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RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos
Envoyé par cohenelie
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 23 décembre 2019, 11:12 |
Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain
Suite….
...Invité au mariage de son ami Maurice Halioua, dont il était chef de groupe pendant sa période scout, et plus tard, à Montpellier son correspondant, il rencontre Gladys venue avec son frère Gaby Benzaquen, ami de Maurice Halioua.
Jacques et Gladys sympathisent, dansent ensemble. Cette belle fille juive lui plait. Ils se revoient puis voyagent quinze jours en Israël dans un club de vacances.
Pièces jointes:
Suite….
...Invité au mariage de son ami Maurice Halioua, dont il était chef de groupe pendant sa période scout, et plus tard, à Montpellier son correspondant, il rencontre Gladys venue avec son frère Gaby Benzaquen, ami de Maurice Halioua.
Jacques et Gladys sympathisent, dansent ensemble. Cette belle fille juive lui plait. Ils se revoient puis voyagent quinze jours en Israël dans un club de vacances.
Pièces jointes:
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 23 décembre 2019, 11:26 |
Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain
Suite….
....Au retour, ils commencent à vivre ensemble et six mois après, décident de se marier et de fonder une famille. À la naissance de Patrick, leur premier enfant, ils changent de maison. À cette époque, ils obtient la nationalité française pour lui, sa femme et son fils Patrick..
En 1973, suite à la crise du pétrole, il est licencié de Stokvis. Il travaille alors pendant six ans chez EAM, une entreprise de machines outils. Son patron, voyant son implication au travail et ses compétences, décide de lui confier la gestion d’une entreprise faisant partie du même groupe où il dirige cinquante trois personnes.
Il s’installe à Clamart dans un joli appartement de fonction avec jardin d’hiver.
Il voyage très souvent pour son travail, fait des milliers de kilomètres, se rend notamment en Italie, près de Turin où il est en contact permanent avec les ingénieurs de grandes sociétés comme Olivetti avec lesquels il met au point de nombreuses machines.
Pièces jointes:
Suite….
....Au retour, ils commencent à vivre ensemble et six mois après, décident de se marier et de fonder une famille. À la naissance de Patrick, leur premier enfant, ils changent de maison. À cette époque, ils obtient la nationalité française pour lui, sa femme et son fils Patrick..
En 1973, suite à la crise du pétrole, il est licencié de Stokvis. Il travaille alors pendant six ans chez EAM, une entreprise de machines outils. Son patron, voyant son implication au travail et ses compétences, décide de lui confier la gestion d’une entreprise faisant partie du même groupe où il dirige cinquante trois personnes.
Il s’installe à Clamart dans un joli appartement de fonction avec jardin d’hiver.
Il voyage très souvent pour son travail, fait des milliers de kilomètres, se rend notamment en Italie, près de Turin où il est en contact permanent avec les ingénieurs de grandes sociétés comme Olivetti avec lesquels il met au point de nombreuses machines.
Pièces jointes:
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 23 décembre 2019, 11:35 |
Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain
Suite….
..En 1984, son patron, M. Lavigne, tombé malade, la boîte est rachetée. Il élabore alors un projet d’entreprise spécialisée dans l’étude et la fabrication de machines de contrôle d’étanchéité, et en 1984, crée la société Trace. Il trouve un partenaire financier et industriel, M. Bertrand, de l’entreprise AMS.
Il développe son entreprise qui emploie de trois personnes au début à une quinzaine d’ingénieurs de haut niveau aux spécialités différentes : mécaniciens, électronicien, hydrauliciens, pneumaticiens, automaticiens, etc.
Esprit analytique, volontaire, battant, il a consacré un temps très important à ses différents emplois puis à sa société. Ce qui l’intéresse, c’est dans un contexte très concurrentiel, de créer ou d’adapter des machines pour trouver des solutions originales moins coûteuses en temps, donc en argent, aux problèmes que rencontrent les constructeurs automobiles ou aéronautiques. Il se spécialise dans l’étanchéité des pièces, un problème essentiel pour les constructeurs automobiles.
