RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos

Elie,

Veuillez accepter mes condoléances les plus sincères. Puissent mes condoléances vous apporter un peu de soulagement.

Vous avez perdu des frères qui avaient de très grandes qualités et talents.

Que votre frère Jacques, disparu, ait un prolongement par ses mémoires dont vous tenez la plume. Pour ma part, je suis très friand du détail maritime des expéditions vers Israël qu’il organisait (les barques, les bateaux où on embarquait, les parcours précis, la météo).

Bien à vous.

Jean-François

Bonjour Jean François

Merci pour vos voeux de sympathie

En ce qui concerne toute cette épopée d'émigration clandestine de tous les ressortissants juifs des villages de tout le Sud du Maroc pour la période pendant laquelle mon frère Jacques Cohen était le Responsable chef sous l'égide des services secrets israéliens ayant ce dossier très important pour le nouvel État d'Israel qui ne comptait que 600.000 juifs en Mai 1948, eh bien je vais reprendre les notes que Jacques m'avait dictées, et cela après ma période de deuil, afin de commencer le manuscrit tel qu'il le désirait.

Cela étant,je peux vous affirmer dès maintenant que le voyage maritime était la seule responsabilité du capitaine à bord. Celui-ci était engagé par les services du Mossad, probablement en France à cette époque pendant laquelle le gouvernement à Matignon et à l'Élysée aidait considérablement le jeune État d'Israel, et la France était alors notre plus grand allié et protecteur; d'où l'aide d'un secrétaire de l'ambassade de France à Rabat continuellement et dans le plus grand des secrets..

Jacques était responsable des interviews secrètes de tous les villageois ( berbères juifs ) , faire leurs dossiers pour les établissements de l'Agence Juive à Marseille, qui devait les placer par la suite, après leur arrivée au camp d'Arénas, dans différentes agglomérations nouvelles au Néguev et en Galilée. En sus Jacques était responsable de la sécurité physique des émigrants clandestins ainsi que des membres de son équipe secrète, personne evidemment ne connaissait l'identité de mon frère à part les agents israéliens qui l'ont recruté ainsi que son prédecesseur à Rabat qui l'avait suggéré comme remplaçant et qui a dû, je le pense, s'enfuir à la va-vite du Maroc, c'était super dangereux car à cette époque il y avait une police qui était à leurs trousses..Des R'batis qui ont participé dans son équipe et qui habitent Montréal m'ont dit qu'ils avaient reconnu sa voix , à travers sa cagoule..
Pour la météo Jacques m'a certifié lorsque je lui ai posé cette question , à cause du naufrage de l'Égoz en 1962 sur les rochers méditerranéens pendant une tempête, que jamais il n'avait ordonné un départ secret aux alentours de Mazagan en pleine nuit si le temps, la météo n'étaient pas cléments. De 1958 à 1962 il n'a eu aucune perte , sa section Sud, pas celle du Nord qui avait une équipe toute différente et étaient cloitrées l'une de l'autre à des fins de sécurité. C'était la section Nord qui avat la resposabilité de l'Egoz et d'après Jacques il y a eu des erreurs commises..

Comme je le disais, je vais commencer le manuscrit et serais plus détaillé sur cette formidable mission, projet des plus secret et des plus crucial pour Israel et les Juifs du Maroc de l'après indépendance

amitiés

elie

Bonjour à tous les R'batis

Je viens juste de recevoir cet avis de décès d'un de nos Anciens amis, voisins et membre de notre communauté juive de Rabat.

Jacques dit Jacky Amiel z''l 1939-2019

Toutes nos condoléances à la famille de notre membre Alain Amiel

https://dafina.net/forums/read.php?50,229304,page=29



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/11/2019 09:08 par cohenelie.
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Jacques Amiel z''l né à Rabat en 1939-décédè en France 2019

Jacky était mon voisin, ami, conseiller et quasiment frère de mon regretté frangin Raphael Cohen

La famille Amiel habitait dans notre immeuble du 38 bis Rue du Capitaine Petitjean à Rabat à deux pas de la place Brémont et du jardin du Triangle de Vues et en face de notre bien aimé café du Coq d’Or.

