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DETERMINISME ET LIBERTE, par Roubine Corcos

"Je mets devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction, tu choisiras la vie afin que tu vives, toi et ta descendance". (Deut.30:19)

La Thora attire notre attention sur le fait que l'on a le choix d'accepter ou de refuser; elle nous recommande seulement d'accepter "la vie et le bien".

D-ieu n'a pas impose a l'homme, des sa création, d'être juste ou méchant, d'être sage ou insensé, d'être avare ou généreux; personne ne l'entraîne dans l'une des deux voies, c'est lui même qui, en pleine indépendance, tend vers le chemin qu'il désire prendre.

Le choix est dans nos mains, bien que D-ieu nous indique quel choix il attend de nous. Or il ne s'agit pas ici de subir une contrainte, mais d'accepter des directives. La liberté n'est qu'une liberté dirigée.

Nous voyons bien dans ‘Houlin page 7B que Rabbi ‘Hanina déclare qu’une personne ne peut pas se frapper le doigt dans ce monde avant que ce soit décrété en haut. Également, il est écrit dans les Téhilim chapitre 37 verset 23 : " Par D. les pas de l’homme sont dirigés ". cela ne signifie pas que la personne perd son libre arbitre. Toute personne possède un libre arbitre total mais tout ce qui nous arrive malgré nous, que ce soit par la nature ou par l’action d’un autre être humain, ne peut venir que de la volonté divine précise et totale.

* De même D' avait décidé des tourments en Egypte…....mais Pharaon….avait pris plaisir à faire souffrir les juifs …."et J'endurcirai le cœur de Pharaon" à cause de sa méchanceté , malgré les fléaux qui l'atteignaient , il persistait dans sa méchanceté, c'est comme si D' lui
avait ôté son libre arbitre.

D savait-il , oui ou non; que tel individu sera juste ou impie ? Si tu prétends qu'Il le savait , il en résulte que cet homme a été contraint …alors où serait sa liberté?
* Rambam nous explique : En métaphysique , D' le Très Haut , ne sais pas par la science, sa science n'est pas distincte de Lui; Il est la science, celui qui sait, et l'objet de la science

LE HASARD EST LA MESURE DE NOTRE IGNORANCE.

Comment concilier libre arbitre avec le déterminisme.
Quand l'âme descend sur terre il a en fait pour lui plusieurs connexions de mariage possible ; en fonction du choix qu'il va faire dans sa vie. Il pourra rencontrer sa première possibilité s'il s'est bien comporté ; mais y a aussi d'autres possibilités; voire que dans le plus mauvais des cas , il va rencontrer un de ses zivoug qui va le faire souffrir.

LE LIBRE ARBITRE EST IL EN CONTRADICTION AVEC LE DESTIN?

S’il en est ainsi que l’homme est absolument libre de ses actes comment comprendre alors la notion de destin, qui prédestine l’histoire humaine selon une volonté qui le dépasse. Cette Grande question figure parmi les plus importantes des plus Grands Maîtres du judaïsme.
Si tu penses que Dieu sait que cet homme sera un juste, mais qu'il est possible qu'il devienne un méchant, ne faut-il pas en conclure que Dieu ne connaît pas d'une manière parfaite le cours que prendra l'événement ?
Sache que de la réponse à une telle question « la mesure est plus longue que la terre, plus large que la mer » (job, XI, 9). Bien des principes capitaux, bien des notions sublimes en dépendent.