Gladys, devenue radiologue, travaille dans différents hôpitaux parisiens, surtout à la Pitié- Salpetrière. Ils mènent une vie très active. Il voyage beaucoup pour son travail, mais continue à aller au cinéma, au théâtres, à l’opéra, etc..
Deux autres enfants : Ève et David naissent. Toute la famille s’installe à Clamart dans une jolie villa face au bois.
Pièces jointes:
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..En 1984, son patron, M. Lavigne, tombé malade, la boîte est rachetée. Il élabore alors un projet d’entreprise spécialisée dans l’étude et la fabrication de machines de contrôle d’étanchéité, et en 1984, crée la société Trace. Il trouve un partenaire financier et industriel, M. Bertrand, de l’entreprise AMS.
Il développe son entreprise qui emploie de trois personnes au début à une quinzaine d’ingénieurs de haut niveau aux spécialités différentes : mécaniciens, électronicien, hydrauliciens, pneumaticiens, automaticiens, etc.
Esprit analytique, volontaire, battant, il a consacré un temps très important à ses différents emplois puis à sa société. Ce qui l’intéresse, c’est dans un contexte très concurrentiel, de créer ou d’adapter des machines pour trouver des solutions originales moins coûteuses en temps, donc en argent, aux problèmes que rencontrent les constructeurs automobiles ou aéronautiques. Il se spécialise dans l’étanchéité des pièces, un problème essentiel pour les constructeurs automobiles.
Gladys, devenue radiologue, travaille dans différents hôpitaux parisiens, surtout à la Pitié- Salpetrière. Ils mènent une vie très active. Il voyage beaucoup pour son travail, mais continue à aller au cinéma, au théâtres, à l’opéra, etc..
Deux autres enfants : Ève et David naissent. Toute la famille s’installe à Clamart dans une jolie villa face au bois.
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 23 décembre 2019, 11:43 |
Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain
Suite….
..Patrick, son fils aîné, est devenu ingénieur informatique à Paris et père de deux enfants.
Sa fille Ève, médecin, est malheureusement décédée très jeune, à l’âge de 27 ans, lui causant une blessure indélébile.
Son deuxième fils, David, est actuellement ingénieur informatique à San Francisco, père également de deux et bientôt de trois enfants.
Pièces jointes:
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..Patrick, son fils aîné, est devenu ingénieur informatique à Paris et père de deux enfants.
Sa fille Ève, médecin, est malheureusement décédée très jeune, à l’âge de 27 ans, lui causant une blessure indélébile.
Son deuxième fils, David, est actuellement ingénieur informatique à San Francisco, père également de deux et bientôt de trois enfants.
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 23 décembre 2019, 11:59 |
Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain
Suite….
..Pendant vingt ans, son entreprise Trace dépose douze brevets innovants intéressant particulièrement les industries automobiles et aéronautiques.
Actuellement, plus de 350 applications sont encore opérationnelles, dont certaines depuis plusieurs années.
Trace fait maintenant partie du groupe international Marposs à qui Jacques Amiel a cédé son entreprise en prenant sa retraite.
Photo: MARPOSS , France
Pièces jointes:
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..Pendant vingt ans, son entreprise Trace dépose douze brevets innovants intéressant particulièrement les industries automobiles et aéronautiques.
Actuellement, plus de 350 applications sont encore opérationnelles, dont certaines depuis plusieurs années.
Trace fait maintenant partie du groupe international Marposs à qui Jacques Amiel a cédé son entreprise en prenant sa retraite.
Photo: MARPOSS , France
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 23 décembre 2019, 12:10 |
Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain
Suite….
...Après sa retraite, il est resté très actif, pratiquant le golf, la gymnastique, le bridge, et surtout s’est passionné pour les cours au Collège de France.
Toujours inventif et dynamique, il poursuit des recherches dans différents domaines.
S’intéressant au fléau des ouragans, il fait des enquêtes très poussées pour y apporter des solutions.
Il crée la société HAL (France) et dépose plusieurs brevets permettant de lutter contre ce qui entretient l’énergie des ouragans, et vise donc à son affaiblissement et à son extinction. Il dépose plusieurs autres brevets : sur les batteries, sur le football, etc.
