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Debarquement americain au Maroc

Envoyé par André 
Re: Debarquement americain en Novembre 1942 a Casablanca
06 mars 2005, 14:14
Debarquement Americain.Operation Torch
Auteur: maximx
Date: 6 mars 2005, 23:46


DEBARQUEMENT AMERICAIN AU mAROC.
Lire plus bas entre autre toute l'histoire du sous-marin "La Meduse"
la Western Task Force, quitta Hampton Roads le 23 octobre avec les troupes ; le groupe de protection sortit le 24 de Gasco Bay, près de Portiand, et les cinq porte-avions de l’Air group quittèrent les Bermudes le 25. Une centaine de navires environ se rassembla le 28 avec 35.000 hommes.

Les ravitaillements commencèrent fin octobre. La route suivie fut celle de Dakar pour éviter les sous-marins allemands des îles Açores. Elle fut suivie jusqu’au 2 novembre, puis changement de cap à 90°. Second ravitaillement le 6. Le convoi s’étirait sur 80 miles de long, 20 de large. Le Massachussetts ouvrait le convoi, suivi par le croiseur Augusta, le gros du convoi avec les transports, les porte-avions, en arrière-garde, les destroyers de protection sur les flancs, à hauteur du cap Blanc (près de Nouadhibou en Mauritanie), le temps se gâta. L’amiral Hewit se demanda s’il ne devait pas franchir le détroit de Gibraltar et débarquer les troupes à l’ouest de l’Algérie, à Nemours, actuellement Ghazaouet, tout près de la frontière marocaine. L’état-major d’Hewitt prédit une amélioration du temps locale.

L’ordre de dispersion des navires fut lancé et ceux-ci se dirigèrent vers Safi, Fédala (Mohammédia) et Mehdia.

La nuit du 7 au 8 novembre était d’un noir épais. La flotte américaine arriva à 23h 53 devant Fédala et à minuit à Mehdia, à l’estuaire de l’Oued Sebou.

L’amiral Hewitt était à bord au croiseur Augusta. Il avait à son bord le général George Patton junior, le commandant en chef des forces américaines de débarquement.

Devant Safi se trouvait le général Ernest Harmon, à la tête d’un corps américain de 6.500 hommes. Il ignorait qu’à 3h20 du matin l’armée française de Safi avait été mise en état d’alerte contre un éventuel débarquement. La nuit était si noire que l’opération de mise à l’eau des péniches de débarquement (les L.C.P., langing craft personnal ; les L.C.A., landing craft assault) s’avérait si compliquée que l’heure du débarquement fut retardée à 4h38. Sept minutes plus tard, le premier soldat américain atteignait le port de Safi. Les nouveaux venus furent entourés par une foule de pêcheurs marocains venus assister sans crainte à un "match" entre soldats américains et français. Douze Marocains à l’air grave se réunissaient autour d’un soldat américain qui mettait péniblement sa mitrailleuse, en batterie. Les Marocains suivaient les rafales des tirs entre belligérants en tournant la tête de droite et de gauche sans se soucier du danger. Si des Américains étaient touchés, il lançaient des quolibets et encourageaient les blessés.

Très vite les points stratégiques importants (gares, portes, nœuds routiers) étaient tenus par les Américains, à l’exception de l’aérodrome. Le général Harmon pUT débarquer ses blindés sur les quais, ainsi que la totalité de ses hommes et une réserve d’essence. Le lendemain 9 novembre, les chars américains s’élançaient sur les routes en direction de Casablanca L’aérodrome fut occupé après le cessez-le-feu officiel du 10 novembre au soir.

