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Ces genies juifs

Envoyé par korine15 
Ces genies juifs
13 janvier 2010, 15:33
CES SACRES GENIES JUIFS INCONNUS
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Les paroles de D.IEU a Israël : Je Te donnerai comme Lumière des Nations pour etre mon Salut jusqu’aux confins de la Terre (Isaie49,6)

JONAS EDWARD SALK (1914-1995)
Le « Salk’s Vaccine »

« On ne brevette pas le Soleil » dira le médecin épidémiologiste Juif Jonas Salk en Avril 1955. Avec cette modestie et cet humanisme qui n’appartiennent qu’aux Grands de ce Monde, il refusera ainsi de breveter sa découverte du premier vaccin contre la poliomyélite, considérée a l’époque comme UNE des plus grandes victoires scientifiques du Siècle.

Ne a New York en 1914 dans une famille pauvre d’immigrants Juifs Russes. Jonas Salk fait tres vite la fierté de ses parents en entrant a 12 ans dans un lycée pour enfants surdoués. Echappant par miracle aux règles discriminatoires et quotas en vigueur, Salk réussit a s’inscrire en médecine a l’Université de New York. Etudiant brillant, les bourses qu’il décroche lui permettent de payer ses études jusqu'à l’obtention de son diplôme. C’est lors de son post-doctorat sous la tutelle du Dr. Thomas Francis, éminent virologue et premier a isoler le virus de l’influenza (la Grippe), que Salk est attiré par la recherche médicale.

« Un refus que cacher une grande opportunité » dira avec sagesse Salk, en se souvenant qu’interne a l’Hôpital Mont Sinaï, il postula pour un poste de recherche a l’Institut Rockefeller qui lui fut refuse du fait de sa Judéité.

C’est ainsi qu’il rejoint en 1942 le Dr. Thomas Francis qui avait quitté New York pour l’Université du Michigan. Promu Chef du Département d’Epidémiologie, Francis n’.avait pas oublié le génie en herbe qu’était Salk et l’engage afin de poursuivre la recherche et le développement d’une immunisation contre l’influenza .

Son importante contribution a la réalisation d’un vaccin anti-grippe pour l’Armée Américaine en pleine Guerre Mondiale l’élève au poste de Professeur assistant d’Epidémiologie. Les cinq années suivantes passées a travailler en virologie et a se familiariser avec le processus de désactivation des virus, seront déterminantes pour sa future et illustre découverte.

En 1947, Salk est nommé directeur de Recherche du Laboratoire de Virologie de l’Université de Pittsburgh. A cette époque, le virus de la Poliomyélite, déjà identifié, commet des ravages dans le Monde. Le cauchemar apparaît chaque été : meurtrier surtout chez les enfants, l’épidémie fait des milliers de morts et de paralysés.

Convaincu que les mêmes techniques utilisées contre l’Influenza pourraient mener a un vaccin contre la polio, Salk installe un laboratoire dans les locaux de l’Hôpital de Pittsburgh. Il obtient le soutien financier de la National Fondation for Infantile Paralysis, fondation créée 10 auparavant par le Président Franklin Roosevelt, lui-même paralysé par la polio.

En 1952, devançant des gros Laboratoires concurrents, Salk est le premier a mettre au point ce que pendant longtemps l’Amérique appela le « Salk vaccine », et que l’on identifie aujourd’hui dans les carnets de Vaccination sous les initiales I.P.V (Inactivated Poliovirus Vaccine). Salk le teste lui-même, sa femme et ses enfants. Obtenu a partir du virus inactivé, il nécessite trois injections successives. Il faudra attendre 1955 et d nombreux tests prouvant son efficacité pour que la découverte devienne publique, récompensant les huit ans que Salk dévoua sans relâche a cette recherche et le débarrassant des critiques de ses pairs.

En effet, deux Ecoles Scientifique s’affrontaient. D’une part, les adeptes de l’immunisation a partir du virus inactive (tué) et de l’autre part ceux prônant l’utilisation du virus affaibli. C’est a partir de cette deuxième forme de souche, que le plus grand rival et critique de Salk, le Dr. Albert SABIN (1906-1993) un autre grand médecin chercheur Juif, mat au point en 1961 un deuxième vaccin efficace : O.P.V (Oral Polio Vaccine) administré par voie orale.

Bien que ne procurant pas le même type d’immunité, l’I.PV. de Salk et l’O.P.V de Sabin sont aujourd’hui utilisés dans le Monde Entier.. Aux Etats-Unis suivant les régions, on utilisera une association des deux, alors que la France préférera celui de Salk pour la vaccination obligatoire et, réservera celui l’O.P.V pour une éventuelle épidémie. En Israël, du fait que la maladie n’a pas encore été complètement éradiquée chez ses voisins arabes, c’est l’I.P.V de Salk qui est injecté, car protégeant mieux contre la paralysie.

Comme Salk, Sabin refusera de tirer profit de son vaccin en ne le faisant pas breveter. Mais c’est surtout Salk, qui en tant que pionnier, devient du jour au lendemain un Héros International. Dès 1955, ses grandes campagnes de vaccination font reculer le taux de poliomyélite. SALK recolte une couverture médiatique mondiale massive et tres élogieuse ainsi que plusieurs médailles. Comparée en entres a l’étape historique du premier homme sur la lune, sa découverte est encore régulièrement célébrée.

A la suite de ce succès, SALK ouvrira le « Salk Institute « en Californie, un des plus grands centre de recherche médicale au Monde. Vers la fin de sa carrière, il se dévouera a la recherche d’un vaccin contre le SIDA, il décédera pendant ses travaux a l‘âge de 81 ans.

Avec des Scientifiques Juifs tels SABIN ou HAFFKINE, qui développa les vaccins contre la peste et le cholera,
(c.f.Vision No20). Et tant d’autres, SALK illustre parfaitement les paroles de D.IEU a Israël : « « JE TE DONNERAI COMME LUMIERE DES NATIONS POUR ETRE MON SALUT JUSQU’AUX CONFINS DE LA TERRE « « (Isaïe 49,6)

MOLLY
Re: - CES CELEBRES INCONNUS -
14 janvier 2010, 14:58
Les génies de la science

Claude LÉVI-STRAUSS : Un regard neuf sur l'Autre
Peut-on mettre la culture en équation ? Telle est l'interrogation qui parcourt l'œuvre de l'anthropologue français le plus marquant du xxe siècle. Cette question en appelle beaucoup d'autres : comment fonctionne l'esprit humain ? Existe-t-il un parallèle entre les langues et l'organisation des sociétés humaines ? En quoi les mythes sont-ils utiles aux sociétés « sans histoire » ? L'art, la musique, les symboles permettent-ils de décrypter la logique culturelle d'un peuple ? Enfin, peut-on répondre à toutes ces questions de façon formelle ? Seul un esprit terriblement exigeant pouvait envisager un projet aussi ambitieux.

Conséquence de cette exigence, Claude Lévi-Strauss a rénové l'anthropologie en proposant une méthode nouvelle, le structuralisme, pour l'étude des systèmes de parenté, des mythes, de l'art, de l'esprit humain… Mais il a aussi été un moraliste (prônant le respect de la vie, critiquant le sentiment d'être soi), un intellectuel engagé (contre le racisme, critiquant l'ethnocentrisme occidental et défendant la diversité culturelle), un très bon connaisseur de l'état des sciences de son temps (la cybernétique, la génétique des populations, le cladisme), voire même un théoricien politique (étudiant le rôle du facteur démographique dans l'évolution des sociétés). On ne peut prendre la mesure de cet homme et de son influence sur les sciences humaines qu'en s'attachant aux différentes facettes de son œuvre, même si celles-ci apparaissent parfois dans une certaine ambiguïté. À travers une sélection des grands thèmes qui ont émaillé son œuvre, nous vous invitons à découvrir son histoire au regard de celle, tumultueuse, des sciences humaines naissantes et à entrer ainsi dans une œuvre immense, complexe et parfois difficile d'accès, essentielle toutefois pour comprendre l'état actuel des sciences de l'homme.

MOLLY
Re: - CES CELEBRES INCONNUS -
14 janvier 2010, 15:20
Elie (Eliezer) Wiesel, né à Sighet (Roumanie) le 30 septembre 1928, est un écrivain américain de langue française, hébraïque, yiddish et anglaise. Il est Prix Nobel de la paix et consacre une partie de son œuvre à l'étude de la Shoah dont il est rescape
1 Biographie
Elie Wiesel a une enfance pauvre mais heureuse[1] à Sighet, dans la région de Marmatie (Roumanie) d'abord épargnée par la guerre. Mais à 15 ans, comme tous les juifs de la zone hongroise de Transylvanie, il est déporté avec sa famille par les nazis à Auschwitz-Birkenau, puis Buchenwald. Il y perdra ses parents et sa sœur.

Libéré par les Américains, il passe une dizaine d'années en France, durant lesquelles il fait des études de philosophie à la Sorbonne. Il devient citoyen d'Israël et journaliste dans le quotidien israélien Yediot Aharonot, ce qui lui permet de parcourir le monde et de rencontrer d'importantes personnalités, des artistes, des philosophes, et des chefs d'États ; il se lie d'amitié avec François Mauriac (qui l'aidera à publier sa toute première œuvre, La Nuit) et Golda Meir.

À trente ans, il commence à décrire son expérience concentrationnaire, à témoigner pour les victimes de la Shoah. Ainsi commence une longue œuvre littéraire. Outre une quinzaine de romans, Élie Wiesel est l'auteur de trois pièces de théâtre[2], de nombreux essais traitant de sujets d'actualité, de judaïsme (avec notamment la série des Célébrations : hassidique, biblique, talmudique, prophétique, en attendant un prochain volume « mystique »), le lien entre tous ces ouvrages se situant dans la défense de la Mémoire. Plus qu'un romancier, un dramaturge ou un essayiste, Élie Wiesel se définit avant tout comme un « conteur ».


Sighet - La maison natale, aujourd'hui maison commémorative d'Elie WieselDevenu citoyen américain en 1963, il obtient une chaire en sciences humaines à l'université de Boston. Il a entre autres soutenu la cause des juifs d'Union soviétique.

Il se marie à l'âge de 41 ans et est père d'un enfant, Elisha.

Il fonde en 1980 le conseil de l'Holocauste américain. Décoré en 1984 en France de la Légion d'honneur, ayant reçu la Médaille du Congrès américain, fait docteur honoris causa par plus de cent universités, il reçoit le Prix Nobel de la paix en 1986.

Peu après avoir reçu le prix Nobel, il fonde avec son épouse la Fondation Élie Wiesel pour l'humanité[3]. Durant plus de deux décennies, cette Fondation lutte pour la mémoire de l'Holocauste et contre l'indifférence, l'intolérance et l'injustice, en particulier en organisant des actions de dialogue international et de sensibilisation de la jeunesse[3]. Mais en décembre 2008, la Fondation annonce que la quasi-totalité de ses fonds propres (équivalant à 15,2 millions de dollars) se sont évaporés dans l'escroquerie montée par Bernard Madoff[4].

Il préside, depuis sa création en 1993, l'Académie universelle des Cultures.

Ses œuvres ont également reçu plusieurs prix littéraires.

Le 12 mars 2003, il écrit dans le San Francisco Chronicle[5] : « Bien que je sois opposé à la guerre, je suis favorable à une intervention quand aucune autre option n'est possible, et telle est la situation présente, en raison des louvoiements de Saddam Hussein et de sa constante procrastination ». Élie Wiesel affirme croire Colin Powell, « un grand soldat et un homme qui n'aime pas la guerre », quand il affirme que l'armée irakienne possède des armes de destruction massives. Il a depuis regretté cette prise de position[6].

En octobre 2006, le Premier ministre israélien Ehud Olmert lui a proposé le poste de Président de l'État d'Israël, en remplacement de Moshe Katsav. Élie Wiesel a refusé l'offre en expliquant qu'il n'est « qu'un écrivain »[7].

Toujours en 2006, il est fait Chevalier commandeur honoraire de l'Ordre de l'Empire britannique (KBE)[8]

En septembre 2008 sort son quatorzième roman, Le cas Sonderberg[9].

MOLLY
CES SACRES GENIES JUIFS
16 janvier 2010, 08:46
Son père, Hermann Einstein, est né le 30 août 1847 à Buchaun, et meurt le 10 octobre 1902 à Milan. Il épouse Pauline Koch le 8 août 1876. Trois ans plus tard, le 14 mars 1879, Albert Einstein naît dans leur appartement à Ulm en Allemagne ; c’est leur premier enfant. Son intérêt pour la science est éveillé dans son enfance par une boussole à l’âge de cinq ans, et le livre La Petite Bible de la géométrie, à treize ans.