Photo: ..Un couple idyllique..Jacky Amiel..notre cher et grand ami de Rabat.. et son épouse Gladys
Pièces jointes:
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...Après sa retraite, il est resté très actif, pratiquant le golf, la gymnastique, le bridge, et surtout s’est passionné pour les cours au Collège de France.
Toujours inventif et dynamique, il poursuit des recherches dans différents domaines.
S’intéressant au fléau des ouragans, il fait des enquêtes très poussées pour y apporter des solutions.
Il crée la société HAL (France) et dépose plusieurs brevets permettant de lutter contre ce qui entretient l’énergie des ouragans, et vise donc à son affaiblissement et à son extinction. Il dépose plusieurs autres brevets : sur les batteries, sur le football, etc.
Photo: ..Un couple idyllique..Jacky Amiel..notre cher et grand ami de Rabat.. et son épouse Gladys
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 23 décembre 2019, 12:18 |
Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain
Suite….
...Pendant sa retraite, il joue au golf, au bridge et se passionne toujours pour l’actualité, les sciences et les sports.
Il a continué à voyager avec Gladys, découvrant la Russie, la Chine, les États Unis et grâce à David, San Francisco et la Silicone valley.
Pièces jointes:
Suite….
...Pendant sa retraite, il joue au golf, au bridge et se passionne toujours pour l’actualité, les sciences et les sports.
Il a continué à voyager avec Gladys, découvrant la Russie, la Chine, les États Unis et grâce à David, San Francisco et la Silicone valley.
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 23 décembre 2019, 12:22 |
Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain
Suite….
...Malheureusement, en novembre dernier, agressé cruellement par une grave maladie, il a été brisé par des traitements agressifs et inefficaces.
Très pragmatique, il a décidé d’arrêter ses traitements et de vivre le mieux possible le temps qu’il lui restait.
Photo:
Une des dernières photos de notre bien aimé , quasi frère de Rabat...Jacky Amiel avec son frère Alain
Pièces jointes:
Suite….
...Malheureusement, en novembre dernier, agressé cruellement par une grave maladie, il a été brisé par des traitements agressifs et inefficaces.
Très pragmatique, il a décidé d’arrêter ses traitements et de vivre le mieux possible le temps qu’il lui restait.
Photo:
Une des dernières photos de notre bien aimé , quasi frère de Rabat...Jacky Amiel avec son frère Alain
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 23 décembre 2019, 12:34 |
Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain
....Suite
Il a retrouvé alors son énergie et vécu des moments heureux entouré de ses enfants, de sa famille et de ses amis qui l’ont comblé d’amour et d’affection.
Photo: une des dernières de notre grand ami Jacky Amiel entouré de ses chers
Pièces jointes:
....Suite
Il a retrouvé alors son énergie et vécu des moments heureux entouré de ses enfants, de sa famille et de ses amis qui l’ont comblé d’amour et d’affection.
Photo: une des dernières de notre grand ami Jacky Amiel entouré de ses chers
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 23 décembre 2019, 12:40 |
Biographie de Jacques dit ‘’ Jacky ‘’ Amiel par son frère Alain
...Suite ...et...Fin...
....Pour ses quatre-vingts ans, le 30 septembre, une partie de sa grande famille l’entourait de son affection.
Tel un patriarche entouré des siens, il était rayonnant.
Pièces jointes:
...Suite ...et...Fin...
....Pour ses quatre-vingts ans, le 30 septembre, une partie de sa grande famille l’entourait de son affection.
Tel un patriarche entouré des siens, il était rayonnant.
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 29 décembre 2019, 08:36 |
Bonjour à tous nos amis Israélites de Rabat
Aujourd'hui dimanche 29 Décembre 2019, dernière journée de la fête des miracles
Hanoucca ...5780 !
Victoire des frères Maccabées contre les forces maléfiques grecques essayant d'imposer leurs idolâtrieset moeurs paiennes sur nos ancêtres Juifs de Judée
Pièces jointes:
Aujourd'hui dimanche 29 Décembre 2019, dernière journée de la fête des miracles
Hanoucca ...5780 !
Victoire des frères Maccabées contre les forces maléfiques grecques essayant d'imposer leurs idolâtrieset moeurs paiennes sur nos ancêtres Juifs de Judée
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 30 décembre 2019, 12:22 |
Bonjour Hannah
Merci de ton commentaire.