Le débarquement du nord eut lieu à Bouknadel (plage des Nations). A minuit, le vieux cuirassé Texas, le croiseur léger Savannah, 2 porte-avions, 3 destroyers, 4 escorteurs, 8 transporteurs se trouvaient avec 9.000 hommes à l’embouchure du Sebou. Les navires étaient à cinq kilomètres de la côte. Marins et hommes de troupe voyaient briller les lumières de Mehdia. Malheureusement, les courants déportèrent les uns des autres. L’heure du débarquement dut être retardée à 4h30. A cette heure là, l’ordre donné par le général Bethouart aux batteries côtières de ne pas tirer cessa d’être en vigueur. Si les Américains avaient débarqué à 4 heures, les canons seraient restés silencieux et les militaires français auraient apporté leur aide aux Américains. Trois mille soldats marocains et français étaient installés sur les hauteurs, à l’abri de la boucle du Sebou, protégés par des marécages et bientôt aidés par une cinquantaine de voitures blindées venues de Rabat. Les avions américains Wildcat détruisirent au sol une partie des avions français. Un certain nombre d’appareils prirent l’air et infligèrent des pertes aux Américains. Les combats durèrent trois jours, et les pertes furent sévères dans les deux camps : 88 soldats américains et des pertes sensibles chez les tirailleurs marocains. Il fallait déplorer la mort du colonel américain Craw, porteur d’une lettre du chef des forces américaines, le général de division Truscott, destinée au chef des forces de Kénitra. Il put entrer en ville, passer un premier barrage qui indiqua la direction du quartier général de Kénitra. La jeep portait un drapeau blanc. Malheureusement, la jeep, parvenue à un carrefour, fut prise sous le feu d’un mitrailleur marocain et les négociations n’eurent pas lieu.

A Fédala, le croiseur Augusta, le Brooklyn, 4 destroyers, 11 escorteurs, 15 transports avaient jeté l’encre à 14 miles, et pendant les éclaircies, entre les averses d’une pluie battante, les navires apercevaient les lumières de la ville. 19.000 hommes attendaient le moment de débarquer. Parmi eux, des hommes habitués à la mer, des marins venus de la marine marchande, aussi des terriens, véritables novices, qui voyaient la mer pour la première fois. Le général Bethouart avait averti le chef militaire français de Fédala. Ce dernier attendit en vain le débarquement prévu à 2 heures.

Ne voyant rien venir, il fit rentrer ses unités à la caserne, et de toutes les opérations de débarquement, celle de Fédala fut la plus facile, mais aussi la plus décevante. Les soldats grognaient et ne voulurent pas descendre dans les filets jetés le long des parois des navires. Beaucoup, lourdement chargés, s’étaient empêtrés dans les mailles, avaient glissé et s’étaient noyés. L’heure du débarquement se trouva retardée. Les bateaux pilotes envoyés en éclaireurs revinrent. Ils n’étaient plus là quand les premiers chalands de débarquement arrivèrent. A 4h15, les péniches commencèrent leurs navettes d’un quart d’heure entre les transports de troupes et la plage. Selon les modèles, ces types d’embarcations blindées transportaient une cinquantaine d’hommes, parfois le double ou le triple. Elles étaient munies d’un moteur à l’arrière et d’un pont-levis à l’avant. Par suite d’erreurs techniques, ces unités légères s’embourbèrent, se brisèrent sur les roches. Au lever du soleil, 162 péniches gisaient sur la plage de Fédala et n’étaient plus que des épaves inutiles. Les autres, qui avaient réussit leur abordage, étaient très éloignées les unes des autres. Le regroupement des hommes s’averait difficile. Aucune troupe marocaine nétait postée sur les dunes. Toutes étaient reparties à leurs casernes.

Des soldats américains de la 3ème division foncèrent et arrivèrent à la villa du Prince Murat qu’il réveillèrent, et ils arrachèrent les dormeurs à leur sommeils et les firent prisonniers en pyjamas. Ils les dirigèrent sur les Etats-Unis.