Il fait ses études primaires et secondaires à la Hochschule d’Aargau en Suisse, où il obtient son diplôme le 30 septembre 1896. Il a d’excellents résultats en mathématiques, mais refuse de s’instruire en biologie et en sciences humaines, car il ne perçoit pas l’intérêt d’apprendre des disciplines qu’il estime déjà largement explorées. Il considère alors la science comme le fruit de la raison humaine et de la réflexion. Il demande à son père de lui donner la nationalité suisse afin de rejoindre sa famille émigrée à Milan en Italie.

Il entre à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) en 1896 après y avoir cependant raté son premier examen d’entrée. Il s’y lie d’amitié avec le mathématicien Marcel Grossmann, qui l’aide plus tard en géométrie non euclidienne. Il y rencontre aussi Mileva Maric, sa première épouse. Il obtient avec justesse son diplôme en 1900 s’avouant lui-même dans son autobiographie, « incapable de suivre les cours, de prendre des notes et de les travailler de façon scolaire »[2].

Au cours de cette période, il approfondit ses connaissances en autodidacte par la lecture de livres de référence, comme ceux de Boltzmann, de Helmholtz et de Nernst. Son ami Michele Besso l’initie aux idées de la Mécanique de Ernst Mach. Selon plusieurs biographies, cette période de 1900 à 1902 est marquée par la précarité de sa situation : il postule à de nombreux emplois sans être accepté. La misère d’Albert Einstein préoccupe son père qui tente en vain de lui trouver un poste. Albert se résigne alors à s’éloigner du milieu universitaire pour trouver un emploi dans l’administration. En 1901, il publie son premier article scientifique dans les Annalen der Physik, et cet article est dédié à ses recherches sur la capillarité.

Le premier enfant d’Albert Einstein, Lieserl, naît à la fin de l’année 1902. Son existence fut longtemps ignorée des historiens, et il n’existe aucune information connue sur son devenir. Albert et Mileva se marient en 1903, son père lui ayant finalement donné sa permission sur son lit de mort. En 1904, le couple donne naissance à Hans-Albert, puis Eduard Einstein en 1910.

En 1902, il est embauché à l’Office des brevets[3] de Berne, ce qui lui permet de vivre correctement tout en poursuivant ses travaux. Durant cette période, il fonde l’Académie Olympia avec Conrad Habicht et Maurice Solovine, qui traduisit plus tard ses œuvres en français. Ce cercle de discussion se réunit au 49 de la rue Kramgasse, et organise des balades en montagne. Einstein partage le résultat de ses travaux avec Conrad Habicht et lui envoie les articles qu’il publie pendant l’année 1905 concernant les fondements de la relativité restreinte, l’hypothèse des quanta de lumière et la théorie du mouvement brownien, et qui ouvrent de nouvelles voies dans la recherche en physique nucléaire, mécanique céleste, etc. L’article portant sur le mouvement brownien prend appui sur des travaux qu’Einstein développe plus tard et qui aboutissent à sa thèse, intitulée Eine neue Bestimmung der Moleküldimensionen (« Une nouvelle détermination des dimensions moléculaires » en allemand), et à son diplôme de doctorat le 15 janvier 1906.[2]

En 1909, Albert Einstein est reconnu par ses pairs, en particulier Planck et Nernst qui souhaitent l’inviter à l’Université de Berlin. Le 9 juillet 1909, il est distingué docteur honoris causa par l’université de Genève.[2] Les offres d’emplois se multiplient. En 1911, il est invité au premier Congrès Solvay, en Belgique, qui rassemble les scientifiques les plus connus. Il y rencontre entre autres Marie Curie, Max Planck et Paul Langevin. En 1913, Albert est nommé à l’Académie des sciences de Prusse.

En 1914, il déménage en Allemagne et habite à Berlin de nombreuses années. Les propositions d’emploi qu’il reçoit lui permettent de se consacrer tout entier à ses travaux de recherche. Mileva et Albert se séparent, et ce dernier commence à fréquenter une cousine berlinoise, Elsa. À l’ouverture du conflit de la Première Guerre mondiale, il déclare ses opinions pacifistes. La ville de Berlin s’était engagée à lui fournir une maison, mais Albert Einstein obtient finalement un terrain sur lequel il fait construire une maison à ses frais. Situé à Caputh, près du lac de Havelsee, l’endroit est calme et lui permet de faire fréquemment de la voile.

En 1916, il publie un livre présentant sa théorie de la gravitation, connue aujourd’hui sous le nom de la relativité générale. En 1919, Arthur Eddington réalise la mesure de la déviation que la lumière d’une étoile subit à proximité du Soleil, cette déviation étant une des prévisions découlant de cette théorie. Cet évènement est médiatisé, et Einstein entreprend à partir de 1920 de nombreux voyages à travers le monde. En 1925, il est lauréat de la médaille Copley, et en 1928, il est nommé président de la Ligue des Droits de l’homme. En 1935, il devient lauréat de la Médaille Franklin.

La situation s’assombrit en Allemagne dans les années 1920, et il subit des attaques visant ses origines juives et ses opinions pacifistes. Sa sécurité est menacée par la montée des mouvements nationalistes dont celle du parti nazi. Peu après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, au début 1933, il apprend que sa maison de Caputh a été pillée par les nazis, et il décide de ne plus revenir en Allemagne. Après un court séjour sur la côte belge, il s’installe aux États-Unis, où il travaille à l’Institute for Advanced Study de Princeton. Ses recherches visent à élaborer une théorie unifiant la gravitation et l’électromagnétisme, mais sans succès, ce qui le détourne peut être d’autres recherches dans des domaines plus fructueux.

Le 2 août 1939, il rédige une lettre à Roosevelt qui contribue à enclencher le projet Manhattan.

Einstein meurt le 18 avril 1955 d’une rupture d’anévrisme, et l’autopsie révèle que son cerveau est marqué d’une hypertrophie de l’hémisphère gauche. Ses cendres sont éparpillées dans un lieu tenu secret, conformément à son testament. Mais en dépit de ses dernières volontés, son cerveau et ses yeux sont préservés par le médecin légiste ayant effectué son autopsie.

Son fils Eduard, atteint d’une possible schizophrénie, passe la majeure partie de sa vie dans une clinique en Suisse, et son autre fils Hans-Albert devient ingénieur en Californie.

Travail scientifique

Cet article de physique fait
partie de la série relativité
Avant Einstein
Histoire de la physique
Michelson - Lorentz
Mach - Poincaré - Hilbert
exp:Michelson et Morley - éther
Avec Einstein
Principe de relativité
Principe d'équivalence
c - transformation de Lorentz
espace-temps - E=mc² - temps
exp:pensée?-jumeaux-train
relativité restreinte-générale
controverse historique
En physique des particules
cyclotron
accélérateur de particules
Feynman - EQR
Méta
Formulaire de physique
Tous les articles sur la relativité
L’année 1905
L’année 1905 est une année fructueuse pour Einstein, quatre de ses articles étant publiés dans la revue Annalen der Physik :

Le premier article, publié en mars, expose un point de vue révolutionnaire sur la nature corpusculaire de la lumière, par l’étude de l’effet photoélectrique. Einstein l’intitule : Sur un point de vue heuristique concernant la production et la transformation de la lumière. Il y relate ses recherches sur l’origine des émissions de particules, en se basant sur les travaux de Planck qui avait, en 1900, établi une formule d’un rayonnement quantifié, c’est-à-dire discontinu. Planck avait été contraint d’aborder le rayonnement lumineux émis par un corps chaud d’une manière qui le déconcertait : pour mettre en adéquation sa formule et les résultats expérimentaux, il lui avait fallu supposer que le courant de particules se divisait en blocs d’énergie, qu’il appela quanta. Bien qu’il pensât que ces quanta n’avaient pas de véritable existence, sa théorie semblait prometteuse et plusieurs physiciens y travaillèrent. Einstein réinvestit les résultats de Planck pour étudier l’effet photoélectrique, et il conclut en énonçant que la lumière se comportait à la fois comme une onde et à la fois comme un flux de particules. L’effet photoélectrique a donc fourni une confirmation simple de l’hypothèse des quanta de Max Planck. En 1920, les quanta furent appelés les photons.

Deux mois plus tard, en mai, Einstein fait publier un deuxième article sur le mouvement brownien. Il explique ce mouvement par une entorse complète au principe d’entropie tel qu’énoncé à la suite des travaux de Newton sur les forces mécaniques : selon lui, les molécules tireraient leur énergie cinétique de la chaleur. Cet article fournit une preuve théorique (vérifiée expérimentalement par Jean Perrin en 1912) de l’existence des atomes et des molécules. Le mouvement brownien a été expliqué au même moment qu’Einstein par Marian Smoluchowski, et par Louis Bachelier en 1900.

Le troisième article est plus important, car il représente la rupture intuitive d’Einstein avec la physique newtonienne. Dans celui Sur l’électrodynamique des corps en mouvement, le physicien s’attaque au postulat d’un espace et d’un temps absolus, tels que définis par la mécanique de Newton, et à l’existence de l’éther, milieu interstellaire inerte qui devait soutenir la lumière comme l’eau ou l’air soutiennent les ondes sonores dans leurs déplacements. Cet article, publié en juin, amène à deux conclusions : l’éther n’existe pas, et le temps et l’espace sont relatifs. Le nouvel absolu qu’Einstein édifie est détaché de la nature quantitative de ces deux notions que sont l’espace et le temps, mais sont liés par la conservation de leur relation à travers les différents référentiels d’études. Les conséquences de cette vision révolutionnaire de la physique, qui découle de l’idée qu’Einstein avait de la manière dont les lois physiques devaient contraindre l’univers, ont bousculé tant la physique théorique que ses applications pratiques. L’apport exact d’Einstein par rapport à Henri Poincaré et quelques autres physiciens est aujourd’hui assez disputé (voir Controverse sur la paternité de la relativité).

Le dernier article, publié en septembre, donne au titre L’inertie d’un corps dépend-elle de son contenu en énergie ? une réponse célèbre : la formule d’équivalence masse-énergie, E=mc². C’est un résultat de la toute nouvelle relativité restreinte, dont découlent un vaste champ d’études et d’applications : physique nucléaire, mécanique céleste, et armes et centrales nucléaires, par exemple.

Années de reconnaissance (1910–1935)
Cet article fait partie de la série
Mécanique quantique

Postulats de la mécanique quantique

Histoire de la mécanique quantique

[Dérouler]Concepts fondamentaux
État quantique · Superposition · Observable · Intrication · Mesure · Principe d'incertitude · de correspondance · Dualité · Décohérence
[Dérouler]Expériences
Fentes de Young · Expérience de Stern et Gerlach · Chat de Schrödinger · Gomme quantique · Paradoxe EPR · Téléportation quantique · Expérience d'Aspect
[Dérouler]Formalisme
Notation Bra-Ket · Équation de Schrödinger · Matrice densité · Représentation de Schrödinger · de Heisenberg · d'interaction
[Dérouler]Statistiques
Maxwell-Boltzmann · Échange · Fermi-Dirac · Fermion ·
Bose-Einstein · Boson
[Dérouler]Théories avancées
Théorie quantique des champs · Axiomes de Wightman · Électrodynamique quantique · Chromodynamique quantique · Gravité quantique · Diagramme de Feynman
[Dérouler]Interprétations
Problème de la mesure ·
Copenhague · Ensemble · Variables cachées · Transactionnelle · Mondes multiples · Histoires consistantes · Logique quantique · Réduction par l'observation (consciente)
[Dérouler]Physiciens
Planck · de Broglie · Schrödinger · Heisenberg · Bohr · Pauli · Born · Dirac · von Neumann · Einstein · Bohm · Feynman · Everett · Penrose

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Albert Einstein et Niels Bohr au congrès Solvay de 1930
Albert Einstein en 1921En 1916, Einstein publie sa théorie dite de la relativité générale. Son ancien condisciple Marcel Grossmann l’aide dans ses travaux en lui apportant ses connaissances en géométrie différentielle : ils publient un article sur les tenseurs de Ricci et de Riemann-Christoffel en 1913. En octobre 1914, Einstein publie un article sur la géométrie différentielle, et en juin 1915, il donne des conférences à l’université Göttingen devant Hilbert et Klein.

Les « équations du champ » sont la clé de voûte de cette théorie. Elles décrivent le comportement du champ de gravitation (la métrique de l’espace-temps) en fonction du contenu énergétique et matériel. La théorie de la relativité ainsi que ses ouvrages de 1905 et 1916 forment la base de la physique moderne.

La théorie de la relativité générale publiée, Einstein recommence à travailler sur la physique des quanta et introduit en 1917 la notion d'émission stimulée qui lui permet de retrouver la loi de Planck à partir d'hypothèses purement quantiques sur la façon dont les quanta de lumière (photons) sont absorbés et émis par les atomes[4]. Idée fructueuse qui est à la base du développement du maser et du laser. La même année, Einstein montre qu'il convient d'associer une quantité de mouvement au quantum de lumière ; hypothèse qui sera validée par l'expérience en 1923 grâce aux travaux d'Arthur Compton sur la diffusion des rayons X [4].