Tous mes voeux de bonne et heureuse année 2020
Amitiés
Elie
Pièces jointes:
Merci de ton commentaire.
Tous mes voeux de bonne et heureuse année 2020
Amitiés
Elie
Pièces jointes:
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 31 décembre 2019, 12:54 |
A tous nos amies et amis de Rabat
De tout mon coeur ...
Joie, Bonheur et Succès pour la nouvelle année qui accourt
Et toujours....toujours ...une très bonne santé..
Avec toutes mes amitiés
Elie Cohen
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De tout mon coeur ...
Joie, Bonheur et Succès pour la nouvelle année qui accourt
Et toujours....toujours ...une très bonne santé..
Avec toutes mes amitiés
Elie Cohen
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 06 janvier 2020, 11:53 |
Bonjour Jean François
Merci beaucoup de ton commentaire
C’est une bonne idée .
J’avais le 27 Mai 2009 créé un sujet dans cette optique mais beaucoup plus vaste intitulé :
‘’Personnages juifs sépharades de notoriété universelle’’
La seule personne qui avait fait un commentaire , très positif, était Hannah Rivière et cela m’a fait grand plaisir.
Mais après , plus rien. Alors comme tous ces sujets écrits à Dafina sont interactifs, une réponse amène une autre, etc. ; et ainsi le sujet prend de l’ampleur et s’enrichit par l’apport des membres qui lisent et qui sont intéressés.
Je me suis arrêté le 12 Juin suivant car il me fallait du matériel et j’en était à court..
Ici même dans ce sujet de Rabat Retrouvailles, des personnes m’ont promis de me ‘’prêter des photos de leurs albums ‘’ afin que j’en scanne plusieurs et ainsi notre sujet se dirigera vers d’autres familles de Rabat, souvenirs et informations sur nos anciens amis qui vivent de par le monde aujourd’hui..Alors j’attends et aussi j’attends que d’autres R’batis avec lesquels j’ai des contacts écrivent aussi…Malheureusement depuis l’arrivée de Facebook, WhatsApp, Messenger et j’en passe, les claviers ont disparu et les ordinateurs ont été remplacés par des téléphones intelligents mais qui sont très limités en ce qui a trait au développement de sujets à cause de leurs lacunes évidentes..
N’empêche ton idée est très valable et on devrait y penser.
Au fait voilà le lien sur Dafina sur ma tentative de développer un sujet sur des personnages très importants
A bientôt et toutes mes amitiés
Elie
[dafina.net]
..Et pour suivre ton idée :
Michel Jobert est un homme politique français, gaulliste puis gaulliste d'opposition, né le 11 septembre 1921 à Meknès (Maroc), mort le 25 mai 2002 à Paris. Il fut ministre des Affaires étrangères entre 1973 et 1974 sous la présidence de Georges Pompidou puis ministre du Commerce extérieur entre 1981 et 1983 sous la première présidence de François Mitterrand. Il participa à l'élaboration de la constitution instituant la Ve République
Wikipédia
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Merci beaucoup de ton commentaire
C’est une bonne idée .
J’avais le 27 Mai 2009 créé un sujet dans cette optique mais beaucoup plus vaste intitulé :
‘’Personnages juifs sépharades de notoriété universelle’’
La seule personne qui avait fait un commentaire , très positif, était Hannah Rivière et cela m’a fait grand plaisir.
Mais après , plus rien. Alors comme tous ces sujets écrits à Dafina sont interactifs, une réponse amène une autre, etc. ; et ainsi le sujet prend de l’ampleur et s’enrichit par l’apport des membres qui lisent et qui sont intéressés.
Je me suis arrêté le 12 Juin suivant car il me fallait du matériel et j’en était à court..
