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Colloque "RÉUSSIR EN ISRAËL" À L’ATTENTION DES NOUVEAUX ET DES FUTURS OLIM

Colloque "RÉUSSIR EN ISRAËL" À L’ATTENTION DES NOUVEAUX ET DES FUTURS OLIM

Orchestré par Vanessa De Loya Stauber, psychanalyste

Dans quel but organisez -vous ce colloque ?
Pour distiller de l’énergie et de l’optimisme. Nous revenons d’une phase de suspension. Il importe de rebondir. Israël est jalonné de nombreuses images préconçues. Mon ambition est de les défroisser et de les revisiter.

Quel lien entre la psychanalyse et l’économie ?
Au même titre que les sociologues, nous sommes témoins des frasques et des reliefs de la société. Mettre des sous-titres est l’une de nos fonctions. Sedocumenter avant d’aborder un domaine qui nous est étranger me semble relever d’une rigueur épistémologique : vérifier une information avant de la divulger comme étant vraie.

Vous avez ciblé le sujet sur la réussite des starts up et choisi des intervenants de haut niveau. Pensez-vous que tous les prétendants à l’alya se retrouvent dans ce secteur ?
La création d’emplois véhiculée par les starts up est réelle. Elle devrait motiver ceux qui se préoccupent de leur attérissage en Israël. Connaître tous les possibles qui s’offrent à vous apaise et offre un éventail. Lesnouvelles technologies symbolisent du viable et de l’avant-garde. Tout le contraire de l’impasse.

Quel regard portez-vous sur l’intégration des Français en Israël ?
Ils ont tendance à se regrouper entre eux. Instinct propre à toute minorité. À New York, Montréal ou Los Angelès, on assiste à des guettos similaires. Un temps d’intégration s’impose. Retrouver le désir du récepteur : ratson lekabel. Puis s’enivrer de la seconde phase du donneur : ratson léashpia. Désir altruiste. Notre culture française parfois contribue à notre inflation narcissique. Capter la société Israëlienne peut nous rendre plus humble et nous rapprocher de leur résilience incontestable.

En plus des encouragements, de quoi pensez-vous que les « hésitants en diaspora » ont besoin pour franchir le pas ?
La conscience d’une renaissance qui rajeunit. Retrouver un enthousiasme. Tel un nouveau couple qui s’émoustille avec son trousseau. Repartir avec des yeux neufs, une fois le manteau de buée déposé. Faire le deuil de l’insécurité, des attaques antisémites subies. Les femmes sont plus matriarcales et contribuent amplement au passage à l’acte. Exposées aux mutations et au cycle vécu dans leur corps. Les hommes ont tendance à être plus sédentaires.

Le choc culturel entre la France et Israël est tres présent au niveau du monde du travail…
Certes, il est dénué d’esthétique, de savoir vivre, mais il ouvre une cadence tellement plus proléfique. La concrétude est la signature du pays. Pas de fioriture ! Du rendement, de la solidarité et de l’essentiel. La devise : lo rhaser li kloum. Il ne me manque rien ! Une devise anti-capitaliste criante d’éthique. On la doit aux survivants emplis de gratitude. Je connais autour de moi des pédiatres et des psychiatres qui travaillent sans repit et vivent très modestement. Je les admire. Avoir une mission est une des plus belles motivations pour se lever à l’aube.

Quest-ce qu’une mutation professionnelle réussie ?
Etre au plus près de son désir, ne plus se sentir en porte-à-faux. L’adéquation est reposante, harmonieuse. Transgresser le fantasme des parents incrustré en nous et faire entendre sa voix intime. Faire un métier qui nous ressemble. Une des plus importantes signature : dire j’en réponds.

Parler de réussite est-ce aussi évoquer les possibles trébuchements….
Absolument. Etre honnête, sincère quant à son cheminement. L’authenticité relatée de notre parcours participe à la bonne réception. L’identification à l’autre repose sur un transfert. Ecouter les récits de ceux qui ont surmonté des écueils reste stimulant. Se dire : ils l’ont fait ! Les épreuves nous édifient. La facilité est indécente et pauvre. Nous savons combien la persévérance vivifie. Le ‘’Encore’’ nous maintient sur des rails, alerte, sujet vivant.

Parmi les invités, quel est lequel dont le parcours vous inspire le plus ?
Tous, singuliers soient-ils.  Mais pour autant si dissonants. J’ai immigré en 2020 de Californie. À Malibu, la vie voluptueuse à un certain point m’est apparue indécente. Le lech Lecha contigü à la diaspora détient des limites. Sortir de Babel et son Bilboul ! Revenir à la maison : ‘’habaita’’ signifie aussi se défaire du superflu et de l’épaississement. Elaguer, savoir perdre, se restituer un quant-à soi plus élévant. Erets Israël relève d’un projet à accomplir. La racine de la terre étant ‘’Larouts’’ c’est-à-dire : courir. Ne court-on pas vers notre destinée ? Découvrir tous les plis d’Israël. En couple avec un nouveau pays à explorer. Quoi de plus inspirant ?
L’enjeu de ce colloque consiste à contrecarrer le rapport négatif relaté par les espions envoyés par Moïse en Canaan. À ce jour, explorons le côté positif de ce pays. Plus que le lait et le miel prédit, on y trouve de l’eau : Mayim au pluriel, rien moins que la fertilité !
 

Auditorium du Kikar Hamuzica, Jérusalem
À partir de 9h45 le dimanche 18 septembre
Tables rondes en présence d’acteurs importants du monde de l'entrepreneuriat francophone israélien, déjeuner, concert.
Événement organisé avec le soutien du Dr Daniel Benitah, chirurgien maxillo-facial.

9h45 : Le pouvoir des startups comme impulsion économique en Israël


Steve Elbaz (Dir de Watergen)


Sarah Perle Ben Ezra (chargée de mission à Arava Institut pour l'environnement)


Amir Weitmann (Gérant d'un fond de capital risque)


David Merran (Gestionnaire de portefeuille Rothschild)
Daniel Gugenheim (Conseiller économique)

12h00 : Lunch au "Kinor", Kikar HaMusica : réservations et règlement à l’avance
14h00 : Les mutations professionnelles réussies


Nathalie Ohana (Fondatrice de Haim Rabim)


Sophie Rozenbaum (Coach d'image et Personal shopper)


Charlotte Hadjadj (Restaurant pop-up "Rehov Charlotte" TLV)


Hélène Dahan (Économiste, céramiste)
Myriam Kadouch (Historienne, guide)

16h00 : Olim influenceurs


Sam Pinto (Président de Kol Israël Haverim/Alliance Israélite Universelle, philanthrope, investisseur hôtels, vin, huile d’argan)


José Boublil (Président Retraite Plus, High Tech Treepodia)


Laurent Levy (Président fondateur d'Optical Center international)
Ariel Kandel (Directeur de Qualita, Ancien directeur de l'Agence Juive)


Shimon Sebban (Directeur clientèle Leumi Banque Privée à Jérusalem)

18h00 : Interlude Musique avec le NAHLA BAND
18h30 : Dégustation
Vins des "Monts de Judée" offerts par LA FORÊT BLANCHE
Traiteur DANIEL D.
Inscriptions: www.reussirenisrael.com

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