Jacky avait été Éclaireur Israélite de Rabat sous la direction de son chef ‘’ Cygne ‘’ Jacques Cohen, mon grand frère recemment décédé lui aussi, hélas.

Jacques Amiel z''l était un Ancien élève du notre vénéré Lycée Gouraud et ancien élève de la Faculté des Sciences de Rabat, diplômé Ingénieur civil.

Jacky faisait partie de toutes les associations juives de Rabat et en tant que tel était membre actif de notre communauté des années 1950 et 1960.

La famille Amiel était dévouée à notre communauté depuis toujours. L’aîné de la famille
‘’ Momo'' était directeur général de la Librairie et fameuse Galerie de Peintures ''Aux Belles Images ‘’ adjacent au cinéma Colisée et avait exposé notre artiste et frère Raphael Cohen plusieurs fois en 1957, 1958 et 1959..

Madame Amiel était renommée pour sa Librairie de livres scolaires en face de la grande porte du Lycée Gouraud, avenue du Chellah et grâce à ses livres.. des milliers de R’batis ont fini leur baccalauréat et devinrent Médecins, Ingénieurs, Ministres du gouvernement à Paris,ainsi que Philosophes, Professeurs..et Scientifiques

Que Jacky Amiel repose en paix avec tous ses frère, sœur, parents, amis et nos Tsadikim au Gan Éden,

Amen


Photo :
Jacky Amiel debout à gauche et son meilleur ami Raphael Cohen accroupi à droite en face du lion d'Ifrane en hiver 1959
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Bonjour à tous

De retour à Dafina après plusieurs semaines pendant lesquelles nous étions éprouvés par le départ tragique de deux Jacques de Rabat de notre jeunesse.

Jacques Cohen z''l et Jacky Amiel z''l

Alain Amiel, mon voisin et ami de ma plus tendre enfance à Rabat , a écrit une biographie de Jacques Amiel, son frère recemment décédé, et à ma demande m'a permis de la poster ici.


J'afficherai donc photos et chapitres de cette importante biographie d'un de nos grands R'batis en plusieurs sections..

Biographie de Jacques Amiel z''l 1939-2019 par son frère Alain amiel

[alainamiel.wordpress.com]


Jacques Amiel

Biographie

Né le 30 septembre 1939 à Rabat. Troisième enfant de Elie et Renée Amiel, une famille juive marocaine, Jacques passe une enfance sereine.

L’appartement familial où vivaient ses grands parents, ses parents, ses frères et sœur, était situé dans un immeuble très convivial avec une cour centrale remplie d’enfants devenus ses premiers amis. Dans ce joli immeuble bâti en 1930 logeaient des famille juives, musulmanes, catholiques françaises et portugaises.

Il était plus particulièrement lié à la famille Cohen dont un des nombreux enfants, Raphaël, dit Raphy, deviendra son meilleur ami (Raphy sera peintre et exposé plus tard dans la galerie des Belles Images, dirigée par André, dit Momo, le frère aîné de Jacques).
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Jacques Amiel

Biographie, suite


Jacques est né au début de la guerre, mais heureusement, le bruit des canons et les mesures discriminatoires envers les Juifs n’arriveront que quelques années plus tard, atténuées par Mohammed V, roi du Maroc, qui n’a pas accepté qu’on les oblige à porter l’étoile jaune. Néanmoins, les pétainistes qui ont pris le pouvoir ont fait exclure les Juifs des écoles et les ont obligés par périodes à ne pas quitter le mellah, le quartier juif de Rabat enserré par de grandes murailles.


