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Faut il amnistier hassan II

Envoyé par ben daoud 
Faut il amnistier hassan II
29 mars 2005, 08:03
bonjour
qu'est ce que vous pensez a propos de cet article?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/03/2005 11:54 par Dafouineuse.
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Re: hassan II
29 mars 2005, 09:02
Il faudrait tout d´abord être en mesure de lire l´article en question avant de pouvoir donner son opinion..

"A"
Re: hassan II
29 mars 2005, 09:52
voila l'article Mer Andre

Faut-il amnistier Hassan II ?


Le Maroc pourrait clore définitivement le dossier des années noires : Pardonner les crimes du passé en échange d'un vrai pacte démocratique.
Faut-il amnistier Hassan II ? Passer l'éponge sur ces années de plomb où les responsabilités individuelles sont établies mais où les décisions du souverain défunt dans la perpétuation d'atteintes graves aux droits de l'Homme sont corroborées par de multiples témoignages ? Peu de doute subsiste sur l'implication directe de Hassan II dans l'affaire Tazmamart ou le traitement réservé à la famille Oufkir. Mais au-delà de ces cas emblématiques, la terreur engendrée par le système de répression mis en place par le régime avait pour but de terroriser les apprentis dissidents. Elle était un principe de gouvernance.


Le dilemme Basri

L'actualité de ces questions est illustrée par les dissensions au sein de l'appareil sécuritaire. L'affaire Basri a servi de déclencheur à une confrontation qui était prévisible. « Le général Hamidou Laânigri n'apprécie pas du tout le traitement réservé à Driss Basri. Il a tout fait pour calmer le jeu », affirme ce fin connaisseur des affaires du Makhzen. Après avoir participé à l'hallali contre l'homme fort des années Hassan II, après s'être positionné auprès des médias comme le sécuritaire anti-thèse de Basri, Hamidou Laânigri se serait finalement rendu compte que la vague qui avait emporté l'ancien ministre de l'Intérieur allait le noyer lui aussi. « Fouad Ali El Himma n'a pas hésité à rejeter la responsabilité des dérapages sécuritaires de l'après 16 mai sur le patron de la Sûreté nationale » avance cette source proche du Palais. Le général, admirateur du président tunisien Benali , a-t-il senti le vent tourner ? S'est-il rappelé, qu'après tout, lui aussi était un pur produit des années Hassan II que l'on pouvait sacrifier comme l'énième vestige d'une ère révolue ?
La mise à la retraite peu glorieuse des généraux Kadiri et Harchi n'a rien fait pour le tranquilliser. Le premier est obligé de demander l'autorisation au Roi pour voyager hors du pays. Une mesure qu'aucun règlement ne prévoit. Quant au dernier patron de la DGED, son départ avait beaucoup plus l'air d'un pur licenciement. Et pour ne rien arranger on a fait appel, pour le remplacer, à un ami d'enfance du Roi, et non pas comme le voulait la tradition, à un homme fort de l'appareil militaire. Une « déhassanisation » qui ne s'arrête pas et qui risque d'aller trop loin. Les dernières révélations sur la probable implication du général Benslimane dans l'affaire Ben Barka est venue augmenter le stress.





Le piège d'un processus

Enfin le processus entamé par l'IER inquiète les hiérarques de l'appareil sécuritaire par le manque de clarté de ses objectifs ultimes. Certes, les victimes ont été obligées de taire les noms des tortionnaires lors des auditions publiques et Driss Benzekri a presque mené campagne pour blanchir le régime dans l'affaire des atteintes des droits consécutive aux attentats de Casablanca. Mais que dire des milliers de témoignages avec force détails recueillis par l'Instance ? Qu'en fera le régime ? Les sous-entendus en privé de certains responsables de l'IER sur le thème « Le système s'est fait piéger avec cette histoire de témoignage, il ne pourra plus reculer », donne des sueurs froides. On peut toutefois se demander si ces inquiétudes sont justifiées ?


