suis renseigné auprés d'André, sa soeur se prénomme bien Juliette dite Mimie et fréquentait lécole de Pau à Rabat.
Salutations Maurice.
Retour ? Rabat
10 novembre 2011, 06:52
D’où je viens ?
A soixante ans révolus, j’ai eu besoin de revisiter mon enfance. A défaut de replonger dans des souvenirs, forcément reconstruits et trop épars, je suis retourné sur les lieux, comme si une topographie ou une architecture pouvaient dire quelque chose qui m’éclairerait sur l'homme que je suis devenu. Les lieux, au moins, ne parlent pas, donc ne mentent pas.
J’ai donc revu tous les coins où l’enfant que j’étais a grandi.
Quand s’arrête l’enfance ? (s’arrête-t-elle ?). Pour moi, c’est un bloc compact, elle se clôt à 17 ans quand j’ai quitté Rabat pour Nice.
Et quarante ans plus tard, je reviens au point de départ à l'écoute de mes émotions et de mes réflexions.
Revisiter sa ville natale et au-delà rechercher ses origines, c'est d'abord voir des tombes. Le cimetière de ma famille est maintenant dans la ville (quartier de l'Océan). Je m'y suis rendu accompagné d'une parente (merci Sylvia) pour me recueuillir sur les tombes de mes grands-parents. Puis j'y suis retourné quelques jours plus tard pour vérifier certaines informations, essayer d'en découvrir d'autres et prendre beaucoup de photos..
Deux tombes m'intéressaient particulièrement : celles de mes grands-pères que je n'ai pas connus et qui pourtant ont eu une importance décisive dans ma vie...
D’abord, configuration de ma mise au monde.
Mon grand père paternel, David, grand voyageur, chercheur de fortune, a parcouru toute l’Amazonie de Belem à Iquitos (entre 1904 et 1929), extrême bout de l’Amazone, où une photo le montre dans son Baratillo, le magasin qui porte fièrement son nom.
Puis retour à Rabat auprès de sa femme et son fils. Il a été absent une vingtaine d’années (voir dossier Iquitos).
Le peu de choses que je savais de sa vie extraordinaire m'a toujours fait rêver. Après avoir traversé l'Amazone de bout en bout, commercé avec les Indiens, et bâti un magasin comme j'en voyais dans les films de cow-boys, un drugstore où s'entassent des vêtements, des valises, des couvertures, etc., il était revenu tel Ulysse, retrouver sa femme, son flis et sa famille qui ne l'avaient plus vu depuis très longtemps (comment se sont passées les retrouvailles ?).
J'ai commencé à faire des recherches sur lui. Pour l'instant, je n'ai que deux documents (cette photo et une carte d'identité brésilienne avec une adresse à Manaus). J'ai dans mes projets de voyage une visite à Iquitos.

Selon la tradition familiale, chaque enfant doit porter le prénom d'un ascendant disparu. Mon grand-père est mort le 4 mars 1948 (à l’âge de 67 ans). Mes parents m’ont donc mis en route l’année qui a suivi sa mort, vers début février (ils ont mis du temps à se décider ? à essayer ? ou moi à accepter de venir au monde ?).
Je suis né le 10 octobre 1949, mais l’embryon que j’étais a dû souffrir car pendant que ma mère m’attendait, elle a assisté à l’agonie et à la mort de son père (dont elle devait être particulièrement proche - elle a été sa secrétaire dans l’agence immobilière qu’il avait créée).
De plus, son dernier enfant était mort-né (une petite fille qu’elle a dû garder jusqu’à terme alors qu’elle savait par son médecin que le cœur de l’enfant ne battait plus (ça se faisait, paraît-il). Donc anxiété à ma naissance... Pas terrible, mon arrivée au monde. Mais bon.
A ce jour, je n'ai pas la date exacte de la mort de mon grand-père maternel, juste l'année, celle de ma naissance. Pourtant savoir s'il est mort quelques jours ou quelques semaines précédant ma venue au monde me renseignerait sur l'état de tristesse de ma mère.