Ici même dans ce sujet de Rabat Retrouvailles, des personnes m’ont promis de me ‘’prêter des photos de leurs albums ‘’ afin que j’en scanne plusieurs et ainsi notre sujet se dirigera vers d’autres familles de Rabat, souvenirs et informations sur nos anciens amis qui vivent de par le monde aujourd’hui..Alors j’attends et aussi j’attends que d’autres R’batis avec lesquels j’ai des contacts écrivent aussi…Malheureusement depuis l’arrivée de Facebook, WhatsApp, Messenger et j’en passe, les claviers ont disparu et les ordinateurs ont été remplacés par des téléphones intelligents mais qui sont très limités en ce qui a trait au développement de sujets à cause de leurs lacunes évidentes..
N’empêche ton idée est très valable et on devrait y penser.
Au fait voilà le lien sur Dafina sur ma tentative de développer un sujet sur des personnages très importants
A bientôt et toutes mes amitiés
Elie
[dafina.net]
..Et pour suivre ton idée :
Michel Jobert est un homme politique français, gaulliste puis gaulliste d'opposition, né le 11 septembre 1921 à Meknès (Maroc), mort le 25 mai 2002 à Paris. Il fut ministre des Affaires étrangères entre 1973 et 1974 sous la présidence de Georges Pompidou puis ministre du Commerce extérieur entre 1981 et 1983 sous la première présidence de François Mitterrand. Il participa à l'élaboration de la constitution instituant la Ve République
Wikipédia
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Re: RABAT : souvenirs, retrouvailles et album photos 12 janvier 2020, 12:58 |
Bonjour Aline Benoudiz
Bienvenue sur notre forum des R’batis à Dafina.net
Pour répondre à ta question ( ici à Dafina, depuis le début de sa création, tous les membres se tutoient ) je dois t’affirmer que j’ai un peu de difficulté à me rappeler les noms des familles , toutes juives, qui ont emménagé à notre immeuble du 38 Rue du Capitaine Petitjean après 1960..
La raison est simple. Je suis né en fin 1947 et j’ai vécu dans cet immeuble depuis ma naissance jusqu’à notre départ définitif du Maroc en Août 1964. Tous mes voisins étaient pratiquement membres de ma ’’grande famille’’ puisque nous nous connaissons depuis notre naissance et avions fait les 400 coups ensemble, toute notre jeunesse ensemble et donc leurs noms sont pratiquement gravés dans ma mémoire pour toujours. Je peux citer encore tous mes voisins jusqu’à la période qui a suivi l’Indépendance du Maroc en 1956..
Après les graves remous politiques de cette période , surtout à Rabat la capitale et demeure du Sultan, beaucoup de Français se sont fait rapatriés, et mon immeuble a connu des changement extrêmes à ce niveau.
Cet immeuble, qui je pense a été récemment détruit pour faire place à une structure de nombreux étages, c’est plus rentable, était constitué d’une grande cour à ciel ouvert avec trois appartements autour ainsi que des sorties de service de plusieurs boutiques, magasins et diverses commerces qui faisaient partie intégrale de l’immeuble sur toute sa périphérie.
A ce rez-de-chaussée habitaient les familles Rato ( Albert mon meilleur ami ) Amzallag et Barchéchat
Au 1er étage, et pratiquement dernier, demeuraient les familles Amélard ( qui avaient remplacé une famille de longue date à notre immeuble des années 40 et début 50 les Méniane) , ensuite les Michel (mon meilleur ami Christian ) , les Darmon ( meilleur ami Claude ), les Amiel ( meilleur ami Alain ) , les Tordjman (Mme veuve meilleure amie de ma mère ) , les Cohen ( nous ), les Bohbot, les Breton et les Garré ( Mme veuve , son mari était officier militaire français )
Plus tard à la grande terrasse ( immense ) le propriétaire Tazi avait fait des chambres ( genre chambres de bonne parisiennes ) pour les louer à des Marocains Berbères qui venaient chercher emploi dans la capitale.