L’arrivée des Américains en novembre 1942 va être accueillie avec un immense soulagement et une grande joie. Arrivés d’Espagne, des Canaries et d’Angleterre, l’opération Torch dirigée par Dwight Eisenhower est une réussite. Les quarante mille soldats ont vite défait les troupes fidèles à Pétain. Les Américains prennent le pouvoir et réorganisent l’état et l’administration. La représentation reste française, mais la réalité du pouvoir est américaine. L’ambiance change totalement au Maroc.
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Jacques Amiel

Biographie, suite


En face de l’immeuble où habitait Jacques et sa famille, des camions américains viennent occuper un grand garage. Leur arrivée est fêtée par le quartier. Ils distribuent des chewing-gums et des bonbons au chocolat aux enfants. Jacques, qui avait quatre ans, est devenu leur chouchou.

Un des frères Cohen qui parlait bien l’anglais s’est lié avec des soldats qui venaient lui rendre visite pour le grand plaisir des familles heureuses de le recevoir. Des amitiés qui ont duré. Après la guerre, il n’était pas rare de recevoir des cadeaux des américains qui ne les avaient pas oubliés.

Photo :

''Sam l'Américain '' ( à gauche ) et un de ses collègues de la Navy servant à la grande base militaire américaine de Port Lyautey.
Sam était devenu un habitué de notre quartier de la Rue du Capitaine Petitjean et venait déjeuner chez nous à chaque visite qu'il effectuait à Rabat lorqu'il venait s'approvisionner en matériel électrique et autre pour les besoins militaires de leur base. Jacques Cohen mon frère l'aidait dans ces courses et Sam devint un grand ami de la famille et aussi de nos voisins Amiel...et tout leur groupe d'amis..
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Jacques Amiel

Biographie , écrite par son frère Alain,

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« À la maison, on avait un gramophone, un 78 tours sur lequel on écoutait des disques de Mahalia Jackson, Louis Amstrong…
On écoutait aussi Radio Maroc, à l’époque en langue française. Il y avait des feuilletons qu’on suivait. Je lisais des Bandes Dessinées comme Tintin, Fantômas, Tarzan…

L’été, on allait à la plage de Rabat ou de Salé en prenant une barque pour traverser le Bou-regreg. »

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Photo ( album Élie Cohen ) :

A la Plage de Salé vers le début des années 1950's,

Debouts de gauche à droite :

Jacky Amiel z''l, Charles Cohen mon frère z''l, Amzalag, Raphy Cohen z''l mon frère

Accroupis de gauche à droite:

Le jeune Gaby Bénarroch qu'enlace son frère aîné Jojo Benarroch z''l dont le père Michel était co-propriétaire du cinéma VOX et nous faisait beaucoup de remises..ensuite Jacques Cohen z''l mon frère qui vient de décéder 3 semaines avant le décès de son grand ami Jacky Amiel

et allongé sur le sable..un autre frère Bénarroch, Sylvain..
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Jacques Amiel z''l

Biographie écrite par son frère Alain

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Les choix scolaires étaient limités, codifiés : les musulmans allaient dans des écoles coraniques, les Juifs dans les écoles juives de l’Alliance (AIU), et les français dans des écoles françaises.

Renée, sa dynamique mère a demandé un rendez-vous au Proviseur du lycée Gouraud, le lycée français de Rabat, pour tenter d’inscrire Jacques qui a six ans. Sous le protectorat français, les écoles françaises n’acceptaient que très peu d’enfants n’ayant pas la nationalité française. Seuls quelques privilégiés arrivaient à franchir cette barrière.

Jacques est habillé de neuf, short et pull à col marin, tenue des enfants sages de l’époque, et se rend avec sa mère chez le Proviseur.
Après avoir demandé à sa mère si elle était française et appris qu’elle était marocaine, il se tourne vers Jacques et lui demande s’il sait lire et compter. Première question : 8 fois 7, puis d’autres multiplications. Il écrit ensuite une ligne au tableau que Jacques doit lire. En maths, en calcul, il avait de grandes aptitudes.
Impressionné, le proviseur se tourne vers sa mère et lui dit que, pour lui être agréable, il allait voir avec l’équipe du lycée s’il était possible de l’intégrer.