Enfant calme, plutôt timide, j’étais très proche de ma grand-mère Mama Nouna (la femme de l’explorateur), qui vivait avec nous. Mes parents étaient très occupés, mes frères et ma soeur trop grands - je suis né dix ans après le dernier, Jacky). J'ai donc passé mes premières années avec ma grand-mère, une « sainte femme » très douce et arrangeante qui n’aimait pas les tensions et arrondissait tous les angles (j’en ai gardé le trait).
Mon autre grand-mère, Zamila, femme énergique, coléreuse parfois, était crainte par toute la famille, une mater familias dont j'aimais l'humour et son côté "architecte" (elle adorait changer le plan de sa maison, les murs étaient constamment déplacés). On dit que c'est d'elle que vient le goût de mon cousin Michel pour l'architecture.

Le ville était de Rabat est bordée par le Bou-Regreg, un fleuve que j'ai souvent traversé à la nage.
De l’autre côté, c’est Salé, un port important de Corsaires où à partir de 1492, mes ascendants ont accosté, fuyant la barbarie d’Isabelle la Catholique qui les avait chassé d’Espagne. Curieuse année que celle où Christophe Colomb a entrepris son premier voyage et où Grenade est tombée, marquant la fin de la Reconquista. L’Espagne était unifiée pour la première fois avec le Castillan imposé à tous. Et les juifs et les musulmans, dehors. Toute les richesses en sciences, en littérature et en arts (les Juifs y avaient contribué fortement) de la mythique Al Andalous, ont été niées, refoulées. De la vie en harmonie (pas tout le temps) des trois communautés religieuses est née une civilisation raffinée et tolérante.
Mes aïeuls (et moi-même) ont-ils hérité un peu de cette culture ? On avait pas mal de mots d’origine espagnole dans notre vocabulaire et notre musique est dite "andalouse". Mes deux grands-mères parlaient un arabe marocain customisé avec de l’hébreu et de l’espagnol, mes grand-pères, je suppose aussi, quant à mes arrières grands-parents, et au-delà, je ne sais rien d'eux.
C’est à l’âge de mes parents que le français s’est imposé avec l’instauration du Protectorat de la France (1912) et les écoles de l’Alliance. Quand les Français sont arrivés, les Juifs vivaient très pauvrement (presque tous) dans le Mellah derrière les remparts.

Un essor économique a lieu (à partir de 1925), des villes se développent (l’architecture si sympa des années 30), des jardins, des commerces. Des écoles sont créees, les Juifs vont s’instruire. On sort du Mellah, on habite les nouveaux centres, on entreprend. Mon grand-père paternel est dans l’immobilier, ça marche, il achète des terrains, une maison. L’autre grand-père, revenu du Brésil sans y avoir fait fortune, s’est installé tailleur dans le Mellah, mais il habite avec sa femme et son fils (puis avec sa belle-fille, puis nous) dans une nouvel appartement en ville. C'est dans cette maison que j'ai passé mes dix premières années. Un immeuble génial, rempli d’enfants. Les familles juives (les Cohen, les Amzallag, les Bohbot), et non juives (les Rato, les Michel) avaient une nombreuse progéniture.
J'ai voulu le revoir, mais je n’ai pu photographier que sa façade, Le petit immeuble est maintenant fermé et voué à la démolition. Pourtant, j’aurais adoré revoir notre appartement et les terrasses et surtout sa cour centrale, notre terrain de jeu favori. Je m’y revois à tous les âges : tout petit jouant au ballon, puis aux cow-boys et aux Indiens (je m'identifiais plutôt aux Indiens, j’ai même eu une coiffe de plumes multicolores et un arc avec des flèches) et plus tard, entre huit et dix ans, jouant au hand-ball, mon sport favori avec la natation.
Presque au bout de cette rue, j’ai redécouvert le four où nous allions le samedi midi (comme tous les familles juives) récupérer la dafina déposée le vendredi après-midi.
Ce quartier de mon enfance - mon univers - comprenait les rues alentours, celle où habitait ma tante Margot en face duquel était le glacier La Ibense où j’adorais déguster les aqualimons (un goût que je recherche toujours).
Avec sa grande cour à ciel ouvert à l’entrée, la maison de ma tante était belle et joliment meublée (son mari avait eu un magasin d’ameublement) : un lit à baldaquin et estrade, un salon immense avec bar et piano (une de mes cousines en jouait), grands canapés, fauteuils aux tons havane. Un lieu de fêtes avec whisky et papotages, disques d’Aznavour sur la platine, rires, une rumeur ambiante que j’aimais. J'avais beaucoup d'oncles et de tantes (les Attias, Azogué, Bénaïm, Lasry), de cousines, de cousins (une vingtaine) et nos parents se recevaient souvent... Mon enfance a été grégaire (encore un marqueur, je n’ai jamais été un solitaire). Il me reste ce plaisir de la compagnie, des réunions familiales (plutôt amicales maintenant) joyeuses, des retrouvailles enjouées.

