Nouveau memorial de Yad Vashem

Après dix ans de travaux, le nouveau mémorial Yad Vashem, oeuvre de l'architecte israélo-canadien Moshe Safdie,a ouvert ses portes le 15 mars 2005.

"Le président israélien Moshe Katzav a inauguré, hier après-midi à Jérusalem, le nouveau musée dédié à la Shoah en présence de dizaines de dirigeants venus du monde entier. Parmi les invités, figuraient notamment le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin , le président polonais Aleksander Kwasniewski, le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer."





Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/03/2005 06:31 par Dafouineuse.

j ai vu la cremonie en direct a la tele hier soir emouvante ceremonie qui a le merite de rappeler au monde entier que les demons sont encore la et comme l a dit sharon il n y a qu en Israel que les juifs ont le droit et la force de se defendre........... ( a kamal)

je voudrais savoir si des personnalites autres que europeennes et nord-americaines etaient presentes...
Pièces jointes:

Nous avons donné aux victimes une identité. Nous leur avons donné une voix. Nous leur avons donné un visage

mercredi 16 mars 2005




Le président israélien Moshe Katzav a inauguré, hier après-midi à Jérusalem, le nouveau musée dédié à la Shoah en présence de dizaines de dirigeants venus du monde entier. Parmi les invités, figuraient notamment le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin (lire ci-dessus), le président polonais Aleksander Kwasniewski, le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer.

Après dix ans de travaux, le nouveau mémorial Yad Vashem, oeuvre de l'architecte israélo-canadien Moshe Safdie, donne aux victimes «une identité, une voix, un visage», a expliqué la conservatrice Yehudit Inbar. «L'Holocauste n'est pas seulement une expérience juive. C'est un événement très important pour le monde entier», a insisté le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan.

Le mémorial de la Shoah Yad Vashem a réalisé un nouveau programme , qui sera accessible en cinq langues sur son site Internet.

Le mémorial Yad Vashem à Jérusalem, dédié à la mémoire des six millions de Juifs d’Europe exterminés par les nazis, a inaugure son nouveau musée le 16-3-2005,devant un parterre prestigieux de personnalités étrangères. Le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et plus de quarante dirigeants européens ont participer aux cérémonies et rencontrer, par la même occasion, des dirigeants israéliens.
La délégation comprend neuf chefs d’Etat, tous européens, six premiers ministres et quatre ministres des Affaires étrangères. Yad Vashem, officiellement désigné comme Mémorial de l’Holocauste et des Héros, a été créé en 1953 pour marquer le lien entre les victimes et le nouvel Etat d’Israël.
Le nouveau musée raconte l’histoire d’hommes, moins celle des idéologies. « pas d’icônes, mais des noms. Présenter un récit objectif, la vérité sans autre message. » « Tout homme possède un nom » voici le leitmotiv de l’entreprise de mémoire de Yad Vachem. « Les nazis n’ont pas seulement exterminé six millions de Juifs. Ils ont tenté de faire oublier leur existence et, après avoir perpétré leurs crimes, ils ont voulu en effacer les traces »,a explique le directeur de Yad Vashem, Avner Shalev.
A travers les soixante millions de documents et photographies qui y sont rassemblés, le Mémorial de l’Holocauste et des Héros tente de faire comprendre aux visiteurs la genèse de la solution finale. « Les gens se demandent comment cela a pu exister, relève Avner Shalev.Ici on vous raconte comment les victimes ont traversé cette expérience en tant qu’êtres humains, en tant que Juifs. »

koffi annan:"Nous avons tous tiré les leçons de (la Shoah)", a assuré Annan, présent sur la colline du souvenir à Jérusalem, aux côtés d'une quarantaine de responsables internationaux et de dignitaires religieux.

Le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, le ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer et le président polonais Aleksander Kwasniewski faisaient partie de l'impressionnante délégation étrangère venue saluer la création de l'architecte israélo-canadien Moshe Safdie.

Le nouveau mémorial, qui s'étend sur 4.200 m², presqu'entièrement souterrains.a ete cree par monsieur Moshe Safdie, Estimé à 56 millions de dollars, ce projet, qui aura nécessité dix ans de travaux, a été financé par l'Etat d'Israël et la diaspora juive du monde entier.

Cette salle circulaire laisse entrer la lumière du jour. Deux cônes - dirigés l'un vers le ciel, l'autre vers la terre - portent les noms de trois millions de victimes et les photos de 600 d'entre elles se reflétant dans un bassin.
L'histoire de six millions de tragédies individuelles, est déclinée sous une immense voûte triangulaire, en béton nu, s'enfonçant dans la roche de la colline de Jérusalem-ouest où a été érigée la nouvelle construction du Mémorial de la Shoah.Regardez la photo.


"Les fondateurs de Yad Vashem étaient des rescapés de l'Holocauste. Ils connaissaient leur histoire et n'avaient pas besoin de la raconter. Ils voulaient montrer ce qu'avaient fait les nazis", La philosophie de Yad Vashem - "un phare contre l'horreur passée, une lueur d'espoir pour l'avenir" - se retrouve dans la Salle des noms, aujourd'hui partie intégrante du musée aux imposants murs de béton brut.

L'idée de rassembler et de tisser des histoires personnelles pour raconter celle de l'Holocauste est venue après la visite d'une survivante polonaise.

Après l'avoir conservée pendant plus de cinquante ans, Tula Wallach, déportée à Auschwitz avec sa mère, Bluma, a confié à Yehudit Inbar une paire de lunettes que sa mère lui avait donnée juste avant d'être gazée. "Aujourd'hui, leur vraie place est ici", a-t-elle expliqué à la conservatrice.

