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Sécurité : le député Meyer Habib perd ses nerfs

Sécurité : le député Meyer Habib perd ses nerfs

Jannick Alimi et Ava Djamshidi| Le Parisien

Un de ses invités dépourvu de badge de sécurité s’est vu refuser l’entrée à l’Assemblée nationale. Le député en a fait toute une histoire.

Meyer Habib, député Les Constructifs, des Français de l’étranger, a quelques démêlés avec le personnel de sécurité de l’Assemblée nationale. Dans un courrier envoyé aux questeurs de l’Assemblée et dont nous avons pu prendre connaissance, le secrétaire général de la questure signale les faits suivants :

Le 3 juillet dernier, le député s’est présenté à la réception du 126 rue de l’Université, une des entrées de l’Assemblée, accompagné de quatre personnes et d’un officier de sécurité armé. Ce dernier n’ayant pu présenter de badge d’accès, le chef de groupe a « légitimement expliqué qu’il ne pouvait entrer », peut-on lire dans ce courrier.

Le parlementaire parle «d’antisémitisme»

Le ton est monté et l’officier de sécurité a fini par tourner les talons pour entrer par le 128 rue de l’Université. Un peu plus tard, cet officier est revenu accompagné de Meyer Habib et a « délibérément provoqué les agents en ouvrant sa veste pour montrer (…) une arme portée à la ceinture. » Meyer Habib a verbalement pris à parti le chef de groupe en insinuant qu’il lui était personnellement hostile pour « des raisons évidentes », « l’insinuation d’antisémitisme ne laissant aucun doute au chef de groupe », précise encore le secrétaire général de la questure.

Contacté Meyer Habib, explique que les personnes qu’il accompagnait étaient des représentants de l’armée israélienne, invités par la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée dont il est vice-président. Selon le député, la délégation n’entrait pas dans les locaux de l’Assemblée mais en sortait « ce qui ne posait donc aucun problème de sécurité. Nos invités se sont seulement trompés de sortie. »

Selon nos informations, Florian Bachelier, le premier questeur s’interroge sur l’application de l’article 40 du Code de procédure pénal et donc la saisine du Parquet.

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