Nous avons déjà expliqué au chapitre deuxième de notre traité des Principes fondamentaux de la Loi (loi 10) que le Saint, béni soit-il, n'a pas des choses une connaissance qui soit extérieure à lui-même (Maimonide)

En effet, de même que l'homme ne peut parvenir à comprendre l'être réel du Créateur, puisque l'Écriture déclare : « L'homme ne peut me voir et vivre » (Exode, 33, 20) de même, il est incapable d'arriver à comprendre ce qu'est l'entendement divin (…). Il en résulte que nous n'avons pas le pouvoir de nous rendre compte de la manière dont le Saint, béni soit-il,
connaît tous les objets créés et les événements ; mais nous n'en savons pas moins, de façon indubitable, que le comportement de l'homme ne dépend que de l'homme et que le Saint, béni soit-il, ne le contraint pas ni ne prédétermine sa conduite.si nous prétendons que Dieu connaît les actions de l'homme, cela reviendrait donc à dire que l’homme est soumis au décret divin, il serait alors impossible à l’homme d’avoir le libre arbitre, et, dans pareille cas toute la Torah de Moïse serait absolument vaine

Il est donc clair que les deux choses à savoir l’omniscience de Dieu et le libre arbitre de l’homme constituent les seules possibilités que nous avons de comprendre l’objet de la Torah, et la définition du créateur, il nous faut alors dire que Dieu a une connaissance du futur au même titre que la connaissance des astres, qui, en aucune manière ne peuvent déterminer l’homme dans ses actions. il terminera néanmoins ses propos en déclarant “Tout ceci n’a pas la valeur d’une véritable réponse”.

* Rabbi MEIR  descendrait de Neron kessar.
Neron arrivé aux portes de Jerusalem,  envoya des flèches d'augure dans différentes directions et toutes se retournaient vers Jerusalem. Il se dit D' veut détruire Jerusalem et je serais le bras? qui accomplirait? Pour ensuite être accusé...! il se sauva et de lui descend Rabbi Meir...c'est le libre arbitre
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Primo : une mise au point sur les sphirotes
Pour fixer les idées :
Sphère de HESSED ; 90% HESSED et 10% DYNE
Sphère DYNE ; 90% DYNE et 10% HESSED
Abraham : HESSED qui doit au moment de la AKEDA faire le DYNE.
ITSHAK : DYNE .Il accepte d’occuper la place de AKEDA. Les épreuves sont terribles.
C’est les 10% qui agissent.
Ainsi pour être sauvés. Il faut faire quelque chose
Une jeune fille prisonnière à Auschwitz. La dernière marche, la marche de la mort, sous la neige. Le bosh propose à quelques uns très faibles de monter dans le camion.
C’est Chabbat. La jeune fille refuse. La marche commence. Sa camarade lui dit : je ne comprends pas, tu vas passer outre l’interdiction de sortir d’une ville (en terrain non bâti) (distance maximum permise le chabbat) et tu as refusé de monter dans le camion, car c’est chabbat. La réponse fut immédiate : monter dans le camion n’était pas une obligation, mais une
permission ; alors que la marche forcée c’est la survie. Cette fille n’avait jamais mangé de viande à Auschwitz. Après la guerre , elle vint en France et ne voulait épouser qu’un religieux. Elle épousa un religieux de st paul.

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Un juif à Auschwitz avait pu cacher ses téphilin et les mettre tous les jours. Un jour, un bosh s’en aperçu et les allemands l’accusèrent de se mettre en liaison à l’aide de ces deux boîtiers  avec l’ennemi. Il fut condamner à la pendaison. Les pendaisons avaient lieu le dimanche. Tous
étaient réunis sur la place : prisonniers, kapos, ….les premiers suppliciés passèrent à la pendaison…pour avoir pris quelques pommes de terre…et là le bourreau s’arrête. Nous avons là maintenant un espion démasqué dans ce camp qui va être pendu….il explique en montrant les boîtiers de téphilin…avez-vous une demande à formuler avant d’être pendu ? OUI DE METTRE CES TEPHILINES  UNE DERNIERE FOIS. Et dans un silence total. Des centaines de bosh voient le juif mettre ses téphilines. ….arrive la voiture du chef de camp…il n’en croie pas ses yeux..une «hérésie » un juif debout en train de mettre ses tephilines…et tout autour des centaines de bosh …qui assistent religieusement au spectacle.
Le chef de camp rentre en transe disperse la foule, et dit au supplicié …tu vas voir .. on lui donne à porter deux très lourdes pierres, une sous chaque bras… »tu vas marcher sous des coups de fouet et si une des pierres tombe on te tue par balles.
Il avance sous les coups…reçoit des coups de fouet sur la tête.. le sang coule de son crâne…il finit par s’effondrer…considéré comme mort…on le jette avec les morts qui vont être brûlés…seulement la neige qui tombe va refermer ses blessures…et il donne un signe de vie…et
là un des travailleurs juifs le sort de là et le sauve de la mort. C’est son fils qui a fait le voyage d’Israel à Auschwitz qui  raconte.