Les Michel , à mon grand regret, avaient déménagé vers la fin des années cinquante pour aller vivre dans un chalet des aviateurs français entre la Tour Hassan, le fond du Mellah et le Bou-Regreg et puis après ils ont dû, comme tous les Français, se faire rapatrier en France , comme les Tordjman , Darmon, Rato ( après notre départ ), certains membres des Amzallag, etc. Je pense que c’est dans cet appartement des Michel que vos grands-parents ont habité car les noms des nouveaux occupants je ne me les rappelle plus. Et pour cause lors de leur arrivée j’étais déjà jeune adolescent au Lycée et les 400 coups étaient derrière nous…Mais je sais une chose c’est que cette nouvelle famille juive avait perdu leur père, ami de mon papa, suite à un ulcère d’estomac. Puis les Amiel ont été aussi remplacés par une famille juive ainsi que les Darmon et les Tordjman (nouvelle famille Bibas)
Voilà, je voulais tout simplement souligner que ces noms de mes premiers voisins sont à tout jamais gravés dans mon esprit et ensuite après la grande Diaspora des anciens Français de Rabat et du Maroc, plus rien n’était pareil, je l’admets. Le départ précipité de toutes ces familles françaises, en grande majorité chrétiennes, de ma rue et de mon quartier nous a secoué fortement nous, ceux qui étions encore restés dans ce Rabat ‘’ changé’’, et puis après plus rien ne laissait quelque trace importante dans nos mémoires à long terme..La vie est ainsi faite, on se souvient toujours de nos premières amours et puis après c’est important mais beaucoup moins..
Il faut concevoir que jusqu’en 1956, pour beaucoup d’entre nous, nos racines étaient à la Rue du Capitaine Petitjean qui faisait partie intégrale de ce Rabat qui nous a vu naître et grandir et qui nous avait offert une enfance des plus heureuse, riche et pleine d’amis. Nous ne questionnons pas, alors, notre avenir dans cette ville avec tous ceux et celles qui faisaient partie de notre monde. Cet immeuble qui était ‘’notre’’ représentait à lui tout seul tout ce qui se passait au Maroc après 1956 et donc instinctivement on ne s’attachait plus dorénavant aux gens sachant pertinemment qu’un jour ou l’autre ils allaient nous quitter..
Je m’excuse de m’être étalé sur cette simple question que la tienne mais elle a réveillé en moi ces malaises personnels causés par la perte de nos affections primaires, celles que tout individu a besoin pour être sûr de son lendemain et après..
Pour finir, je me prends comme exemple typique. J’ai vécu dans ce Rabat depuis fin 1947 à Août 1964, puis j’ai vécu en Israël quelques années, en France beaucoup plus, en Suisse quelques mois, à Montréal, Toronto, New-York City,etc. J’ai connu beaucoup de gens, j’ai eu des amours, des amis, des quasi-frères et sœurs. Et les seuls noms de toute cette vie dont je me souviens encore avec grande clarté ce sont ceux et celles qui sont nés avec moi dans cet immeuble de ce Rabat de ma très jeune enfance..
Amitiés
Photo: Marco Attias z''l, moi, Maurice z''l mon frère et Alain Amiel à la porte de leur appartement , en face de chez nous, Août 1961
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Bienvenue sur notre forum des R’batis à Dafina.net
Pour répondre à ta question ( ici à Dafina, depuis le début de sa création, tous les membres se tutoient ) je dois t’affirmer que j’ai un peu de difficulté à me rappeler les noms des familles , toutes juives, qui ont emménagé à notre immeuble du 38 Rue du Capitaine Petitjean après 1960..
La raison est simple. Je suis né en fin 1947 et j’ai vécu dans cet immeuble depuis ma naissance jusqu’à notre départ définitif du Maroc en Août 1964. Tous mes voisins étaient pratiquement membres de ma ’’grande famille’’ puisque nous nous connaissons depuis notre naissance et avions fait les 400 coups ensemble, toute notre jeunesse ensemble et donc leurs noms sont pratiquement gravés dans ma mémoire pour toujours. Je peux citer encore tous mes voisins jusqu’à la période qui a suivi l’Indépendance du Maroc en 1956..
Après les graves remous politiques de cette période , surtout à Rabat la capitale et demeure du Sultan, beaucoup de Français se sont fait rapatriés, et mon immeuble a connu des changement extrêmes à ce niveau.
Cet immeuble, qui je pense a été récemment détruit pour faire place à une structure de nombreux étages, c’est plus rentable, était constitué d’une grande cour à ciel ouvert avec trois appartements autour ainsi que des sorties de service de plusieurs boutiques, magasins et diverses commerces qui faisaient partie intégrale de l’immeuble sur toute sa périphérie.
