La paix du Roi Salomon
Deux femmes se sont présentées devant le roi Salomon, chacune prétendant être la mère du même enfant.
Voyant que les deux revendiquaient la totalité de la propriété sur le même sujet en même temps, le roi a appliqué la loi de la Torah, qui stipule qu’une telle circonstance est résolue par un partage égal.
Partagez l’enfant dit le roi. L’une des deux femmes a pleuré en disant non, donnez l’enfant à l’autre femme mais laissez-le vivre. Celle qui vient de dire que l’enfant vive est la vraie mère, dit le roi, et il lui a dit de prendre son enfant et de partir. L’enfant dont les deux femmes se disputent pourrait être n’importe qui, y compris une terre.
Quiconque est prêt à abandonner la souveraineté totale tant que la terre survit et n’est pas détruite, est le véritable parent de la terre. Les juifs l’ont déjà fait depuis des siècles, ils peuvent le refaire, pour des parties qui sont essentielles pour maintenir la paix. Depuis trop longtemps, les deux femmes se disputent pour que chacune soit la seule propriétaire du futur. Mais ils mettent cet avenir en danger, en établissant une rhétorique basée sur la guerre. Leur dialogue est coincé, il ne sert ni le présent ni l’avenir de l’enfant.
Bien sûr, à première vue, aucune des deux femmes ne veut voir l’enfant déchiré en deux. Mais l’enseignement de l’histoire montre que ce qu’ils font, conduit à ce danger. Le retour à la raison de cette folie, c’est prendre soin du présent et de l’avenir de l’enfant. Et cela n’a rien à voir avec la lutte pour la propriété.
De même, celui qui traite mieux la terre et tous ses citoyens est un indicateur beaucoup plus fort de qui est du côté de la raison. En ce moment, avec les événements en Israël et à Gaza, nous sommes au milieu de la dispute entre les deux femmes. Le roi Salomon dit qu’il est divisé entre les deux côtés, et les deux sont terrifiés.
Qui dira: gardez d’abord l’enfant en sécurité, afin qu’il puisse vivre pour voir demain ? Cette voix peut provenir de personnes inspirées par la même sagesse, des deux côtés.