La relation d'Einstein avec la physique quantique alors naissante est remarquable : d’un côté, nombre de ses travaux sont à la base du développement de cette nouvelle physique, comme son explication de l’effet photoélectrique ; d’un autre côté, il critiquera beaucoup d’idées et d’interprétations de la mécanique quantique, son non-déterminisme en particulier. Le débat entre le groupe formé par Einstein et Erwin Schrödinger et celui de Niels Bohr et Werner Heisenberg se situait à la frontière de la physique et de la philosophie.

En 1927, invité au cinquième congrès Solvay, il a de nombreuses conversations avec Niels Bohr à ce sujet. Il dit alors : « Gott würfelt nicht » (« Dieu ne joue pas aux dés ») pour marquer son opposition à l’interprétation probabiliste de la physique quantique, ce à quoi Niels Bohr répondit : « Qui êtes-vous Albert Einstein pour dire à Dieu ce qu’il doit faire ? ». Le paradoxe EPR qu’il précise en 1935 avec Boris Podolsky et Nathan Rosen à Princeton reste aujourd’hui un exemple important d'une tentative pour questionner les fondements de la mécanique quantique.

La vérification par l’éclipse
Pour vérifier la relativité générale, une mesure de la déviation des rayons lumineux aux alentours d’une masse, lors d’une éclipse solaire est envisagée. La première expédition est programmée en 1915, mais est rendue impossible par la Première Guerre mondiale. En 1919, Arthur Eddington réalise la fameuse mesure. Il annonce que les résultats sont conformes à la théorie d’Einstein. Il apparaît bien plus tard qu’en raison du temps nuageux, la marge d’erreur était bien supérieure au phénomène à mesurer. Stephen Hawking explique dans Une Brève histoire du temps que ce genre de faux bon résultat est courant quand on sait à quoi s’attendre. Comme entre-temps, d’autres mesures avaient confirmé la déviation de la lumière, le prestige de la relativité générale n’en fut pas ébranlé.

Personnalité
Einstein et la politique
Les positions politiques prises par Einstein sont marquées par ses opinions pacifistes, qu’il relativise parfois, par exemple en déconseillant l’objection de conscience à un jeune Européen lui ayant écrit pendant les années 1930, « pour la sauvegarde de son pays et de la civilisation ». En 1913, il est cosignataire d’une pétition pour la paix que trois autres savants allemands acceptent de signer. Einstein éprouve une forte antipathie vis-à-vis des institutions militaires : « Si un homme peut éprouver quelque plaisir à défiler en rang aux sons d’une musique, je méprise cet homme… Il ne mérite pas un cerveau humain puisqu’une moelle épinière le satisfait.[5] » Einstein est lié à de nombreuses causes pacifistes, car il se montre ouvert aux propositions multiples de soutien qu’il reçoit, et accepte souvent de s’engager pour les causes qu’il juge juste.

Pendant la guerre froide, il s’exprime contre la course aux armements et appelle, par exemple avec Bertrand Russell et Joseph Rotblat, les scientifiques à plus de responsabilités, les gouvernements à un renoncement commun à la prolifération des armes atomiques et à leur utilisation, et les peuples à chercher d’autres moyens d’obtenir la paix (création du Comité d’urgence des scientifiques atomistes en 1946, Manifeste Russell-Einstein en 1954). Il s’est plusieurs fois exprimé sur sa conviction de la nécessité de créer un État mondial.


Einstein et Robert OppenheimerLe 2 août 1939, il rédige une lettre à Roosevelt qui contribue à enclencher le projet Manhattan[6]. En 1945, lorsqu’il comprend que les États-Unis vont réaliser la première bombe atomique de l’histoire, il prend l’initiative d’écrire une nouvelle fois à Roosevelt pour le prier de renoncer à cette arme[7]. Après la guerre, Einstein milite pour un désarmement atomique mondial, jusqu’au seuil de sa mort en 1955, où il confesse à Linus Pauling : « j’ai fait une grande erreur dans ma vie, quand j’ai signé cette lettre [de 1939]. »

Einstein apporte un soutien marqué aux mouvements sionistes. En 1920, il accompagne ainsi le chef de file sioniste Chaim Weizmann aux États-Unis au cours d’une campagne de récolte de fonds. Il se rend également en Palestine mandataire dans le cadre de l’inauguration de l’université hébraïque de Jérusalem à laquelle il lègue plus tard ses archives personnelles. Ses apparitions donnent un prestige politique à la cause sioniste. Suite à une invitation à s’établir à Jérusalem, il écrit dans son carnet de voyage que « le cœur dit oui (…) mais la raison dit non ». Selon Tom Segev, Einstein apprécie son voyage en Palestine et les honneurs qui lui sont faits. Il marque néanmoins sa désapprobation en voyant des Juifs prier devant le mur des lamentations ; Einstein commente qu’il s’agit de personnes collées au passé et faisant abstraction du présent[8].

Il a une vision clairvoyante de l’évolution de la situation entre les deux guerres en Allemagne : « Pour l’instant, je suis un savant allemand, mais si je viens à devenir une bête noire, je serai un juif suisse ». Il reçoit des menaces de mort dès 1922. De violentes attaques ont lieu contre sa théorie de la relativité en Allemagne et en Russie. Philipp Lenard, « chef de la physique aryenne ou allemande » attribue à Friedrich Hasenöhrl la formule E=mc² pour en faire une création aryenne.[9] Einstein démissionne – juste à temps – de l’académie de Prusse en 1933, et il est exclu de celle de Bavière. Cette année-là, Einstein est en voyage à l’étranger, et il choisit de ne pas revenir en Allemagne, où Hitler a pris le pouvoir en janvier. Après un séjour en Belgique, il décline une proposition de la France de l’accueillir comme professeur au Collège de France, et part pour les États-Unis, à Princeton.

Après la Seconde Guerre mondiale, son engagement vis-à-vis des communautés juives et Israël, est nuancée par ses opinions pacifistes. Il préface le Livre Noir, recueil de témoignages sur l’extermination des juifs en Russie par les nazis pendant la guerre[10]. Et en décembre 1948, il co-signe une lettre condamnant le massacre de Deir Yassin commis par des combattants israéliens de l’Irgoun et du Lehi pendant la Guerre de Palestine de 1948[11].

Ben Gourion lui propose en 1952 la présidence de l’État d’Israël, qu’il refuse : « D’abord, si je connais les lois de l’univers, je ne connais presque rien aux êtres humains. De plus, il semble qu’un président d’Israël doit parfois signer des choses qu’il désapprouve, et personne ne peut imaginer que je puisse faire cela. »

Einstein s’est exprimé sur ses convictions socialistes en 1949, en pleine période du maccarthysme, dans un essai intitulé Pourquoi le Socialisme, publié dans la Monthly Review.[12] Il lui semble que le principe du gouvernement des peuples par eux-mêmes, le fait de travailler pour eux-mêmes, est plus propice à l’épanouissement individuel que celui de l’exploitation du grand nombre par une minorité. Mais il est déçu par ce qu’il peut apprendre de l’Union soviétique, et il considère que les peuples doivent s’engager d’abord dans le pacifisme, afin de mettre en place des conditions favorables à une évolution vers le socialisme. Sa correspondance révèle qu’il voit un rapprochement entre le maccarthysme et les évènements des années 1930 en Allemagne. Il écrit au juge chargé de l’affaire Rosenberg pour demander leur grâce, et il aide de nombreuses personnes qui souhaitent immigrer aux États-Unis. Contacté par William Frauenglass, un professeur d’anglais de lycée suspecté de sympathies communistes, il rédige un texte dénonçant ouvertement le maccarthysme et encourageant les intellectuels à résister à ce qu’il qualifie de « mal ». Le FBI ouvre un dossier sur lui, disponible aujourd’hui sur leur site internet.[13] Joseph McCarthy lui-même attaque Einstein au Congrès en le traitant « d’ennemi de l’Amérique ». Sa secrétaire, Helen Dukas, est soupçonnée d’espionnage au service de l’URSS. Les médias américains se montrent virulents dans leur traitement de l’affaire, et seules quelques personnalités, comme Bertrand Russell, prennent sa défense. L’affaire est finalement classée en 1954, aucune preuve concluante n’ayant été apporté pour étayer ces accusations.

Vie sociale
Einstein a rencontré un grand nombre de personnalités majeures de son époque, dans les domaines scientifique, politique et artistique, et il a laissé une correspondance très riche. Il entretient par exemple longtemps une relation amicale avec la reine Élisabeth de Belgique, avec qui il joue du violon. Il s’est toujours étonné de sa célébrité et de ses effets.

Sa première épouse, Mileva Maric est atteinte de coxalgie, qui la rend boiteuse. C’est aussi une jeune femme brillante, élève du Polytechnicum. Elle tombe enceinte alors qu’ils ne sont pas encore mariés, et elle accouche chez ses parents en Serbie d’une fille, Lieserl. Einstein se montra très dur avec sa compagne suivante, Elsa. Ils faisaient chambre à part et il lui arrivait de lui interdire son bureau, se faisant presque servir : « Je traitais ma femme comme une employée, mais une employée que je ne pouvais pas congédier[réf. nécessaire]. »

Il voit peu son fils Hans-Albert qui, à l’âge adulte, travaille en Californie. La santé mentale de son autre fils, Eduard, se détériore brutalement alors qu’il est âgé de vingt ans, et il doit être interné une première fois à Zurich en 1930. Son père lui rend une dernière visite en 1933. D’abord critique envers la psychanalyse, il refuse que son fils Eduard suive un nouveau traitement psychanalytique[réf. nécessaire], mais il finit par accepter l’essentiel des idées de Sigmund Freud. En 1933, il choisit Sigmund Freud pour publier un échange de lettres intitulé Pourquoi la guerre ?

Einstein et la religion
Einstein écrit plusieurs textes traitant des relations entre science et religion. Dans son article paru en 1930,[14] Einstein distingue trois formes de religion : la première est due à la crainte et à une incompréhension de la causalité des phénomènes naturels, d’où l’invention d’êtres surnaturels. La deuxième est sociale et morale. La troisième qu’Einstein appelle « religiosité cosmique » est une contemplation de la structure de l’univers. Elle est compatible avec la science et n’est associée à aucun dogme, ni croyance. Einstein déclare être religieux, mais seulement dans ce troisième sens qu’il voit dans le mot religion.

Lorsqu’en 1929, le Rabbin Herbert S. Goldstein lui demande « Croyez-vous en Dieu ? », Einstein répond : « Je crois au Dieu de Spinoza qui se révèle lui-même dans l’ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un Dieu qui se soucie du destin et des actions des êtres humains. » Einstein a souvent utilisé le mot Dieu, cependant le sens qu’il donnait à ce mot fait l’objet de diverses interprétations. Une partie du clergé a considéré que les vues d’Einstein étaient compatibles avec la foi. À l’inverse, le Vatican dénonce alors « un authentique athéisme même si il est dissimulé derrière un panthéisme cosmique ».[15] Si Einstein rejette les croyances traditionnelles, il se distingue personnellement des athées et répète qu’il est « un non-croyant profondément religieux. » Dans une lettre adressée au philosophe Eric Gutkind, Einstein écrit : « Le mot Dieu n’est pour moi rien de plus que l’expression et le produit des faiblesses humaines, la Bible un recueil de légendes, certes honorables mais primitives qui sont néanmoins assez puériles. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle peut selon moi changer cela »[16]. Einstein répondra d’ailleurs à un journaliste lui demandant s’il croit en Dieu : « Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois. »[17].

Un militant de l’athéisme comme Richard Dawkins considère également que la position d’Einstein était seulement de l’athéisme poétiquement embelli.[18] Lors de la campagne d’affichage de slogans en faveur de l’athéisme sur les bus de Londres en 2008 (soutenue par Dawkins), une citation d’Einstein fut utilisée. Cela provoqua des protestations, car cette utilisation a tendance à assimiler Einstein à un athée.[19]

Einstein et la philosophie
La philosophie n’est pas l’un de ses domaines de prédilection, mais Albert Einstein marque son intérêt pour la vision de l’humanité que propose Friedrich Nietzsche[réf. nécessaire], et certaines idées présentes dans les réflexions de Spinoza. Néanmoins, il apporte une nouvelle vision du monde moderne par ses travaux scientifiques comme par ses ouvrages non scientifiques. Ainsi, dans son ouvrage Comment je vois le monde publié en 1934, un an après son installation aux États-Unis, Albert Einstein présente sa vision de l’humanité, et pose la question de la place de la science vis-à-vis de l’humanité. Ces travaux ont pu avoir une certaine influence sur des philosophes comme Martin Heidegger ou Jean-Paul Sartre[réf. nécessaire].