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Le soir de Simhat Torah (1944) les Allemands Auschwitz une cinquantaine de
jeunes étudiants de yéchivot pour les conduire à l chambre à gaz.
Un des étudiants ; c’est aujourd’hui SIMHAT TORAH
Nos n’avons pas de Sefer Torah pour danser avec, mais Hachem est avec nous.
Dansons avec Lui, avant que nos corps soient réduits en cendres.
Ils se mirent à danser et chanter :
VETAHER LIBENOU LEOVDEKHA BEEMETH
La force des chants a percé les cieux.
Quand les allemands entendirent les chants ils devinrent foux. Pourquoi ? demandèrent ils ?
La réponse : de toutes façons nous allons mourir, nous allons être débarrassés de ce monde et des chiens enragés que vous êtes.
Le lieutenant hurla : je vais vous apprendre. Au lieu d’activer votre mort, je vais prolonger votre agonie.
Ils sont transférés dans une baraque jusqu’au lendemain. ET LE MIRACLE SE PRODUISIT
Le lendemain un général SS arrive .Il veut plusieurs centaines d’hommes pour creuser les tranchées.
Il passe devant le bloc, par hasard, en apercevant les jeunes dans le bloc, il donne l’ordre de les joindre au convoi. Les surveillants ne peuvent s’opposer les jeunes furent sauvés ainsi.

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Le Rav HALBERSTAM (Rabbi de Klausenbourg) était dans un camp de Concentration  Un officier allemand lui dit : REGARDEZ CE QU’IL ADVIENT DE VOTRE RELIGION ET DE VOTRE PEUPLE ! le Rabbi répondit : Je ne sais pas si je survivrai, mais ce dont je suis sûr c’est que le PEUPLE JUIF survivra et que votre empire, lui, s’écroulera.
Par la suite, le Rabbi lui-même a été envoyé à Auschwitz mais malgré les sévices et les terribles épreuves qu’il a endurés, il a continué à étudier, à prier et à s’efforcer d’observer les mitsvoth. L’un des rescapés du ghetto a raconté que le Rabbi refusait fermement de manger de
la nourriture non cachère, et s’appliquait à mettre tous les jours les Tefilin qu’il cachait en encourant un grand danger. Il organisait des offices et évitait de profaner le Shabbat tout en effectuant le travail qui lui était imposé.
Le dimanche les allemands organisaient des jeux : jeter des tranches de pains aux juifs qui se battaient entre eux.
Et un dimanche on voit le Rav se jeter dans la mêlée . Prendre une tranche de pain pour la donner à une vieille femme assise.
Le Rabbi a survécu, il perdit sa femme et ses onze enfants. Il fonda des communautés aux Etat Unis et en Israel, des établissements scolaires. La construction de l’hôpital Laniado à Natanya. A l’inauguration, le Rabbi dit : Je peux déjà entendre les cris des innombrables bébés qui vont
naitre ici et donner une nouvelle vie à notre peuple.