Avec mes premiers amis et voisins Elie, Maurice et Michel Cohen, nous allions à la plage de Salé où ils avaient un grand cabanon en bois sur pilotis (le sable en-dessous était frais). Puis, avec mon cousin Marco, qui avait deux ans de plus que moi, on allait tous les jours en été à la piscine du CNR (elle n’existe plus). C’est lui qui l’a appris à nager. J’ai depuis toujours aimé les piscines et l’ambiance sonore qui y régnait (Nanni Moretti en a fait un film). J’aimais plus plonger que nager. Sensation un peu violente de pénétration, de remous et de glissement souple, la courbe parfaite.

Mon frère aîné travaillait dans la grande librairie de Rabat Les Belles Images.
Elle existe toujours, même si elle a un peu retréci (les souvenirs voient toujours les espaces plus grands). Enfant, je l’ai beaucoup fréquentée.
Au sous-sol, derrière le rayon livres d’enfants (il était derrière les piliers) s’ouvrait une galerie de tableaux. Je voyais passer les amateurs de peinture (souvent des couples), s’arrêter devant des toiles, chuchoter puis repasser devant moi après avoir fait le tour.
Des livres et des tableaux, l’essentiel de ce qui m’occupe toujours...
A côté de la librairie, le cinéma Colisée dirigé par un ami de mon frère, j’y rentrais gratuitement voir des films comme la Nuit Américaine, et les premiers Fellini... Il est maintenant fermé (définitivement ?)
Avec l'aide de mon frère aîné, ma mère a ouvert sa propre librairie qui a débuté dans un garage avec quelques étagères. Puis rapidement une vitrine, une enseigne « Bibliothèque du Chella » (on était dans le quartier du Chella, une forteresse mérinide bâtie sur une ancienne cité romaine). Au garage qu'elle avait bien aménagé, ma mère avait rajouté une soupente puis loué le studio juste derrière (ça s’agrandissait).
J’y ai passé beaucoup de temps. Très jeune, j’aidais efficacement mes parents pour la rentrée des classes où une foule d’élèves accompagnés de leurs parents, se pressait à notre porte pour acheter les livres scolaires de l’année à venir (et nous vendant ceux de l’année précédente).