Einstein et l’astrologie
Contrairement à la citation qui lui est attachée par de nombreuses publications, en particulier celle de l’astrologue Élizabeth Teissier, Einstein ne croyait pas en l’astrologie.

La citation apocryphe qui lui est attribuée est : « L’astrologie est une science en soi, illuminatrice. J’ai beaucoup appris grâce à elle et je lui dois beaucoup. Les connaissances géophysiques mettent en relief le pouvoir des étoiles et des planètes sur le destin terrestre. À son tour, en un certain sens, l’astrologie le renforce. C’est pourquoi c’est une espèce d’élixir de vie pour l’humanité. »

Ce faux a pour origine le Huters astrologischer Kalender de 1960, publié en 1959. La phrase a donc été forgée environ cinq ans après la mort d’Einstein.[20]

Son opinion négative sur l’astrologie est exprimée dans une introduction écrite en 1951 pour l’ouvrage de Carola Baumgardt [21]. Einstein rappelle que Kepler avait su accepter l’idée que l’expérience seule pouvait décider de la validité d’une théorie mathématique, aussi belle soit-elle. Il cite alors l’astrologie comme illustration, dans la pensée keplérienne, d’un reste de manière de penser animiste et téléologiquement orientée omniprésente dans les recherches « scientifiques » de l’époque.

Einstein et le végétarisme
Albert Einstein soutient la cause végétarienne. Il considére le végétarisme comme un idéal sans pourtant le pratiquer lui-même malgré quelques problèmes de conscience[22]. Ses arguments se basent principalement sur des raisons de santé, mais il croit également à l’effet bénéfique du régime végétarien sur le tempérament des hommes.[23] Un an avant sa mort, il décide de mettre en pratique ses idées et entame un régime végétarien.[24]

Le cerveau d’Einstein
En 1978, le journaliste Steven Levy apprend par son employeur le journal New Jersey Monthly que le cerveau du savant aurait été conservé et lui demande de le récupérer.

Levy est accompagné par un caméraman durant sa quête et le film est diffusé dans les années 1990 à la télévision en France. Après une longue enquête, il le retrouve en effet à Wichita, Kansas, chez le pathologiste qui avait procédé à son extraction, le Dr Thomas Harvey. Cette information souleva l’intérêt des médias.

Le Dr Harvey déclara qu’il n’avait rien trouvé de particulier dans la structure physique du cerveau d’Einstein pouvant expliquer son génie. Mais de plus récentes études, parues notamment dans Science et Vie, concluent que le cerveau d’Einstein possédait un nombre élevé d’astrocytes. Selon le premier médecin autorisé à autopsier le cerveau d'Albert Einstein dans les années 80, Marian Diamond, certaines zones de son cerveau, réservées aux tâches les plus hautes, possédaient une proportion de cellules gliales incroyablement élevée : tout indique que les cellules gliales occupent une place déterminante dans le développement de l'intelligence[25].

Une étude approfondie de la structure du cerveau révèle également que la scissure de Sylvius présente une inclinaison particulière, augmentant la taille de la zone du raisonnement abstrait au détriment de la zone du langage, ce qui pourrait expliquer qu’Einstein n’ait su parler que très tard.

Inventions et brevets
Einstein a aussi inventé des appareils et déposé de nombreux brevets en collaboration avec des amis :

Voltmètre ultrasensible : En 1908, avec Paul Habicht, il met au point un voltmètre capable de mesurer des tensions de l’ordre d’un dix-millième de volt. Ce « multiplicateur de potentiel Einstein-Habicht » est commercialisé à partir de 1912.
Réfrigérateur : Avec son ancien étudiant et ami Leó Szilárd, il crée plusieurs types de réfrigérateurs (un système à absorption, un système à diffusion et un système électromagnétique). Ce dernier système s’appuie sur une « pompe électromagnétique » qui est encore utilisée pour transporter le sodium dans les réacteurs à neutrons rapides à caloporteur sodium (2005). Les réfrigérateurs n’ont pas été commercialisés.
Appareil de correction auditive : Un des quarante brevets déposés avec Leó Szilárd.
Divers
Un einstein est une unité de mesure égale au nombre d’Avogadro fois l’énergie d’un photon (lumière). Il existe un élément chimique : l’einsteinium.

2005 fut l’année mondiale de la physique, mais aussi l’année d’Einstein, en commémoration du centenaire de l’annus mirabilis.

Distinctions
1921 : Prix Nobel de Physique
1931 : Prix Jules Janssen

MOLLY
Re: CES SACRES GENIES JUIFS
16 janvier 2010, 13:48
Baruch Spinoza est né à Amsterdam le 24 novembre 1632 dans une famille juive d'origine portugaise. Son prénom « Baruch » (qu'il latinisera en Benedictus - Benoît), signifie « béni » en hébreu. À cette époque, la communauté juive portugaise d'Amsterdam est essentiellement composée de Marranes (juifs de la péninsule ibérique convertis au christianisme, ayant pour la plupart secrètement maintenu une pratique partielle du judaïsme) ayant fui l'Inquisition et le climat d'intolérance envers les convertis. Loin de l'Espagne, la plupart d'entre eux reviennent au judaïsme. Ils sont bien tolérés et insérés dans la société néerlandaise. Ils parlent en néerlandais avec leurs concitoyens non-juifs, utilisent entre eux le Portugais dans la vie courante, et l'Espagnol comme vecteur culturel. Pour Spinoza, c'est le latin qui sera la langue de l'expression écrite.

Spinoza fréquente le Talmud Torah (école juive élémentaire) de sa communauté, acquérant ainsi une bonne maîtrise de l'Hébreu et de la culture rabbinique. Sous la conduite de Rabbi Mortera[3], il approfondit sa connaissance de la Loi écrite et accède aux commentaires médiévaux de la Torah (Rachi, Ibn Ezra) ainsi qu'à la philosophie juive (Maïmonide)[4]. À la mort de son père, en 1654, il reprend l'entreprise familiale avec son frère Gabriel. Après son excommunication de la communauté juive, il gagne sa vie en taillant des lentilles optiques pour lunettes et microscopes, domaine dans lequel il acquiert une certaine renommée.

L'exclusion [modifier]
Les Juifs portugais d'Amsterdam - baignant dans l'ambiance tolérante des Provinces Unies - ne constituent pas une communauté fermée. Pourtant le 27 juillet 1656, le herem (décision d'exclusion, excommunication) qui maudit Spinoza pour cause d'hérésie est particulièrement violent[5] et, chose rare, définitif. Peu de temps auparavant, un homme aurait même tenté de poignarder Spinoza, qui, blessé, aurait conservé le manteau troué par la lame pour se rappeler que la passion religieuse mène à la folie. Si le fait n'est pas complètement certain[6], il fait partie de la légende du philosophe.

L'exclusion de Spinoza n'est pas la première crise traversée par la communauté. Quelques années plus tôt, Uriel da Costa en avait déjà défié ses autorités. Repentant, il doit subir des peines humiliantes (flagellation publique) pour réintégrer la communauté. Il réaffirmera cependant ses idées avant de se suicider en 1640, et non en 1647 comme on le trouve souvent. Juan de Prado, ami de Spinoza, est à son tour exclu de la communauté en 1657.

Il est difficile de savoir avec exactitude quels propos sanctionnent le herem[7], car aucun document ne fait état de la pensée de Spinoza à ce moment précis. On sait cependant, qu'à cette époque, il fréquente l'école du libertin Franciscus van den Enden (peut-être dès son ouverture en 1652), où il apprend le latin, découvre l'Antiquité (notamment Terence) et les grands penseurs des XVIe et XVIIe siècles, comme Hobbes, Bacon, Grotius, Machiavel. Il côtoie des hétérodoxes de toutes confessions (notamment des collégiants comme Serrarius, des érudits lecteurs de Descartes, dont la philosophie exerce sur lui une influence profonde). Il est probable qu'il professe dès cette époque qu'il n'y a de Dieu que philosophique, que la loi juive n'est pas d'origine divine, et qu'il est nécessaire d'en chercher une meilleure - propos rapportés à l'Inquisition en 1659 par deux Espagnols ayant rencontré Spinoza et Juan de Prado lors d'un séjour à Amsterdam. Quoi qu'il en soit, Spinoza semble accueillir sans déplaisir cette occasion de s'affranchir d'une communauté dont il ne partage plus les croyances. On ne possède aucune trace d'un quelconque acte de repentance destiné à renouer avec elle[8].

La construction de l'œuvre [modifier]
Vers 1660-1661, Spinoza s'installe à Rijnsburg, centre intellectuel des collégiants (hétérodoxes protestants). C'est là qu'il reçoit la visite d'Henry Oldenburg, secrétaire de la Royal Society, avec lequel il échange une longue et riche correspondance. En 1663, il quitte Rijnsburg pour Voorburg et commence à enseigner à un élève, Casearius, la doctrine de Descartes. De ces cours, il tire Les principes de la philosophie de Descartes, dont la publication donne lieu à une correspondance centrée sur le problème du mal, avec Willem van Blijenberg, un marchand calviniste qui produira ensuite des réfutations de l'Éthique et du Traité théologico-politique. Il est probable que la rédaction de deux ouvrages ait précédé la publication des Principes : le Traité de la réforme de l'entendement (inachevé et publié avec les œuvres posthumes) et le Court traité (publié seulement au XIXe siècle).

Dans les années 1660, Spinoza est de plus en plus fréquemment attaqué comme athée. Si aucun procès ne lui est intenté, contrairement à d'autres de ses contemporains, c'est probablement parce qu'il écrit en latin et non en néerlandais. Dans ce contexte de tensions, il interrompt l'écriture de l'Éthique pour rédiger le Traité théologico-politique, dans lequel il défend la liberté de philosopher et conteste l'accusation d'athéisme. L'ouvrage paraît en 1670, sous couvert d'anonymat, et avec un faux lieu d'édition. Il suscite de vives polémiques, y compris chez des esprits ouverts, comme Leibniz, ou chez des hommes que Spinoza rencontre occasionnellement en privé, comme l'entourage calviniste de Louis II de Bourbon-Condé. Pour ceux-ci, il convient de distinguer la nouvelle philosophie (Descartes, Hobbes) de la réflexion plus radicale de Spinoza. Quant aux autorités religieuses, elles condamnent unanimement l'ouvrage. En avril 1671, sur requête des synodes provinciaux, la Cour de Hollande juge qu'une ordonnance doit être prise pour interdire la diffusion du Traité et d'autres œuvres jugées blasphématoires, comme le Léviathan de Hobbes. Elle demande également que des poursuites soient engagées contre les auteurs et autres responsables de la publication des ouvrages. Les États de Hollande rechignent néanmoins à suivre la décision de la cour et à interdire des œuvres écrites en latin. Ce n'est qu'en 1674, après la chute de de Witt, que les livres visés seront effectivement interdits par les autorités séculières.

Le contexte politique, avec l'invasion française, devient moins favorable encore pour Spinoza. La mainmise de Guillaume d'Orange sur les Provinces Unies met fin à une période de libéralisme quasi républicain. Après l'assassinat des frères de Witt (1672), l'indignation de Spinoza est telle qu'il souhaite afficher dans la rue un placard contre les assassins ("Ultimi Barbarorum", les derniers des barbares), ce dont l'aurait dissuadé son logeur. Cependant, le philosophe, qui a abandonné Voorburg pour La Haye vers 1670, ne quitte pas le pays. Ainsi refuse-t-il en 1673, par souci d'indépendance, l'invitation de l'Electeur palatin qui proposait de l'accueillir à l'Université d'Heidelberg.

En 1675, Spinoza tente de publier l'Éthique - reculant devant les risques encourus - et commence à rédiger le Traité politique. Sa pensée audacieuse lui vaut la visite d'admirateurs ou de personnalités comme Leibniz. Il meurt deux ans plus tard, le 21 février 1677. Malgré son image d'ascète isolé, il n'a jamais cessé d'être au sein d'un réseau d'amis et de correspondants, dont Lambert Van Velthuysen, qui contredisent au moins partiellement sa réputation de solitaire. Ce sont eux, en particulier le médecin Ludovic Meyer, qui publient ses œuvres posthumes : l'Éthique, la plus importante, et trois traités inachevés (Traité de la réforme de l'entendement, le Traité politique et l'Abrégé de grammaire hébraïque).

Philosophie

MOLLY
Re: Ces genies juifs
17 janvier 2010, 06:57
SIGISMUND SCHLOMO FREUD,

- Ne le 6 Mai 1856 au sein d’une famille Juive libérale, a Freiberg (aujourd’hui Pribor, Républiques Tchèque), dans la province Autrichienne de Moravie, dans la décennie précédente, l’unification de l’Empire austro-hongrois. Ses parents, Jacob Freud et Amalia Nathanson, viennent de ses marier. Jacob marchand de laine, a deux enfants d’un premier mariage, et Sigismund est l’ainé des dix enfants (dont sept survivront) qui naitront au cours des dix premières années de ce second mariage.