A ce rez-de-chaussée habitaient les familles Rato ( Albert mon meilleur ami ) Amzallag et Barchéchat
Au 1er étage, et pratiquement dernier, demeuraient les familles Amélard ( qui avaient remplacé une famille de longue date à notre immeuble des années 40 et début 50 les Méniane) , ensuite les Michel (mon meilleur ami Christian ) , les Darmon ( meilleur ami Claude ), les Amiel ( meilleur ami Alain ) , les Tordjman (Mme veuve meilleure amie de ma mère ) , les Cohen ( nous ), les Bohbot, les Breton et les Garré ( Mme veuve , son mari était officier militaire français )
Plus tard à la grande terrasse ( immense ) le propriétaire Tazi avait fait des chambres ( genre chambres de bonne parisiennes ) pour les louer à des Marocains Berbères qui venaient chercher emploi dans la capitale.
Les Michel , à mon grand regret, avaient déménagé vers la fin des années cinquante pour aller vivre dans un chalet des aviateurs français entre la Tour Hassan, le fond du Mellah et le Bou-Regreg et puis après ils ont dû, comme tous les Français, se faire rapatrier en France , comme les Tordjman , Darmon, Rato ( après notre départ ), certains membres des Amzallag, etc. Je pense que c’est dans cet appartement des Michel que vos grands-parents ont habité car les noms des nouveaux occupants je ne me les rappelle plus. Et pour cause lors de leur arrivée j’étais déjà jeune adolescent au Lycée et les 400 coups étaient derrière nous…Mais je sais une chose c’est que cette nouvelle famille juive avait perdu leur père, ami de mon papa, suite à un ulcère d’estomac. Puis les Amiel ont été aussi remplacés par une famille juive ainsi que les Darmon et les Tordjman (nouvelle famille Bibas)
Voilà, je voulais tout simplement souligner que ces noms de mes premiers voisins sont à tout jamais gravés dans mon esprit et ensuite après la grande Diaspora des anciens Français de Rabat et du Maroc, plus rien n’était pareil, je l’admets. Le départ précipité de toutes ces familles françaises, en grande majorité chrétiennes, de ma rue et de mon quartier nous a secoué fortement nous, ceux qui étions encore restés dans ce Rabat ‘’ changé’’, et puis après plus rien ne laissait quelque trace importante dans nos mémoires à long terme..La vie est ainsi faite, on se souvient toujours de nos premières amours et puis après c’est important mais beaucoup moins..
Il faut concevoir que jusqu’en 1956, pour beaucoup d’entre nous, nos racines étaient à la Rue du Capitaine Petitjean qui faisait partie intégrale de ce Rabat qui nous a vu naître et grandir et qui nous avait offert une enfance des plus heureuse, riche et pleine d’amis. Nous ne questionnons pas, alors, notre avenir dans cette ville avec tous ceux et celles qui faisaient partie de notre monde. Cet immeuble qui était ‘’notre’’ représentait à lui tout seul tout ce qui se passait au Maroc après 1956 et donc instinctivement on ne s’attachait plus dorénavant aux gens sachant pertinemment qu’un jour ou l’autre ils allaient nous quitter..
Je m’excuse de m’être étalé sur cette simple question que la tienne mais elle a réveillé en moi ces malaises personnels causés par la perte de nos affections primaires, celles que tout individu a besoin pour être sûr de son lendemain et après..
Pour finir, je me prends comme exemple typique. J’ai vécu dans ce Rabat depuis fin 1947 à Août 1964, puis j’ai vécu en Israël quelques années, en France beaucoup plus, en Suisse quelques mois, à Montréal, Toronto, New-York City,etc. J’ai connu beaucoup de gens, j’ai eu des amours, des amis, des quasi-frères et sœurs. Et les seuls noms de toute cette vie dont je me souviens encore avec grande clarté ce sont ceux et celles qui sont nés avec moi dans cet immeuble de ce Rabat de ma très jeune enfance..
Amitiés
Photo: Marco Attias z''l, moi, Maurice z''l mon frère et Alain Amiel à la porte de leur appartement , en face de chez nous, Août 1961
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