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L’arrivée des Trumpistes et le rétablissement de lois d’EXCEPTION visant les Israélites

L’arrivée des Trumpistes et le rétablissement de lois d’EXCEPTION visant les Israélites (011109/18) [Réinformation]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

           

Heuh, ce n'est pas un journaliste qui a écrit cette merde, c'est Guillaume Gendron ! On y lit aussi : "(...) Mahmoud Abbas a coupé tout contact avec les émissaires trumpistes (...)". A un tel degré de haine, Libé ne parle plus d' "émissaires américains", mais de Trumpistes. Comme si l'on avait écrit lors de la présidence U.S. précédente : "le nouvel ambassadeur obamiste a pris ses fonctions à Paris". C'est l'un des textes les plus médiocres, les moins journalistiques, que je n’ai jamais lu imprimé sur du papier journal. Le fiel y remplace toute velléité de déontologie.

 

On y voit encore qu'un quidam s'est exprimé à "Ramallah, en Cisjordanie occupée". Le terme "Cisjordanie occupée" étant employé de façon systématique afin de décrire la Cisjordanie ou la Judée-Samarie et Jérusalem.

 

Or le fait que l’auteur et le media n’emploient pas systématiquement l’épithète "occupé" lorsqu’ils évoquent Chypre du Nord, le Tibet, l’est de l’Ukraine, la Crimée, le canton d’Afrin récemment envahi par la Turquie, les parties de Géorgie soumises au contrôle militaire russe, ainsi que plus de 120 autres territoires dont la propriété est disputée sur Terre, génère une "pratique journalistique d’exception" réservée à la Cisjordanie, à Israël et aux Juifs. Et cette EXCEPTION, que l’on retrouve dans les communiqués de l’AFP et de la plupart des supports médiatiques français, rappelle non seulement les usages de la France de Vichy, mais, à leurs instar, elle est essentiellement raciste et antisémite.

 

Car le fait d’utiliser un narratif différent, c’est-à-dire EXCEPTIONNEL pour décrire une SITUATION SIMILAIRE à des dizaines d’autres dans le seul cas d’Israël, participe d’un choix sémique incontestablement antisémite et raciste.

 

Ce choix est évidemment intensifié par la nature répétitive et systématique de cette pratique : cela signifie que si cette différence, cette EXCEPTION, n’était apparue ne serait-ce qu’une fois, elle serait déjà une manifestation raciste ; mais lorsqu’elle apparaît automatiquement chaque fois qu’il est sémantiquement question de Cisjordanie, il s’agit d’une marque de différenciation aggravée, objectivement digne des pratiques goebbelsiennes et vichystes (sans aucune digression ni effet de style). Une mesure essentiellement destinée, dans sa répétitivité à large échelle, à marquer les esprits. A modifier artificiellement et intentionnellement le libre arbitre d’une opinion publique tout entière, ce qui n’a strictement rien à voir avec le journalisme.

 

Cette exception est évidemment condamnable en justice et elle est particulièrement grave dans un pays qui a, dans son passé récent, édicté des "lois d’exception" qui ne visaient que ses citoyens israélites, les privant de la plupart de leurs droits fondamentaux et organisant la spoliation des biens et des avoirs leur appartenant, et leur acheminement vers des sites dans lesquels on les exterminait physiquement.

 

En plus de ce qui précède, l’emploi systématique et EXCEPTIONNEL du binôme "Cisjordanie occupée" est encore aggravé - exprimant intentionnellement davantage de malveillance et de racisme caractérisés ! -, par le fait que la nation d’Israël, sans exprimer pour notre part de jugement au fond, possède des arguments parfaitement valables pour faire valoir sa propriété de droit sur la Cisjordanie-Judée-Samarie et sur l’entièreté de Jérusalem et de la Palestine. Ce qui n’est pas le cas dans environ 96 pour cent des occupations violentes sur la Planète, qui ne sont le résultat que d’occupations militaires à ambition expansionniste, sans que l’occupant ne puisse ou ne tente de se prévaloir d’une revendication historiquement ou démographiquement recevable de propriété sur la contrée en question.

 

Il est évident que ces pratiques racistes et antisémites, même si elles semblent généralisées au sein d’une profession et d’un pays spécifiques, n’en perdent pas pour autant leur caractère dolosif et partant justiciable. Le fait d’avoir un comportement criminel parmi une multitude d’autres personnes – physiques et morales – exerçant le même délit n’en atténue nullement la gravité voire la justiciabilité. Nous n’avons quant à nous aucun doute quant au fait que des individus tels que Gendron et Smolar ainsi que les media publics et privés qui les emploient auront un jour à rendre des comptes pour ces délits incitant à la haine raciste. Ils ne vivent que dans une impression d’impunité, comme c’était le cas des journalistes racistes, des collaborateurs racistes et des intellectuels racistes de Vichy avant que la justice réhabilitée ne leur inflige le châtiment qu’ils avaient mérité.

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