Prenons les attaques contre Driss Basri. Les derniers développements de l'affaire pointent vers une accalmie. En d'autres termes l'ex-grand vizir de Hassan II s'en sort plutôt bien, bénéficiant en cela des contradictions profondes du régime actuel. Des contradictions cruellement soulignées par l'évolution des procédures relatives aux délits « économiques » commis sous l'ère Hassan II.
Les responsables de l'ONG anti-corruption Transparency International font remarquer que l'enlisement des procès relatifs au CIH et autres délits en relation avec l'argent public envoie un message d'impunité qui se reflète dans l'évolution de la corruption. La question devient dès lors : pourquoi le régime ne va pas jusqu'au bout ? Parce que ce faisant, il remettra en cause sa propre gouvernance.
L'attachement à l'absolutisme de la Constitution actuelle conduit inévitablement à faire mourir dans l'œuf tout processus qui risque de la remettre en cause. Or ces affaires montrent in fine que les systèmes de rente, de corruption sont le produit d'une gouvernance toujours en vigueur. Ainsi, si l'IER a poursuivi le travail de compensation des victimes déjà entamé sous Hassan II, et si elle permet la consignation de témoignages dont on ne connaît d'ailleurs pas la destination, elle n'a pas permis, comme cela a été le cas des commissions de vérité les plus réussies (comme celle de l'Afrique du Sud), un changement de régime vers une vraie démocratie. Ce qui amène une autre question : la société n'est-elle pas en train de réaliser une très mauvaise transaction ? Ne sommes nous pas en train d'accepter de perpétuer un régime défectueux, de sacrifier les caciques de l'ère Hassan II, non pour établir la démocratie, mais pour faire place nette pour les favoris du nouveau régime ? N'aurait-il pas mieux vallu poser sur la table la question de l'amnistie sous condition, premièrement de l'établissement de la vérité et deuxièmement d'une réforme constitutionnelle qui assure la séparation des pouvoirs et l'indépendance de la justice, seuls remparts valables contre la répétition des crimes du passé ? La question est épineuse car elle nie le droit des victimes à la justice mais elle leur apporte le réconfort d'investir leur sacrifice dans une véritable démocratie qui protégera leurs enfants et les nôtres. Il est toutefois bien évident que si cette proposition se matérialise un jour, et on en est loin, au moins une grande majorité d'entre eux doit l'accepter avant qu'elle ne prenne effet.



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Re: Faut il amnistier hassan II
30 mars 2005, 04:52
pour amnistier une personne encore faut il qu elle ait ete condamnee... il appartient au peuple marocain d en juger.. moi en qualite de juive israelienne nee au maroc j ai ete elevee ds le respect de la famille royale et hassan 2 etait connu et apprecie pour sa politique au moyen orient alors ......moi je ne condamne pas..
Re: Faut il amnistier hassan II
01 avril 2005, 14:43
moi je ne dirait pas "condamner HassanII", mais plutot "condamner les exactions de HassanII", car il faut le reconnaitre, il y a eu des exactions, meme si j n'oublie pas que HassanII a fait plus de bien que de mal...
si des exactions ont ete commises c'etait pour la securite du maroc et des marocains, du point de vue du defunt monarque. Comme on voit, le maroc est l'un des pays les plus stables du "Sud" pourtant avec une population pas tres "homogene", contrairement aux autres pays ou les guerres civiles et les putshes etaient choses courantes... alors je dirais ceci: "merci HassanII et que dieu t'accueuille dans ses paradis, amen"
Re: Faut il amnistier hassan II
02 avril 2005, 12:09
daccord avec toi omar!
Re: Faut il amnistier hassan II
10 septembre 2006, 06:44
Quand les historiens font les bilans de la post colonisation, feu SM Hassan II n'est pas aussi vilipendé.