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* UN RICHE POLONAIS
Le baal Shem Tov dit un jour à son élève Dov Ber d'aller dans une forêt près du pont et de se cacher sous un arbre. Au bout d'une heure un riche polonais arriva. descendit de son cheval et s'assit pour prendre son repas.
En quittant l'endroit sa bourse pleine de pièces d'or tomba . Il monta sur son cheval et poursuivit sa route. Puis vint un autre homme , il prit la bourse et s'en alla. Arrive alors un pauvre homme qui s'allonge sous le pont et s'endort. ...soudain le riche polonais revient descend de son cheval et directement se dirige vers l'endroit où le pauvre s'était endormi.
Le pauvre ne comprenait pas ce que voulait de lui ce riche polonais. Le polonais le frappa alors violemment , puis il remonta sur son cheval et s'en alla.
Perplexe, Rav Dov ber retourna raconter à son maître ce qu'il venait de voir. Et le baal Shem Tov lui expliqua:
Sache que ces trois hommes sont venus en réincarnation: ils étaient en connexion  dans une vie antérieure,
Le riche polonais fut traduit en justice pour une affaire d'argent par un homme (qui trouva et prit la bourse) et le pauvre qui reçut les coups était le "JUGE" qui avait jugé l'affaire et qui avait commis une injustice en donnant raison au riche. La JUSTICE n'ayant pas été respectée , ils
revinrent les trois en guilgoul pour réparer. Ce qui veut dire que si les hommes ne rendent pas justice , le MAITRE du monde l'applique d'une autre manière.

****Rabbi Chimon ben Lakich : Exil forcé - vengeur du sang
Celui qui n'a pas dressé d'embûches et dont D' a .....dirigé la main.
De quoi parle ce texte? de deux hommes qui ont commis un homicide, l'un volontaire, l'autre involontaire;
Le Saint béni soit-IL provoque leur rencontre dans une auberge ; celui qui a commis l'homicide volontaire s'assied sous l'échelle (de l'auberge) et celui qui a commis l'homicide involontaire en descendant de cette échelle , tombe sur le premier et le tue; ainsi celui qui avait commis l'homicide volontaire est tué, et celui qui avait tué sans le vouloir, part en exil.
Rien n'arrive par hasard. Et si le libre arbitre décide de sa conduite , celle ci détermine, ce que sera l'attitude de la Providence à l'égard de l'homme.

***LE HASARD EST LA MESURE DE NOTRE IGNORANCE.
* Moshé Rabenou souhaitait connaître le mystère, pour s’engager dans Ses voies.
<< Pourquoi  existe il des justes qui sont malheureux et des scélérats heureux ? Pourquoi y a-t-il un juste qui souffre et un méchant qui prospère? Le zohar explique qu’un Tsadik qui souffre est un Tsadik <> de Racha, mais que le qualificatif de <> est en référence
par rapport à son guilgoul précédent.
Ainsi, si quelqu’un était un Racha dans une autre vie; même si dans sa nouvelle vie il est devenu unTsadik, il pourra avoir une vie difficile, en fonction de son guilgoul précédent.
Ainsi, beaucoup de Sages d’Israel ont consacré leur vie à l’étude de la Thora et ont vécu dans des conditions matérielles difficiles: leur âme est revenue sur terre pour accomplir (parfois dans des conditions difficiles) des mitsvot non accomplies dans une autre vie.
** Nous déduisons de ces exemples que le déterminisme existe bien, mais il existe un certain degré de “liberté” qui permet de CONTOURNER LE MAZAL.
Les moyens d’action étant: LA TECHOUVA, LA PRIERE, LA TSEDAKA, LE CHANGEMENT DE LIEU ET DE NOM .Ainsi, le déterminisme d’un destin inscrit dans les étoiles n’est pas sans appel.
** La différence entre les peuples et Israël: Par l’accomplissement des MITSVOT, les juifs peuvent neutraliser l’effet parfois négatif des astres.
*Ainsi S’il a été fixé qu’un homme devra manger de la viande interdite, deux possibilités s’offriront à lui, suivant la voie qu’il aura suivi: S’il s’est écarté de la THORA, il en mangera en fautant; mais s’il s’est attaché à la Thora, alors cette nourriture lui sera prescrite par un médecin et de ce fait, sa consommation permise. (PIKOUAH NEFECH).
S’il existe un déterminisme écrit “au crayon” dans les astres, les scénarios restent “ouverts”.
**Ainsi par exemple, les astrologues de Pharaon avaient vu “du sang” lié à la sortie des Hébreux dans le désert, aussi les poursuivirent-ils! En réalité ce “sang” était celui de la circoncision qu’effectueraient les Hébreux à l’entrée D’Eretz Kenaan.
**De même, ils avaient “vu” que Moshé, le libérateur des juifs succomberait à l’eau, aussi voulurent-ils noyer tous les premiers nés mâles; en réalité cette erreur se manifesta dans le désert, lorsque Moshé au lieu de parler au rocher pour faire couler l’eau, le frappa.
**Celui qui naît sous le signe de MADIM (MARS) versera le sang. Là encore plusieurs possibilités :Il pourra être soldat; mohel ou chohet ,médecin ou même avocat, car ils versent le sang des autres.