- En 1860, la famille s’installe dans le quartier Juif de Vienne, elle vit dans un petit appartement> Mais les parents ne ménagent pas leurs efforts pour soutenir l’évolution intellectuelle visiblement précoce de Sigismund Schlomo, en le favorisant même par rapport a ses frères et sœurs. Pensant les huit années passées au Gymnasium Sperl de Vienne, il est six fois premier de classe. Il apprend le grec et le latin. Son intérêt pour l’archéologie ne le quittera pas.

En 1873, il entre a l’Université de Vienne, trois ans plus tard, il entre a l’Institut de Physiologie d’Ernst BRUCKE, ou il se consacre a l’apprentissage de l’histologie du Système nerveux. En 1877, il abrège son nom en Sigmund FREUD. En 1878 et 1879, il fait son Service militaire. Pendant cette période, il traduit en allemand le 12 volume des Œuvres complètes de Stuart MILL (qui correspond aux premières correspondances du philosophe).

FREUD finit ses Etudes Universitaires en Mars 1881 et devient Docteur en Médecine. Suite à sa rencontre avec Martha Bernays en Avril 1882, Ils se fiancent. Au même moment, il entre dans le service du Professeur de médecines générale Nothnagel initiateur a Vienne de l’Electrophysiologie, et est mis au courant par Joseph Breuer du traitement de Bertha Pappeheim (plus commue sous le pseudonyme de Anna. O en psychanalyse), qui souffrait de troubles hystériques, par la méthode cathartique.

L’année suivante, FREUD devient stagiaire dans le service de psychiatrique de Theodore Meynert, considéré en son temps comme le plus grand anatomiste du cerveau, et ainsi il poursuit pendant une année, dans divers laboratoires, une série de recherches sur le système nerveux et l’anatomie du cerveau. Il est un des premiers chercheurs a travailler sur l’infirmité motrice cérébrale (cérébral palsy).

C’est a l’Université de Vienne, apres ses recherches sur les testicules des anguilles, et en étudiant le cerveau de la lamproie, qu’il découvre et définit ainsi la constitution d’un system nerveux : il est composé de cellules individuelles, dont les prolongements, les axones, sont les éléments conducteurs de l’information nerveuse.

En 1884, FREUD et son ami Königstein recherchent les propriétés énergétiques et antidépressives de la cocaïne, mais c’est Karl Koller qui découvrit avec eux son pouvoir anesthésiant. Freud, qui pense que la cocaïne est un remède miracle, essaie, l’année suivante, de soigner son ami morphinomane Ernest Von Fleischl par des injections de cocaïne, ce qui l’intoxique encore plus. En septembre il est habilité Privatdozent en neuropathologie et publie m Contribution a la connaissance de l’action de la cocaïne et A propos de l’action générale de la cocaïnes.

C’est alors que Freud commence a détruire ses papiers personnels, et publie ses travaux sur les encéphalopathies infantiles. Il commence également ses travaux sur l’hystérie avec Joseph Breuer.

A l’Ecole Charcot, Freud est l’élève de médecine de Jean-Martin Charcot durant quatre mois a Paris, d’Octobre 1885 a Février 1886. Durant cette période, les possibilités potentielles de la suggestion le stupéfient. Aussi, lorsqu’il ouvre son Cabinet de Médecin et qu’il prend la direction du service de neurologie e la clinique des Enfants malades, en Avril 1886. Il abandonne l’électrothérapie au profit de l’hypnose et de la suggestion. Sa fonction aux Enfants Malades, lui permet de connaître une meilleure situation financière. Il épouse Martha Bernays (1861- !951), en en septembre de la même année ( Ils auront six enfants : Mathilde, Jean-Martin, Olivier, Ernest, Sophie et Anna, nés entre 1887 et 18960>

En Octobre, FREUD, en conférence a Vienne, fait un exposé sur l’Hystérie masculine, qui est particulièrement mal reçu les Autorités Scientifiques et Médicales, seul Krafft-Ebing, médecin viennois, le soutient dans ses travaux. Dans le même temps, il publie une traduction des leçons du mardi de Charcot.

En mars 1887, il est élu membre de la Société Médicale de Bienne, et publie Cocaïnomanie et cocainophobie. Il rencontre en novembre, son futur ami et confident, Wilhelm Fliess. Ce dernier est un rhino-laryngologiste berlinois en stage à Vienne ; il entretient avec FREUD durant de nombreuse années, une correspondance suivie, a ce point qu’elle sera considérée comme l’ »autoanalyse de Freud ».

1924 : La VILLE DE Vienne décerne a Freud, pour son 68eme anniversaire, le Titre de « Burgerrecht ».
1925 Samuel GOLDWYN, propose a FREUD 100.000 dollars pour sa collaboration a un film sur “Les Amours Célèbres”. Freud décline cette offre et refuse de recevoir Goldwyn.
- Parution de l’autobiographie de FREUD (Ma vie et la Psychanalyse), davantage consacrée a sa carrière scientifique et au développement de ses idées qu’a sa Vie personnelle.

1926 ; Freud présente de légers troubles cardiaques, son ami Ferenczi propose a Freud de l’analyser, a ce moment Freud a soixante-dix ans.
- Rencontre a Berlin avec Einstein.
- 1927 : Publication de « Le fétichisme et de l’Avenir d’une illusion, essai sur la religion comme névrose obsessionnelle de l’Humanité »
- 1928 : « Je ne sais pas si vous avez saisi le lien secret qui existe entre l’Analyse par les non-médecins, (l’analyse profane de l’Illusion.). Dans l’un, je veux protéger l’analyse contre les médecins, dans l’autre contre les prêtres. Je voudrais lui assigner un statut qui n’existe pas encore, le Statut des Pasteurs d’Ames séculiers qui n’auraient pas besoin d’etre médecins et pas le droit d’autres prêtres » ( Lettre a Pfister,25 Novembre 1928).
- 1929 : Publication de Malaise dans la Civilisation.

1930 : W>C> Bullitt, Ambassadeur des Etats-Unis a Berlin, persuade FREUD d’écrire avec lui une Etude psychanalytique du Présent des Etats-Unis, Woodrow WILSON ( le livre termine en 1931, paraitra en 1967).
- Freud reçoit le Prix GOETHE. Anna Freud lira, le 28 Aout, le discours de son père.
- Mort de la mère de FREUD, Amalia FREUD, nee Nathanson a l’âge de 95ans..
- 1931 : Freud est nomme membre honoraire de la Ste>des Médecins de Vienne. « Un geste lâche, dégoutant et répugnant devant la venue du succès. Impossible de refuser ; cela ne servirait qu’a faire sensation. »( Lettre a Max Eitingon du 20 mars 1931).
- Publication : de « Sur la sexualité féminine »
- 1932- Malgré leur différend sur la théorie, Freud et Ferenczi resteront amis et Freud ne cessera pas de se soucier sur l’état de sante de plus en plus alarmant de Ferenczy atteint d’anémie pernicieuse.
- FIN DE LA VIE DE FREUD ;
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- - 1933 : Il prend l’écrivains Hilda Doolittle en analyse pour un ans , mais gardera avec elle des contacts chaleureux et une grande complicité intellectuelle..
- Prise de pouvoir par Hitler. Peu apres, les livres de FREUD sont brules a Berlin. En quelques années, la psychanalyse « Juive » va disparaître d’Allemagne au profit d’une psychanalyse aryenne dont Carl Gustav Jung deviendra (jusqu’en 1940) le représentant officiel.
- « Le monde se transforme en une énorme prison. L’Allemagne est la pire se ses cellules (Ils ont commencé avec le bolchevisme comme leur pire ennemie mortel)., et ils termineront avec quelque chose qui ne s’en distinguera pas – sauf que le bolchevisme a apres tout adapte des idéaux révolutionnaires alors que ceux de l’Hitlérisme sont purement médiévaux et réactionnaires « (lettre a Marie Bonaparte, du 22 Juin 1933.
- MORT DE Sandor Ferenczi.
- Publication avec Einstein de « Pourquoi la Guerre ? »

1934 : Feud, commence à écrire : « Moise et le Monothéisme ». Dont il différera trois ans la publication, pour ne pas affronter l’Eglise Catholique qu’il considère comme la défense contre le Nazisme.
Visite de Lévy-Bruhl : « un vrai savant, surtout par comparaison avec moi » (lettre a Marie-Bonaparte,7 février 1934) .

1936 Tous les stocks de livres des Editions Verlag sont saisis a Leipzig par la Gestapo
- 80e anniversaire de FREUD : Conférence de Thomas MANN « FREUD et L’AVENIR ».
Freud interdit a Arnold Zweig, un de ses anciens patients, un de ses plus assidus correspondants, d’entreprendre Sa Biographie « Qui devient biographe s’astreint a mentir, a dissimuler, a embellir et même a cacher son propre manque de compréhension, car on ne peut pas posséder lVrite Biographique et celui qui la posséderait ne pourrait pas s’en servir. Dire la Vérité est chose impraticable.. »(Lettre a Arnold Zweig, 31 mai 1936).
Mort d’Alfred ADLER.
Aggravation de l’état de sante de FREUD, un nouveau cancer est décelé.
- Célébration des Noces d’Or de FREUD et de Martha.
- 1937 : FREUD apprend de Marie Bonaparte \qu’elle a racheté ses lettres a Fliess.
- Mort de LOU Andreas-Salomé, qui affecte profondément Freud..
- 1938 : Invasion de l’Autriche par les Nazis. Quelques jours plus tard, la maison de Freud est fouillée par les US. Anna Freud, arrêtée pr la Gestapo, est relâchée le soir même. (Devant l’insistance de Jones et Marie Bonaparte, FREUD se décide de quitter Vienne pour s’installer avec sa Famille a Londres..Ou il reçoit un accueil enthousiaste. Avant de quitter et obtenir son visa de Sortie, il doit signer le document suivant
- : Je soussigne, Pr. Freud, confirme qu’auprès l’Anschluss de l’Autriche au Reich Allemand, j’ai été traite par les Autorités Allemandes et la Gestapo en particulier avec tout le respect et la considération dus a ma réputation scientifique, que j’ai pu continuer a poursuivre les activistes aue je souhaitais, que j’ai pu compter dans ce domaine sur l’appui de tous et que je n’ai al moindre raison de me plaindre » Il ne fit aucune difficulté pour signer. Mais demanda l’autorisation d’ajouter une petite phrase : « Je puis cordialement recommander la Gestapo a tous. ».
- A LONDRES, des l’Eté, malgré son état sante toujours précaire, FREUD, continue a traiter quelques patients.
- Visite de Salvador DALI, sur une recommandation de Stefan Zweig.
- Installation définitive a Maresfield Gardens, transforme depuis, en MUSEE FREUD.
- 1939 : Le cancer de FREUD est devenu inopérable .
- Moise et le Monothéisme, parait en anglais.
- Visite de Hans Sachs.
- « Le lendemain 21 Septembre, tandis que j’étais a son chevet, Freud me prit la main et me dit » : Mon Cher Max SCHUR, vous vous souvenez de notre première conversation. Vous m’avez promis alors de ne pas m’abandonner lorsque mon temps serait venu. Maintenant ce n’est plus qu’une torture et cela n’a plus de sens. Je lui fis signe que je n’avais pas oublie ma promesse. Soulagé, il soupira et, garda ma main dans la sienne, et il ne dit « je vous remercie. ».Puis il ajouta apres un moment d’hésitation « Parlez de cela a Anna. » Il n’y avait dans tout cela pas la moindre trace de sentimentalisme ou de pitié envers lui-même, rien qu’une pleine conscience de la réalité. Selon le désir de Freud, je mis Anna au courant de notre conversation. Lorsque la souffrance redevint insupportable, je lui fis une injection sous-cutanée de deux centigrammes de morphine. Il se sentit bientôt soulagé et s’endormit d’un sommeil paisible. L’expression de souffrance avait disparu de son visage. Je répétais la dose environ douze heures plus tard. Il entra dans le coma et ne se réveilla plus.

MORT DE FREUD : - Freud meurt le 23 septembre 1939 a trois heures du matin (Max Schur)

Les quatre sœurs de Freud, disparurent dans les camps de comcentration nazis

MOLLY
- CES GENIES JUIFS
19 janvier 2010, 07:41
- OPPENHEIMER - EST UN PATRONYME d'origine allemande, derive de la Ville d'Oppenheim dans le palatinat du Rhin. Il a ete porte par :

- Samuel Oppenheimer, banquier et fondateur d'une dynastie de Juifs de cours( Hofjuden)

- Joseph Suss Oppenheimer, cousin du precedent, plus connu comme le Juif Suss

- David Oppenheimer, descendant de Samuel, second maire de Vancouver

- Robert Oppenheimer, physicien des Etats Unis qui a dirige le projet Manhattan, il est considere comme ""Le pere de la Bombe Aromique""

- Frank Oppenheimer, physicien des Etats Unis, frere de Robbert Oppenheimer, fondateur de l'Exposition de San Francisco.

