Rendez-moi mon nom, rendez-moi ma vie, par Paul Bismuth
Chers lecteurs,
Chers journalistes,
Chers hommes politiques,
Je suis Paul Bismuth. Le vrai. Cela fait maintenant huit mois que mon nom est devenu un sobriquet, une source de moquerie. Je vous écris en désespoir de cause, car je me sens souillé. Je suis sali.
Je suis assimilé à une histoire avec laquelle je n’ai rien à voir.