Peu après 6 heures, le jour se leva. Les batteries côtières de Pont-Blondin commencèrent à tirer avec leurs canons de 190 mm. A 6 h 30, les destroyers américains ripostèrent, puis le Brooklyn. Au moment des premiers tirs, les Américains avaient déjà perdu trois centaines d’hommes (par noyade). Les canons de Pont-Blondin étaient mal protégés. Ils furent pulvérisés par les obus américains, comme les cabanons et, leurs hotes venus passer la fin de semaine. Auparavant une des batteries tira sur un destroyer qui dut s’écarter, un obus dans sa chaudière. Le temps était beau, un peu brumeux, la houle pas trop forte. Le croiseur Brooklyn tira 757 salves d’obus de 150 mm, jusqu’à 7h42, puis commença un tir roulant sur la batterie d’El Hank. Plus tard, on sut que l’officier de marine qui commandait les batteries côtières était entré en communication avec le commandement américain pour abandonner ses positions.

A 7 heures, les avions du porte-avions Ranger s’apprêtèrent à s’envoler. Dix minutes après le lever du soleil, à 8 h 04, 18 bombardiers lancèrent leurs premières bombes sur le port de Casablanca et coulèrent 3 sous-marins, panneaux ouverts : l’Oréade, le Psychée et l’Amphitrite. Une pluie de bombe tomba sur la grande jetée et sur le Jean-Bart, un grand cuirassé de 33.000 tonnes, proie facile, à l’amarrage et aisément repérable des hautes tours des silos à grains dressées au-dessus des quais. Trois autres navires de passagers venus de Dakar étaient atteints. Deux pétroliers étaient par hasard évités. S’ils avaient été touchés, ils auraient pu détruire le port tout entier. Des navires en réparation étaient touchés. La batterie d’El Hank répondait toujours. Le Wichita, le Tuscaloosa, le Massachusetts ouvrirent le feu sur le Jean-Bart. Des bombardiers Douglas Dauntless attaquèrent le Jean-Beart en piqué depuis 8h07, le Jean-Bart avait tiré deux salves de 380 mm, mais la visibilité était mauvaise : la brume, la fumée des navires voisins dont les marins poussaient les feux le gênaient.

Lui-même fut atteint au bout de 21 minutes de tir. Le port était un véritable chaos.

A 9 heures, la 2ème escadre de petits torpilleurs sortit du port à 18 nœuds. Elle était dirigée par l’amiral Gervais de Lafond. "Les 7 navires étaient condamnés". Les Français lancèrent des opérations suicides. Le feu des navires, les tirs des avions du Ranger se concentrèrent. A 10 h 40, le Fougueux fut détruit par les grosses pièces du Massachusetts (406 mm) et du Tascaloosa. Il sombra sans s’arrêter de tirer. A 11 h, le Milan, son avant défoncé par un obus de 406, dériva et s’échoua. Gervais de Lafond transféra sa marque sur le croiseur Primauguet. A midi, le Boulonnais fut massacré par des bordées avec une gîte de 20° et coula au port dans la journée, comme le frondeur. L’Albatros fut touché par un 406 à l’avant.

Atteint aussi à l’arrière, il se traîna au port et chavira dans la nuit. L’Albatros avait tiré 450 salves. L’après-midi, le Primauguet était hors de combat, avec 90 morts et 200 blessés. Des cinq sous-marins, le Sibylle ne donna plus signe de vie. Le Sidi Ferruch s’échappa avec 3 officiers et 63 hommes à bord. Repéré le 13 novembre à hauteur de Dakhla (après le cessez-le-feu), il était coulé par les bombes d’un avion en tentant d’atteindre Dakar. La Méduse sortit de la passe du port à 5 ou 6 nœuds, en plongée, lança 3 torpilles contre le Massachusetts qui les évita d’un coup de barre. Auparavant, l’équipage avait entendu des chocs sur la coque : c’était les coups de 406 mm tirés par ce gros cuirassé. Pris en chasse par des torpilleurs américains, il fut grenadé. Il s’échappa, revint à El Hank, fit surface vers midi, demanda des ordres en signaux. Les écoutilles étaient ouvertes. Brusquement, les chasseurs américains attaquèrent en piqué à balles traçantes de 12,7. Trois hommes furent blessés : un officier par éclats au ventre, deux par balles à l’épaule. Des coups indiquaient que la coque était crevée. Les voies d’eau furent bouchées dans les ballasts. La Méduse plongea et se dirigea vers Safi. Elle eut des difficultés pour faire surface. Elle piquait du nez ou plongeait à l’arrière. Elle débarqua les trois blessés à Safi.