- Franz Oppeinheimer, sociologue allemand

- Harry Oppeinheimer, magnat de l'Or et du Diamant (Anglo-Americain,de Beers) philanthrope, le Prix Harry Oppenheimer Memorial Trust a ete fonde en sa memoire pour recompnser une Oeuvre scientifique exceptionnelle en Afrique.

- Stephen Oppenheimer, medecin et chercheur britanique ne en 1947.

MOLLY
Re: Ces genies juifs
22 janvier 2010, 03:52
Pinhas Rutenberg
mercredi 20 janvier 2010, par Eliane Ketterer



Pinhas Rutenberg (1879-1942), ingénieur, leader sioniste et fondateur de la Compagnie israélienne d’électricité. Grâce à sa personnalité charismatique et à sa vision technologique créatrice, il établit les bases de l’industrie électrique d’Israël. Il fut à deux reprises le secrétaire général du « Comité National » (Ha-Va’ad Ha-Leumi).

Pinhas Rutenberg est natif d’Ukraine. Il étudia à l’Institut technologique de Saint Petersbourg et fut un membre actif du mouvement révolutionnaire russe. Il participa à la révolution de 1905 en Russie, puis s’exila en Italie. Il s’y spécialisa dans la construction de ponts et de barrages permettant de produire l’électricité.

Lors de la Première guerre mondiale, Zeev Jabotinsky et Pinhas Rutenberg créèrent les « bataillons hébreux ». En 1917, lorsqu’éclata la révolution en Russie, il y revint et lors du gouvernement de Kerensky, il remplaça le gouverneur de Petrograd. En 1919, après que les Bolcheviks se fussent emparés du pouvoir en Russie, il fut emprisonné. A sa libération, il s’installa en Ukraine où il fut nommé ministre de l’Approvisionnement dans le gouvernement anti-communiste. Dès que les Bolcheviks prirent le contrôle de l’Ukraine, il immigra en Israël.

En 1920, Jabotinsky et Pinhas Rutenberg organisèrent le système de défense de Jérusalem contre les émeutiers arabes. Lors des émeutes de 1921, il commanda les membres de la Hagana de Tel-Aviv.

Parallèlement Pinhas Rutenberg commença à agir en faveur de la création de centrales électriques hydroélectriques en Israël. En 1920, il présenta son programme en présence du Congrès sioniste mondial qui était réuni à Londres. Après une longue campagne, il reçut des gouvernements du Mandat britannique une première concession pour construire une centrale électrique (1921). En 1923, il reçut une nouvelle concession pour construire une centrale hydroélectrique au lieu de rencontre du Jourdain et du Yarmukh (Naharayim) et fonda la Compagnie d’électricité. Sous sa direction, cette société commença à construire de petites centrales électriques qui approvisionnaient en électricité les grandes villes. En 1932, après de nombreuses difficultés, il inaugura la centrale électrique de Naharayim, première centrale hydroélectrique à exister en Israël.

Les initiatives économiques de Pinhas Rutenberg et ses conceptions politiques qui ne s’accordaient pas toujours avec la vision socialiste des leaders du yishuv de la terre d’Israël causèrent entre eux et lui une série de conflits. Au début des années quarante, il mourut d’un cancer. La centrale électrique d’Ashkelon porte son nom. En 2002, le récit de sa vie fut à la base du film « le vieillard de Naharayim » (Ha-Zaken Mi-Naharayim). Après sa mort, son frère, Abraham Rutenberg, fut nommé directeur général de la Compagnie d’électricité

MOLLY
Re: Ces genies juifs
24 janvier 2010, 01:47
- ROBERT OPPENHEIMER
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- Robert Oppenheimer (ne le 22 avril 1904 a New-York, et decede le 18 fevrier 1967) est physicien americain. En tant que Directeur Scientifique du Projet Manhattan, il est considere comme le pere de la Bombe Atomique Americaine. La Communaute Scientifique lui reconnait egalement de nombreuses theses concernant la naissance des trous noirs, theses confortees par les dernieres analyses astronomiques.

- En raison de ses prises de positions sur les risques d'une course a l'armement nucleaire, il est une des victimes du maccarthime et il voit son certificat de securite revoque. Il faut attendre 1963 pour qu'il soit rehabilite politique, lorsque le Gouvernement des Etats-Unis lui decerne le Prix Enrico Fermi.


- BIOGRAPHIE :
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- Entre a Haward avec une annee de retard a cause d'une attaque de colite ulcereuse, il profite de cette periode, pour se rendre avec son ancien prof.d'anglais, au Nouveau-Mexique. Ii y devint amateur de promenades a cheval ainsi que des montagnes et plateaux de cette region. A son retour, il obtient son diplome de chimie en trois ans. Percy Bridgman lui fait decouvrir la physique experimentale. C'est durant ses etudes au Laboratoire Cavendish d'Ernest Rutherford a Cambridge, qu'il realise qu'il maitrise mieux la Theorie que la pratique en raison de sa maladresse. En 1926, il poursuit ses etudes sous la direction de Max Born a l'Universite de Gottingen, et obtient son Doctorat a l'age de 22 ans.

- Passionne par les langues et en particulier le sanskrit, il s'interesse egalement aux philosophies indiennes. Oppenheiner parlait et lisait le sanscrit ou, comme Nicolas Tesla, il trouvait un vocabulaire ancien, classique, adapte aux conditions etranges que la matiere adopte en ce qui concerne les Recherches Scientifiques respectives de ces deux personnages emblematiques de la Science.

- A Gottingen, il plublie des articles sur la theorie quantique. En 1927, il retourne a Haward puis l'annee suivante a l'Institut de Tecnologie de Californie (Caltech). Il devient professeur a Berkeley. Cependant, atteint d'une forme mineure de tuberculose, il se retire dans son ranch ""Pedro Caliente"". . C'est Geen T. Seaborg qui lui presente alors les demandes de ses Etudiants. Devenu l'ami de Ernest Orlando Lawrence et des chercheurs du cyclotron, il fait des recherches importantes en astrophysique, physique nucleaire, et en spectroscopie. Il decouvre alors l'approximation de Born-Oppenheimer .


A Suivre.../...

MOLLY
Re: Ces genies juifs
24 janvier 2010, 06:06
suite../.. Robert Oppenheimer

- En 1936, il rencontre Jean Tatlock qui l'initie a la politique. Comme beaucoup de scientifiques des annees 1930, il devient partisant du communisme . Bien plus fortune que ses camarades grace a l'heritage de son pere, il subventionne les mouvements gauchistes. En novembre 1940, il se marie avec Puening Harrison, une etudiante engagee, et en mai 1941, ils ont leur premier enfant Peter.

- Lors de l'entree en guerre des Etats-Unis d'Amerique dans la Seconde Guerre Mondiale, il participe a l'effort pour developper la bombe atomique au Radiation Laboratory de Berkeley. A la frustration de Lawrence et a la surprise de beaucoup, il est nomme par le General Leslie Groves Chef du Projet Manhattan, comme Directeur Scientifique et ce malgre ses opinions.

- A la recherche d'un lieu pour creer un nouveau laboratoire secret, il trouve finalement non loin de son ranch du Nouveau-Mexique.
Une mesa plate de Santa Fe. Le laboratoire national de Los Alamos est hativement construit. Oppenheimer y forme une equipe avec les Scientifiques les plus brillants de l'epoque.

- Sa femme donne naissance en 1944 a leur deuxieme enfant, Katerine (dite Toni) . Lorsqu'il assiste a l'explosion, il se rappelle la citation sanskrit du Bhagavad Gita: Kalosmi lokaksaya krt pravrddho - " Je suis Shiva, le destructeur des mondes "" Passage de la Gita ou une description de la bombe et de ses effets sont relates avec moult details, a en croire la description moderne.

- Suite a la defaite des nazis et aux bombardements atomiques dur Horoshima et sur Nagasaki au Japon, Oppenheimer considere que ces armes doivent etre controlees internationnelement et s'oppose au developpement de la Bombe a hydrogene.

- En 1947, il succede a Albert EINSTEIN comme directeur de l'Institut for Advanced Study a l'Univertite de Princeton. Ses prises de position en faveur du communisme lui valent cependant des tentions avec les hommes politiques qui l'accusent d'etre un danger pour la securite nationale. Il est alors suspendu par le President Eisenhower en 1953. Malgre le soutien de nombreux collegues sa certification lui est retiree.

- Par la suite, il donne des conferences dans le monde entier sur l'histoire des Sciences et sur les questions d'ethique liees au progres scientifique. En 1963, le President Lyndon Johnson lui remet a titre honoraire la medaille Enrico Fermi.


a suivre../..

MOLLY
Re: Ces genies juifs
25 janvier 2010, 15:21
DAVID OPPEINHEIMER
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David oppenheimer, ne le 1er.Janvier 1834 a blieskastel, en Allemagne
est decede le 31 Decembre 1897 a l'age de 63 ans, a Vanouver en Colombie-Britannique
2e, Maire de Vancouver de 1888 - 1891.

Il etait l'un de dix enfants de Salomon Oppenhemer estait negociant et vigneron. La mere de David, Hohanna (Jonatte) Kahn, etait morte quand David avait 4 ans, il fit ses Etudes a l'Ecole Collegiale de Frankfurt am Main.

En 1848, apres les boulversements politiques et de mauvaises recoltes. David Oppenheimer imigre avec sa famille ses quatre freres, Charles (Carl) Meyer,Isaac et Godefroy (gottfried) en Nouvelle Orleans. Il etudie la comptabilite et travaille dans un magasin general. Apres audition d la Californie Gold Rush, les Oppenheimer devienrent negociants a Placer Conty en Californie en 1851, et plus tard Sacramento, Californie. David a ensuite travaille dans l'immobilier et la restauration en Colombie- Britanique. En Californie il epousa sa premiere femme Sarah ( Christine) en 1857

Suite au declin de la ruee vers la Californie, les freres Oppenheimmer demenagerent a Victoria en Colombie-Britannique a la fin des annees 1858, pour etablir le Oppenheimmer Charles et l'entreprise d'approvisionnement. Oppenheimmer a ete tres actif dans la connunaute des affaires de Yale. Apres plus de 20 ans de mariage la femme de David Sarah meurt le 15 Octobre 1880 et fut enterree dans le cimetiere Juif dsur le Cedar Hill Road a Victoria en Colombie -Bretaniique. L'annee suivante en 1882 David epouse en deuxieme noces Julie Walters, de Neuw-York. a San Francisco leur fille Flora-Janetta, est nee en 1884 a Victoria en Colombie-Britannique . David Oppenheimmer a ete le second Maire de Vancouver en Colombie Britannique de 1888 a 1891, au cours de de son mandat de 4 annees de nombreux services et projets furent crees, le Service de Pompiers, le Tramway syteme la connexion a l'eau de la Capilano, il financait plusieurs projets il realisa des espaces verts-airs de jeux, la realisation d'un Hopital de la ville ainsi qu'une section d'un cimetiere juif a mountain View, il s'implica dans l'ameliration des nouveaux trsnports commun, comme le Bristish Columbia Electric Railway . Il a promu la Colombie - Britannique de l'exploitation miniere, des Raffineries deSucre toujour dans la ville de Vancouver ainsi qu'une Fonderie, Il ne percevait pas de traitement pour les fonctions de Maire , et divertissait les invites officiels a ses propres frais.

En tant que philanthrope, il s,impliquait corps et ame, c'etait une ame superieur, il a donne a la Ville de Vancouver des terrain pour des parcs et a aide beaucoup d'organismes de bienfaisance, la Famille Oppenheimmer a fait dons des terres a la CommunauteJuive de Vancouver , pour une Synagogue , la Congregation B.naiYehuda,ainsi qu e la Congregation Shara Tzedet situe a Oak Street. Bien que sa richesse materielle avait diminuee dans les dures periodes, David Oppenheimmer etait toujours riche en connaissance de ses contributions civiques. Meme les Olympique de Vancouver l'avait salue comme le meilleur ami que Vancoueura eu.

Apres 4 mandats de Maire de Vancouver il decida en 1891 de ne plus se presenter, pour raison de sante,Il mourut le31 Decembre 1897, d'une insuffisance cardiaquea l'age de 64 ans. David fut enterre a cote de sa seconde femme Juliadanslecimetire de Salm Fields de Brooklyn a New-York.David Oppenheimmer >

Son monumet a l'entre du Partd Stanley, a Vamcouver, a ete construit grace aux dons du public, et consacre le 14 Decembre1911. Apres la nomination de la Ste. Historique Juive d la Colombie-Britannique., le "Lieux et Monuments Historiques du Canada, approuva la designation de David Oppenheimmer, en tant que Personnal Historique National le 11 Avril 2008.