Une semaine après, arrive une lettre : il était accepté. C’est un grand jour, sa mère est très contente. Il se sent valorisé.

Jacques commence sa scolarité en classe de 10e. Il se retrouve avec des enfants différents de ceux qu’il fréquente habituellement, d’un autre milieu.

Photo:

Notre vénérable et légendaire Lycée Gouraud, institution scolaire héroique dont près de 250 de ses anciens étudiants sont tombés pour la France en 1944-1945
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Biographie de Jacques '' Jacky '' Amiel par son frère Alain

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« Tous les matins, en arrivant, on chantait La Marseillaise avec levée de drapeau. À midi, je mangeais sur place et revenais seul à la maison, plus d’un kilomètre de marche. Je faisais mes devoirs sur la table de la salle à manger. À la sortie, les cochers et des chauffeurs en livrée venaient chercher les enfants des riches et des diplomates ».

Pour Jacques, qui n’était jamais monté dans un fiacre ou une voiture, c’était un spectacle étonnant.

Son institutrice, Mademoiselle Mazalto et l’école lui plaisent. Il se sent privilégié. L’école a été pour lui un autre monde, une autre façon de vivre. Il comprend alors qu’il y avait différentes manières d’être et que c’était à lui de choisir sa vie : ne pas obéir aveuglément à ce qu’on lui dit, mais lire, se renseigner, se documenter, avant de faire des choix.
« Pour réussir, il est nécessaire de se différencier, ne pas faire comme les autres, sinon on n’a que peu de chances de réussir ».

Avec son ami Georges Pintos, devenu commissaire police et Raphy, devenu peintre, ils aimaient parler, de sciences, de sport, de géopolitique.

Photo:
Lycée Gouraud , Jacky Amiel en classe de 3ème 4 Moderne , année scolaire 1954-55

2ème rangée debouts: 4 ème élève à partir de la droite sur la photo
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Biographie de Jacques ''Jacky'' Amiel par son frère Alain

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Très jeune, le scoutisme a répondu à son besoin d’action.

À Rabat existaient deux organisations de scouts, une Française et une juive, l’UEJF, toutes les deux organisées par tranche d’âge.

Très actif et volontaire, Jacques franchit les degrés du scoutisme : éclaireur, chef éclaireur, marcheur et chef marcheur. Dirigeant un groupe, iI partait souvent en camp dans les forêts environnantes.

Photo:
Sortie de marche dominicale régulière des EIM , troupe RAMBAM, à la forêt du '' lapin qui fume'' aux environs de Rabat

Debouts de g.à d. mon frère Jacques Cohen , un grand ami R'bati qui émigra en Israel juste après cette photo et Roger Bénayoun notre voisin de la rue de Grenoble

Accroupis de g. à d. : mon frère Raphy Cohen et grand ami de Jacky ,un éclaireur EIM gardant ballon de foot et Jacky Amiel
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Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain

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Au lycée, il pratiquait le rugby.

Particulièrement courageux et rapide, il était respecté par des joueurs beaucoup
plus « baraqués » que lui.

Photo:


En 2 ème 4 Moderne au Lycée Gouraud, année scolaire 1955-1956

Jacky Amiel, 2ème rangée debouts , 4ème à partir de la gauche
Pièces jointes:

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Plutôt intéressé par des études scientifiques, il s’inscrit en Mathelem.