A nouveau attaquée par des avions américains, elle parti vers Jorf Lasfar où elle se trouve toujours et où on l’aperçoit à marée basse près du Cap Blanc. Les blessés furent évacués.

Le sous-marin qui était en réparation au dock flottant sortit du port le 8 novembre sans périscope. Il fut coulé par les avions américains. Le Tonnant essaya de couleur le porte-avions Ranger puis se dirigea vers Cadix où il se saborda le 15 novembre.

L’Alcyon fut le seul bâtiment qui survécut.

L’amiral Hewitt fut atterré lorsqu’il se rendit compte qu’il avait tiré les trois quarts de ses obus de 406 sur quelques torpilleurs et, sans lui causer aucun mal, sur la batterie d’El Hank.

Une seule unité résistait toujours, le Jean-Bart, dont la tourelle avait été bloquée. Le navire, grâce à un industriel, put réparer mais laissa ses canons immobiles.

Le 10 novembre à 12h20, l’Augusta s’approcha. Dix minutes plus tard, il était à 17 kilomètres (le Jean-Bart pouvait tirer à 25 et même 30 kilomètres), mais les premiers tirs furent gênés par une grue géante située à proximité. La 5ème salve frisa l’avant de l’Augusta où se trouvaient l’amiral Hewitt, le général Paton , deux contre-amiraux, un général, des journalistes. L’amiral Hewitt fut aspergé par une énorme gerbe d’eau jaunâtre et dut aller se changer. Furieux, il donna l’ordre de détruire de "foutu navire jaune". Vers 15h30, pilonné par des bombes de mille livres qui traversèrent au rouge sa plage arrière, largement échancré à l’avant par une déchirure, le navire se posa sur le fond du port. 19 marins étaient tués, 42 blessés. L’ensemble des opérations navales avait coûté 462 morts (selon d’autres estimations, 803) et 640 blessés (plus de 1.000). Les différences disparaissent si l’on ajoute les civils à la marine de guerre.

Si l’on compte les victimes terrestres et navales, le bilan s’élève à 3.000 morts, dont 2.000 chez les Français. La population civile de Casablanca fut épargnée de justesse. Les Américains étaient déjà prêts à bombarder et raser en partie la ville. Mais une tempête menaçait, des sous-marins allemands s’ameutaient. Le général Eisenhower adressait des messages codés qui n’étaient pas reçus (le code de Patton était resté dans la cale d’un des navires). Eisenhower envoya un avion avec un message. L’avion fut abattu. Finalement, les Américains de Kénitra avertirent l’amiral Hewitt, et le chef de Kénitra, Truscott, sauva la ville de Casablanca de justesse. La veille au soir, le général Noguès avait ordonné le cessez-le-feu que lui avait ordonné l’amiral Darlan. De Vichy, un ordre calculé de l’amiral Auphan avait demandé à l’amiral Michelier de tenir jusqu’à la limite de ses possibilités. Les Français avaient perdu 170 avions et la totalité de leurs navires.