Le !2 Juilllet 2008, le Maire de Vancouver Sam Sullivan a proclame " JOURNEE DAVID OPPENHEIMMER, dans le Ville de Wancouver pou honorer ce pere fondateur novatrices qui ont conscruit une grande partie des infrastuctures de la Ville de Vancouver. Il y avait outres les fonctionnaires, beaucoup de membre de la Famille Oppenheimmer.

MOLLY
Re: Ces genies juifs
30 janvier 2010, 10:59
BEN BERNANKE , La PERSONNALITE DE L'ANNEE 2009.
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- Le quotidien leTimes a choisi Ben Bernanke comme personnalite de l'annee 2009. Qui est-ce, demanderont les lecteurs ? C'est le President de la prestigieuse et puissante ""Federal Reserve Of America"", la Banque Federale des Etats Unis. Il occupe le poste equivalent a celui de Stanley Fischer en Israel.

- Le magasine Times a justifie sa decision entre autres ainsi; "" Il faut etre reconnaissant a Cet Homme, Ben Bernanke, grace a qui l'Economie Americaine n'a pas plongle dans les abysses comme il etait a craindre suite a la crise>""

- "" Cet Homme n'a pas un charisme extraordinaire, ce n'est ni un orateur ni un homme qui se met en avant, comme c'est si souvent le cas dans ce genre de poste, mais c'est l'Homme le plus serieux du Monde "". ecrit le Redacteur en Chef du Times. Effectivement Ben Bernanke est un homme timide et efface, mais Georges Bush a choisi de le propulser a la tete de la ""Fed"" des 2005, car c'est un Universitaire repute double d'un specialiste de la Grande Crise des annees 1930.

- Il soutient entre autres ""que la Crise de 1929 a ete empliee par toute une serie d'erreurs de la Banque Federale de l'epoque"". Le magasine detaille les raisons de son choix; "" Il est l'Acteur Principal qui dirige la Plus Grande Economie du Monde, et sa maniere creative d'agir a fait que 2009 a vu un leger retablissement de l'Economie, et non la catastrophe que tout le monde annoncait"">

- Le Redacteur en Chef du Times, Richard Stengel, ne tarit pas d'eloges sur le Patron de la Banque Federale:"" Bernanke a non seulement tire les lecons de l'Histoire, mais l'a ecrite lui-meme et l'a empeche de se repeter."".

- Ben (Shalom) Bernanke, age de 56 ans, est ne dans l'Etat de Georgie, dans une famille Juive traditionnelle connue et engagee. Durant sa jeunesse, il a etudie l'hebreu a la synagogue de son quartier. ""Olev Shalom"", avec son Grand-Pere qui y etait 'Hazan et enseignait des matieres juives, il a frequente des ""Summer Camps" Juifs.

- Mais depuis qu'il est entre dans le monde de la Finance, Bernanke tient a ne pas mettre son judaisme en avant et ne participe pas souvent aux grandes manifestations des Communautes Juives Americaines. Bernanke a egalement ete declare par la ""Revue Foreing Policy" comme ""Penseur le plus influent du Monde pour l'annee 2009, pour avoir empeche une nouvelle grande depression"".

- Cela n'est pas sans rappeler un Personnage Biblique qui sauva jadis la puissante Egypte de la disette..

MOLLY
Re: Ces genies juifs
06 février 2010, 13:24
ELIEZER BEN YEHUDA

Eliezer Ben Yehuda est devenu célèbre dans le monde entier, comme le
Fondateur de la Langue Hébraïque Moderne. Ne dans une famille religieuse, il a
Grandi dans un shtel traditionnel juif en Lituanie.

Sous l’influence des Lumières Juives (la Haskala), il a rompu avec son passe, il dit : je confesse qu’a cette époque, j’ai rompu presque totalement avec mon appartenance a la Communauté Juive. Il a commence à parler russe dans la vie quotidienne et de lire la littérature mondiale, la seule chose qui l’empêchait de devenir complètement russe, c’etait son attachement a la langue hébraïque. Qu’il a d’ailleurs continue de lire tous les textes qui lui tombaient sous la main.

Apres avoir lu Vistnik Yebroukou (traduction russe du roman anglais Daniel Deronda de G.Eliot). Ben Yehuda. Alors, Il prend la décision de se rendre à Paris pour y étudier la médecine et se donner une autonomie financière d’abord il étudiât l’allemand et le Français, suivi par l’anglais, le latin et l’arabe. Pendant son séjour à Paris il ne conversait qu’en hébreu avec les juifs qu’il rencontrait, pour les besoins de ses propres conversations. Ainsi il dressa une liste de mots hébreux anciens et contemporains et s’etait même mis a inventer de nouveaux mots pour décrire des choses et des idées qui n’avaient alors pas de mots associes dans cette langue

Sur la question de la « Question Juive », il etait un défenseur du droit du peuple juif a l’autodétermination nationale, il est devenu un des Peres Fondateurs du Sionisme. Il dit entre autre : Qu’il acquit la conviction ferme que le Peuple Juif a droit, comme tous les autres peuples, de se constituer en Etat-Nation. Vers l’âge de 17 ans, il se laisse envahir par l’idéal qu’est la renaissance du Peuple Juif et sa langue historique sur la terre des ancêtres. Malgré le pessimiste des auteurs juifs de cette époque face a l’avenir de la langue hébraïque, il acquit la conviction qu’il faut tenter de reconstituer, sur Eretz Israël, une Nation Juive parlant l’hébreu, seule langue commune a tous les Juifs.

Mais l’hébreu n’etait plus la langue maternelle d’aucun Juif depuis des siècles. Alors, il vise à créer une identité nationale juive au sein d’une communauté laïque modernisant l’hébreu comme une nouvelle langue unificatrice.

En Octobre 1881, a l’âge de 23 ans Ben Yehouda immigre avec sa famille, il débarque au port de Jaffa. A l’approche de cette ville portuaire, au moment de fouler la Terre Sainte il ressentit un sentiment d’épouvante, un malaise, une profonde angoisse et même un sentiment de dépression, a la vue de la réalité : la Terre de ses ancêtres etait déjà habitée par des gens qui s’y sentaient chez eux, étaient citoyens et avaient des droits politiques, alors se dit-il, je n’étais qu’un étranger sans droits. Finalement décide de s’installer a Jérusalem.

Des lors, il consacre sa vie a la réinstauration de la langue hébraïque, que pendant plusieurs siècles a été considérée presque exclusivement un langage de la Prière Juive. Ainsi l’hébreux ne peut etre que si nous faisons revivre la nation et la ramenons au pays de ses ancêtres. C’est la seule voie pour réaliser cette rédemption, Il raconte : le projet de la renaissance de l’hébreu etait reste longtemps tres marginal et ses adhérents devaient surmonter plusieurs obstacles de taille, en se butant entre autres a plusieurs groupes d’intérêts préférant que le français, l’allemand ou l’anglais, trois langues européennes fortes contre le rôle unificateur que Ben Yehuda projetait en pratiquant l’hébreu en Israël.


C’est apres le pacte qu’il scella avec un grand nombre de foyers s’engageant à faire usage d’exclusif de l’hébreu entre eux dans toutes les situations ou leurs interlocuteurs comprenaient la langue. Cet unilinguisme volontaire a fait partie jusqu’a dans sa propre famille, ou, il obligeait ses jeunes enfants a ne parler que hébreu tout cela fit partie de son stratège de propagation de ‘hébreu comme langue publique commune aux Juifs de toutes les nationalités, en vue de cimenter l’Union en une nationalité hébraïque ressuscitée.

Ben Yehuda, a partir de 1901 débute un important travail de pionnier dans le domaine linguistique en élaborant son dictionnaire de la langue hébraïque ancienne et moderne entre 1910 et 1959 la Langenscheidt publiât son dictionnaire en huit volumes l’œuvre de sa vie académique. Son travail a été un grand succès.

Ainsi vers l’an 1918, l’hébreu avait été créé – avec l’anglais et l’arabe, comme l’une des langues officielles en Israël (Palestine à cette époque). Eliezer Ben Yehuda est décédé en 1922. Lorsque l’Etat d’Israël fut fonde en 1948, l’hébreu moderne (Ivrit) est devenu un pilier central de l’identité nationale.

LE GOUVERNEMENT ISRAELIEN VEUT RENFORCER LA POSITION DE LA LANGUE HEBRAIQUE A L’HEURE OU L’ANGLAIS ET LE RUSSE SONT DE PLUS EN PLUS PREGNANTS.

UN JOUR DE LA LANGUE HEBRAIQUE SERA DESORMAIS CELEBRE CHAQUE ANNEE A LA DATE ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE D’ELIEZER BEN YEHUDA, L’INITIATEUR PRINCIPAL DE LA RENAISSANCE DE L’HEBREU COMME LANGUE PARLEE AU DEBUT DU 20eme SIECLE. Depuis longue date, déjà son illustre nom a été donné dans les principales rues des grandes villes d’Israël

MOLLY
Pièces jointes:
Elyezer                 Ben Yehouda.jpg
Re: Ces genies juifs
08 février 2010, 14:30
THEODOR HERZ, (en hébreu) Benyamin ZE’EV
Ne le 2 Mai 1860 a Budapest en Hongrie – mort le
3 Juillet 1904 a Edlach – son corps fut transféré le
17 Aout 1949 au Mont Herzl a Jérusalem.

- Journaliste et écrivain, juif- Autrichien
Il grandit dans une famille Juive bourgeoise, tout près de
La Synagogue de Budapest. La famille pratique un Judaïsme
Que l’on pourrait qualifier de progressiste. Son père issu de
L’immigration de la partie orientale austro-hongroise, se définit
Lui-même come réformiste, et demeure un partisant.

Vie professionnelle : Docteur en droit de formation, Herzl commence
Par écrire des pièces de théâtre, puis devient journaliste, il part a Paris
Comme correspondant de 1891a 1896.

Il rentre a Vienne et devient Directeur Littéraire du plus grand et prestigieux quotidien viennois, la Neue Freie Presse.

Au debut, il était si peu tenté par le Sionisme, qu’il n’hésitait pas a écrire
Les lignes suivantes « « Le bon juif Daniel veut retrouver sa Patrie » »
( C’état une pièce d’Alexandre Dumas (fils) dans »la Femme de Claude ».

L’Affaire Dreyfus et les manifestations antisionistes qui l’composent sont
Donc pour lui, un coup de tonnerre. En tant que Correspondant a Paris du
Journal Die Neue Presse, il suit l’affaire depuis le premier procès de Dreyfus.
Révolté par les manifestations de l’antisémitisme français. Il estime
Désormais absolument nécessaire, la constitution d’un « abri permanent pour
Le Peuple Juif «. Thèse qu’il reprend dans son livre « « L’Etat des Juifs » »
Ecrit en 1896, ou il expose les trois principes fondamentaux du Sionisme : l’existence d’Un Peuple Juif, l’impossibilité de son assimilation par d’autres Pays, D’où la nécessitée de créer un Etat Particulier, qui prenne en charge le Destin de ce Peuple.

Au Congres de Bâle, il ajoute un quatrième principe, celui du droit des Juifs du Monde entier a s’installé en Terre d’Israël.

L’ŒUVRE DE SON PROJET : pour commencer, il décide de lancer une Campagne Internationale, et fait appel a toutes personnes susceptibles de
L’aider. Le Baron Edmond de Rothschild, qui avait déjà acheté des terres en Israël depuis 1882, a Maurice Hirsch a qui il demande des lettres de soutient
A des personnages importants de l’époque, comme le Pape Pie X le Roi Victor-Emanuel III d’Italie, ou Cecil Rhodes.

En Avril 1896, il se rend a Istanbul en Turquie et a Sofia en Bulgarie pour rencontrer des Délégations Juives. A Londres la Groupe »Maccabées » l’accueil
Froidement, mais reçoit un mandat d’encadrement de la part des Sionistes de l’East End de Londres.

Au cours des prochains six mois, ce mandat est approuvé par toutes les Organisations Juives Sionistes Mondiales.. En 1897, il fonde a Vienne
L’Hebdomadaire Die Welt. Contrairement a l’idée répandue, Herzl n’est pas a l’origine du Congres de Bale de 1897, Il n’a fait que lui conféré une dimension
remarquable apres avoir rejoint et rallié le mouvement Sioniste. Il est élu Président, poste qu’il occupa jusqu'à sa mort.

En 1898, il commence une série d’initiatives diplomatiques, afin d’obtenir un soutien, ainsi, il est reçu par l’Empereur II d’Allemagne a plusieurs reprises, puis part l’Empereur Ottoman le 2 Novembre 1898 a Jérusalem. Il participe a la
Première Conférence d la Haye, ou il bénéficie d’un chaleureux accueil par de nombreux autres Etats.

