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Projection en avant-première du film “El Kenz ’’ d’Omar Ghofran

Projection en avant-première du film “El Kenz ’’ d’Omar Ghofran

Le long métrage "El Kenz" d’Omar Ghofran dont la sortie dans les salles est prévue le 13 octobre, a été projeté, vendredi soir, en avant-première au Megarama de Casablanca.

Ce film traite de la question de la coexistence au sein de la société marocaine à travers la relation entre Jad, un juif marocain dont le personnage a été interprété par l’acteur Mohamed El Haoudi et Hamdan, un rôle campé par Tarek Boukhari ainsi que sa femme Sakina Drabel. Le trio se lance dans une aventure comique en quête d’un trésor appartenant au grand-père de Jad, dans le quartier Mellah dans l’ancienne médina.

En marge de la projection, le réalisateur Omar Ghofran a indiqué que l’idée du film, qui a été projeté en présence de toutes les actrices et de tous acteurs qui y ont participé, est née d’une rencontre et d’une discussion avec les artistes Chafik Bisbis et Ali Karoui, soulignant que ce film véhicule un message de coexistence, de paix et d’amour.

"La coexistence entre juifs et musulmans est une idée qui a commencé à germer et prendre forme petit à petit pour déboucher sur ce scénario transformé en film", a-t-il expliqué dans une déclaration à la MAP et à sa chaîne d’information M24.

Vu la crise que traverse aujourd’hui l’art, le cinéma en particulier, faute de spectateurs, il est impératif d’amener le public à renouer avec les salles obscures en réalisant des films de dimension profonde, a-t-il dit, se disant convaincu que le public va apprécier l’histoire de ce film d’une heure et 48 minutes.

Pour sa part, l’actrice Sakina Drabel a évoqué la bonne ambiance lors du tournage du film, à la faveur de l’esprit de coopération qui prévaut entre tous les artistes, que ce soit aux plans technique, artistique ou d’interprétation.

Mohamed El Haoudi a exprimé de son côté sa joie de participer à ce film, dans lequel il incarne le rôle d’un personnage juif de retour au pays d’origine afin de rechercher le trésor d’ancêtres juifs marocains qui ont émigré dans les années 1940 et 1950 voire 1960.

"Le véritable trésor est en fait la tentative du juif marocain de découvrir le pays où il est né et a vécu une partie de son enfance avant de migrer, ainsi que d’explorer des relations avec des personnes où l’appartenance religieuse n’apparaît pas autant que le comportement en tant qu’être humain", a-t-il ajouté.

Dans le même ordre d’idées, Tarek Boukhari a souligné que l’islam prône la tolérance, la coexistence, le vivre-ensemble et bannit toute forme de violence.

Ce film, dont le scénario est écrit par le réalisateur lui-même, qui fait du théâtre depuis plus de 24 ans, et dont le tournage s’est déroulé à Rabat, réunit d’autres acteurs comme Jamal Ababssi, Nasser Mdaghri, Meryam Kadmiri entre autres.

Liberation

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