Re: Debarquement americain en Novembre 1942 ? Casablanca
06 mars 2005, 19:42
Bravo,
Tres interressante version du débarquement américain vue coté français.
Pour la petit histoire, l'amiral Darlan n'était à Alger que pour voir son fils malade et ce fut une coincidence si le débarquement a eu lieu à ce moment-là. Trés opportuniste et ambitieux, cela ne le dérangeat pas de faire un virage de 180° sur ses convictions politiques. Il faut dire qu'il fut le Dauphin du Maréchal Pétain et un des plus virulents propagandistes de la Collaboration. Je le tiens aussi pour responsable du sabordage de la flotte de Toulon, son indécision et son manque de réalisme priva la France Libre d'une flotte navale encore puissante.
amitiés
Sylvain
Pièces jointes:
80-g-30116.jpg
Re: Debarquement americain en Novembre 1942 ? Casablanca
06 mars 2005, 19:45
photo d'un des avions américains qui combattirent les avions français lors du débarquement
Sylvain
Pièces jointes:
wwii726.jpg
Re: Debarquement americain en Novembre 1942 ? Casablanca
06 mars 2005, 19:52
Carte du débarquement américain au Maroc
Sylvain
Pièces jointes:
Brushwwod.jpg
Re: Debarquement americain en Novembre 1942 ? Casablanca
07 mars 2005, 10:32
Pour Maximx,

Il faut ajouter sur la liste des bâtiments coulés , les navires suivants:

Le Milan, Le Berestou, le Foudroyant et l´Estafette.


"A"
Re: Debarquement americain en Novembre 1942 ? Casablanca
07 mars 2005, 10:58
Trés mauvaise mais rare photo ( conditions de luminosté ) de L'augusta encadré par les salves du Jean-Bart.
amitiés
Sylvain
Pièces jointes:
jeanbart2.jpg
Re: Debarquement americain en Novembre 1942 ? Casablanca
07 mars 2005, 11:02
Photo du Convoi américain en vue des cotes marocaines
Pièces jointes:
3.jpg
Re: Debarquement americain en Novembre 1942 ? Casablanca
07 mars 2005, 11:03
Le débarquement lui - meme
Pièces jointes:
licata_landing.jpg
Re: Debarquement americain en Novembre 1942 ? Casablanca
07 mars 2005, 11:04
et l'annonce dans les journaux
Pièces jointes:
invade.jpg
Re: Debarquement americain en Novembre 1942 ? Casablanca
07 mars 2005, 11:06
les soldats US débarquent
Pièces jointes:
torch.jpg
Re: Debarquement americain au Maroc
17 septembre 2005, 04:22
Auteur: CHALOM
Date: 15 juillet 2005, 00:19


Pour tous les marocains qui hesitent encore ,voici quelques photos qui racontent l'histoire ET pour montrer ceux que les yankees ont fait pour le maroc !Et si nous juifs marocains l'avont echape belle c'est grace au Sultan et aux americains!

Pièces jointes:
Mohammed V  ROOSEVELT JAN1943.jpg
Re: Debarquement americain au Maroc
17 septembre 2005, 04:23
Auteur: CHALOM (IP enregistrée)
Date: 15 juillet 2005, 00:21


SUITE
13 JANVIER 1943
Pièces jointes:
13 janvier 1943.jpg
Re: Debarquement americain au Maroc
17 septembre 2005, 04:28
Auteur: CHALOM (IP enregistrée)
Date: 15 juillet 2005, 00:23


Article de "La Vigie Marocaine" après la conférence des alliés à Casablanca.

Pièces jointes:
ARTICLE DEBARQUEMENT .jpg
Re: Debarquement americain au Maroc
17 septembre 2005, 04:29
Auteur: CHALOM (IP enregistrée)
Date: 15 juillet 2005, 00:29


Le général américain Patton reçu par le sultan Sidi Mohammed Ben Youssef, en janvier 1943 à Rabat, en arrière plan, le résident général Noguès

Pièces jointes:
13.jpg
Re: Debarquement americain au Maroc
19 septembre 2005, 08:17
André,

Il me semble qu'une autre variante de l'opération TORCH consistait à envahir la zone nord occuppée par l'Espagne. Finalement cela ne s'est pas fait.

Sais-tu quelque chose la dessus?

cette information je la tiens d'un forum espagnol.