A sa mort en Juillet 1904, Herzl avait demandé a etre enterré en Israël Quand le Peuple Juif aurait dont un Etat Indépendant en Israël.

Le !7 Aout 1949, son corps ainsi que ceux de ses parents Jacob et Jeannette ainsi que celui de sa sœur Pauline, sont inhumes au Mont Herzl .

En Septembre 2006, les dépouilles de ses enfants Hans et Pauline y sont transférées depuis Bordeaux (en France). Sa Fille cadette Trude-Norman est morte dans le camp de concentration de theresienstadt, et ses restes n’ont jamais
été retrouvés. Le corps du fils unique de Trude, Stephen-Theodore Norman, suicide en 1946 a Washington fut transféré au Mont Herzl le 5 Décembre 2007.

A Jérusalem, le Mont Herzl abrite sa sépulture et celles d’autres figures marquantes de l’Histoire d’Israël !

MOLLY
Pièces jointes:
Theodor Herzl.jpg
Re: Ces genies juifs
09 février 2010, 14:51
WALTER Bendix Schonffies BENJAMIN - NE LE 15 jEUILLET 1892 a Berlin

ECRIVAIN ALLEMAND - PHILOSOPHE - CRITIQUE LITTERAIRE - CRITIQUE D'ARTS - - ET TRADUCTEUR.

Issu de Parents Juifs, depuis sa jeunesse a des problemes de Sante, en Juin 1940,

il fuit la France a l'entree DES NAZIS

. Il se sauve en Espagne avec deux amis. Arrives a Portbou, en Espagne, la meme nuit il se suicide

en absorvant une dose mortelle de prophine. C'etait le 26 Septembre 1940.


Bien que sa depouille n'a jamais ete retrouvee, Une Oeuvre commemorative du Scupteur Israelien Dani Karavan,

intitulee ""Passages"" a ete erigiee en hommage au Philosphe, dans le petit Port Catalan.9Espagne)

Sa mort est evoquee dans l'Opera Shadowtime .

WALTER BENJAMIN

SA VIE FUT UN CALVAIRE, AVEC UNE FIN TRAGIQUE,

QUE SON AME REPOSE EN PAIX, AMEN !

MOLLY
Re: Ces genies juifs
09 février 2010, 15:13
GERSHOM SCHOLEM
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HISTORIEN PHILOSOPHE JUIF - SPECIALISTE DE LA KABBALE ET DE LA MYSTIQUE JUIVE

Ne a Berlin en 1897 et decede a Jerusalem en FEVRIER 1982.


Gershom Scholem, nait dans une famille Juive assimilee a la Culture Allemande. II decouvre ses racines
Juives et le Sionisme pendant son adolescence. II apprend l'hebreu et etudie le Talmud, sous la direction
d'un Rabbin Orthodoxe, Il frequente les milieux (ostjuden) et notament MARTIN BUBER.

Il etudie aussi les mathematiques, et la philosaphie en 1915, il rencontre WALTER BENJAMIN, des cette
epoque a l'age de 18 ans, il est fascine par la Kabbale, qu'il place au Centre de la continuite de l'Histoire
Juive.

Des 1918, il decide de se consacrer definitivement aux Etudes Juives, et passe en 1922, sa these a Munich
sur le ""Sefer-ha-bahir-,(le texte de la Kabbale Provencale).

En 1923, il arrive a Jerusalem, ou il devient le Responsable de la Section Juive et Hebraique de la Bibliotheque
de la Future Universite Hebraique de Jerusalem.

En 1925, lorsque l'Universite se cree, il est charge de l'Enseignement de la Mystique Juive.

En 1933, Il est elu Professeur, Chaire qu'il occupera jusqu'en 1965.

Il est membre, puis President de l'ACADEMIE D'ISRAEL, jusqu,a sa mort en Fevrier 1982.

A SUIVRE../..

MOLLY
Re: Ces genies juifs
11 février 2010, 14:28
GERSHOM SCHOLEM
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Suite../..


II a legue une tres importante bibliotheque consacree a la Kabbale a l'UNIVERTE HEBRAIQUE DE JERUSALEM .

Son Oeuvre immence a fait entrer l'Etude de la Kabbale dans le champ Academique des (Sicences Humaines)

II fut aussi une figure de l'Histroire d'Israel, en prenant position sur tous les sujets touchant le Pays.

Les Oeuvres de Gershom Scholem comprennent plus de quarante Volumes et sept cents Articles.

Parmi les plus importants on peut citer " La Bibliografia Kabbalistica 1933" sur la Kabbale, des Origines a Nos jours !

Plusieurs de ses Oeuvres ont ete traduites en Francais.

MOLLY
Re: Ces genies juifs
25 février 2010, 05:04
Rita LEVI- MONTALCINI

Rita Levi-Montalcini nee le 22 avril 1909 a Turin, Chevalier grand-croix de l’Omri, est une Neurologue Juive Italienne, Laurette avec Stanley Cohen du Prix Nobel de physiologie ou médicine en 1980.

Enfance :, Nee a Turin d’une famille Juive Sépharade, avec sa sœur jumelle Paola, elle était la plus jeune des quatre enfants. Ses parents étaient Adamo Levi, Ingénieur électricien et mathématicien, et Adèle Montalcini, peintre de talant, décrite par Levi-Montalcini, comme « « un etre humain exquis » ».

Levi-Montalcini décida d’aller a l’Ecole de Médecine, apres avoir vu ami intime de la famille mourir de cancer. Elle surmonta les objections de son père (qui croyait qu’une carrière professionnelle entrerait en conflit avec les devoirs d’épouse er de mère), et s’inscrivit a l’Ecole de Médecine de Turin en 1930, étudiant avec Giuseppe Levi.

Apres l’obtention de son diplôme en 1936, elle a travaillé comme assistante de Levi, mais sa carrière académique fut interrompue par le Manifeste de la race de Benito Mussolini de 1938 et l’introduction subséquence de lois interdisant aux Juifs des carrières académiques et professionnelles.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle réalise ses premières expériences sur la croissance des fibres nerveuses dans un laboratoire de fortune aménagé dans une chambre, a son domicile de Turin et a Florence de 1943 a 1945.

En septembre 1946, Levi-Montalcini accepte une invitation de l’Université de Washington a Saint-Louis dans le Missouri, de venir travailler sous la supervision du Professeur Viktor Hamburger. Alors que l’invitation initiale prévoyait un séjour d’un semestre, elle se fixera dans cette ville et y mènera sa carrière durant trente ans. C’est la, qu’elle réussit en 1952, l’exploit d’isoler le facteur de croissance nerveux, grâce a ses observations de certains tissus cancéreux qui provoquent une croissance rapide des cellules nerveuses. Elle acquiert le titre de Full Professor en 1958, te en 1962 elle établit une unité de recherche a Rome, partageant dorénavant son temps entre la capitale italienne et la ville américaine de Saint-Louis.

SUIVRE../..

MOLLY
Pièces jointes:
Rita_Levi-Montalci-.jpg
Re: Ces genies juifs
27 février 2010, 10:45
RITA LEVI-MONTALCINI.==================Suite../..de 1961 a 1969, elle dirige le Centre de Recherche en Neurobiologie du Consiglio Nazionale delle Ricerche (Rome), et de 1969 a 1978, le Laboratoire de Biologie Cellulaire.Le 16 Octobre 1999, Rita Levi Montalcini a ete nommee Ambassadrice de Bonne Volonte de l'Organisation des Nations UNies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).Senateur a VIE=========== en 2001 en Italie, elle a ete nommee Senatrice a VIE ( Senato della Repliblica), par le President de la Republique Carlo Azeglio Ciampi.Les 28 et 19 Avril 2006, Levi-Montalcini, alors agee de 99 ans, fit l'ouverture de l'Assemblee du Senat fraichement elu, auquel le president du Senat fut elu. Elle declara sa preference pour le Candidat de centre-gauche, Franco Marini.Levi-Montalcini, qui est un membre age de la Chambre Haute, choisit de ne pas etre Presidente Temporaire a cette occasion. Elle participe aux discussions de la Chambre Haute, bien qu'occupee a des activites academiques autour du Monde. A cause de son appui au Gouvernement de Romano Prodi, elle fut souvent critiquee par quelques Senateurs de l'aile droite qui l'accusent de ""Sauver"" le Gouvernement quand la majorite exigee du Gouvernement etait a risque. Elle fut insultee en public, et dans des blogues, depuis 2006, bien des Senateurs de centre-droite, comme Francesco Storace, et de bloggeurs d'extreme-droite de son age et d'origines  Juives.

Rita Levi-Montalcini est egalement membre honoraire de l'ONG Green Cross International et Presidente honoraire ded Green Cross Italie.le Dimanche 17 JANVIER 2010, elle assiste a la Synagogue Principale de Rome, a la visite du Pape Benoit XVI.

MOLLY
Re: Ces genies juifs
06 mars 2010, 10:29
MARTIN BUBER

Martin Buber (8 Février 1878 – 13 Juin 1965)
Etait un philosophe, conteur et pédagogue Israélien et Autrichien

Sa Philosophie : « Toute vie réelle est rencontre »


BIOGRAPHIE :

Martin Mordekhai BUBER, nait dans une famille juive Viennoise plutôt assimilée. Son grand-père Salomon, chez qui il logea souvent apres la séparation de ses parents, dans sa maison de Lemberg (a l’époque en Pologne- Galicie aujourd’hui en Ukraine), était un érudit de grande renommée en matière de tradition et de littérature juives.

Il reçut une éducation complète, et pour le moins polyglotte : on parlait a la maison le Yiddish et l’allemand, il apprit l’hébreu et le français dans son enfance, ainsi que le polonais au cours de ses études secondaires.


En 1892, il retourna dans la maison paternelle, en proie a une crise de foi qui l’amena temporairement à se détacher du judaïsme. Au cours de cette période, il s’initia a Kant et Nietzsche.

En 1896, il part étudier la philosophie, la philologie germanique et l’histoire de l’art a Vienne. En 1898, il adhère au mouvement sioniste moins pour des raisons politiques ou religieuses que culturelles, et en sera un membre actif et engagé. Un différend l’oppose a Theodore Herzl quant a la voie, tant politique que culturelle, que devrait prendre le Sionisme. En 1899, étudiant a Zurich, il rencontre Paula Winkler, sa future épouse.

En 1902, Martin BUBER édite le magasine sioniste Die Welt qui devient le plus renommé du mouvement.

En 1903, Il redécouvre le Judaïsme hassidique, et se retire quelque peu de l’organisation du mouvement sioniste, pour se consacrer a l’écriture en 1904. Cette année-la, il publie sa thèse, Beitrage zur Geschichte des Indisduations problems (« Contributions a l’Histoire du Problème de l’Individuation »).

En 1906, il publie Die Geschichten des Rabbi Nachman, recueil sur Rabbi Nahman de Breslav, figure du mouvement hassidique, dont Martin BUBER tente de renouveler le message a la portée. En 1908, il publie Die Légende des Baalschem (la Légende du Baal Shem-Tov.) Fondateur de l’Hassidisme.

De 1910 a 1914, il étudie les mythes et réédite des textes mythique. En 1916, il quitte Berlin pour Heppenheim.

Au cours de la première Guerre Mondiale, il participe a la Création de la Commission Nationale Juive, afin d’améliorer les conditions d’existences des Juifs d’Europe de l’Est. Il devient également rédacteur du Der Jude, un mensuel Juif. En 1921, il fait la connaissance de Franz Rosenzweig. Ils entament bientôt leur première collaboration, pour le Freies Judisches Lehrhaus.

En 1923, il rédige son plus grand Chef-d’œuvre, Je et Tu (Ich Und Du). En 1924, il cesse l’édition du Der Jude. En 1925, il entame avec Rosenzweig, la traduction de la Bible en allemand, il s’agit moins d’une traduction que d’une transposition de l’hébreu a l’allemand, un procédé qu’ils nomment Verdeutschung (« germanisation »), ou ils n’hésitent pas a réinventer les règles de grammaire et linguistique allemande pour coller a l’esprit du texte original.

De 1924 a 1933, il enseigne la philosophie religieuse Juive a l’Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main.

La raison de sa démission est naturelle, l’accession de Hitler au pouvoir. Les autorités nazies lui interdissent toute conférence le 4 Octobre 1933.

Il fonde alors, l’organisme central d’éducation adulte juive, qui gagne en importance a mesure que les nazis interdissent aux Juifs d’assister a toute institution publique. Bien sur, l’administration nazie ne tarde pas a empiéter sur le fonctionnement de cet organisme.

Finalement, il quitte l’Allemagne en 1938, pour s’installer a Jérusalem. On lui offre une chaire a l’Université Hébraïque de Jérusalem, ou il donne des cours d’anthropologie et de sociologie.

A SUIVRE…/…

MOLLY
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