Dans le nouveau musée, la fragile monture dorée côtoie la mèche de cheveux d'une fillette disparue dans les chambres à gaz et une poupée qui fut le seul réconfort de Yaël Rosner, perdue dans le ghetto de Varsovie, dont une rue pavée a été reconstituée.

Mais avec la disparition des derniers rescapés, la mission du mémorial est encore plus importante. "Yad Vashem doit apprendre à fonctionner dans un monde sans survivants de l'Holocauste.

SOLY ANIDJAR

Yad Vashem, officiellement baptisé "Mémorial de l'Holocauste et des Héros"

Cette histoire, faite de six millions de tragédies individuelles, est déclinée sous une immense voûte triangulaire, en béton nu, s'enfonçant dans la roche de la colline de Jérusalem-ouest où a été érigée la nouvelle construction du Mémorial de la Shoah.

Elle commence, sur le mur d'entrée, par un télé montage réalisé à partir de rares documentaires filmés de l'Europe de l'est avant le déclenchement de la Seconde guerre mondiale et l'invasion nazie de la Pologne en septembre 1939.

On voit des carrioles traversant des villages bucoliques sortant tout droit de peintures de Chagall et des enfants rieurs qui semblent saluer le visiteur.

Cette histoire, faite de six millions de tragédies individuelles, est déclinée sous une immense voûte triangulaire, en béton nu, s'enfonçant dans la roche de la colline de Jérusalem-ouest où a été érigée la nouvelle construction du Mémorial de la Shoah.

Il y a aussi des images de rabbins à la mine grave en procession, de pièces de théâtre, de compétitions sportives, de manifestations sionistes ou autres comme celles de membres du mouvement socialiste juif Bund, portant une bannière marquée "avenir" en langue Yiddish.

Mais leur avenir sera d'être broyés par la machine de mort nazie.

Il reste leurs noms, et parfois leur photos, inscrits sur près de trois millions de fichiers établis à ce jour, rangés sur dix mètres de haut dans la "crypte des Noms", en forme conique qui se reflète dans l'eau de la roche.

Le musée également reproduit la rue Lishino de Varsovie avec des rails de tramway d'origine. Il consacre plusieurs salles aux partisans juifs ou non juifs et aux "Justes parmi les nations" qui ont aidé des Juifs, au péril de leur vie, à échapper à la mort. Il réserve une salle à la création de l'Etat d'Israël en 1948 et à l'accueil de rescapés de la Shoah, mais cette partie de l'histoire sioniste occupe une place relativement modeste.

"Les nazis n'ont pas seulement exterminé six millions de Juifs. Ils ont tenté de faire oublier leur existence et après avoir perpétré leurs crimes ils ont voulu en effacer les traces". "Il ne s'agissait pas uniquement d'assassiner, Iils ont voulu les déshumaniser", Yad Vashem, officiellement baptisé "Mémorial de l'Holocauste et des Héros".

soly anidjar

reponse a omar tounsi:

Le nouveau musée a inauguré le 16 mars en présence d'un parterre de dirigeants européens, dont les Premiers ministres de France, de Suède, d'Italie, des Pays-Bas, de Belgique, du Danemark et de Roumanie, ainsi que les présidents de Pologne, de Lituanie, de Suisse et de pays de l'ex-Yougoslavie.

soly anidjar

la création de l'architecte israélo-canadien Moshe Safdie.

Estimé à 56 millions de dollars, ce projet, qui aura nécessité dix ans de travaux, a été financé par l'Etat d'Israël et la diaspora juive du monde entier.

Cette salle circulaire laisse entrer la lumière du jour. Deux cônes - dirigés l'un vers le ciel, l'autre vers la terre - portent les noms de trois millions de victimes et les photos de 600 d'entre elles se reflétant dans un bassin

Pour que l'Holocauste ne devienne pas un événement abstrait, la direction du musée a joué la carte de la personnalisation lors de la construction du nouveau mémorial, qui s'étend sur 4.200 m², presqu'entièrement souterrains.

Les parcours des victimes mais aussi de leurs bourreaux y sont racontés par le biais d'objets personnels, d'extraits de journaux intimes, de photographies de familles et de témoignages enregistrés sur vidéos

SOLY ANIDJAR

LE MEMORIAL

SOLY ANIDJAR


Pièces jointes:

Les nazis ont voulu effacer jusqu'à leurs noms. Mais soixante ans après la Shoah, les victimes reviennent témoigner de tout un monde englouti dans ce génocide, dans les murs du nouveau musée Yad Vashem.
regardez la photo du haut
Cette histoire, faite de six millions de tragédies individuelles.Est notre histoire,celle de tous les juifs du monde entier.

Il reste leurs noms, leurs photos,leurs lunettes..............sac de paille tissé par Bella Auerbacher dans le camp de détention de Gurs en France avant sa déportation pour le camp de la mort d'Aushwitz, en 1942, ou la valise d'Avraham Sakotes, gazé lui aussi à Auschwitz, des des chaussures.
leurs noms,inscrits sur près de trois millions de fichiers établis à ce jour, rangés sur dix mètres de haut dans la "crypte des Noms", en forme conique qui se reflète dans l'eau de la roche.

Le nouveau musée prévu pour l'accueil de deux millions de visiteurs par an est très différent de l'ancien: il est quatre fois plus grand et intègre des techniques les plus modernes de l'audiovisuel et de l'informatique.

soly anidjar

TOUTES LES PHOTOS SONT LA PROPRIETES DU MEMORIAL DE YAD VASHEM


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5 e sont les photos qui tapissent tout le memorial


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