Rien n'arrive par hasard. Et si le libre arbitre décide de sa conduite , celle ci détermine, ce que sera l'attitude de la Providence à l'égard de l'homme.
A tout homme a été donne le libre arbitre.  le Créateur ne prédétermine pas l'homme à être juste ou méchant.

Une autre approche: l'approche statistique*10% des véhicules doivent faire un accident. Mais 100% paient l'assurance auto. Un automobiliste en infraction vient chez le juge: pourquoi serais je responsable si c'est une loi statistique. ( הכל צפוי) Le juge lui répondit : il fallait faire
un effort pour  être parmi les 10% qui ne font pas d’accident.
(והרשות נתונה

De même : Etablir un abri autour du toit, pour que ta maison ne soit pas la cause d’une mort si quelqu’un venait à en tomber    (×›×™ יפול הנופל)
Mais n'est il pas vrai  que D' connaît tous les évènements qui vont se produire avant qu'ils ne se manifestent. Ne sait Il pas si un tel sera un juste ou un méchant, Le Saint béni Soit Il na pas des choses une connaissance qui soit extérieure à Lui-même ?
A l'instar des créatures qui avec leur connaissance constituent deux réalités distinctes.
Lui le Seigneur soit son nom exalté ne fait qu'un avec sa connaissance sans qu'il soit en notre capacité de comprendre cela.

Notons que Maïmonide était bien en avance dans l’analyse de ce paradoxe.
Maïmonide écrit : Tu pourrais dire : Si D’ savait si une personne serait juste c’est impossible qu’il ne le soit pas. Mais si tu dis que D’ savait qu’il serait juste mais qu’existe l’éventualité qu’il soit pervers, c’est donc que D’ ne savait pas exactement !
Maïmonide poursuit : Sache que la réponse à cette question est plus étendue que la terre et plus vaste que l’océan et plusieurs grands principes et " hautes montagnes " en dépendent.
Tu dois cependant savoir et comprendre dans ce que je dis que, la connaissance que D’ a des choses n’est pas séparée de lui-même, contrairement à l’homme chez qui, lui et sa connaissance font deux. Pour D’ béni soit son Nom, la connaissance fait partie intégrante de Son essence. L’esprit humain ne peut pas saisir à fond ce concept.L’homme ne peut atteindre cette connaissance : ‘’Car vos pensées ne sont pas Mes pensées, ni vos voies ne sont Mes voies, dit l’Eter-nel’’ Ishaya.

Chacun a son libre arbitre a son niveau moral spécifique, celui-ci intervient lorsque se présente a lui un choix a effectuer, ou le vrai et le faux pèsent a peu près le même poids.
Sa conduite au-dessus ou en dessous de ce niveau ne fera pas intervenir le libre arbitre.
Par exemple il est probablement au-delà de votre point de libre arbitre de jeûner parce que votre lanière de téphiline s'est retournée.
En revanche, il est peu probable que vous soyez tentés d'arracher le sac des vieilles dames dans la rue, cette tentation est en dessous de votre point de choix. Notons que la situation évolue sans cesse suivant le choix effectivement réalisé.
Elle peut se détériorer et faire baisser le niveau de libre arbitre ou au contraire s'améliorer, et ainsi le niveau de libre arbitre s'élever.