Le pays est pauvre ? Mais il l'eut été infiniment plus avec quiconque d'autre. A qui doit on l'administration dans le moindre patelin ? Les infrastructures électriques et hydrauliques ? Les investissements de la transformation des phosphates ? Les bourses systématiques aux étudiants ? La redistribution des terres de la colonisation et en partie celle du patrimoine royal et des habous ? A qui devons nous l'unité du pays ?

A qui devons nous cette capacité de raler ?

Il suffit de lire l'histoire de la majorité des pays décolonisés pour savoir que le chemin parcouru est exceptionnel.

Par ailleurs, nous avons appris qu'il était indéniable que l'Etat avait abusé des droits individuels de certains compatriotes et qu'il y a eu notamment une grosse affaire de palais. Prenons en acte et laissons parler les personnes concernées. Mais de quel droit la masse dont je fais partie pourrait surenchérir ? Elle en a profité ( stabilite -> confort eau-electicite-medecine-justice, education , fierté nationale ) et n'a aujourd'hui qu'un devoir, celui accepter que l'Etat indemnise ces quelques personnes.

Notre société doit mettre un point final aux pratiques de ces meutes hurlantes. Le temps est venu d'adopter une attitude plus réfléchie et mesurée sur cette période, c'est à dire sans oublier son bilan positif et la proportion de ceux qui en ont profité.

Re: Faut il amnistier hassan II
14 septembre 2006, 10:28
mariouma a écrit:
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> pour amnistier une personne encore faut il qu
> elle ait ete condamnee... il appartient au peuple
> marocain d en juger.. moi en qualite de juive
> israelienne nee au maroc j ai ete elevee ds le
> respect de la famille royale et hassan 2 etait
> connu et apprecie pour sa politique au moyen
> orient alors ......moi je ne condamne pas..
>

L´attitude de Hassan II avait et que Mohamed IV a envers les marocains
de coyance juive est une habitude tres marocaine. C´est plutot un devoir d´un leader envers son peuple. Ben Barka admirait l´état des juifs.
Pour connaitre la vrai personalité, il faut voir comment il traite ceux qui ne sont pas d´accord avec lui.

amicalement
Re: Faut il amnistier hassan II
15 septembre 2006, 10:29
Hassan 2 a été dur avec ses opposants certes, il a dit etre investi de dieu dans sa mission, il etait un "dieu". Dieu chez les musulmans peut pardonner tous les péchés sauf l'atheisme et "l'association" croire en plusieurs dieux. Tazmamart n'a jamais hebergé ceux qui ont volé l'argent du peuple mais plutot "les athés" qui n'ont pas cru au regime. Hassan 2 pouvait tout pardonner sauf ça. Il a lutté avec une main de fer contre le communisme et le gauchisme, il a peut etre rendu douloureusement service au pays.
Moi si j'ai un reproche à lui faire c'est d'avoir laissé l'enseignement des enfants du Maroc aux mains de gens occultes et incompetents qui l'ont baissé à un niveau tres grave, d'avoir supprimé la philosophie et d'escamoter les matiéres scientifiques, d'avoir fait les yeux doux aux islamistes: durant les années 70 par exemple la priére etait obligatoire par son ordre dans les etablissements scolaires, cette decision etait tellement ridicule qu'elle n'a pas survecu, car les eleves sautaient les murs des lycées pour y échapper.
Le reste: la liberté d'entreprise etait pour lui la vrai liberté, je le lui accorde, la construction des barrages a permi à notre pays de traverser des années de secheresse graves sans gros degats.
Autre chose, etant prince heritier, il a épargné à son pére Mohamed 5 les affaires douloureuse en les prenant sur lui, telle l'affaire du Rif, et en etant roi, il a assaini la situation politique avant de mourrir pour eviter à son fils comme à son pére les affaires douloureuses. Il a tout pris sur lui, c'est un courage qu'il faut lui reconnaitre.
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