Quand mes parents ont quitté Rabat pour Nice, ma belle-soeur Renée a repris la librairie, (quelques années plus tard, ils sont venus à Nice à leur tour). Mais cette librairie existe toujours. Elle a gardé les mêmes étagères, la vitrine, la caisse. Rien n’a bougé.
Abdallah a repris la librairie ; c'est un vrai professionnel, compétent et sympathique. Avant de quitter Rabat, je lui ai apporté un de mes livres sur Van Gogh.
Dans la librairie créée par mes parents, il y a maintenant un livre qui porte mon nom.
Après avoir vendu, puis édité des livres, j’en écrivais. Une boucle était bouclée.
A côté de la librairie, le magasin Alcov’Voiles de ma tante Margot. J'étais très ami avec mon regretté cousin Bernard.
J'avais dix ans lorsque nous avons déménagé dans le centre. Un grand appartement avec trois grande pièces contiguës : un salon arabe avec des tentures rouges et blanches aux mur, un grand tapis au sol et des banquettes (couvertes de velours rouge et blanc aussi), un salon français avec une banquette et des fauteuils "crapauds", puis la salle à manger avec le gros poste de radio où j'écoutais les émissions enfantines de Radio Maroc (avant d'y participer).
Tout près de chez nous, l'immeuble Mondoloni où mon frère habitait avec sa femme Renée, et ses enfants Michelle et Yvon. Mon oncle André y habitait aussi avec sa femme Renée, mes cousines Esther, Ruth et mon regretté cousin Marco.
L'entrée de l'immeuble Mondoloni (en sous sol, La Cage, une des premières boîtes de nuit avec L’Entonnoir qui était sous le Jour et Nuit.
J’ai fait mes études secondaires au lycée Descartes. J’y ai rencontré de nouveaux amis (les Cohen étaient partis) qui ont eu une grande influence sur l’adolescent et l’adulte à venir. Les frères Ebguy, Charlie, mon ami, sa sœur (devenue Sapho), avec lesquels je faisais du théâtre. On jouait des petits sketches dans une émission de radio pour enfants animée par Léon Noël. On a même joué à la télé nationale.

Puis ma dernière bande d'amis : Dominique (le plus poète, devenu grand reporter), Carlos (fait des films en Argentine), Jean-Claude (devenu professeur de Chinois à Bordeaux), Vojko (Yougoslave), Bob (Ivoirien), Luis-José (Vénézuélien)... Ces trois derniers, je ne sais pas ce qu’ils sont devenus.
Ces amis d'adolescence m’ont appris le rêve, la poésie, l’imagination, l’intérêt pour la différence et même le socialisme…
Quand je les ai quittés pour rejoindre mes parents installés à Nice, Dominique m’avait donné un cendrier (piston) que j’ai toujours baladé dans toutes mes piaules. C'est grâce à Dominique d'ailleurs, que je suis revenu à Rabat.