Il fréquente alors Khalid ben Abdallah :

« l’homme le plus extraordinaire que j’ai rencontré à cette époque. On travaillait ensemble. Il était très fort en maths, m’expliquait les problèmes, trouvait les solutions. Parallèlement, en sport, il était champion du Maroc de saut en hauteur junior et senior. Khalid était un jeune homme modeste, grand, dégingandé et gentil avec qui je m’entendais bien. »

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N.B: Alain , je pense que ce grand ami de ton frère Jacky est actuellement à Montréal depuis plusieurs années, il est né à Marrakech et a poursuivi toutes ses études depuis 1952 au Lycée Gouraud de Rabat

Voici les liens URL du C V de ce grand mathématicien.

[dms.umontreal.ca]
[ca.linkedin.com]

Photo:
Benabdallah, Khalid
Professeur titulaire Université de Montréal
Faculté des arts et des sciences - Département de mathématiques et de statistique
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Cherchant un job d’été, une cousine de son père qui travaillait à la base aérienne américaine de Kenitra fait embaucher Jacques comme store keeper.


Après le déchargement de bateaux remplis de marchandises arrivés des USA, il devait les ranger avec un chariot élévateur.


Un travail qui lui permettait de bien aider ses parents et d’avoir de l’argent de poche.


Photo:

Bienvenue à la Base Miltaire de Port Lyautey.
Emblème de la base aérienne américaine conquise après le débarquement américain de l'Opération Torch en Novembre 1941 et l'ayant quittée en 1977.
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...Il réussit son premier baccalauréat, envisage de poursuivre des études scientifiques, mais ses parents qui passaient une période financière difficile lui ont demandé de quitter ses études et de travailler.

Pour subvenir aux besoins de la famille, il est embauché comme élève géomètre.


Photo;

Le Cadastre à Rabat vers les années 1957-1958 ..
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''....Deux ans plus tard, il reprend ses études.

Une période difficile où « il fallait s’accrocher pour reprendre ».

Il passe le deuxième baccalauréat, et obtient une bourse....''

Photo:
Tous les profs , proviseur, censeur et surveillants généraux de l'année scolaire 1959 au Lycée Gouraud
Debout 2 ème rangée , 1er à gauche Mr Métro professeur de mathématiques
3ème rang , 4ème à gauche Mr Mantel prof dessin et plus grand peintre au Maroc de cette époque
Assis, toute l'administration au centre de la photo..
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''....Il fait une première année de MPC à la Faculté des Sciences de Rabat, puis sur les conseils d’un ami étudiant à Montpellier, il se décide à poursuivre ses études en France...''


Photo: faculté des Sciences de Rabat
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Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain

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''....Avec de petites économies et la vente de sa quatre chevaux, il avait de quoi tenir quelques mois.

À Montpellier, il choisit un cursus d’ingénieur. Pour gagner sa vie, après avoir fait plusieurs petits boulots, il trouve un travail au PMU. Pendant cinq ans, tous les dimanches, il trie les tickets des vainqueurs du tiercé.

Il mène une vie d’étudiant bien remplie et obtient une licence de Maths, Physique, Chimie.''

Photo: Souvenir de ces années à Montpellier, vie estudantine de Jacques Amiel,très cher ami de notre Rabat...
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Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain

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Il rejoint ensuite Paris pour suivre les cours de l’Institut d’Administration des Affaires.

Curieux, éthique, ayant une grande ouverture d’esprit, il s’intéresse à de nombreux domaines : l’actualité politique, les sports. Fan de cinéma, il est un habitué de la cinémathèque de la rue d’Ulm puis de Chaillot. Il est aussi un grand lecteur de polars.
Durant ses études à Paris, il habite pendant cinq années à la Maison du Maroc, puis prend un studio rue Monsieur le Prince.
Son premier emploi d’ingénieur est chez Stockvis, une entreprise de machines outils avec des bureaux à Paris et Ivry. Il occupe un poste d’ingénieur pour machines à commandes numériques malgré son problème de nationalité marocaine grâce à un ami ingénieur.


Photo: Paris , les Champs Élysées aux années 1960's
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