Cordialement
Re: Debarquement americain au Maroc
19 septembre 2005, 12:15
Samy,

Non, je n´ai aucune information à ce sujet et je n´ai jamais entendu parler de la variante que tu mentionnes.

amitiés

"A"
debarquement port de Casa en1942
06 février 2010, 03:08
Salut à vous.
Bravo pour vos documents concernant le port de Casa. J'avais 9 ans à l'époque. Mon père était cheminot au CFM, au service de la voie, il a directement participé avec ses équipes à la remise en état des voies endommagées sur les jetées, pour permettre à l'armée américaine de transporter le matériel débarqué.
Sur votre carte du port, certains noms de bâteau sont illisibles après photocopie du document. Pourriez-vous me les identifier ?

en 1 - situés à l'extrémité sud de la jetée des phosphates il y a le Wyoming et 2 autres bâteaux en // lesquels ?

en 2 - au bassin Delpit dans l'axe nord devant le San Pietro, 1 bâteau, lequel ?

en 3 - jetée centrale, il y a le Jean Bart, l' île de Noiremoutier, le Fanzon. A côté et en // du Fanzon ,1 bâteau, lequel ?

Merci d'avance pour ces renseignements qui me permettront de mettre ma carte à jour.

Regor de M2M.
Re: Plan du port de Casablanca en Novembre 1942
07 février 2010, 01:28
Salut à vous.
Bravo pour vos documents concernant le port de Casa. J'avais 9 ans à l'époque. Mon père était cheminot au CFM, au service de la voie.
Il a directement participé avec ses équipes à la remise en état des voies endommagées sur les jetées, pour permettre à l'armée américaine de transporter le matériel débarqué.
Sur votre carte du port, certains noms de bateau sont illisibles après photocopie du document. Pourriez-vous me les identifier ?

en 1 - situés à l'extrémité sud de la jetée des phosphates il y a le Wyoming et 2 autres bateaux en // lesquels ?

en 2 - au bassin Delpit dans l'axe nord devant le San Pietro, 1 bateau , lequel ?

en 3 - jetée centrale, il y a le Jean Bart, l'île de Noiremoutier, le Fanzon. A côté et en // du Fanzon, 1 bateau lequel ?

Merci d'avance pour ces renseignements qui me permettront de mettre ma carte à jour.

Regor de M2M.
Re: debarquement port de Casa en1942
11 février 2010, 02:01
Shalom à tous,

Merci beaucoup à tous pour vos photos et les diverses informations sur ces moments d'histoire.
Pour ma génération (1959) , vous êtes les mémoires de nos Familles et votre travail à tous, sera un excellent héritage de la mémoire pour les générations suivantes !!...

Une question sur laquelle j'aimerai avoir une réponse S.V.P, dans cette période :

" Ou en etais t'on au Maroc, et en particulier pour Mogador, Casablanca...les projets de déportation des Juifs, y avait t'il aussi des loi anti-Juive

"comme en Europe, sur le travail ou autres ??..."
"préparation des listes etc.. ??.. et autres collaborations de la france de vichy ??..."


Todda rabba !!..

vé Shabbat shalom !!...

André BARMOHA (( BARMO'HA / BAR-MOHA )) ,fils de sol/solange BARMOHA , petit fils de Rabbi Joseph (Yossef) BARMOHA et de yaccout BENSHANAN de Mogador (Maroc) ,ar-petit fils de Rabbi Haim BARMOHA de Mogador........
Re: debarquement port de Casa en1942
11 février 2010, 04:51
Aussi réussie soit-elle, une photo officielle n'est jamais qu'un instantané d'une rencontre, et rien d'autre.

Qu'aurait pu le sultan Mohammed ben Youssef, sans armée, si les allemands s'appuyant sur les territoires marocains de leurs amis espagnols, avaient envahi le Maroc tout entier. Et nous que serions-nous devenus ?!... Faut pas rêver...

La mode est aux raccourcis, cependant, il ne faudrait pas continuer à réduire le débarquement à la seule logistique américaine en excluant les forces alliées de ce débarquement Anglo- Américain.

- Archive Ina de l'allocution de Gaulle, le 8 novembre 1942

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