J'ai déambulé, repassant aux mêmes endroits plusieurs fois (toujours quelque chose à vérifier), admirant les façades, les nouveaux immeubles. Le centre-ville est resté le même, juste un peu dégradé, mais la cité s'est agrandie, de nouveaux quartiers ont poussé.
C'était le 14 juillet, grâce à Dominique, nous avons été invités au cocktail de l'Ambassade de France. Une belle ambassade toute neuve avec de beaux jardins. J'étais parti de Rabat jeune marocain, je revenais Français au milieu des Français de Rabat (je n'en connaissais aucun, pas plus que des marocains). La nuit était étoilée, champagne et toasts délicieux. Je ne savais plus bien qui j'étais mais je m'en fichais...
Les jours suivants, au fil de mes trajets dans ma ville natale, je retrouve des lieux oubliés...
Le cinéma Royal qui m'a forgé une imagination largement influencée par les westerns et les peplums.
Le Jardin du Triangle de vue (des milliers de fois traversé).
La gare, La poste La grande église de Rabat Le grand hôtel Balima. Beaucoup de fêtes familiales ( surtout des mariages) s'y déroulaient.
Les Oudaïas, la première forteresse de Rabat qui défendait l'entrée du Bou Regreg. Etape obligée : on y a pris un thé et des gâteaux... Les petites rues en bleu et blanc sont toujours charmantes.
Avant de partir, nous avons fait une promenade dans les ruines du Chella : ruines romaines, nécropole mérinide, cigognes...
Pour finir, grande ballade et nuit sur le superbe site romain de Volubilis.
Pièces jointes:
baratillop.jpg
Re: Retour ? Rabat
10 novembre 2011, 07:26
très beau texte, très émouvant... je ne suis pas juif et je ne suis pas de Rabat (mais de Casa), mais nos enfances se ressemblent, les odeurs, les musiques, les premiers émois. La dafina, nous allions souvent la déguster le samedi midi chez nos amis Chriqui, j'en ai encore la saveur en bouche.
Pas de Bou Regreg à Casa, mais la corniche d'Aïn Diab avec son écrin de piscines multicolores. La peinture du Maroc aussi, car ma mère était critique d'art et me traînait dans les vernissages: beaucoup de tableaux de ces peintres marocains décorent les murs de ma maison française et me les rendent vivants à jamais: Chaïbia, Bellenot, Payen, Cruz Herera, Perla Barchilon, Ughetta, Demnati, Mohamed Seghir, Luce Lévy-Lebhar et Sylvie Dupuis-Leyderet (sculptures), Patureau, Jeronimo Muniz et tant d'autres.
Me rapprochent de vous également, le goût de l'écriture et la curiosité au sujet du passé de mon grand père paternel, mort dans la guerre du Rif, le 19 juillet 1926, alors que rien n'aurait du le conduire au Maroc, hasard du destin...
Bien cordialement
Eric
Pièces jointes:
MUNIZ_1970.JPG
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
10 novembre 2011, 07:59
Bonjour alainami,
je me permets d'intervenir pour vous dire que votre récit est très émouvant et m'a beaucoup touché, vous m'avez rappelé mon
enfance. Je suis intervenu sur ce site juste avant vous. J'habitais 9 rue de Bordeaux dans le même immeuble que vos grands
parents maternels;bien entendu j'ai bien connu vos parents et vos frères et soeur ainés qui habitaient le même immeuble que
mon regrété ami Judex COHEN.
Vous ne me connaissez certainement pas, étant je pense du même age que votre frère ainé dont je ne me souviens plus de son
prénom et je m'en excuse.
Je termine en vous donnant mon nom Maurice ALBAN; celà vous dit quelque chose.
ça me ferait plaisir si vous répondiez à mon message. Merci et très sincères salutations
Maurice

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Re: Retour ? Rabat
10 novembre 2011, 13:59
Salut Alain

Très beaux tes souvenirs. Maurice Alban faisait partie de la génération de Momo ton frère aîné . Plein d'anecdotes avec Momo et sa bande. Au fait il n'était pas employé à la Galerie " Aux Belles Images " il en était le gérant ! C'était pour nous le patron de la librairie " Aux Belles Images" et c'est grâce à lui que mon frère Raphy ( Raphael Cohen z"l ) a eu sa première grande expo de peinture en 1957 avec M. Balafrej, Premier Ministre, au vernissage ! C'était un grand succès et Momo était extraordinaire et avait grand mérite. Au fait il faut absolument que tu te souviennes du mariage de ton frère Momo,je pense que c'était le Hénné, dans notre grande cour, où tous les voisins étaient invités puisque la musique orientale battait son plein jusqu'à tard dans la nuit.

Tes jouets, je pense que je les connaissais mieux que toi, car ne l'oublions pas tu étais le chouchou de ta famille et ta maman n'avait d'yeux que pour toi. Il faut que je te dévoile un petit secret, je sais que ce site est un endroit public mais je suis sûr, que vu que c'est mignon comme secret, tu ne verrras pas d'inconvénient. C'est vrai que tu avais le même âge que mon jeune frère Maurice z"l, et donc j'étais en avance sur vous à l'école primaire. Ta maman qui m'aimait bien m'avait un jour proposé un marché. T'apprendre à lire chez toi avant l'âge et en récompense j'aurai droit à une belle surprise. Inutile de te dire que ta maman gâtait tous les gamins de l'immeuble. Bref elle acheta le premier livre de lecture que nous utilisions alors ( je revois encore les belles images de ce livre ) , il est vrai que ton frère était grand libraire..et je me mis à l'oeuvre..Le jour où tu connaissais tout l'alphabet et pouvais lire j'ai demandé à ta mère de te faire passer un examen. Bien sûr tu as passé l'épreuve avec facilité , eh..tu n'avais pas le choix que de suivre les grands de l'immeuble, moi en particulier. Toujours est-il que son cadeau fût certainement beau, sûrement un livre de collection, mais ce qui me marqua le plus et jusqu'à présent je le sens encore, c'était son baiser de grande affection sur ma joue d'enfant en me disant " merci Élie ". C'était une femme exceptionnelle et belle...
Pour tes jouets, tu avais la plus belle collection de soldats de plomb. Le plus beau costume de Roy Rogers, et c'était moi qui le portais toujours, car les indiens étaient en général perdants. Et puis il y avait ta voiture rouge à pédales, une des premières à Rabat. Alain, tu étais très gâté ! Mais tu partageais tout avec les mômes de l'immeuble, généreux comme ton papa, ta maman et mama Nouna. Je ne sais pas si tu le sais mais ton Grand-Père paternel était rentré assez tard du Brésil, je pense que le voyage en bateau durait une éternité et ta grand-mère avait élevé ton papa toute seule pendant 20 ans. Mon père connaissait bien ta famille et donc lorsque ton grand-papa rentra c'était un miracle, et toute la communauté juive de Rabat se félicita de son retour. Le fait qu'il n'avait pas fait fortune était bien secondaire. Il y avait une grande épée dans la chambre de ta grand-mère et tu m'avais toujours dit que c'était celle que son mari avait ramené du Brésil..

Je peux écrire un livre sur tes parents et les rapports très affectueux qu'ils avaient avec l'ensemble des voisins de ces années début 50 jusqu'à votre départ..Le poste de télévision , le premier et seul dans tout l'immeuble en 1952-53, et devant ce poste les mercredis ou jeudis nous, les jeunots, regardions Pépito et Caramba,les mardi soirs étaient soirée de films orientaux pour nos parents, et les autres fois c'étaient les courses de chevaux ou de voitures , et nous étions toujours invités.

Enfin la liste des souvenirs est vraiment très longue..

Voici une photo prise avec un vieil appareil de mon frère Jacques, comme ça à l'improviste, et que JeanClaude Darmon avait fait développer par son frère Cacou..et les noms que tu as oubliés de mentionner:

Toi en premier plan, à gauche Momy Benarroch le neveu des Amzallag, ma mère, derrière c'est mon jeune frère Michel assis, aussi assis à côté de lui Albert Rato, et enfin moi debout tout à fait à droite. Et elle a été prise à cette fameuse terrasse de nos 400 coups..

Amitiés à vous tous

Elie



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/11/2011 14:12 par cohenelie.
Pièces jointes:
copains,maman et moi a terasse.jpg
Re: Retour ? Rabat
11 novembre 2011, 10:45
Récits passionnants
Merci chers amis

Hannah !
Pièces jointes:
page couv triangle scan.jpg
Re: Retour ? Rabat
11 novembre 2011, 10:59
Salut Hannah

Heureux de te lire. Comment avance ton nouveau roman ?

Peut être qu tu le publieras à temps pour votre prochaine réunion à Avignon en Mai 2012 .

Enfin tiens nous au courant de la progression de ton prochain livre. Vu que c'est historique c'est donc dans les détails qui'il faut s'appliquer..Je suis sûr qu'il sera passionnant.

Mes amitiés à Louis, Florence et Élise

Elie
Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
13 novembre 2011, 06:58
Shabouaa Tov très cher Elie,
Je te remercie beaucoup d'avoir transféré mon message destiné a Henry Labbouz vers la rubrique Rabat Neguev.
J'espère qu'il répondra à mon message.
A la première page de Darkoum la photo de l'école de garçons de l'AIU datant des années 1923 où figure ton regretté père,
il me semble que l'institutrice, sauf erreur de ma part, est Mlle PEIRERE qui fut dans les années 1945. 1950
directrice de l'école des filles.
A bientôt de te lire
Toutes mes sincères amitiés
Maurice
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